Il y a 4000 ans, des peuples avaient une technique chirurgicale supérieure à la nôtre !

Bien que la trépanation fût une intervention courante pour les médecins de l’ancienne Egypte,  les archéologues ne s’attendaient pas à trouver en Arménie, près du lac Sevan, plusieurs crânes, dont celui d’une femme vieux de plus de 4000 ans porter les traces d’une intervention chirurgicale délicate. En effet, la boite crânienne de cette femme porte un trou d’origine accidentelle d’un diamètre d’environ 6 cm, que les médecins préhistoriques comblèrent par une cheville en os animal et qu’ils réussirent à maintenir en place. La femme se remit de cette intervention chirurgicale puisque l’os crânien autour du trou se reconstitua peu à peu autour de la cheville. Il paraît évident que les médecins préhistoriques savaient anesthésier un patient mais aussi traiter les complications post-opératoires.

Un autre crâne, issu de la même fouille, porte également les traces d’une intervention chirurgicale toute aussi délicate que la première. Troué par un coup, les médecins préhistoriques réussirent à retirer le moindre petit éclat d’os sur le cerveau avant de refermer le trou. Ce patient survécu lui aussi de très nombreuses années à son intervention chirurgicale.

Ce peuple montagnard n’avait aucun contact avec les Egyptiens, alors d’où ses médecins tenaient-ils leur savoir et leurs techniques 2000 ans avant notre ère ? Devant leurs instruments rudimentaires on ne peut que s’extasier de leurs prouesses et au vu des résultats qu’ils obtenaient, on peut dire que techniquement ils étaient nettement supérieurs à nous !

A ce jour, une seule réponse s’offre à nous. La médecine ayurvédique d’origine indienne remonte au IIe millénaire avant notre ère et trouve ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés, et dont le but était triple : maintenir la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi. Si, de nos jours, ce système de médecine naturelle se basant sur une approche médicale holistique est toujours largement répandu comme il le fut jadis, une seule chose cependant a changé, la chirurgie fait désormais partie des quelques aspects de cette médecine qui se sont perdus au fil du temps. Cependant, les textes originaux relatifs à ces interventions chirurgicales cérébrales entre autres, sont toujours disponibles : Charaka-Samhita, Soushrouta-Samhita, Vagbhatta-Samhita, Madhana Nidana-Samhita, Bhava Prakasha-Samhita, etc.

En effet, des civilisations beaucoup plus évoluées ont précédé et influencé la civilisation grecque.
Hérodote relate que les mystères de Samothrace,  avaient été institués par les Pélasges, c'est-à-dire par des populations plus anciennes que les Hellènes.
Le mystère de Samothrace était fondé sur des divinités, appelées cabires, principallement la Grande Mère, (dont le nom secret est Axiéros), Le Grand Père (Kadmylos) dont les descendants mythique furent assimilés aux divinités grecques
René Alleau rattache la civilisation des Pélages et le culte cabirique à l'Asie plutôt qu'à l'Egypte. Il écrivit

Toutefois, le fond du problème demeure irrésolu et il conviendrait sans doute de remonter jusqu'à l'énéolithique, c'est-à-dire au cinquième millénaire pour reconnaître dans ces peuples encore inconnus qui apportèrent aux agriculteurs, l'écriture, le métal, les techniques de la construction et de la navigation, les véritables fondateurs des "mystères" religieux.

Il suppose en effet que Samothrace reliée à la terre de Macédoine, en a été séparée par un effondrement cataclysmique. Il faut rappeler que la mer Egée a été ravagée il y a 3600 ans par l'explosion du volcan de Santorin qui a mis fin à la civilisation minoenne. On sait aussi que le niveau de la mer, plus bas à l'âge glaciaire, est remonté suite à la fonte des glaces , submergeant brusquement, il y a 7500 ans, une région habitée et un lac intérieur où soccupée à présent par la Mer Noire.