Le disque de Nebra

Ce disque de bronze d'un diamètre de 32 cm exhumé en 1999 au sommet d'une colline fortifiée proche de la bourgade de Nebra en Allemagne de l'Est, est l'une des plus anciennes représentations du ciel connue sous cette forme. Les analyses ont daté sa création à 1.800 avant notre ère.

On y distingue un croissant de lune et la pleine lune, 32 étoiles dont les Pléiades, deux arcs de cercle, l'un à gauche (dont la feuille d'or incrustée est perdue), l'autre à droite représentent les zones héliaques à l'horizon au lever et au coucher du soleil, latitude de l'endroit où il a été découvert et donc produit. Un troisième arc figure le Vaisseau Solaire.
Par des sinologues européens, nous savons que les Chinois avaient rapporté le début du mouvement du Soleil au étoiles du Taureau, et qu'en 2.357 avant notre ère, des astronomes pékinois ont relevé une observation des Pléiades marquant l'équinoxe du printemps.
Les anciens Romains appelaient les Pléiades Vergiliae et les assimilaient également au début de l'année et au printemps.

En Scandinavie on utilisait un jeu de 24 runes et en Grande Bretagne un jeu de 28 runes, correspondant aux mois lunaires, aux heures du jour et de la nuit, aux étoiles repères, etc. En sus, dans les pays Nordiques, bien avant l'invention de l'imprimerie, on utilisait une sorte d'almanachs perpétuels, des lames ou des règles de bois gravées de runes sur les deux ou quatre faces et appelées runestocks (bâtons runiques).
Et c'est en superposant chaque position journalière de la Lune avec ce système de repérage sidéral qu'il a été possible à nos lointains ancêtres, de déterminer avec précision la date exacte, étant donné qu'ils disposaient d'un signe runique par jour.

Système perfectionné, compteur et ordonnateur sidéral des phases lunaires par rapport aux saisons, indispensables entre autre aux agriculteurs de l'époque, nos ancêtres d'il y a 4000 ou 5000 ans n'étaient certes pas ces barbares triviaux et simplets comme on tente de nous le faire croire.


Les Pléiades