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Civilisation et religion.

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Message  Golem Lun 9 Mai 2016 - 12:58

La vie spirituelle de l’humanité n’est pas sans rapport avec son histoire. 

Il y a 7000 ans un changement climatique intervient et les plaines de l’Égypte qui étaient auparavant une savane giboyeuse subit une désertification. Le blé qui pousse naturellement sur les berges du Nil procure aux humains de la région le moyen de bâtir une nouvelle façon de vivre qui les poussent à la sédentarisation. A cette époque, la population mondiale est comprise entre 5 et 10 millions d’humains. 

Heuréa est pharaon, a la fois Dieu vivant, prêtre suprême, chef d’état et chef des armées. Aboul rhol est la terreur, les européens l'appellent le sphinx. Il fait face au soleil. 
Osiris le Dieu des morts est domicilié à Abidos. Il a été pharaon, il a été un homme avant d’être divinisé. Quel livre d’histoire dit la vérité sur les dieux ? C’est pourtant vrai, Osiris a vécu sur terre comme chacun d’entre nous. 

Il y a très peu de temps que le principe d’individualité s’affirme, avant cette période l’humanité était guidée par la nécessité et l’esprit de groupe. L'espèce humaine a pratiqué l’eugénisme, sélectionnant les meilleurs guerriers, les meilleurs travailleurs, les meilleurs prêtres, les meilleurs dirigeants, de la même façon qu’on sélectionne aujourd’hui les plantes et le bétail. Les archétypes qui subsistent aujourd’hui ont été dessinés à cette époque. Cette méthode est venue d’Europe centrale et s’est répandue sur toute l’humanité, l’eugénisme de sélection cessera avec les premières villes sumériennes et disparaîtra dans toutes les civilisations sédentarisées mais certains aspects subsisteront longtemps comme l’interdiction de s’accoupler entre différentes castes. Certains peuples nomades continueront longtemps a imposer des épreuves potentiellement mortelles aux enfants pour éliminer les faibles.

La race humaine a désormais acquis la sécurité et a établi sa domination sur la terre, les choses changent. Même si la classification en castes et la valeur des différentes sortes d’humains est encore incontournable, de nouvelles préoccupations naissent en ce début de l’histoire de l’humanité. La notion de différence est devenue taboue et l’on n’a pas le droit de supposer que cela existe mais c’est aussi une réalité contre laquelle certains luttent dans un souci d’abolition des inégalités. 
Il a été affirmé par des philosophes que l’humanité se distingue de la fourmilière par le fait que les fourmis sont destinées à un type de rôle social de par leur naissance et pas les humains. 
Ceci reste un vœu pieu qui n’est pas encore totalement réalisé aujourd’hui. 

La nouvelle pensée de l’époque des premières civilisations sédentarisées c’est la responsabilité de chacun sur sa destinée immortelle personnelle. 

En Égypte, Amon est intronisé Dieu des Dieux. Le temple de karnak est battit à sa gloire. La coutume de l’accouplement du pharaon et de la reine doit assurer la fertilité des cultures. Ce rituel existait déjà dans les citées sumériennes. Après l’ancien empire et les grandes pyramides, les pharaons seront ensevelis dans la vallée des rois. 

Hamenotep IV au 14eme siècle AVJC a écrit:Dieu qui donne la vie, Dieu unique et sans égal, tu as créé l’univers a ton image et je te porte dans mon Cœur

Athon prends le nom d’Aké Athon, Aké représentant le disque solaire. Touthankamon reprend le culte d’Amon après la mort d’Aké Athon. Suit une période de troubles.

Alexandre le grand conquière l’Égypte. Un oracle le désigne comme l’envoyé d’Amon. Ptolémée, un lieutenant d’Alexandre devient pharaon et donne naissance a la dynastie Ptolémaïque. Le 24 août 394 le dernier hiéroglyphe est inscrit, l’Égypte n’appartient plus aux égyptiens. 

A cette époque la Grèce est à l’apogée de sa puissance en même temps qu’une communauté de philosophes remet en question les religions grecques. 
C’est d’une civilisation crétoise, les minoens, que vient le principe des Dieux qui vivent dans les cieux. 
Périclès donne naissance à la Grèce antique. L’acropole la « ville haute » intermédiaire entre la terre des hommes et le monde des dieux. Le culte d’Athéna, donnera son nom à la ville d’Athènes. Le temple d’Athéna, le Parthénon, domine l’acropole. Les temples ne sont pas des lieux de prière mais les lieux d’habitation des dieux. Les dieux de l’époque sont, ou ont été, des humains ayant un rang divin dans le système de caste – comme pharaon en Égypte - c’est pour cette raison que les histoires de famille de Dieux grecques ressemblent tant a de vraies histoires de familles. Les lieux de cultes sont dans chaque maison et l’on ne vient au temple qu’a la condition d’apporter une offrande. A Delphes, l’Onphalos, le milieu du monde, est marqué par une pierre. C’est à proximité que se trouvait le temple d’Apollon. Les jeux pythiques étaient organisés tout les quatre ans en commémoration du jour ou Apollon à tué le python monstrueux. Apollon est le grand divinateur, il donne ses messages a travers la pythie. Périclès ébranlera l’autorité de Delphes, il demandera à l’oracle s’il doit s’opposer aux perses, elle lui déconseille sous peine de défaite, il combat et gagne. 
Le temple de Pestum dédié a Poséidon est battit en 450 AVJC. Pestum voue un culte à Éra, l’épouse jalouse de Zeus, déesse de la maternité et de la fécondité. Pythagore démocratise la croyance en la réincarnation. Aristarque dit que la terre tourne sur elle-même. Socrate place la raison avant les croyances. Platon conteste les croyances de Pestum. 

Rome remet en cause cette évolution intellectuelle. Les généraux romains, avides de pouvoir se font sacrer pharaon d’Égypte après avoir mis fin a la dynastie des Ptolémées (suicide de Cléopâtre et Marc Antoine). 

Les Étrusques, persuadés qu’il existe une vie après la mort (comme les Égyptiens), ont construit une citée des morts. Les romains qui conquièrent les Étrusques en –280 font comme à leur habitude et prennent la place des dieux du peuple conquis.
César se fait proclamer souverain pontife, chef des églises. Après l’assassina de césar c’est auguste qui prend sa place et se fait sacrer empereur, c’est l’apogée de l’empire romain. Auguste s’attribuera aussi la nature divine. L’empereur Adrien collectionne les dieux qu’il récupère dans toutes ses colonies, le dernier dieu romain est Antinoüs, l’amant d’Adrien dont celui ci fait un dieu a sa mort. Pendant que le monde habité plie le genou devant l’empire romain, Adrien se cloître dans ses temples et vénère un Dieu qu’il a créé lui-même. L’Europe est pacifiée par l’empire 

Ce sont les Keltoï, les Celtes venus du Nord, qui remettront en cause l’équilibre. Les Celtes ne font pas de différence entre le réel et le spirituel. Les rivières et les sources abritent des esprits. Les sangliers sont sacrés et leur viande est réservée aux Dieux (humains de la caste divine). Ils exploitent les mines de sel en Autriche, appelé or blanc, c’est là qu’ils vont accroître leur population avant de déferler sur l’Europe. Ils vont conquérir la Grèce mais ils se heurteront à césar au premier siècle AVJC et la conquête des gaules les repousse au-delà des frontières de l’empire. Les druides sont les gardiens de la tradition, de la magie et de la poésie. Grâce au chaudron magique qui permet aux guerriers morts au combat d’être réincarnés, les Celtes ne craignent pas la mort. C’est aussi eux qui inventeront les berseks, les guerriers divins (promis à la vie éternelle et accédant à la divinité après leur mort héroïque) ils sont drogués avant le combat, ce sont des kamikazes ornés de peintures de guerre qui se jettent les premiers sur les lignes ennemies, les drogues font qu’ils ne ressentent aucune douleurs et il faut les couper en morceaux pour qu’ils cessent de combattre. Les Vikings reprendront la formule. 

A Rome, au quatrième siècle, on vénère un Dieu oriental, c’est jésus dont le sang aurait des pouvoirs miraculeux. C’est Constantin qui a fait du culte de jésus la religion d’état. 
Pourquoi ? 
A l’origine de tous les mouvements spirituels qui ont donné naissance a des religions, il se trouve le fait que les humains peuvent ressentir un infini vivant prenant part à leur existence. Les religions monothéistes personnifient cet infini et le nomment Dieu unique, les polythéistes connaissent ce cosmos vivant source de toutes les énergies mais s’adressent à des Dieux intermédiaires qui puisent leur pouvoir dans cette source. Tous les dieux grecs, Romains, Sumériens, Égyptiens, Nordiques, Indiens sont des hommes ayant vécus, ayant trouvés la source et s’étant transformés en dieu, de leur vivant ou après leur mort. 

Les Égyptiens croyaient en la réincarnation, pour le peuple comme pour le pharaon, embaumer le pharaon ne servait pas à lui assurer une vie éternelle qui de toutes façons était déjà acquise pour tous. L’histoire à l’école est assez proche d’être de la propagande qui utilise des contres vérités pour discréditer les autres religions et croyances, en effet s’il faut se faire construire une pyramide pour devenir immortel c’est quand même plus simple de voter pour l’apostolat. La momification permet de maintenir l’homme/dieu attaché au monde présent. Le souverain est au service du peuple, sa dépouille reste et assure une meilleure transmission des prières. L’esprit du mort divinisé, propice aux vivants, reste plus présent et plus actif dans le monde matériel grâce à la momie. Le culte des morts et des divinités antiques sont reliés.

Il y a 2000 ans, la population humaine est passée à 200 millions d’âmes, toutes les communautés ont des contacts, les diverses religions se confrontent sur le terrain. 
Les Celtes qui se sont fait décimer par les romains à moult reprises n’accordent plus guère de confiance à leurs druides. Les dieux romains sont des clones d’anciens rois grecs qui n’ont pas sauvé la Grèce ou ils sont l’effigie des hommes de pouvoir les plus corrompus. 
L’Égypte des Ptolémées montre bien la limite des dieux momifiés, le temps passe, le souvenir disparaît, l’influence bénéfique s’affaiblit. Cela fait des siècles qu’aucun homme n’a eut d’aura divine authentique. 

Le judaïsme et son clergé fait forte impression depuis son émergence mais cette religion est celle de son peuple. Pour obtenir la protection du dieu des juifs, il faut être né fils d’Israël ou se constituer esclave du peuple juif. Ce peuple qui défraie la chronique reste très ambitieux par rapport à ses capacités. Son expansion à été brisée par Babylone qui s’est stratégiquement appliquée à respecter le scénario correspondant à l’éventuelle déchéance du statut de peuple élu des juifs selon leurs propres prophéties : la perte de l’arche d’alliance, la destruction du temple et la déportation étaient annoncées comme les conséquences de la rupture de l’alliance si les fils d’Israël ne respectaient pas les commandements au nombre desquels le plus important est l’attachement exclusif a leur Dieu. Ce que les Rois juifs on utilisé pour contraindre et menacer le peuple afin qu’il soit docile a été réalisé. Il a été inscrit au livre de la loi des juifs qu’après avoir impressionné le monde, Salomon a voulu honorer certaines de ses 900 épouses et 2000 maîtresses dont beaucoup venaient des tribus endémiques en sacrifiant à leurs dieux païens. Israël à péché contre son propre dieu et cette faiblesse à été exploité par Nabuchodonosor pour réduire ce peuple à l’état de tribu sans grand pouvoir ni influence. 
Il reste que le dieu des juifs est le Yahvé des armées qui a marqué les mémoires, celui de l’arche d’alliance qui guide à la victoire, devant lequel tous s’inclinent de gré ou de force. Qui a brisé l’Égypte, défait les philistins et conquis la terre promise en écrasant les Cananéens qui étaient 10 fois plus nombreux que les Fils d’Israël. 
De plus la description du dieu des juifs est le cosmos infini et vivant connu de toutes les religions, mais qui serait arrivé sur terre presque sans intermédiaire. N’ayant pas de nom vraiment défini - Yahvé signifie en hébreu : je suis celui qui est, n’ayant pas de représentation visible, il est somme toute compatible avec le grand esprit invisible qui domine toutes les religions. 

L’arrivée de jésus va être ressentie par beaucoup comme la naissance d’un nouveau dieu. Semblable à Osiris, Thot et les autres illustres. Un homme ayant atteint le stade divin et capable de converser naturellement avec la source, le créateur de toute chose, son père. Le premier christianisme est l’arianisme, qui considère jésus comme un humain divin, l’arianisme ne reconnaît pas la sainte trinité et fait une différence entre jésus et Dieu ne leur attribuant pas la même nature. 
Ce mouvement sera la nouvelle religion en émergence en Europe jusqu'à ce que Clovis se convertisse au catholicisme pour des raisons politiques : il a hérité à 15 ans de l’administration de la Belgique dont la métropole est Reims et dont l’évêque Rémi à partie liée avec la future église catholique, Rémi proposera spontanément son soutien à Clovis ce qui lui assurera plus de facilité à gouverner et liera le catholicisme au futur empereur. 
Clovis en tant que chef est un dieu en temps de guerre il est le seul des hommes a porter les cheveux longs (attribut divin pour le peuple des Francs Saliens), en temps de paix il jouit de certains privilèges mais il est presque semblable aux autres. Clovis ayant conquit un empire il espère la paix mais il veut aussi garder le pouvoir. Sa conversion est un risque mais le peuple va suivre. 

L’église Catholique est donc soutenue par l’empire mérovingien (Clovis est le petit-fils de Mérovée, un guerrier ayant combattu Attila aux cotés des Romains a la bataille des champs Catalauniques) L’église va constituer une première confession de foi au concile de Nicée puis persécuter l’arianisme qui va disparaître. 

C’est ainsi que commença la suprématie du catholicisme sur la vielle Europe.
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Message  Freya Mar 10 Mai 2016 - 8:43

Bonjour Golem,
Afin que les réponses ne soient pas trop longues, je vais te répondre en deux fois.
La vie spirituelle de l’humanité n’est pas sans rapport avec son histoire.]
Les sociétés tribales vivaient selon leurs coutumes ancestrales, croyaient en des mythes et des légendes, et suivaient des rites culturels qui produisirent les sagas populaires. Au moment où les étapes finales de la période transitoire se mirent en place,  les sociétés tribales furent totalement désintégrées laissant la place aux classes sociales formées. Désormais, ce sera la classe dominante qui détiendra le pouvoir et imposera ses lois.
Osiris le Dieu des morts est domicilié à Abidos. Il a été pharaon, il a été un homme avant d’être divinisé. Quel livre d’histoire dit la vérité sur les dieux ? C’est pourtant vrai, Osiris a vécu sur terre comme chacun d’entre nous.]
Effectivement, et il a été roi d’Amentet (l’Atlantide).
En Égypte, Amon est intronisé Dieu des Dieux. Le temple de karnak est battit à sa gloire. La coutume de l’accouplement du pharaon et de la reine doit assurer la fertilité des cultures. Ce rituel existait déjà dans les citées sumériennes. Après l’ancien empire et les grandes pyramides, les pharaons seront ensevelis dans la vallée des rois.
Aux yeux des anciens, et d’après leur expérience, la vie faisait partie d’un vaste réseau de connexions dépassant les communautés locales et nationales, s’étendant jusque dans les secrètes profondeurs de la nature et des puissances qui la gouvernent. Ce qui est purement séculier – pour autant qu’on pût s’assurer qu’il existât rien de tel – était absolument sans valeur. Tout ce qui avait une signification était incrusté, inséré, dans la vie du cosmos et le roi, précisément, avait pour fonction de maintenir l’harmonie de cette intégration.
Cette doctrine vaut pour tout l’ensemble de l’ancien Proche Orient, ainsi que pour beaucoup d’autres contrées. Mais, dès que l’on cherche à préciser davantage, on constate qu’il y a contraste entre les deux centres de civilisation ancienne, l’Egypte et la Mésopotamie. Chacune professe des vues très particulières en ce qui concerne la nature de son roi et la constitution de l’univers où il fonctionne.
Pharaon, l’incarnation d’Horus, était considéré comme le lien entre les hommes et les dieux, et sa bonne santé garantissait vitalité et fécondité du bétail ainsi que la fertilité du sol. Dans les premiers temps de la royauté égyptienne, la coutume exigeait quand celui-ci était vieillissant (après 30 ans de règne), montrait des signes de sénilité ou tombait malade, que le renouvellement de la royauté était devenu de rigueur. Il était alors littéralement sacrifié, ainsi l’incarnation du dieu pouvait laisser place à une autre, plus parfaite. Plus tard, ce sacrifice fut remplacé par un rituel non sanglant, appelé Fête Sed.
Certains peuples nomades continueront longtemps a imposer des épreuves potentiellement mortelles aux enfants pour éliminer les faibles.
Et quand la nourriture était insuffisante, les nouveau-nés dont on ne pouvait assurer la subsistance et donc la survie, étaient enterrés dans le sable du désert (pour les nomades).
En Égypte, Amon est intronisé Dieu des Dieux. Le temple de karnak est battit à sa gloire. La coutume de l’accouplement du pharaon et de la reine doit assurer la fertilité des cultures. Ce rituel existait déjà dans les citées sumériennes. Après l’ancien empire et les grandes pyramides, les pharaons seront ensevelis dans la vallée des rois.
Hamenotep IV au 14eme siècle AVJC a écrit:Dieu qui donne la vie, Dieu unique et sans égal, tu as créé l’univers a ton image et je te porte dans mon Cœur
Oui mais à Akhet-Aton, le peuple qui regardait les disques solaires, ces formes concrètes d’Aton gravés dans la pierre des nouveaux édifices, compris rapidement que les rayons terminés par des mains, ne gratifiaient de leurs dons que le roi lui-même et les membres de sa plus proche famille…

Civilisation et religion. Akhena10

Athon prends le nom d’Aké Athon, Aké représentant le disque solaire. Touthankamon reprend le culte d’Amon après la mort d’Aké Athon. Suit une période de troubles.
Les troubles sociaux (révoltes) eurent lieu pendant et non après le règne même d’Akhenaton. Les temples égyptiens étaient bien plus que des lieux de culte. Les enfants du peuple y apprenaient l’écriture, la lecture, à nager et à tirer à l’arc et les plus grands l’architecture, la sculpture  la peinture, etc. Les temples étaient richement dotés par les Pharaons et donc en perpétuel agrandissement, offrant du même coup beaucoup d’emplois aux gens du peuple. Et quand Akhenaton donna l’ordre de chasser tous les élèves à coups de fouet, de fermer tous les temples d’Amon du delta aux confins de la Nubie, ainsi que les ports, les ateliers et les carrières des prêtres, et avait recommandé de séquestrer leurs navires, leurs greniers et leurs troupeaux, les Thébains consternés, désormais sans travail et donc sans revenu, étaient au bord de la révolte.
Et voici qu’Akhenaton annonça encore à son peuple l’abolition du culte d’Osiris, le dieu des morts, de la résurrection et de la végétation. Le peuple qui passait sa vie terrestre à préparer patiemment celle de l’au-delà, ne se sentait pas touché au plus profond de son être par cette réforme qui ne saurait du jour au lendemain, rompre ses liens avec ses traditions séculaires.
Pour le peuple, l’aspect le plus tragique de la réforme d’Akhenaton résidait en ce que l’ancienne noblesse au pouvoir, pressentant les limites d’une telle réforme, avait fait preuve de prudence et s’était retirée de ses fonctions et charges d’Etat, aussi bien dans les gouvernements locaux que dans le gouvernement central, pour aller vivre à l’écart du roi et de ses problèmes religieux. Il ne restait  plus alors à Akhenaton qu’à s’appuyer sur des hommes nouveaux, le plus souvent de basse extraction, dépourvus de tout scrupule et de tout loyalisme et à qui seul l’appât du gain faisait feindre leurs sentiments. Dans les tribunaux où les juges et les percepteurs manigançaient des arrangements secrets pour voler les héritages et grossir leur revenu par le moyen de la fraude et de l’usure, la justice n’arrivait plus à maintenir son fléau en équilibre.
Ulcéré par tant d’abus et de corruption dans la justice, le peuple se souleva contre l’autorité royale défaillante et alla même jusqu’à contester à Akhenaton sa primauté de fils aîné d’Aménophis III. Pour le peuple, le jeune Tout-Ankh-Amon qui grandissait sagement auprès de sa mère, la reine douairière Tyi-Nefert-Ari, demeurait, vu son tout jeune âge, le dernier espoir d’un retour à l’Egypte de son père, Aménophis III.
Pour les vassaux de l’Egypte, le laisser-aller et le manque de politique d’Akhenaton fut une véritable tragédie. Mais heureusement sa mère, la reine douairière, Tyi-Nefert-Ari veillait. Avant de mourir, elle remit le destin du pays entre les mains du généralissime Horembeb, prince de Houtnésout, qui fut d’abord commandant en chef des archers royaux, puis scribe royal (législateur). Il était un de ces hommes qui savent porter le flambeau de la victoire. A la mort d’Akhenaton, il appliqua ses efforts avec discernement et procéda par étapes. Son plus grand souci fut de remettre de l’ordre dans l’administration mais surtout pour venir en aide à la classe la plus défavorisée, celle des paysans. Il donna quelques belles victoires aux militaires et ayant su réunir rapidement autour de lui toutes les énergies, il n’eut pas à redouter le clergé d’Amon. Rapidement, avant même de monter lui-même sur le trône, il eut la satisfaction de voir sa politique porter des fruits. Il lui fallut une carrière préroyale de près de vingt ans et un règne de vingt-sept ans bien rempli, pour lui permettre de sortir le pays des néfastes conséquences de quinze ans de gouvernement du roi fanatique.
Dans tous les domaines, il a prouvé sa valeur et sa sagesse, et s’est montré l’un des plus grands pharaons d’Egypte, ne serait-ce que pour avoir retardé de six siècles la chute de l’Empire égyptien. Sans lui, il n’y aurait pas eu la bataille de Qadesh et donc le temple d’Abou-Simbel commémorant la victoire finale sur les Hittites.
Alexandre le grand conquière l’Égypte. Un oracle le désigne comme l’envoyé d’Amon. Ptolémée, un lieutenant d’Alexandre devient pharaon et donne naissance a la dynastie Ptolémaïque. Le 24 août 394 le dernier hiéroglyphe est inscrit, l’Égypte n’appartient plus aux égyptiens.
A partir du moment où les Pharaons n’étaient plus des descendants d’Horus, autrement dit des Egyptiens de souche, tout était désormais dénué de sens, le peuple se démotiva et ce fut la fin.
Les Celtes qui se sont fait décimer par les romains à moult reprises n’accordent plus guère de confiance à leurs druides
Les Romains redoutaient les Germains, mais quand cela les arrangeait, sur les bords du Rhin par exemple, ils pactisaient volontiers avec les Celtes dans le but de faire front commun contre les Germains.
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Message  Freya Mer 11 Mai 2016 - 20:50

L’arrivée de jésus va être ressentie par beaucoup comme la naissance d’un nouveau dieu. Semblable à Osiris, Thot et les autres illustres. Un homme ayant atteint le stade divin et capable de converser naturellement avec la source, le créateur de toute chose, son père.
Il aura fallu l’acharnement de l’avocat Saul dit Paul de Tarse et celle des Septante (Soixante-Dix, famille de Joseph) qui ont recopié des extraits de différents papyri (déposés dans le Serapeum après l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie et qu’ils ont détruit pour la plupart ensuite) sans compter les Textes des Pyramides, pour faire de Rabbi Jésus une copie conforme à l'Osiris égyptien.
Arius avait raison. Par notre esprit, particule de l’essence divine, nous disposons tous d’une part de divinité.
De Thot a été fait le Verbe.

Mais le culte de Mithra a bien failli prendre le dessus sur le christianisme. Très populaire chez les militaires romains, il était cependant réservé aux hommes.

Civilisation et religion. Mithra10

L’église Catholique est donc soutenue par l’empire mérovingien (Clovis est le petit-fils de Mérovée, un guerrier ayant combattu Attila aux cotés des Romains a la bataille des champs Catalauniques) L’église va constituer une première confession de foi au concile de Nicée puis persécuter l’arianisme qui va disparaître.
Et les papes prirent la place des Rex-Imperator romains !
C’est ainsi que commença la suprématie du catholicisme sur la vielle Europe.
Une catastrophe à tous points de vue et dont les conséquences se répercutent encore de nos jours !
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Message  patanjali Jeu 12 Mai 2016 - 6:53

Qu'est-ce que la civilisation ?
On nous enseignait autrefois à l’école que l’histoire a commencé avec l’écriture ou avec la civilisation grecque, parce que les historiens érudits se référaient aux seules sources écrites dont ils disposaient. Plus récemment, les archéologues travaillant sur le terrain ont révélé l’existence de civilisations très évoluées aussi bien du point de vue des idées que de celui du savoir-faire pratique, même si elles ne connaissaient ni l'écriture ni les métaux.
Les Grecs n’étaient ni les premiers ni les seuls philosophes au monde. Ils n’ont pas tout inventé, comme nous l’ont fait croire nos historiens. Avant la Grèce, il y avait de nombreuses cultures dont les plus anciennes nous restent inconnues, mais dont les plus importantes de l’antiquité étaient proches et contemporaines de la civilisation d’Athènes. Grâce à l’immense empire perse des rois achéménides qui s'étendait de l'Indus jusqu'à la mer Egée et à l'Afrique du Nord, les savants grecs ont pu communiquer avec les cultures d’Egypte, de Mésopotamie, de l’Inde et même de Chine et acquérir leurs connaissances. Il n’était pas de coutume dans l’antiquité de citer les sources du savoir comme l’exigent les historiens à notre époque. Ce qui comptait, c’était le savoir et non pas la source.

Platon  relate dans "Timée", ce que Critias l'Ancien a raconté du voyage de Solon à Saïs, dans le delta du Nil, où les prêtres égyptiens lui parlaient des civilisations antérieures détruites par des cataclysmes.

Un des prêtres les plus âgés lui dit : O Solon, Solon, vous autres Grecs vous serez toujours enfants ; il n'y a pas de vieillards parmi vous. — Et pourquoi cela? répondit Solon. — Vous êtes tous, dit le prêtre, jeunes d'intelligence; vous ne possédez aucune vieille tradition ni aucune science vénérable par son antiquité. En voici la raison. Le genre humain a subi et subira plusieurs destructions, les plus grandes par le feu et l'eau, et les moindres par mille autres causes. Ce qu'on raconte chez vous de Phaéton, fils du Soleil, qui, voulant conduire le char de son père et ne pouvant le maintenir dans la route ordinaire, embrasa la terre et périt lui-même frappé de la foudre, a toute l'apparence d'une fable; ce qu'il y a de vrai, c'est que dans les mouvements des astres autour de la terre, il peut, à de longs intervalles de temps, arriver des catastrophes où tout ce qui se trouve sur la terre est détruit par le feu.

En tout pays, le genre humain subsiste toujours en nombre plus ou moins considérable, à moins qu'un froid ou une chaleur extrême ne s'y oppose. Tout ce que nous connaissons, chez vous ou ici ou ailleurs, d'événements glorieux, importants ou remarquables sous d'autres rapports, tout cela existe chez nous, consigné par écrit et conservé dans nos temples depuis un temps immémorial.

Ces livres nous apprennent quelle puissante armée Athènes a détruite, armée qui, venue à travers la mer Atlantique, envahissait insolemment l'Europe et l'Asie; car cette mer était alors navigable, et il y avait au devant du détroit, que vous appelez les Colonnes d'Hercule, une île plus grande que la Libye et l'Asie. De cette île on pouvait facilement passer aux autres îles, et de celles-là à tout le continent qui borde tout autour la mer intérieure ; car ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons  ressemble à un port ayant une entrée étroite: mais c'est là une véritable mer, et la terre qui l'environne, un véritable continent. Dans cette île atlantide régnaient des rois d'une grande et merveilleuse puissance; ils avaient sous leur domination l'île entière, ainsi que plusieurs autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, ils régnaient encore sur la Libye jusqu'à l'Égypte, et sur l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Toute cette puissance se réunit un jour pour asservir, d'un seul coup, notre pays, le vôtre et tous les peuples situés de ce côté du détroit. … Dans la suite de grands tremblements de terre et des inondations engloutirent, en un seul jour et en une nuit fatale, tout ce qu'il y avait chez vous de guerriers ; l'île atlantide disparut sous la mer; aussi depuis ce temps la mer est-elle devenue inaccessible et a-t-elle cessé d'être navigable par la quantité de  limon que l'île abîmée a laissé à sa place.

Source Timée 22-25
Le sujet "l'univers électrique" explique pourquoi le feu du ciel détruisant des civilisations n'est pas un mythe.
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