Tziganes et Cartomancie
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Tziganes et Cartomancie
Venus d’Inde, les Tziganes ont conservé leur propre alphabet composé de pictogrammes rappelant les Runes scandinaves, ogamiques ou magyares, mais très peu connu. A ce jour, un seul universitaire, Jean-Adolph Decourdemanche d’origine tzigane, l’a transcrit en lettres latines dérivant des pictogrammes, et consigné en 1908 dans son livre « Grammaire du Tchingané ou langue des Bohémiens Errants » : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96774015/f5.image.
L’alphabet que les Tziganes appellent « Patrin », comporte en fait trois formes : la première est dédiée aux enfants, la seconde aux adultes et la dernière est réservée aux anciens et aux défunts. Chacune de ces trois versions comprend vingt-trois caractères dont cinq voyelles que les Tziganes séparent des autres pictogrammes car ils représentent les cinq éléments de leur système spirituel : la terre, le feu, l’eau, la vie et le son sous la forme d’un cri. En-dehors de cet alphabet, ils utilisent un nombre infini de sigils leur permettant de transmettre des informations à d’autres tribus ou groupes suivant le même itinéraire.
Ces pictogrammes ont la capacité de produire des images conscientes d’une réalité qui ne peut être appréhendée par aucun autre moyen. Le système spirituel des Tziganes a permis à leurs femmes d’employer ces signes dans un sens ésotérique, et certains de leurs aspects ont pu véhiculer une signification qui ne pouvait s’exprimer autrement. Au fil du temps, ces pictogrammes sont devenus de véritables symboles d’expériences pouvant agir de manière remarquable sur leur conscience. A l’instar des Maîtres et Maîtresses des Runes scandinaves, les femmes Tziganes savent en principe, utiliser correctement ces pictogrammes qui sont capables de modifier la direction du flux de l’esprit en le détournant vers d’autres canaux souvent fortuits. Elles sont alors capables d’éprouver une compréhension soudaine des choses et d’une identification immédiate d’impression ou de sentiment entièrement nouvelle (nouveau) sur la destinée. La réalisation d’un tel changement intérieur est l’objectif principal de l’utilisation de leur alphabet. Par l’expansion de leur conscience, les femmes Tziganes sont donc capables de discerner des dimensions bien plus profondes que celles qu’elles peuvent percevoir dans la réalité quotidienne.
Fuyant l’Inde brahmanique, le peuple Tzigane taraudé par les problèmes existentiels (aléas climatique, alimentaire et politique des pays qu’il traversait), a tout naturellement développé un système de prédiction basé sur leurs pictogrammes, représentant les éléments individuels essentiels pour les membres de leur peuple.
De nos jours encore, quand les femmes Tziganes respectent leur tradition, les cartes qu’elles emploient représentent les pictogrammes en question. Ces cartes se transmettent de mère en fille en même temps que leurs sens ésotériques et ne sont soigneusement recopiées que lorsqu’elles sont véritablement devenues inutilisables.
Certaines formes géométriques peuvent apparaître dans nos cortex visuel et système neuronal. Ces images issues du subconscient, peuvent nous apparaître lorsque nous sommes fatigués, malades, sous l’influence de substances stimulantes ou durant certaines formes de méditation et que notre cerveau fonctionne alors au ralenti. De ce point de vue, les symboles, les mythes et les alphabets sacrés sont les véritables reflets de notre constitution interne et de l’influence du système nerveux dans notre comportement. Simultanément, ils engendrent des représentations allégoriques de la réalité externe.
L’alphabet que les Tziganes appellent « Patrin », comporte en fait trois formes : la première est dédiée aux enfants, la seconde aux adultes et la dernière est réservée aux anciens et aux défunts. Chacune de ces trois versions comprend vingt-trois caractères dont cinq voyelles que les Tziganes séparent des autres pictogrammes car ils représentent les cinq éléments de leur système spirituel : la terre, le feu, l’eau, la vie et le son sous la forme d’un cri. En-dehors de cet alphabet, ils utilisent un nombre infini de sigils leur permettant de transmettre des informations à d’autres tribus ou groupes suivant le même itinéraire.
Ces pictogrammes ont la capacité de produire des images conscientes d’une réalité qui ne peut être appréhendée par aucun autre moyen. Le système spirituel des Tziganes a permis à leurs femmes d’employer ces signes dans un sens ésotérique, et certains de leurs aspects ont pu véhiculer une signification qui ne pouvait s’exprimer autrement. Au fil du temps, ces pictogrammes sont devenus de véritables symboles d’expériences pouvant agir de manière remarquable sur leur conscience. A l’instar des Maîtres et Maîtresses des Runes scandinaves, les femmes Tziganes savent en principe, utiliser correctement ces pictogrammes qui sont capables de modifier la direction du flux de l’esprit en le détournant vers d’autres canaux souvent fortuits. Elles sont alors capables d’éprouver une compréhension soudaine des choses et d’une identification immédiate d’impression ou de sentiment entièrement nouvelle (nouveau) sur la destinée. La réalisation d’un tel changement intérieur est l’objectif principal de l’utilisation de leur alphabet. Par l’expansion de leur conscience, les femmes Tziganes sont donc capables de discerner des dimensions bien plus profondes que celles qu’elles peuvent percevoir dans la réalité quotidienne.
Fuyant l’Inde brahmanique, le peuple Tzigane taraudé par les problèmes existentiels (aléas climatique, alimentaire et politique des pays qu’il traversait), a tout naturellement développé un système de prédiction basé sur leurs pictogrammes, représentant les éléments individuels essentiels pour les membres de leur peuple.
De nos jours encore, quand les femmes Tziganes respectent leur tradition, les cartes qu’elles emploient représentent les pictogrammes en question. Ces cartes se transmettent de mère en fille en même temps que leurs sens ésotériques et ne sont soigneusement recopiées que lorsqu’elles sont véritablement devenues inutilisables.
Certaines formes géométriques peuvent apparaître dans nos cortex visuel et système neuronal. Ces images issues du subconscient, peuvent nous apparaître lorsque nous sommes fatigués, malades, sous l’influence de substances stimulantes ou durant certaines formes de méditation et que notre cerveau fonctionne alors au ralenti. De ce point de vue, les symboles, les mythes et les alphabets sacrés sont les véritables reflets de notre constitution interne et de l’influence du système nerveux dans notre comportement. Simultanément, ils engendrent des représentations allégoriques de la réalité externe.
Freya- Messages : 1338
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