Relation sujet – objet
2 participants
Page 1 sur 1
Relation sujet – objet
A ma connaissance, Descartes, influencé par Nicolas de Cues, a fait la distinction entre res extensa (objet mesurable, physique) et res cogitans (objet de la pensée) dans le sens de la complémentarité des contraires du néoplatonisme.
Les positivistes cartésien ont déformé sa pensée dans le sens aristotélicien de l'empirisme et de la contradiction absolue, distinguant l'objet mesurable comme réel (objectif) et les idées non mesurables comme dépourvues de réalité (subjectif).
Par sa recherche sur l'apprentissage de l'enfant et dans son "épistémologie génétique", Jean Piaget a conclu que la connaissance émerge de l'action de l'enfant avec son objet. Francisco Varela parlait d'"enaction" pour nommer cette acquisition de la connaissance. En somme, la connaissance est le tiers inclus qui "émerge" entre sujet et objet.
Je suppose que toute connaissance surgit d'abord d'une interférence (dans le sens physique de la résonance) entre le sujet et l'objet, et devient ensuite connaissance par sa mise en mémoire.
La conscience n'est peut-être qu'une suite constante d'événements, d'interférences entre les mémoires du Moi avec les phénomènes, dans le sens du bouddhisme qui parle d'interdépendance et de "coproduction conditionnée".
Mais à la différence du bouddhisme, qui considère que le Moi est une illusion, je crois que le Moi est réel comme système composant de l'univers réel et que la connaissance est réelle fondée sur une interface commune entre le Moi et l'univers.
Cela, qui est commun à l'univers et à la connaissance, a été reconnu dans les cosmologies anciennes et symbolisé par des trilogies ou tri-unités (taoïsme, samkhya-yoga, bouddhisme mais aussi hermétisme, pythagorisme, platonisme, et alchimie). Cette trilogie créative réapparaît actuellement par analogie en science, dans les conditions et causes de l'auto-organisation, en thermodynamique et en mécanique ondulatoire.
C'est ce que j'essaie de faire comprendre, en dissidence par rapport à l'opinion commune, qui reste fondée sur la croyance à la vérité absolue et objective des doctrines et théories scientifiques actuelles.
Les positivistes cartésien ont déformé sa pensée dans le sens aristotélicien de l'empirisme et de la contradiction absolue, distinguant l'objet mesurable comme réel (objectif) et les idées non mesurables comme dépourvues de réalité (subjectif).
Par sa recherche sur l'apprentissage de l'enfant et dans son "épistémologie génétique", Jean Piaget a conclu que la connaissance émerge de l'action de l'enfant avec son objet. Francisco Varela parlait d'"enaction" pour nommer cette acquisition de la connaissance. En somme, la connaissance est le tiers inclus qui "émerge" entre sujet et objet.
Je suppose que toute connaissance surgit d'abord d'une interférence (dans le sens physique de la résonance) entre le sujet et l'objet, et devient ensuite connaissance par sa mise en mémoire.
La conscience n'est peut-être qu'une suite constante d'événements, d'interférences entre les mémoires du Moi avec les phénomènes, dans le sens du bouddhisme qui parle d'interdépendance et de "coproduction conditionnée".
Mais à la différence du bouddhisme, qui considère que le Moi est une illusion, je crois que le Moi est réel comme système composant de l'univers réel et que la connaissance est réelle fondée sur une interface commune entre le Moi et l'univers.
Cela, qui est commun à l'univers et à la connaissance, a été reconnu dans les cosmologies anciennes et symbolisé par des trilogies ou tri-unités (taoïsme, samkhya-yoga, bouddhisme mais aussi hermétisme, pythagorisme, platonisme, et alchimie). Cette trilogie créative réapparaît actuellement par analogie en science, dans les conditions et causes de l'auto-organisation, en thermodynamique et en mécanique ondulatoire.
C'est ce que j'essaie de faire comprendre, en dissidence par rapport à l'opinion commune, qui reste fondée sur la croyance à la vérité absolue et objective des doctrines et théories scientifiques actuelles.
Re: Relation sujet – objet
Bonjour Résurgence
Chaque univers semble la mesure d'un accord que ne contredit aucun désaccord
La conscience est vibration spirituelle
Tétraèdre à plat illustrant une relation pseudo-pyramidale de l'unisson à l'octave
Neuf domaines à la base d'un système ternaire
De toute évidence la symbologie restituée des nombres concerne
la science matérielle, la science, spirituelle et la science concrète.
Bien à toi, à chacun et à tous
Belle Présence et souriante journée
Merci beaucoup
Chaque univers semble la mesure d'un accord que ne contredit aucun désaccord
La conscience est vibration spirituelle
Tétraèdre à plat illustrant une relation pseudo-pyramidale de l'unisson à l'octave
Neuf domaines à la base d'un système ternaire
De toute évidence la symbologie restituée des nombres concerne
la science matérielle, la science, spirituelle et la science concrète.
Bien à toi, à chacun et à tous
Belle Présence et souriante journée
Merci beaucoup
Sujets similaires
» Mimesis, intersubjectivité et relation sociale
» RYTHMODYNAMIQUE: unification de mécanique quantique, relativité et mécanique classique
» RYTHMODYNAMIQUE: unification de mécanique quantique, relativité et mécanique classique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum