Il ne faut pas compter sur les autorités et les traités internationaux pour améliorer les conditions de vie. L'histoire des luttes d'indépendance de l'Amérique, de l'Inde et récemment des nations africaines du Sahel prouve que seul le bon sens, la tradition et la résistance du peuple conduisent à la souveraineté. Pour y parvenir, il faut d'abord que le peuple sorte de sa léthargie, qu'il reconnaisse les causes et conséquences de son asservissement et qu'il manifeste son refus. Alors seulement il peut compter sur la solidarité des alliances multipolaires, selon la vieille sagesse populaire: "Aide toi et le ciel t'aidera".


Pour reconnaître les causes de la dégradation des conditions de vie, des crises financières et des guerres, il faut s'informer à différentes sources et se former une opinion personnelle. Mais la plupart des gens ne réfléchissent pas, ils se contentent d'absorber passivement les nouvelle futiles et trompeuses reçues de la télévision de leur smartphones. Il faut qu'ils comprennent que l'addiction à la consommation et aux divertissements futiles est voulue et organisée par la publicité selon le stratagème classique des empereurs romains "panem et circenses" (pain et jeux) afin que le peuple soit distrait des abus et crimes de l'élite.
Les médias ne nous offrent plus d'information factuelle neutre mais des actualités en général tronquées, assorties de commentaires allant "dans le bon sens", celui du mondialisme anglo-américain fondé sur les idéologies suprémacistes du Royaume Uni  et sur les intérêts de la "City de Londres: un empire financier médiéval au cœur du système bancaire occidental".(Cynthia Chung). Heureusement de nombreux journalistes d'investigation et sites indépendants (ceux qui sont systématiquement qualifiés de "complotisme") offrent des informations et analyses alternatives et dénoncent les manipulations et crimes commis par l’État profond. Parmi eux, j'ai cité le Canadian Patriot qui rétablit la vérité historique et dénonce les idéologies et mythes qui conduisent l'humanité  sous le masque de la "Science" vers l'abîme d'une religion satanique.

Les origines du scientisme transhumaniste
Matthew Ehret a décrit les dérives des la science dans: "De Russell et Hilbert à Wiener et Harari : les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme".
C'est à la conférence de Paris en 1900 que le logicien Russell et le mathématicien Hilbert ont introduit le mythe que l'univers physique est régi par les mathématiques. Hilbert y a annoncé ses 23 problèmes pour les mathématiques qui tendent à  axiomatiser les sciences physiques. Quant à Russell, fervent eugéniste, il a établi ses Principia Mathematica fondés essentiellement sur la mécanique déterministe de Newton et l'interprétation malthusienne raciste de la théorie darwinienne de l'évolution conduisant à l'hypothèse déprimante de l'évolution de la civilisation vers la mort entropique en système fermé.
Hilbert et Russell n'ont ont pas seulement théorisé la mathématisation de la physique; ils ont prévu des éducations adéquates. Russell réservait la recherche scientifique à la classe dirigeante et attendait des gens ordinaires qu'ils soient dociles et coopératifs, se satisfaisant de nouveaux amusements continus. Norbert Wiener a reçu l'éducation élitiste avec d'autres jeunes et a appliqué le mythe à la cybernétique qui, à l'aide de l'électronique, est devenue l'informatique puis l'intelligence artificielle. Il a réduit tout comportement intelligent de la nature animale et humaine aux commutations polarisées des neurones par analogie au fonctionnement binaire et aux mémoires artificielles de la machine.
Ehret souligne la différence de ce déterminisme étroit avec les débats philosophiques des grands physiciens du début du vingtième siècle (Mach, Planck Schrödinger, Heisenberg, Bohr, Einstein, sans oublier de Broglie, Pauli et Bohm) au sujet de « l'interconnexion réciproque entre l’espace intérieur "subjectif" de la cognition humaine et l’espace extérieur objectif de l’univers découvrable ».

La confiscation anglo-américaine de la science
La liberté académique et scientifique  a été perdue après la deuxième guerre mondiale, après la destruction et l'occupation  américaine de l'Europe occidentale soumise ensuite à l'Otan et à l'UE par les services secrets anglo-américains. Désormais, les États-Unis dominent le monde occidental et exercent aussi leur contrôle sur les sciences par l'intermédiaire de leurs universités et de leurs revues américaines et au moyen de la censure des publications par les peer reviews anonymes: les parcours obligatoires pour toute reconnaissance par la "communauté scientifique" ouvrant l'accès à la notoriété.
Si vous posez sur le web la question: "quels sont les plus grands physiciens du monde?" Google, Wikipédia ou Futura-Science vous répondent: Archimède, Galilée, Newton et Einstein; les autres grands physiciens européens mentionnés ci-dessus sont ignorés.
La croyance en un progrès continu de l'épistémologie évolutionniste Karl Popper a interdit la remise en question des théories mécanistes et déterministes de Darwin et de Newton ou de sa version relativiste d'Einstein, toutes fondées sur le dualisme vrai/faux d'Aristote et son équivalent binaire oui/non de l'informatique. Suite à la théorie de la relativité, les  mathématiques sont devenues plus importantes que l'expérimentation physique; leurs rôles ont été inversés: la théorie précède l'expérience. Aujourd'hui l'idéologie politique dirige la science et la simulation par ordinateur précède et détermine l'expérimentation. Ainsi les pandémies ont été simulées (Event 201) avant la propagation du Covid et la fraude mondiale du vaccin à ARNm. Le climat et ses conséquences sont simulés par le GIEC et les mesures physiques sont ajustées pour être conformes au réchauffement théorique.

Le retour des idéologies malthusiennes et fascistes
C'est sous l'empire anglo-américain que l'idéologie déterministe et eugéniste de Russell et Wiener  a pu se développer en projet mondialiste d''une humanité homogène d'individus serviles sous une direction  mondiale anonyme que Klaus Schwab a décrit dans le "Great Reset". La quatrième révolution industrielle serait celle de l'intelligence artificielle (IA) remplaçant l'homme ce qui nécessiterait une diminution drastique de la population. Les femmes et les hommes confondus  assistés par l'IA seraient des éléments standardisés, numérisés et uniformisés, leur inintelligence étant abrutie et divertie par les passion des jeux d'univers virtuels.
La philosophie occidentale qui après Kant a imité la méthode empirique sous le terme de phénoménologie, s'est adaptée au mondialisme cybernétique, confondant le virtuel et le psychique avec le réel.  Ainsi, les philosophes français postmoderne on rejoint l'idéologie des cercles néoconservateurs et  Deleuze imaginait l''humanité future homogénéisée comme un mucus qui s'étale au hasard et se coagule en forme de rhizome.

Conséquences économiques et démographiques
J'ai dénoncé sur ce forum les erreurs, mensonges et impostures scientifiques, les failles logiques d'une science devenue technologie et la stupidité de l'IA. J'y ai rappelé la divergence entre la pensée de l'Occident aristotélicien intransigeant et celle de l'Orient russe et chinois ouverte aux accords équitables d'un monde multipolaire.
L'actualité ne laisse pas beaucoup de place au retour de la raison. L’État profond capitaliste en crise par ses propres fautes pense selon sa logique hobbesien n'avoir le choix qu'entre la victoire sur la multipolarité ou son propre effondrement et il compte sur la solution cynique d'une guerre totale même nucléaire qui, à défaut de victoire, détruirait aussi ses ennemis. Pour l'Occident anglo-saxon la solution tierce d'un accord n'est qu'un subterfuge pour tromper l'adversaire. La troisième guerre mondiale semble être inévitable.
Même dans le cas où une guerre mondiale nucléaire pouvait être évitée en raison de la dissuasion réciproque, la compétition économique et l'escalade technologique d'une nouvelle guerre froide risque d'avoir des conséquences sociales funestes conduisant, même sans intervention eugéniste, à une dépopulation. Une publication de Grande-Bretagne avertit que "La crise mondiale de la fertilité est pire que vous ne le pensez.". L'auteur soutient que les prévisions d'augmentation de la population de l'ONU sont fausses. Il  démontre par un graphique interactif basé sur des données officielles que le taux de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme -était "en déclin au cours de la dernière décennie dans les pays riches, les pays à revenu intermédiaire et les pays pauvres. De plus, cela s’est produit plus rapidement que prévu."



Malgré la baisse des naissances, la population mondiale a augmenté mais a vieilli en raison de l'augmentation de la longévité.  Mais selon les prévisions de l'auteur, dans deux ou trois décennies on devrait s'attendre à une diminution de la population mondiale catastrophique pour l'économie qui n'aurait plus de spécialistes pour entretenir les infrastructures.

Le rôle négatif des nouvelles technologies
Les conditions de vie de la population ont été  principalement influencées par les progrès technologiques. Le graphique montre une augmentation du taux de naissance en Amérique du Nord et en Europe occidentale dans les années 1950 et1960 qui ont été suivies dès 1970 par une baisse généralisée à tous les pays des taux de naissances. On a appelé  "Trente glorieuses" les trois décennies de 1955 à 1975 qui ont amélioré les conditions de vie par la production d'outils utiles, principalement d'appareils ménagers, dont la machine à laver a amélioré considérablement la vie des femmes, et de machines agricoles qui ont amélioré la productivité et la vie des agriculteurs.
Dès 1970 une transformation à la fois technologique et économique est intervenue qui a mis fin à l'optimisme précédent. Les causes en sont les  nouvelles technologies de l'information, l'écologisme et la spéculation financière.
L'IA facilite l'administration privée et  publique, elle accélère et précise les choix de données existantes mais elle ne crée rien de nouveau et ne produit rien que de l'information sélectionnée: des simulations et de la propagande. Mais son coût en électricité est énorme et une charge considérable pour l'économie.
L'écologisme est un luxe et une fantaisie des riches dont les technologies ne subsistent que par subventions et finissent en déchets toxiques non recyclables. Le climatisme fondé sur les mensonges des origines  et de la nature polluante du  CO2 est une arnaque mondiale qui a été arrangée par les pétroliers Rockefeller et les banques.
L'informatisation a conduit à la centralisation des administrations et à la délocalisation de la production. Elle s'est accompagnée de la privatisation des banques centrales  publiques à la dérobée de la population qui en était propriétaire. Ces banques centrales sont  coordonnée par la banque des règlements internationaux (BRI). Celle-ci appartient au  cartel des banques Rothschild qui contrôle aussi les trusts offshore des paradis fiscaux.
Les nouvelles technologies non productives de l'information et de l'écologisme en connivence avec l'usure et la spéculation bancaire parasitent l'économie réelle et ont créé un fossé entre une poignée de milliardaires parasites et une population de travailleurs pauvres. L'inflation technologique et financière prédatrice ne peut pas se poursuivre indéfiniment, elle sera arrêtée par l'effondrement de la population active. L'effondrement mondial de l'économie réelle est inévitable; l'Orient multipolaire y sera entrainé par l'Occident mondialiste en raison de son  implication  dans la compétition technologique. En effet les populations de a Chine comme de Russie sont partagées entr une partie rurale patriote et une partie urbaine cosmopolite et mondialiste.

Les révoltes sont contreproductives et les réformes inutiles, devant l'inévitable effondrement civilisationnel. Avant tout il faut se préparer mentalement à une transformation radicale de la compréhension du monde. L'univers est beaucoup plus qu'un amas d'atomes matériels gouvernés par le déterminisme mathématique. L'univers est vivant et créatif, il a un Sens. La Vie  émerge des matières et énergies par la beauté des formes qui leur confèrent un Sens; la Vie est auto-organisée par la résonance harmonique de trois principes le matériel, l'efficient et le formel.

Tous ceux qui suivent activement ou passivement la voie déterministe de la mort entropique du scientisme disparaîtront. Seuls ceux qui choisiront la voie créative de la Vie et qui cultiveront la beauté, la justice et les autre valeurs morales survivront et créeront une nouvelle civilisation fondée sur la sagesse intemporelle, universelle des trois principes: ceux du yin-yang-qi, des trois gunas indiens, de l'Hermès trismégiste (trois fois grand), de la trilogie néoplatonicienne, du triple minimum de Giordano Bruno  ou de la grande Triade de René Guénon.