Imagination et automatismes
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Re: Imagination et automatismes
C'est très simple, le sixième sens c'est l'intuition. Il est vrai qu'on pense que les hommes sont plus intellectuels et les femmes plus sentimentales, mais ceci n'est encore qu'un préjugé.
Freya- Messages : 1338
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Re: Imagination et automatismes
Dans ma thèse, une intuition est un sentiment subtil qui me permet de croire qu'un changement effectué au hasard sur un automatisme va fonctionner, jusqu'à ce que je l'exécute, et que je vérifie si la sensation prévue coïncide vraiment à la sensation obtenue. Mais je ne suis pas forcé d'en vérifier la pertinence, car je peux très bien croire à ce que j'imagine indéfiniment si rien ne m'en empêche.Freya a écrit:C'est très simple, le sixième sens c'est l'intuition. Il est vrai qu'on pense que les hommes sont plus intellectuels et les femmes plus sentimentales, mais ceci n'est encore qu'un préjugé.
D'après ce schéma, le sixième sens des femmes aurait trait aux liens qu'elles tissent, et elles s'en serviraient pour imaginer de nouvelles manières de les tisser, des manières qui concernent le sentiment, j'ai tord?
Re: Imagination et automatismes
L'intuition n'est pas un sentiment, c'est une fonction comme les autres sens.M'enfin a écrit:Dans ma thèse, une intuition est un sentiment subtil qui me permet de croire qu'un changement effectué au hasard sur un automatisme va fonctionner, jusqu'à ce que je l'exécute, et que je vérifie si la sensation prévue coïncide vraiment à la sensation obtenue
Selon les traditions orientales, il y a 5 fonctions de perception: le toucher, la vision, l'ouïe, l'odorat et le goût, auxquels il faut ajouter comme sixième la fonction d'intuition. Celle-ci ne perçoit non pas un avenir supposé ou inventé subjectivement; elle perçoit des fréquences subtiles émises par d'autres êtres vivants, hommes, animaux ou plantes, proches ou lointains. C'est le sens de la télépathie que les animaux ont et pratiquent souvent mais que les humains civilisés ont perdu par l'éducation intellectualisée. Mais certains, moins intellectuels, ont encore cette fonction par disposition génétique, ou suite à une expérience particulière.
Les traditions orientales font aussi une distinction entre les 5 organes sensoriels et les qualités perçues par chacun des organes qui sont de nouveau classées en 5 ou 6 catégories. Les sentiments ou les comportements aussi sont classés par analogie en 6 catégories analogues. Ces qualités et leurs subdivisions ne sont pas des influences objectives, physiques, reçus par les sens. Ces sont les interprétations que le mental, la faculté de connaissance en fait par analogie. L'analogie est une logique de l'organisation systémique en étroite relation avec l'auto-organisation. Elle est aussi peu comprise actuellement que l'intuition.
J'ai voulu faire comprendre l'organisation systémique des qualités à l'exemple des sentiments. Au vu des réponses qui démontrent l'incompréhension de cette analogie, je retire le message que je n'aurais pas dû placer dans le sujet "les émotions qui nous submergent".
Oui tu as tort. Le sixième sens n'est pas un stratagème intellectuel. C'est un sens commun à tous mais qui a été atrophié davantage chez les hommes que chez les femmes parce que dans le passé l'éducation intellectuelle était réservée aux hommes. Tu comprends l'intuition selon le mode subjectif de ton cerveau qui fonctionne sur le mode uniquement intellectuel.D'après ce schéma, le sixième sens des femmes aurait trait aux liens qu'elles tissent, et elles s'en serviraient pour imaginer de nouvelles manières de les tisser, des manières qui concernent le sentiment, j'ai tord?
Re: Imagination et automatismes
Faux.M'enfin a écrit : D'après ce schéma, le sixième sens des femmes aurait trait aux liens qu'elles tissent, et elles s'en serviraient pour imaginer de nouvelles manières de les tisser, des manières qui concernent le sentiment, j'ai tord?
Là, je suis entièrement d'accord !Patanjali a écrit : Selon les traditions orientales, il y a 5 fonctions de perception: le toucher, la vision, l'ouïe, l'odorat et le goût, auxquels il faut ajouter comme sixième la fonction d'intuition. Celle-ci ne perçoit non pas un avenir supposé ou inventé subjectivement; elle perçoit des fréquences subtiles émises par d'autres êtres vivants,
Freya- Messages : 1338
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Re: Imagination et automatismes
Alors, quel terme devrais-je utiliser quand je trouve que je viens d'avoir une bonne intuition au sujet de ma thèse? Une inspiration peut-être......, ah, je l'ai, un éclair de génie En tout cas, je trouve que ce genre d'éclair relève de l'imagination, mais quand on ne s'y attend pas et qu'elle trouve une combinaison miracle, alors qu'autrement, elle procéderait par petits pas pratiquement indécelables, comme par exemple quand nous improvisons, en danse, en Jazz, en parlant...., alors que tout demeure coordonné même si nous ne pouvons pas prévoir le résultat final.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
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Re: Imagination et automatismes
Et pourquoi pas "Freya" tant qu'à utiliser une langue étrangère! Blague à part, l'expression "avoir une intuition" quand on parle de découverte, et le terme "l'intuition" quand on parle d'une faculté mentale, ne me semblent pas équivalents. Quand on parle de créativité, on utilise aussi différents termes ambigus: on dit d'un créateur qu'il est à la fois spontanéité, instinctif, intuitif, créatif, alors que pour moi, l'instinct est un automatisme qui n'admet pratiquement aucune variation. La définition des termes qui désignent nos facultés mentales laisse vraiment à désirer. Comment alors arriver à se comprendre quand on en parle??? Je ne vois aucune autre manière de désigner mes intuitions que par le mot intuition, qui ne signifie malheureusement pas la même chose pour vous. Si vous en avez parfois, comment les nommez-vous?
Re: Imagination et automatismes
J'appellerais inspiration cette impression "eurêka" = "j'ai trouvé", si elle résulte de l'imagination c'est à dire de l'activité intellectuelle qui ne peut se baser que sur les recombinaisons de ses propres mémoires et connaissances.M'enfin a écrit:Alors, quel terme devrais-je utiliser quand je trouve que je viens d'avoir une bonne intuition au sujet de ma thèse? Une inspiration peut-être......, ah, je l'ai, un éclair de génie En tout cas, je trouve que ce genre d'éclair relève de l'imagination, mais quand on ne s'y attend pas et qu'elle trouve une combinaison miracle,
Elle peut prendre l'aspect d'une révélation "miraculeuse" quand elle intervient d'un événement nouveau extérieur, perçu par les sens ou l'intuition, consciemment ou inconsciemment. On peut parler alors de synchronicité suivant Jung.
Ces gestes sont des automatismes.alors qu'autrement, elle procéderait par petits pas pratiquement indécelables, comme par exemple quand nous improvisons, en danse, en Jazz, en parlant...., alors que tout demeure coordonné même si nous ne pouvons pas prévoir le résultat final.
Re: Imagination et automatismes
D'une part, ils partent bien sûr d'automatismes, mais comment expliquer le rattrapage des imprécisions quand on improvise, quand le milieu ou la réponse change continuellement, sinon par un processus d'essai et erreur subtil. Il y a toujours une part d'improvisation dans ce que nous faisons, une petite part sur laquelle nous devons rester concentrés, qui accapare notre imagination, et une autre beaucoup plus grande qui sait déjà quoi faire. Selon moi, l'imagination essayerait continuellement de dépasser ses automatismes, de les modifier, en tout cas c'est ce que j'ai l'impression de faire, essayer de me dépasser moi-même constamment, risquer du nouveau au cas où mes automatismes fonctionneraient mieux après qu'avant, un geste risqué, mais qui nous aurait permis d'apprendre plus rapidement que les autres animaux.Pat a écrit:Ces gestes sont des automatismes.
PS. J'ai réussi à communiquer avec Yvanov sur skype, mais son logiciel de traduction semblait difficile à utiliser. Est-ce que tu en as un à me suggérer?
Re: Imagination et automatismes
Il y a une différence entre recombinaison, et improvisation, et je crois que l'imagination improvise en utilisant un jeu de hasard: pile je tourne à gauche ou j'accélère, face je décélère ou je tourne à droite, au milieu de me dire si j'ai eu raison ou pas.patanjali a écrit:... si elle résulte de l'imagination c'est à dire de l'activité intellectuelle qui ne peut se baser que sur les recombinaisons de ses propres mémoires et connaissances.
Re: Imagination et automatismes
… un geste risqué, mais qui nous aurait permis d'apprendre plus rapidement que les autres animaux.
Tu as raison, ce jeu virtuel de l'imagination en circuit fermé permet de prouver n'importe quoi et son contraire. C'est ainsi aussi que l'intelligence artificielle peut prévoir un réchauffement climatique alors qu'on va peut-être vers un nouvel âge glaciaire.Il y a une différence entre recombinaison, et improvisation, et je crois que l'imagination improvise en utilisant un jeu de hasard: pile je tourne à gauche ou j'accélère, face je décélère ou je tourne à droite, au milieu de me dire si j'ai eu raison ou pas.
Re: Imagination et automatismes
Selon moi, l'imagination aurait deux propriétés: 1, modifier nos automatismes au hasard et 2, vérifier que la sensation prévue correspond bien à la sensation perçue. Elle ne servirait donc à rien quand le temps de vérification est tellement long que le milieu a le temps de changer de manière significative. Conclusion, elle ne servirait qu'à très court terme, soit pour apprendre, soit pour se défendre, d'où l'idée selon laquelle il faudrait s'en méfier un peu plus, se méfier de ce que nous croyons, sauf s'il s'agit de court terme.
Re: Imagination et automatismes
Selon moi c'est l'inverse:M'enfin a écrit:[justify]Selon moi, l'imagination aurait deux propriétés: 1, modifier nos automatismes au hasard et 2, vérifier que la sensation prévue correspond bien à la sensation perçue.
1. La sensation, signal de changement de l'environnement. - 2. choix d'adaptations possibles - 3. nouvelle structure adaptée (ou automatismes).
Re: Imagination et automatismes
Seulement deux choix? Lesquels?Pat a écrit:Selon moi c'est l'inverse:
1. La sensation, signal de changement de l'environnement. - 2. choix d'adaptations possibles - 3. nouvelle structure adaptée (ou automatismes).
L'idée selon laquelle notre imagination fonctionnerait à la manière de l'évolution biologique ne te plait pas?
Re: Imagination et automatismes
La problème n'est pas là mais dans ta conception de l'évolution biologique.L'idée selon laquelle notre imagination fonctionnerait à la manière de l'évolution biologique ne te plait pas?
Tu présentes l'évolution comme une reptation, comme un tâtonnement au hasard qui ne dépendrait que de l'imagination. Cela se rapproche de la théorie de l'évolution actuellement "reconnue par la communauté scientifique".
Pour moi, l'évolution est une auto-organisation. Ce n'est pas une mutation due au hasard et relevant des statistiques comme le suppose la théorie néo-darwinienne. Ce n'est pas non plus un processus d'essais successifs délibérés de la part de la seule imagination. L'évolution est un processus d'adaptation induit nécessairement par l'environnement. Il existe bien une indétermination comme propriété fondamentale du système ouvert et qui est le fondement du libre choix, mais le hasard n'existe pas comme cause extérieure. Il n'existe que des informations de l'environnement dont la nature et l'origine nous échappe.
J'ai placé un topic expliquant l'auto-organisation dans le forum "Méthodologie".
Re: Imagination et automatismes
Si je comprend bien, il s'agit encore une fois de s'entendre sur les termes. Et si on parlait uniquement de coïncidences au lieu de hasard, ça te conviendrait? Pour moi, l'imagination utilise des coïncidences pour avancer du nouveau, et elle réitère ce nouveau après l'avoir exécuté uniquement si la sensation perçue lors de cette exécution coïncide à la sensation imaginaire. Si elle arrive à réitérer une nouveauté suffisamment souvent parce que le milieu est constant, donc si la coïncidence se reproduit à chaque fois qu'elle réitère sa nouveauté, elle n'aura plus besoin d'y penser parce que cette coïncidence sera devenue constante, ce qui signifie que cette nouveauté s'exécutera de manière subconsciente, jusqu'à ce que le milieu change suffisamment pour que la différence entre les deux sensation soit devenue perceptible.
Si on peut se mettre d'accord avec ce mode de fonctionnement, je pourrai enchaîner sur la reptation entre les neurones, et sur la fameuse coïncidence qui permettrait aux synapses d'avancer leur nouveau.
Si on peut se mettre d'accord avec ce mode de fonctionnement, je pourrai enchaîner sur la reptation entre les neurones, et sur la fameuse coïncidence qui permettrait aux synapses d'avancer leur nouveau.
Re: Imagination et automatismes
D'accord pour le terme coïncidence, synonyme d'interférence ou synchronicité que j'utilise d'habitude.
J'ai donné mon avis sur l'auto-organisation qui est une étape répétée d'un processus d'évolution. J'attends ton explication résumée de cette évolution que tu compares à la reptation. Je n'ai pas eu le temps de lire plus que le début de l'introduction.
J'ai donné mon avis sur l'auto-organisation qui est une étape répétée d'un processus d'évolution. J'attends ton explication résumée de cette évolution que tu compares à la reptation. Je n'ai pas eu le temps de lire plus que le début de l'introduction.
Re: Imagination et automatismes
Parfait, alors j'enchaîne avec les neurones.Pat a écrit:D'accord pour le terme coïncidence, synonyme d'interférence ou synchronicité que j'utilise d'habitude.
Après avoir imaginé la Reptation pour les atomes, il m'est venu l'idée de l'appliquer à tout ce qui bouge, et le fonctionnement du cerveau s'y prête parfaitement, car nos neurones émettent aussi des impulsions. Alors, je suis parti du principe selon lequel les neurones agissaient pour demeurer synchronisés entre eux malgré le changement qui les affecte constamment, de sorte qu'ils pouvaient conserver leurs informations sous forme d'ondes véhiculées en boucle dans le cortex, et les changer selon le même principe d'incertitude qui permet le changement social lors d'élections. En effet, puisque les électeurs peuvent changer d'avis n'importe quand et que les circonstances changent constamment, personne ne peut prévoir avec certitude le résultat d'une élection, ce qui signifie que personne ne peut prévoir l'avenir de sa propre société.
Même s'ils ne peuvent absolument pas le prévoir, plusieurs sont certains qu'elle doit tourner à gauche ou à droite, mais ceux qui sont incertains doivent nécessairement se fier aux opinions des autres pour voter. Par conséquent, selon les circonstances, donc selon certaines coïncidences différentes pour chacun, la balance du vote penchera à gauche ou à droite, et elle penchera plus ou moins fort. Le futur de nos sociétés dépendrait donc de coïncidences, mais ce processus aurait un avantage certain, car il permettrait à la société de changer de direction sans se disloquer, ce qui correspond parfaitement à ma définition du changement chez les atomes.
J'en ai déduit ceci: si les neurones agissent aussi pour demeurer coordonnés, il suffirait qu'ils aient un mécanisme de vote pour exécuter leurs changements sans perdre leur cohésion. Les neurones du cortex exécutent leurs impulsions selon un règle précise et identique qui ne varie jamais, d'où la conservation des informations, mais les synapses ne transmettent pas ces impulsions de manière aussi précise, de sorte que les neurones doivent continuellement les intégrer. Selon moi, ils fonctionneraient alors comme chacun de nous lors d'élections, ils seraient forcés de se fier aux informations imprécises en provenance de leurs semblables pour se décider: de cette manière, leurs impulsions pourraient subtilement accélérer ou changer de direction tout en demeurant synchronisées. Les branchements synaptiques d'un seul neurone s'étendant dans les trois dimensions de l'espace, nos gestes ou nos idées pourraient ainsi changer de direction ou de vitesse dans ces trois dimensions tout en demeurant coordonnés aussi.
De cette manière, le cerveau pourrait s'adapter au changement, mais aussi le provoquer, car il suffirait d'une coïncidence imprévue mais particulièrement précise pour initier une nouveauté qui semblerait n'avoir aucun lien avec ce qui lui précédait. Si j'improvise des mots l'un à la suite de l'autre, je peux toujours retrouver le lien qui les unit les uns aux autres, mais dans le cas d'une intuition, ce serait impossible, d'où cette impression que mes intuitions viennent de nulle part.
Re: Imagination et automatismes
Je ne conteste pas la justesse de ta thèse. On peut considérer la multiplicité des neurones et de leurs relations (synapses et circuits en boucles) comme un système complexe ou chaotique, une structure qui possède une certaine stabilité, une résistance, mais aussi un certain potentiel de changement, donc une indétermination qui est une liberté.
On peut donc comparer les neurones aux citoyens d'une démocratie. Mais cela est un aspect partiel du fonctionnement global, une réduction aux neurones qui en sont des parties.
Selon ma compréhension, et selon ce que Prigogine a expliqué dans "Entre le temps et l'éternité", un système isolé ou fermé ne peut pas exister dans la réalité: s'il existait il dégénérerait rapidement en entropie.
On a, théoriquement, imaginé l'atome isolé pour en déduire ses dimensions et propriétés. Les sciences cognitives cherchent actuellement à imaginer le fonctionnement du cerveau isolé, coupé de toute relation sensorielle avec l'extérieur (voir sous philosophical zombie). - C'est de la foutaise.
Heisenberg déjà disait que la particule est faite de toutes les autres particules, c'est aussi le fondement de la théorie ondulatoire (WSM de M. Wolff). Cela vaut d'autant plus pour la conscience: elle ne fonctionne que par rapport à une réalité extérieure (en considérant la conscience comme un fonctionnement et non comme un être).
Ce qui distingue le cerveau humain d'un système physique simple tel qu'un ensemble d'atomes, c'est l'importance qu'y tient la mémoire et l'expérience. Or on ne sait quasiment rien sur la nature de la mémoire, à part que des circuits en boucle, des relais localisés et aussi la biochimie des neurones y jouent un rôle.
Je peux imaginer qu'une conscience isolée produirait des changements pour autant qu'elle ait déjà une structure-mémoire à changer. Cela suppose une relation innée avec un monde ou une conscience extérieure ou antérieure, mais alors la condition d'isolement n'est pas remplie. Et si un tel cerveau fonctionnait "à vide", il ne produirait aucun changement cohérent, sa structure dégénérerait comme tout système fermé évolue vers la mort entropique. Une pensée cohérente suppose une relation avec la réalité: avec le monde extérieur.
Mon hypothèse est qu'il existe une connaissance ou mémoire innée à la fois matérielle (génétique) et énergétique (champ morphique de Sheldrake). Les informations qui animent et organisent la conscience, ce sont les interférences entre les vibrations du cerveau et celles de l'environnement. Il s'agit d'informations soit manifestées par les sens, soit non manifestées, inconscientes, en provenance du champ morphique, qui est commun à tous les hommes (l'inconscient collectif de Jung), - et au-delà des 'hommes commun à tous les êtres (l'esprit cosmique).
Il y a coÏncidence, sentiment d'eurêka ou synchronicité, lorsqu'il y a interférence entre les vibrations du cerveau et des vibrations extérieures de différents niveaux, fréquences et amplitudes. A mon avis, c'est cette synchronicité qui représente le sens (à distinguer de la vibration physique qui est le signal ou information).
On peut donc comparer les neurones aux citoyens d'une démocratie. Mais cela est un aspect partiel du fonctionnement global, une réduction aux neurones qui en sont des parties.
Selon ma compréhension, et selon ce que Prigogine a expliqué dans "Entre le temps et l'éternité", un système isolé ou fermé ne peut pas exister dans la réalité: s'il existait il dégénérerait rapidement en entropie.
On a, théoriquement, imaginé l'atome isolé pour en déduire ses dimensions et propriétés. Les sciences cognitives cherchent actuellement à imaginer le fonctionnement du cerveau isolé, coupé de toute relation sensorielle avec l'extérieur (voir sous philosophical zombie). - C'est de la foutaise.
Heisenberg déjà disait que la particule est faite de toutes les autres particules, c'est aussi le fondement de la théorie ondulatoire (WSM de M. Wolff). Cela vaut d'autant plus pour la conscience: elle ne fonctionne que par rapport à une réalité extérieure (en considérant la conscience comme un fonctionnement et non comme un être).
Ce qui distingue le cerveau humain d'un système physique simple tel qu'un ensemble d'atomes, c'est l'importance qu'y tient la mémoire et l'expérience. Or on ne sait quasiment rien sur la nature de la mémoire, à part que des circuits en boucle, des relais localisés et aussi la biochimie des neurones y jouent un rôle.
Je peux imaginer qu'une conscience isolée produirait des changements pour autant qu'elle ait déjà une structure-mémoire à changer. Cela suppose une relation innée avec un monde ou une conscience extérieure ou antérieure, mais alors la condition d'isolement n'est pas remplie. Et si un tel cerveau fonctionnait "à vide", il ne produirait aucun changement cohérent, sa structure dégénérerait comme tout système fermé évolue vers la mort entropique. Une pensée cohérente suppose une relation avec la réalité: avec le monde extérieur.
Mon hypothèse est qu'il existe une connaissance ou mémoire innée à la fois matérielle (génétique) et énergétique (champ morphique de Sheldrake). Les informations qui animent et organisent la conscience, ce sont les interférences entre les vibrations du cerveau et celles de l'environnement. Il s'agit d'informations soit manifestées par les sens, soit non manifestées, inconscientes, en provenance du champ morphique, qui est commun à tous les hommes (l'inconscient collectif de Jung), - et au-delà des 'hommes commun à tous les êtres (l'esprit cosmique).
Il y a coÏncidence, sentiment d'eurêka ou synchronicité, lorsqu'il y a interférence entre les vibrations du cerveau et des vibrations extérieures de différents niveaux, fréquences et amplitudes. A mon avis, c'est cette synchronicité qui représente le sens (à distinguer de la vibration physique qui est le signal ou information).
Re: Imagination et automatismes
On est d'accord sur pas mal de choses il me semble, car dans ma thèse, la masse est causée par la résistance à l'accélération de toutes les sources de lumière entre elles, sans exception. Un atome accélère simultanément par rapport à toutes les lumières incidentes à la fois en cherchant à y demeurer synchronisé, donc par rapport à tous les atomes de l'univers à la fois, et ses composant font la même chose envers leurs semblables: leurs accélérations sont donc imbriquées les unes dans les autres. Pour la conscience, la même imbrication est en jeu, mais comment trouves-tu cette idée selon laquelle ce dont nous avons conscience proviendrait de la résistance au changement de chacun de nos neurones? Avec la Reptation, un atome finit par accélérer seulement parce qu'il résiste à son accélération, car s'il accélérait instantanément, il ne produirait plus d'impulsions, et ce serait pareil pour nos neurones. En fait, je crois que nos neurones carburent aux impulsions, raison pour laquelle le cerveau ne s'arrête pas d'en produire quand on dort, mais aussi pourquoi, contrairement aux ordinateurs, il ne peut pas repartir dès qu'il a cessé d'en produire.Pat a écrit:Heisenberg déjà disait que la particule est faite de toutes les autres particules, c'est aussi le fondement de la théorie ondulatoire (WSM de M. Wolff). Cela vaut d'autant plus pour la conscience: elle ne fonctionne que par rapport à une réalité extérieure (en considérant la conscience comme un fonctionnement et non comme un être).
Re: Imagination et automatismes
En effet dans la théorie WSM citée, l'atome est lui-même onde stationnaire, entraînée dans l'ensemble des ondes qui la construisent et que la physique appelle "champ électromagnétique". Mais ce champ est un concept mathématique et non pas une réalité matérielle. La MQ a dû reconnaître que dans l'univers, tout est interdépendant, (intrication quantique) sans donner d'explication. La mécanique ondulatoire par contre est en mesure d'expliquer la "coordination de longue portée", indépendante de la vitesse de la lumière, par l'onde de phase de de Broglie.M'enfin a écrit:Un atome accélère simultanément par rapport à toutes les lumières incidentes à la fois en cherchant à y demeurer synchronisé, donc par rapport à tous les atomes de l'univers à la fois, et ses composant font la même chose envers leurs semblables: leurs accélérations sont donc imbriquées les unes dans les autres.
Je te recommande à ce sujet de prendre connaissance de la théorie du repositionnement de D. Lépinard qui explique ainsi la gravitation par les informations transmises par onde de phase. Cette théorie est très proche de ta conception de reptation. L'onde de phase ne transmet pas une énergie mais une information, et le signal ou information n'est pas une interaction dépendant de la vitesse de la lumière, comme le conçoit la physique, mais une résonance (ou coïncidence) d'ondes.
Ce dont nous avons conscience est l'interférence entre ce qui résiste et ce qui transforme, comme dans tout fonctionnement, toujours fondé sur un antagonisme.Pour la conscience, la même imbrication est en jeu, mais comment trouves-tu cette idée selon laquelle ce dont nous avons conscience proviendrait de la résistance au changement de chacun de nos neurones? Avec la Reptation, un atome finit par accélérer seulement parce qu'il résiste à son accélération, car s'il accélérait instantanément, il ne produirait plus d'impulsions, et ce serait pareil pour nos neurones.
La résistance provient de la structure-mémoire du cerveau. Toute connaissance émerge de l'interférence d'un secteur de cette structure avec une information qui la modifie parce qu'elle n'en fait pas partie; cette information peut venir de l'extérieur mais elle peut venir aussi d'un autre secteur de la vaste mémoire.
Dans la Conscience au sens des mystiques (l'état d'éveil), je suppose une interférence du cerveau avec des contenus de l'inconscient collectif, mais pas nécessairement avec l'esprit cosmique ou Dieu comme ils croient. Mais je ne me considère pas comme expert en cette matière.
A mon avis, ils carburent comme les atomes par interdépendance et interférence permanente, inconsciente à 99%, avec l'esprit collectif ou "champ morphique".En fait, je crois que nos neurones carburent aux impulsions, raison pour laquelle le cerveau ne s'arrête pas d'en produire quand on dort, mais aussi pourquoi, contrairement aux ordinateurs, il ne peut pas repartir dès qu'il a cessé d'en produire.
Re: Imagination et automatismes
Pat,
Tu parles souvent de "champ morphique", alors je suis allé consulter Wiki au sujet de Sheldrake, et j'ai vu qu'il croyait à la télépathie. Est-ce ce que tu y crois aussi?
Tu parles souvent de "champ morphique", alors je suis allé consulter Wiki au sujet de Sheldrake, et j'ai vu qu'il croyait à la télépathie. Est-ce ce que tu y crois aussi?
Re: Imagination et automatismes
La télépathie est un fait d'observation même si ses manifestations sont rares. Les hypothèses qui l'expliquent sont les champs morphiques de Sheldrake au niveau physique, l'inconscient collectif de Jung au niveau psychique.
La mécanique quantique a dû reconnaître l’inséparabilité des particules; il reste à reconnaître l’inséparabilité plus complexe des psychismes.
La mécanique quantique a dû reconnaître l’inséparabilité des particules; il reste à reconnaître l’inséparabilité plus complexe des psychismes.
Re: Imagination et automatismes
Ma thèse implique que la collectivité a effectivement un subconscient car elle possède indéniablement des automatismes, dont nos croyances collectives, mais je ne vois pas comment une croyance pourrait atteindre le psychisme si elle n'était pas exprimée concrètement, et je ne vois pas non plus comment un champ indétectable comme le champ morphique le pourrait. Je comprends que tu impliques un sixième sens pour le détecter, mais c'est un sens qui ne semble posséder aucun mécanisme palpable non plus.
Comment pourrait-on espérer comprendre le cerveau un jour si on lui ajoute constamment une couche impalpable, alors qu'en réalité, il n'en aurait jamais eu? Il me semble que ce genre de spéculation ressemble à celles que tu reproches à certains scientifiques de mettre de l'avant, non? Si la Reptation est juste, ils mettraient la charrue avant les bœufs: ils n'auraient pas encore compris la masse, donc le mouvement non plus, et ils essaieraient d'expliquer les observations le mieux possible avec les outils conceptuels qu'ils ont. Mais avec ce que nous croyons avoir compris de cette masse toi et moi et Yuri et quelques autres, qu'est-ce qui nous empêche d'écarter toute interaction impalpable pour avancer du concret au sujet du cerveau? Qu'est-ce qui nous empêche d'attribuer le fonctionnement du cerveau entièrement à l'interaction détectable entre les neurones, quoi?
Comment pourrait-on espérer comprendre le cerveau un jour si on lui ajoute constamment une couche impalpable, alors qu'en réalité, il n'en aurait jamais eu? Il me semble que ce genre de spéculation ressemble à celles que tu reproches à certains scientifiques de mettre de l'avant, non? Si la Reptation est juste, ils mettraient la charrue avant les bœufs: ils n'auraient pas encore compris la masse, donc le mouvement non plus, et ils essaieraient d'expliquer les observations le mieux possible avec les outils conceptuels qu'ils ont. Mais avec ce que nous croyons avoir compris de cette masse toi et moi et Yuri et quelques autres, qu'est-ce qui nous empêche d'écarter toute interaction impalpable pour avancer du concret au sujet du cerveau? Qu'est-ce qui nous empêche d'attribuer le fonctionnement du cerveau entièrement à l'interaction détectable entre les neurones, quoi?
Re: Imagination et automatismes
@M'enfin,
Bien sûr que nous avons tous en nous un inconscient collectif !
Il suffit de savoir se "centrer" sur soi-même et c'est là où notre conscience peut être élargie, et être étendue à d'autres niveaux. C'est là encore où nous pouvons contacter notre propre Soi supérieur qui est le Mental Universel plus communément appelé Inconscient Collectif. C'est encore là où nous pouvons entrer en contact avec le Grand Tout, l'Intelligence Cosmique, ou tu l'appelleras comme tu voudras. En d'autres termes, c'est là où nous contactons la divinité qui est en nous.
Bien sûr que nous avons tous en nous un inconscient collectif !
Il suffit de savoir se "centrer" sur soi-même et c'est là où notre conscience peut être élargie, et être étendue à d'autres niveaux. C'est là encore où nous pouvons contacter notre propre Soi supérieur qui est le Mental Universel plus communément appelé Inconscient Collectif. C'est encore là où nous pouvons entrer en contact avec le Grand Tout, l'Intelligence Cosmique, ou tu l'appelleras comme tu voudras. En d'autres termes, c'est là où nous contactons la divinité qui est en nous.
Freya- Messages : 1338
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