L'Ego, ce petit soi prétentieux
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L'Ego, ce petit soi prétentieux
L’Ego est une image mentale de soi – un concept de soi qui existe dans le mental. Cependant, il est un faux concept, parce que le soi, le Vrai Soi, n’existe non pas dans le mental mais dans l’Esprit. L’Ego lui-même est assez complexe comme nous avons pu le remarquer par nous-mêmes. Il a trois aspects comparables à des strates. La strate extérieure ou strate de surface, est concernée par le service des besoins du corps du corps physique ainsi que par la satisfaction des sens, même si l’Ego n’est jamais satisfait car il est insatiable et demande de plus en plus ce qu’il désire et non ce dont il aurait besoin. La seconde strate est concernée par l’appétit mental de trouver son sens de l’importance de soi et la séparation. Il juge et compare ce qui produit la vanité. La troisième strate est concernée par le sens de l’autojustification. L’Ego est si puissant qu’il nous conduit à croire qu’il est tout ce que nous sommes vraiment, plutôt qu’un soi illusoire, temporaire et véritablement limité qu’il est réellement.
L’Ego se préoccupe principalement de l’attachement aux choses qu’il croit qu’elles lui apporteront du plaisir et l’évitement de la douleur. Et, à certains égards, notre corps physique d’identifie à ce qui est à l’origine de ce processus mental. D’ailleurs c’est ainsi que nous agissons, comme si nous étions nos pensées, comme si les choses matérielles qui nous entourent – éventuellement même quelques personnes – nous appartenaient : ma voiture, mon appartement, mon enfant, mon épouse ou mon époux, etc. Tout est attachement et ils sont attachés à notre Ego. Ils dépendent de notre Ego parce qu’ils dépendent de nos pensées. L’Ego veut retenir ce qui est attaché et qui a été créé pour lui-même. Il nous amène à faire des comparaisons avec d'autres et à poser des jugements sur d'autres personnes en raison de la façon dont leurs actions et leurs opinions affectent les nôtres. Nous nous comportons en conformité avec ce que l’on attend de nous, ce qui exerce une pression supplémentaire et l’effort pour nous maintenir nous stresse, de sorte que nous sommes piégés dans une ronde constante de désirs insatisfaits, enfermés dans des modèles de comportement dont il nous semble que nous ne puissions en échapper, emprisonnés par un conditionnement qui a été provoqué par nos propres pensées et croyances. Cependant, il existe un moyen d'y échapper mais, la chose n’est possible qu'en rompant le modèle de ce conditionnement et en amenant le mental plus en harmonie avec l'Esprit qui est en résonance avec l'Ame. Le conditionnement est fondamentalement une forme d’énergie qui affecte la façon dont nous percevons la réalité. Il est composé d’énergies limitatives et restrictives qui nous confinent en un seul lieu d'existence et nous empêchent d'expérimenter notre plus grande réalité. Tout conditionnement est engendré par la limitation des croyances activées par la peur, non pas celle de la survie physique mais, la peur imaginaire qui paraît assez réelle au mental et à l’Ego et qui a un effet débilitant non seulement sur notre vitalité, mais encore sur notre santé. Une telle peur peut être identifiée par la question : « Que va-t-il arriver si… » ou bien « Que pensera-t-on de moi si je fais telle ou telle chose ou, si j’ai de telles préoccupations… », etc. Le conditionnement est si réel qu’il s’accumule dans notre corps physique pour nous imposer de nouvelles limitations. Eliminez le conditionnement et la condition qu’il aura provoquée sera levée aussitôt.
L’ancienne sagesse nous permet de percevoir le mental non pas comme un contrôleur mais plutôt comme un serviteur, là pour aider et servir et non pour prendre le contrôle de notre vie et être vénéré par nous. Quand la réalité est expérimentée par le mental seul, nous percevons la séparation des choses. Nous définissons et catégorisons ce que nous observons. Nous analysons, comparons et en tirons des conclusions. Quand la réalité est expérimentée par l’Esprit, i.e. avec le "Cœur", nous percevons la nature holistique des choses et des relations personnelles, et l’interdépendance qui existe à tous les niveaux. Ce n’est que lorsque nous réalisons que le mental n’est qu’une extension de l’Esprit dans le domaine du mental que nous pouvons étendre, que nous pouvons comprendre alors que seules nos croyances les ont séparé et isolé et, dans ce sens, nous avons créé un Adversaire à notre propre Esprit !
L’un des buts ultimes de l’humanité est que le mental et l’Esprit se réunissent en une harmonie parfaite afin que leur « son » soit un, une unité totale. Le mariage et l’union entre un homme et une femme était destiné à être un exemple de cela et un enseignement de grande intimité. L’isolation de l’Esprit et du mental a fait que cette union est considérée avant tout comme une relation sexuelle.
Notre mental dépend du Moi, le vrai Moi qui est un Esprit. C’est à nous qu’il appartient d’utiliser notre mental mais, nous devons le contrôler en raison de sa puissance sinon il nous contrôlera et nous amènera à croire que notre Ego est le seul "nous" et, en conséquence, il continuera à façonner notre vie.
L’Ego se préoccupe principalement de l’attachement aux choses qu’il croit qu’elles lui apporteront du plaisir et l’évitement de la douleur. Et, à certains égards, notre corps physique d’identifie à ce qui est à l’origine de ce processus mental. D’ailleurs c’est ainsi que nous agissons, comme si nous étions nos pensées, comme si les choses matérielles qui nous entourent – éventuellement même quelques personnes – nous appartenaient : ma voiture, mon appartement, mon enfant, mon épouse ou mon époux, etc. Tout est attachement et ils sont attachés à notre Ego. Ils dépendent de notre Ego parce qu’ils dépendent de nos pensées. L’Ego veut retenir ce qui est attaché et qui a été créé pour lui-même. Il nous amène à faire des comparaisons avec d'autres et à poser des jugements sur d'autres personnes en raison de la façon dont leurs actions et leurs opinions affectent les nôtres. Nous nous comportons en conformité avec ce que l’on attend de nous, ce qui exerce une pression supplémentaire et l’effort pour nous maintenir nous stresse, de sorte que nous sommes piégés dans une ronde constante de désirs insatisfaits, enfermés dans des modèles de comportement dont il nous semble que nous ne puissions en échapper, emprisonnés par un conditionnement qui a été provoqué par nos propres pensées et croyances. Cependant, il existe un moyen d'y échapper mais, la chose n’est possible qu'en rompant le modèle de ce conditionnement et en amenant le mental plus en harmonie avec l'Esprit qui est en résonance avec l'Ame. Le conditionnement est fondamentalement une forme d’énergie qui affecte la façon dont nous percevons la réalité. Il est composé d’énergies limitatives et restrictives qui nous confinent en un seul lieu d'existence et nous empêchent d'expérimenter notre plus grande réalité. Tout conditionnement est engendré par la limitation des croyances activées par la peur, non pas celle de la survie physique mais, la peur imaginaire qui paraît assez réelle au mental et à l’Ego et qui a un effet débilitant non seulement sur notre vitalité, mais encore sur notre santé. Une telle peur peut être identifiée par la question : « Que va-t-il arriver si… » ou bien « Que pensera-t-on de moi si je fais telle ou telle chose ou, si j’ai de telles préoccupations… », etc. Le conditionnement est si réel qu’il s’accumule dans notre corps physique pour nous imposer de nouvelles limitations. Eliminez le conditionnement et la condition qu’il aura provoquée sera levée aussitôt.
L’ancienne sagesse nous permet de percevoir le mental non pas comme un contrôleur mais plutôt comme un serviteur, là pour aider et servir et non pour prendre le contrôle de notre vie et être vénéré par nous. Quand la réalité est expérimentée par le mental seul, nous percevons la séparation des choses. Nous définissons et catégorisons ce que nous observons. Nous analysons, comparons et en tirons des conclusions. Quand la réalité est expérimentée par l’Esprit, i.e. avec le "Cœur", nous percevons la nature holistique des choses et des relations personnelles, et l’interdépendance qui existe à tous les niveaux. Ce n’est que lorsque nous réalisons que le mental n’est qu’une extension de l’Esprit dans le domaine du mental que nous pouvons étendre, que nous pouvons comprendre alors que seules nos croyances les ont séparé et isolé et, dans ce sens, nous avons créé un Adversaire à notre propre Esprit !
L’un des buts ultimes de l’humanité est que le mental et l’Esprit se réunissent en une harmonie parfaite afin que leur « son » soit un, une unité totale. Le mariage et l’union entre un homme et une femme était destiné à être un exemple de cela et un enseignement de grande intimité. L’isolation de l’Esprit et du mental a fait que cette union est considérée avant tout comme une relation sexuelle.
Notre mental dépend du Moi, le vrai Moi qui est un Esprit. C’est à nous qu’il appartient d’utiliser notre mental mais, nous devons le contrôler en raison de sa puissance sinon il nous contrôlera et nous amènera à croire que notre Ego est le seul "nous" et, en conséquence, il continuera à façonner notre vie.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: L'Ego, ce petit soi prétentieux
Freya a écrit:L’Ego est une image mentale de soi – un concept de soi qui existe dans le mental. Cependant, il est un faux concept, parce que le soi, le Vrai Soi, n’existe non pas dans le mental mais dans l’Esprit. L’Ego lui-même est assez complexe comme nous avons pu le remarquer par nous-mêmes. Il a trois aspects comparables à des strates.
Les anciennes sagesses s’accordaient sur ce constat.
Ainsi le bouddhisme dit que le plaisir et la souffrance, reposent sur l’ illusion de l’existence permanente du Moi.
Les notions, de bien ou de mal, sont des illusions individuelles ou des conventions collectives sur lesquelles repose l’éthique des religions ou idéologies.
L’esprit du vrai sage ne s’occupe pas de ce qui entretient l’Ego et les religions.
Lao tsé dit dans Tao te king :
Verset 2
Lorsque sur Terre, les gens reconnaissent le beau, le laid est aussi établi.
Lorsque sur Terre, les gens reconnaissent le bon, aussitôt le mauvais est établi.
Car être et non-être s'engendrent mutuellement.
Lourd et léger se complètent.
Long et court se forment ensemble.
Haut et bas communiquent.
La voix et le son se marient.
Avant et après se succèdent.
Verset 5
Ciel et Terre ne sont pas bons, pour eux les hommes ne sont que figures de paille.
Le sage n'est pas bon, pour lui les hommes ne sont que figures de paille.
Re: L'Ego, ce petit soi prétentieux
L'état d'être est plus profond que l'état d'esprit, ce dernier n'évoquant qu'un ressenti là où le premier permet la connexion d'avec la réalité et je ne parle pas ici de l'esprit comme entité détachable de la conscience illusoire d'un soi individuel.
1) Le monde de la représentation est canalisé par 4 illusions funestes:
- L'illusion que chaque chose est individuée.
- L'illusion du Moi, de l'ego.
- L'illusion de la rationalité, de la science.
- L'illusion du sens.
2) La vérité; c'est que le monde de la représentation, cet univers harmonieux en apparence, n'est que le sommet de l'iceberg. La vérité c'est que le fond du réel est chaotique, constitué de forces aveugles, indistinctes, fusionnelles, irrationnelles et dénuées de sens.
3) Dans ces conditions, si l'on comprend la différence entre ces deux niveaux opposés de la réalité, la mort n'est plus à craindre. Au contraire elle est même salutaire, car c'est elle qui rétablit la vérité en dissolvant l'illusion de l'ego, de la personne individuelle, le vivant particulier revenant par sa mort à la vie universelle qui, elle, ne meurt jamais, puisque, comme dit l'adage: "rien ne se perd, rien ne se crée".
1) Le monde de la représentation est canalisé par 4 illusions funestes:
- L'illusion que chaque chose est individuée.
- L'illusion du Moi, de l'ego.
- L'illusion de la rationalité, de la science.
- L'illusion du sens.
2) La vérité; c'est que le monde de la représentation, cet univers harmonieux en apparence, n'est que le sommet de l'iceberg. La vérité c'est que le fond du réel est chaotique, constitué de forces aveugles, indistinctes, fusionnelles, irrationnelles et dénuées de sens.
3) Dans ces conditions, si l'on comprend la différence entre ces deux niveaux opposés de la réalité, la mort n'est plus à craindre. Au contraire elle est même salutaire, car c'est elle qui rétablit la vérité en dissolvant l'illusion de l'ego, de la personne individuelle, le vivant particulier revenant par sa mort à la vie universelle qui, elle, ne meurt jamais, puisque, comme dit l'adage: "rien ne se perd, rien ne se crée".
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: L'Ego, ce petit soi prétentieux
Bien pensé et bien exprimé !
Je me suis demandé s’il n’existe pas un sens et un esprit universels.
Eh bien non ! - C’est un anthropomorphisme.
Le sens signifie orientation dans le cadre matière-espace-temps de notre vie.
La transcendance, au-delà de ce cadre, n’a ni orientation, ni sens, ni esprit qui le pense.
La transcendance peut être représentée comme un chaos. Mais un chaos dont émerge un ordre.
C’est l’existence, dans le sens de l’ontologie et de la théologie qui est une illusion.
Je me suis demandé s’il n’existe pas un sens et un esprit universels.
Eh bien non ! - C’est un anthropomorphisme.
Le sens signifie orientation dans le cadre matière-espace-temps de notre vie.
La transcendance, au-delà de ce cadre, n’a ni orientation, ni sens, ni esprit qui le pense.
La transcendance peut être représentée comme un chaos. Mais un chaos dont émerge un ordre.
C’est l’existence, dans le sens de l’ontologie et de la théologie qui est une illusion.
Re: L'Ego, ce petit soi prétentieux
Bien que je m’exprimerais différemment, nous sommes entièrement d’accord !Dionysos a écrit:L'état d'être est plus profond que l'état d'esprit, ce dernier n'évoquant qu'un ressenti là où le premier permet la connexion d'avec la réalité et je ne parle pas ici de l'esprit comme entité détachable de la conscience illusoire d'un soi individuel.
1) Le monde de la représentation est canalisé par 4 illusions funestes:
- L'illusion que chaque chose est individuée.
- L'illusion du Moi, de l'ego.
- L'illusion de la rationalité, de la science.
- L'illusion du sens.
2) La vérité; c'est que le monde de la représentation, cet univers harmonieux en apparence, n'est que le sommet de l'iceberg. La vérité c'est que le fond du réel est chaotique, constitué de forces aveugles, indistinctes, fusionnelles, irrationnelles et dénuées de sens.
3) Dans ces conditions, si l'on comprend la différence entre ces deux niveaux opposés de la réalité, la mort n'est plus à craindre. Au contraire elle est même salutaire, car c'est elle qui rétablit la vérité en dissolvant l'illusion de l'ego, de la personne individuelle, le vivant particulier revenant par sa mort à la vie universelle qui, elle, ne meurt jamais, puisque, comme dit l'adage: "rien ne se perd, rien ne se crée".
La Vie conduit à la Mort mais la Mort mène à la Vie, il est donc évident que nous n’aimons pas en parler pourtant, elles ne sont que les tours d’une même roue. Il y a bien longtemps avant que nous ne soyons conçus, nous avions une existence consciente, tout comme à présent d’ailleurs mais, sous une forme différente et, quand nous avons pris la décision de devenir un être humain physiquement incarné, nous savions que ce monde matériel vers lequel nous allions voyager, était une dimension physique de l’existence où la mort était absolument garantie. Nous savions que notre corps physique, vêtement et véhicule de notre âme et de notre esprit, finirait sous ou sur terre (enseveli ou incinéré) et que notre Essence reviendrait à son lieu d’origine, renvoyé d’une façon ou d’une autre. Mais, depuis notre naissance, on n’a jamais cessé de nous laver le cerveau avec le concept selon lequel la mort serait la fin de la vie. Et la société dans laquelle nous vivons se donne beaucoup de mal pour nous cacher la mort. En effet, nous ne voyons pas mourir les animaux dont nous mangeons la chair et, sur l’étal du boucher ou préemballée comme cela se fait dans nos supermarchés, celle-ci semble ne plus avoir aucun lien avec l’animal. Quant à nos ascendants, nous les cachons dans des maisons de retraite, véritables antichambres de la mort.
L’ancienne sagesse ne considérait pas la mort comme une ennemie mais, comme une conseillère. Lors des rites de passage on enseignait aux jeunes à regarder la mort en face afin qu’elle leur dise ce qu’ils devaient changer, car la mort est changement, i.e. une transition d’un état à un autre. Et, chaque changement dans la vie est une petite mort car tout changement que nous effectuons ou subissons, est la mort de ce qui s’est passé auparavant mais, aussi une naissance de ce en quoi il a changé.
Dans les religions orientales les enseignants parlent beaucoup d’illumination (qui n’est autre que la découverte de ce qu’est le dessein de l’âme qui est le système d’expression de la vie) aux adeptes. Cependant, ils omettent systématiquement de leur dire que l’illumination n’est possible que s’ils ont fait face à leur propre mort et que le seul moyen de le faire est d’y penser et de dire ou d’écrire ce qu’ils en pensent, du moins à leur niveau.
Comme le sommeil, la mort n’est pas une fin, elle intègre le processus créatif dans lequel l’Ame revient à un lieu de repos, de renouveau et de rafraîchissement. Le processus de la naissance est plutôt traumatique (passage du col de l’utérus de la mère avec une sensation d’emprisonnement, d’engouffrement et de pression descendante), comparé à celui de la mort où il y a une sensation de libération de la pression, comme un fardeau qui est enlevé.
Au moment de la mort du corps physique (qui retournera à la Terre), les « corps » (d’Energie, etc.) se dissolvent, l’Esprit et la Conscience se retirent dans celui de l’Ame qui va leur servir de véhicule pour rejoindre une autre dimension où ils continueront à vivre mais sur un plan différent de celui du monde physique. Et donc comme tu le dis Dionysos, rien ne se perd, rien ne se crée.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
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