Tous ceux qui suivent activement ou passivement la voie déterministe de la mort entropique du scientisme disparaîtront. Seuls ceux qui choisiront la voie créative de la Vie et qui cultiveront la beauté, la justice et les autre valeurs morales survivront et créeront une nouvelle civilisation fondée sur la sagesse intemporelle, universelle des trois principes: ceux du yin-yang-qi, des trois gunas indiens, de l'Hermès trismégiste (trois fois grand), de la trilogie néoplatonicienne, du triple minimum de Giordano Bruno  ou de la grande Triade de René Guénon.

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La fin de la croissance de la population
La population mondiale a évolué parallèlement au développement de la technologie. Elle a augmenté modérément jusqu'au dix-neuvième siècle avant une augmentation exponentielle au vingtième siècle. Elle est estimée à 1.6 milliard en 1900 ; elle a donc quintuplé depuis pour arriver à près de 8 milliards.  Mais la population a vieilli par l'augmentation de l'espérance de vie malgré une chute continue du taux des naissances qui passe au-dessous du seuil de remplacement.
La fécondité mesurée par le taux de naissance varie en fonction de la condition de vie des femmes. Le baby boom des " trente glorieuses" était la conséquence de l'augmentation de la production agro-alimentaire et d'autres biens de première nécessité (logement,  appareils ménagers, vêtements,  chauffage etc.). La fécondité a diminué dès les années 70 jusqu'en dessous du taux de remplacement dans certains pays.
La diminution spontanée de la fécondité est un indice de détérioration des conditions de vie.

Les causes de l'involution démographique
La détérioration des conditions de vie depuis les années 1970 est due à la disparité  entre l'économie réelle, c'est à dire la production, et l'"économie de marché", celle de la croissance des valeurs boursières. Le changement intervenu est la conséquence de l'évolution parallèle de la "libéralisation" du secteur bancaire et des "nouvelles technologies" de l'information.
La libéralisation financière a été conditionnée par la privatisation des banques centrales qui a consisté d'abord à obliger l'État à ne plus emprunter à taux zéro à la Banque nationale (Banque de France pour nous), mais à taux variable auprès des banques privées. La privatisation des banques centrales nationales a fini par priver les États de leur droit régalien d'émission de la monnaie, et donc à priver les nations de leur souveraineté. Cela a été initié en France avec la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973 et a été achevé avec le remplacement du franc par l'euro en 1999 par les traités de Maastricht ou de Lisbonne. La croissance de la dette astronomique des États, contractée par les politiciens irresponsables, est due aux intérêts, à l'usure des banques privées. Les frais de la dette d’État tombe à la charge du peuple par l'inflation, la fiscalité et les taxes diverses.
Les nouvelles technologies ont été promues par les financiers devenus multimilliardaires par la simple spéculation. Ils utilisent leur fortune démesurée pour s'amuser soit à essayer des vaccins non pas préventifs mais eugénistes (Bill Gates), soit à soumettes l'être humain aux nouvelles technologies  de l'IA ou à explorer l'espace (Elon Musk), soit à homogénéiser l'espèce humaine par des migrations et des remplacements de population  programmés (George Soros). D'autres soutiennent les mythes écologistes du réchauffement climatique et de ses technologies illusoires d'éoliennes et de panneaux solaires qui produisent surtout des déchets non recyclables. Contrairement à la révolution industrielle, ces fantaisies ne produisent pas de biens de première nécessité améliorant les conditions de vie.
La croissance boursière artificielle due au dérèglement financier a créé une élite de milliardaires et de technocrates parasites. Le luxe de leurs nouvelles technologies spatiales,  écologiques, robotiques et d'IA ont globalement diminué la productivité  de l'économie réelle au détriment du peuple.
 
Le mythe de l'intelligence artificielle (IA)
L'informatique et l'IA facilitent la gestion et la communication des grandes administrations, celles des ministères, des États-majors militaire et des grandes entreprises; elle peut certes s'adapter à de nouvelles tâches et elle peut choisir et assembler des grandes quantités d'informations, ce qui donne l'illusion d'un pouvoir créatif. Mais l'IA n'a pas le génie intuitif de l'esprit humain, elle imite mais ne crée rien de nouveau.
L'IA ne crée aucun produit de première nécessité et n'augmente selon des expertises que peu ou pas la productivité car elle dévore une quantité colossale d'énergie. Ses milliers de centrales de données qui surchauffent et doivent être refroidies consomment chacune des térawatts d'électricité. Le bilan d'utilité économique de l'IA est négatif, sa consommation d'énergie est une lourde charge pour l'économie réelle. Un récent article du Wall Street Journal avertit qu'en raison de la construction de nouvelles centrales, le prix de l'électricité sera décuplé en 2025 aux États-Unis. Pire que cela, son utilisation abusive et mensongère sur l'internet pour des buts  publicitaires, politiques, militaires et  criminels met en danger l'intégrité de la société et la vie de chaque citoyen.
Les mythes de croissance boursière et de progrès technologique de  l'Occident héritier de l'empire romain, s'est répandu dans le monde entier. Même si les BRICS  créent un nouveau système financier indépendant du dollar, cela n'empêchera ni la spéculation financière ni le développement de nouvelles nuisances industrielles. En effet, les nouvelles technologies font l'objet d'une compétition impitoyable entre les États-Unis et la Chine sur fond de guerre cybernétique et de conflit armé en Russie. On ne peut pas espérer que la multipolarité arrête les excès technologiques qui conduisent à la destruction de la nature, de la civilisation et peut-être même de l'humanité.
Beaucoup cherchent avec raison la solution dans le retour à la spiritualité, mais on ne trouve plus la spiritualité dans les religions instituées, toutes vieillies et réduites en doctrines figées; il ne faut surtout pas la chercher dans  les monothéismes dont le mythe de vérités absolues et d'exclusivité a été à l'origine de discriminations, de guerres, de croisades et de colonisations.
Les technologies de l'information conduisent à un effondrement économique et culturel contre lequel la multipolarité et les religions sont des garde-fous mais pas des solutions.

Comprendre la vie
Avant toute ambition spirituelle il faut savoir organiser la vie. Il faut reconstruire une culture intégrant le savoir scientifique dans la compréhension globale de l'univers de la Tradition: Il faut réapprendre ce qu'est le mystère de la vie.
La vie s'est développée dans l'eau avec les éléments minéraux solubles de la terre, grâce au rayonnement solaire. Elle est faite de quatre éléments: l'eau, la terre, l'air (le CO2) et le feu solaire dont l'effet n'est pas seulement photosynthétique mais aussi créateur de formes par ses propriétés de polarisation et de résonances fréquentielles.
Les effets biologiques du rayonnement lumineux ignorés par la science moderne ont été révélés par des chercheurs indépendants. En 1921 déjà Alexandre G.  Gurwitsch a découvert le rayonnement "mitogène" des cellules végétales. Fritz Popp a étudié la "luminescence ultra ténue"  des cellules et mis en évidence la fonction d’émetteur-récepteur de l’ADN. Luc Montagnier a démontré la possibilité de reproduire l’ADN par transmission électronique de son code. Rupert Sheldrake a constaté la transmission télépathique du savoir-faire acquis entre animaux séparés par de très grandes distances; il postule l'existence d'un champs de résonance "morphique" englobant toute forme de vie.
Enfin Ilya Prigogine a attribué  les corrélations de particules et de molécules aux résonances harmoniques créatives de formes vivantes. Ses conditions de  l'auto-organisation des "structures dissipatives" sont analogues aux principes premiers de la Tradition, notamment à la trilogie de fondation des médecines chinoise et ayurvédique, ainsi qu'aux principes platoniciens (cités ICI) qu'Aristote a redéfinis par les causes matérielle, efficiente et formelle, leur corrélation harmonique étant la cause finale.
La vie n'évolue ni par hasard ni par création divine, mais par l'auto-organisation de résonances harmoniques.

C'est une question de logique
Matthew Ehret a posé la question fondamentale: "La vie ou la mort gouverne-t-elle l’univers ?"
La méthode analytique et déterministe de la science fondée sur la logique dualiste de non-contradiction et du tiers exclu a confiné la science dans le monde artificiel fermé de l'expérimentation et des technologies, aboutissant finalement au nihilisme et au transhumanisme.
La compréhension globale de la nature des traditions est au contraire fondée sur les trois principes  d'auto-organisation de la vie  et sur leurs rapports mutuels selon la logique  de complémentarité des contraires et du tiers inclus, qui correspondent à trois fonctions primordiales des être vivants.
La Grande Triade universelle a été reconnue par René Guénon et sa logique ternaire a été redécouverte par Stéphane Lupasco et Basarab Nicolescu sous forme du principe d'antagonisme et du tiers inclus.
La logique du tiers exclu est celle de la mort entropique; la logique du tiers inclus est celle de la vie qui ouvre la conscience à la spiritualité.

L'Homme essaie en vain de s'élever au-dessus des lois de la Nature. Le déterminisme en système fermé des technologies conduit à la mort thermodynamique de l'entropie. Par contre, la triade traditionnelle des principes de l'auto-organisation universelle ouvre l'esprit à la magnificence de la vie. Ceux qui choisissent le mensonge nihiliste de l'IA et du transhumanisme disparaîtront sans laisser de trace dans l'histoire. Seuls ceux qui choisiront les principes et valeurs vitales de la Nature survivront pour fonder une nouvelle civilisation dans la lignée historique de la Tradition.