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Schizophrénie

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Message  Dionysos Lun 10 Oct 2016 - 13:54

La schizophrénie d’une manière pathologique se traduit par des contours incertains de la personnalité, voire une incertitude pour limiter son corps physiquement. C’est une approximation dans le discernement des contours identitaires, cernés avec difficulté, et non pas une dissociation de l’esprit en plusieurs parties comme le sous-entend l’étymologie du terme schizophrénie qui tiré du grec se décompose en schizen signifiant fractionnement, et en phrèn signifiant esprit. Ainsi la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui peut concerner plutôt les troubles dissociatifs de l’identité. L’amalgame est pourtant courant mais n’est dans ce cas qu’un investissement social pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires. Mais cette seconde réalité est aussi là pour compléter la maladie elle-même dans ce qu’elle a de plus existentielle.
En effet nous avons parlé de discernement des contours identitaires et il faut savoir qu’ils se façonnent en contact avec l’environnement et de manière plus évidente dans le circuit de l’interaction psychosociale où l’ipséité est en pleine contradiction entre ce qu’elle présente et ce qu’elle est réellement. Ainsi dans l’inconscient collectif les pensées se transmettent d’ego en ego de manière à ce que le discernement de l’égoïté propre à chacun se fasse ainsi que chacune de ses facettes se réalise dans le fonctionnement d’une schizophrénie existentielle. De ce positionnement la conscience reçoit son devenir là où son être se met séant dans une double assiette de configuration identitaire où son étant se retrouve à l’essence du paraître au moment où l’existant est au summum de sa psychogenèse. Nous allons voir de quel type de psychogenèse il s’agit dans cet ordre de rendement de la santé mentale.
En fait cette psychogenèse atteint son apothéose là où le rendement de la pensée en est à la tergiversation qui transcende de manière davantage catégorielle qu’individuelle où l’on tranche plus volontiers par différence que par singularité. Prenez par exemple deux hommes qui discutent : le premier dit : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis » et le second répond : « Il n’y a que les imbéciles qui cherchent à avoir raison » ; et on voit que la pensée n’est qu’une suite désordonnée d’archétypes qui font surface pour mettre en place un réseau de déconstruction de la réalité pour la fracturer et créer la violence et que cette violence est en fait holiste puisqu’elle n’organise que des inégalités comme subterfuge de conditionnement pour faire croire que l’individualisme est l’espace d’une liberté idéale.
Et la volonté à ce déterminisme holiste quand il respecte cette liberté idéale se renfloue là où s’opère la subversion du sujet en regard d’une dialectique du désir qui commet l’outrage de rendre à la passion sa force de persuasion constante et qui ne délibère qu’en contact d’une sexualité éprise par l’intentionnalité d’une innocence qui ne fait qu’œuvrer au plaisir de ce qu’elle annonce en tout faveur de son individualité.
Mais quand la sexualité se sent agressée par cette faveur de l’innocence, ce corps percé par l’extériorité comme s’il s’agissait de sa propre intériorité est le recours aux voies de fait qui font de la schizophrénie une pathologie qui n’a pas encore démérité de son isolement à se voir agresser par la contrepartie passionnelle qui fait de sa singularité une prise de risque à ne pas contrebalancer les symptômes en traits de la personnalité tant que celle-ci n’est pas armée de considérations dialectiques par rapport à ce qui est son véritable environnement.
Cependant la dialectique dont je cause est la dialectique hégélienne qui n’est pas une méthode de raisonnement à part entière, mais le mouvement même de l’esprit dans sa relation à l’être. Ainsi ma dialectique comme recours de pensée à la schizophrénie doit être un dialogue du sujet vers lui-même pour évincer les voix qu’il pourrait entendre et pour créer sa propre voix intérieur, ce qui est finalement de l’ordre d’un esprit qui attache à son être l’importance de diriger sa propre motivation en regard d’un environnement parfois instable.
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Message  Freya Mar 11 Oct 2016 - 10:48

La schizophrénie d’une manière pathologique se traduit par des contours incertains de la personnalité, voire une incertitude pour limiter son corps physiquement. C’est une approximation dans le discernement des contours identitaires, cernés avec difficulté, et non pas une dissociation de l’esprit en plusieurs parties comme le sous-entend l’étymologie du terme schizophrénie qui tiré du grec se décompose en schizen signifiant fractionnement, et en phrèn signifiant esprit. Ainsi la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui peut concerner plutôt les troubles dissociatifs de l’identité. L’amalgame est pourtant courant mais n’est dans ce cas qu’un investissement social pour désigner une entité aux facettes multiples, parfois antagonistes, ou un tiraillement entre des propos contradictoires. Mais cette seconde réalité est aussi là pour compléter la maladie elle-même dans ce qu’elle a de plus existentielle.

Bonjour Dionysos,
Là je ne puis être d’accord avec toi. Ce que les psys appellent « schizophrénie » est bel et bien une possession d’une, voire plusieurs âmes en déshérence, désincarnées ou « perdues » comme on les appelle plus communément. Mais, il arrive qu’il ne s’agisse pas d’âme(s) en déshérence mais d’entité. Cependant, avant qu’il y ait possession il y a intrusion. Et l’intrusion qui envahit une personne commence son existence en tant qu’énergie mais, développera rapidement une prise de conscience de la vie physique qu’il vient de retrouver, mais aussi et de plus en plus la volonté de vivre. Si la personne touchée, n’est pas ou plus assez forte pour résister à ce « squatteur », celui-ci finira par développer une présence matérielle indépendante pour tirer l’énergie de la personne afin que pour finir, il puisse vraiment la posséder ou, plus exactement, posséder le corps de la personne,  ce qui entraîne forcément des maladies (faiblesse, dépression, etc.).
La guérison immédiate de ces personnes touchées ne consiste pas à leur refiler des neuroleptiques ou à leur brandir une croix ou une botte d’aulx sous le nez ce qui n’arrange rien, mais en procédant à l’extraction du « squatteur », un procédé mécanique donc. L’intrusion ou la possession ne se passe nullement à l’intérieur du corps physique mais au niveau de certaines gaines qui se situent à l’extérieur du corps physique et qui l’enveloppent et forment ce que l’on appelle le cocon aurique. Il s’agit plus exactement des gaines appelées à tort « corps » mental et émotionnel.

« Cependant la dialectique dont je cause est la dialectique hégélienne qui n’est pas une méthode de raisonnement à part entière, mais le mouvement même de l’esprit dans sa relation à l’être. Ainsi ma dialectique comme recours de pensée à la schizophrénie doit être un dialogue du sujet vers lui-même pour évincer les voix qu’il pourrait entendre et pour créer sa propre voix intérieur, ce qui est finalement de l’ordre d’un esprit qui attache à son être l’importance de diriger sa propre motivation en regard d’un environnement parfois instable. »
Là, à mon sens, tu parles de la communication avec nos quatre « soi ». Quand les quatre « soi » travaillent ensemble de façon harmonieuse, partageant les mêmes activités et poursuivant les mêmes buts, nous trouvons un sens à tout ce que faisons. Le but est de reconnaître ces quatre « moi » ainsi que les niveaux de la conscience et de les assembler dans un Tout unifié.

N.B. : En fait, ton sujet fort intéressant en comporte trois. Je n'ai répondu volontairement qu'à deux.
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Message  patanjali Mer 12 Oct 2016 - 7:10

C’est en effet un sujet intéressant et vaste qui aborde ici trois aspects de dualité psychique.

Je pense comme Freya que le terme schizophrénie devrait être réservé à ce que la tradition appelle possession et qui est vraiment le « squatting » de l’identité d’une personne  affaiblie suite à quelque choc (physique ou psychique) par l’esprit d’une autre personnne vivante ou décédée.

Il faut distinguer la schizophrénie d’autres troubles de la personnalité  désignés par des termes synonymes et euphémisants tels que schizoïde shizomanie ou encore borderline qui s’appliquent au divorce entre un besoin intérieur affectif et les exigences extérieures sociales et qui est l’objet d’étude des psychanalystes, dont les points de vue diffèrent d’ailleurs. Lisez à ce propos le petit article amusant que j’ai trouvé en cherchant à ce propos.
https://www.cgjung.net/alchimie/1991/avril.htm

Quant à la dialectique hegelienne, elle concerne la philosophie. Elle correspond à ce que j’appelle complémentarité des contraires (lien) et que je définis comme une logique générale du devenir, du fonctionnement, alors que la logique d’identité d’Aristote est une logique restreinte à l’être observable, au phénomène, dans le sens de son empirisme et de son ontologie.
Wikipédia explique en effet la dialectique de Hegel ainsi :
D'un point de vue très général, c'est donc une pensée qui veut concilier les opposés qui apparaissent, par la conciliation des philosophies de l'Être et des philosophies du devenir. ...
Ainsi, l'être n'est-il pas le contraire du néant ; l'être passe dans le néant, le néant dans l'être, et le devenir en est le résultat: …
La vérité de l'être, ainsi que du néant, est par suite l'unité des deux ; cette unité est le devenir.
Mais je pense qu’il n’est pas correct de parler de néant. Le néant par définition n’existe  pas. Ce n’est pas le néant qui est opposé à l’être mais le possible, qui n’existe "pas encore" mais qui n'est pas "rien" Le devenir, opposé à l’être, est la réalisation du possible.
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