Les échafaudages de la psyché
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Les échafaudages de la psyché
Ceci concerne un état d'esprit où chaque instinct répond à ce que j'appelle un échafaudage rien que pour l'emprunt des deux conceptions que sont le Moi Idéal et l'Idéal du Moi qui pourraient paraître inutiles si nous ne réfléchissions pas quelque peu de l'emprise mentale qu'elles opèrent sur les fonctions organisatrices des instincts primaires qu'elles représentent. En effet après avoir traité de la conscience et de ses avatars j’en suis arrivé à mettre en place un système de répercussion où il y aurait le Moi Idéal en tant que sujet de conscience et l’Idéal du Moi comme objet de conscience si l’on suit l’apport du sens dans l’attribution de chacun des concepts.
Mais derrière cette apparence de simplicité quelque peu réductrice il y a davantage si l’on suit Lacan avec ses fonctions de dialectique du désir et de subversion du sujet d'après lesquelles j'ai pu choisir une prise de position où le langage est à l'essence de la psychologie. Tout cela n’est pas sans rapport avec le clivage que j’ai opéré si l’on considère que le sujet est signifié là aussi d’une manière ou d’une autre afin d’être qualifié dans ses desiderata. Donc je dresse ici ce que je veux définitivement entendre par Moi Idéal et Idéal du Moi.
Pour chacun de ces deux concepts il faut entendre pour chacun d'entre eux une inflexion qui, en quelque sorte, va recouvrer une essence de la pensée à dresser une perspective de la conscience d'une manière si précise et si originelle que son accord profond ne pourra pas mieux cibler son état d'esprit. Il s'agit bien entendu ici d'y voir des parcelles de l'esprit où chacune d'entre elles ne peut offrir qu'une preuve sur la conception à la fois noémique et noétique de la conscience où, pour être plus précis, à la fois de la projection et de l'introjection.
Ainsi ce rapport d'abord à l'objet, à l'autre de la conscience ne saurait être que l'Idéal du Moi où l'énoncé ne peut que dire, bien sûr, que c'est un Idéal que le Moi a en projection. Donc l'Idéal du Moi est un rapport au monde et à autrui. De même ce rapport au sujet, au Moi de la conscience ne saurait être que le Moi Idéal où l'énoncé ne peut que dire, bien sûr, que c'est un Moi qui veut recouvrer un Idéal d'être ici en introjection. Donc le Moi Idéal est un rapport à soi-même. Or cet Idéal du Moi de l'ouverture en tant que subconscient ne peut se faire qu’en tant qu'intimité là où le Moi Idéal de la fermeture en tant que préconscient ne peut se faire qu’en tant que pudeur et cela de manière anthropologique.
En fait l'individu recherche son être idéal (Moi Idéal) dans la société à partir de lui-même ainsi qu'il est attifé du masque d'une sociabilité qui n'est apparente qu'au-delà de son narcisse. De même l'individu recherche son idéal de l'être (Idéal du Moi) dans la vie privée à partir d'autrui ainsi qu'il revêt le visage d'un enracinement érotique. De ces deux soubassements entre éros et thanatos en ce sens où le premier est l’instinct de vie et le second l’instinct de mort, il faut comprendre que chacun d’entre eux est un instinct culturel du simple fait que l’amour et la haine sont avant tout élaborés socialement durant l’enfance où la prise de contact s’est faite avec l’éducation qui s’est alors fixée sur les gênes de la croissance qui eux n’ont d’inné que leurs humeurs alors que les émotions sont acquises dans ce qu’il y a de plus inconscient dans leur latence.
Et à partir de là il va nous falloir étudier ce que produisent ces deux pulsions au travers de l’identité, la pulsion de vie crée l'altération en ce qu’elle a de séductrice à partir d’un semblant d’innocence basée sur l’illusion, la pulsion de mort crée l’aliénation en ce qu’elle a de moralisatrice à partir d’un semblant d’ignorance basée sur la vérité, toutes deux s’affichant dans une répartie où pour la première il s’agit de sincérité hypocrite et pour la seconde d’hypocrisie sincère en cela où il y a d’abord le bon sens et ensuite le sens commun.
En outre le Moi Idéal étant tourné vers l'intériorité comme sujet est le préconscient alors que l'Idéal du Moi étant tourné vers l'extériorité comme objet est le subconscient alors que le Surmoi qui est sur le plan médium est une forme certaine de la supraconscience complémentaire au Moi qui est une forme certaine de l'infraconscience, toutes deux sous l'effigie d'un Soi en ce qu'il est d'abord un corpuscule reliant la matière sensible d'avec la matière intelligible. Effectivement le Surmoi est l'ordonnancement de l'esprit (idéique) et le Moi est l'attachement de l'esprit (réalisme) en ce qu'ils sont l'attrait de l'inconscient, la véritable transparence de son interdit.
Passer de la raison à la vérité, c'est passer de l'unité à la pluralité, de l’objet au sujet, de la vie privée à la vie publique donc du pouvoir du Thanatos conçu comme Moi Idéal et donc comme ego de la réification (d'où l'aliénation du sujet). Inversement passer de la vérité à la raison, c'est passer de la pluralité à l'unité, du sujet à l’objet, de la vie publique à la vie privée donc du pouvoir de l'Eros conçu comme Idéal du Moi et donc comme réification de l'ego (d'où l'altération du sujet).
Sur un plan individualiste le Moi Idéal a comme excès l'orgueil là où l'Idéal du Moi a comme défaut l'égoïsme et cela en considérant que le mal relatif à ce Moi Idéal est avant tout une envie alors que le bien relatif à l’Idéal du Moi est avant tout un besoin. Sur un plan sociologique le Moi Idéal recouvre la technocratie là où l'Idéal du Moi recouvre la bureaucratie. Sur un plan artistique le Moi Idéal recouvre le romantisme là où l'Idéal du Moi recouvre le symbolisme. Sur un plan plus technique, on retire (Eros) ou on ajoute (Thanatos) presque toujours à l'humanité, défaut d'abord, excès ensuite, la qualité étant le juste milieu dans le dépassement de cette ambivalence, formant entre eux la trinité de l'enclave des archétypes ancestraux, chers à Jung.
Mais derrière cette apparence de simplicité quelque peu réductrice il y a davantage si l’on suit Lacan avec ses fonctions de dialectique du désir et de subversion du sujet d'après lesquelles j'ai pu choisir une prise de position où le langage est à l'essence de la psychologie. Tout cela n’est pas sans rapport avec le clivage que j’ai opéré si l’on considère que le sujet est signifié là aussi d’une manière ou d’une autre afin d’être qualifié dans ses desiderata. Donc je dresse ici ce que je veux définitivement entendre par Moi Idéal et Idéal du Moi.
Pour chacun de ces deux concepts il faut entendre pour chacun d'entre eux une inflexion qui, en quelque sorte, va recouvrer une essence de la pensée à dresser une perspective de la conscience d'une manière si précise et si originelle que son accord profond ne pourra pas mieux cibler son état d'esprit. Il s'agit bien entendu ici d'y voir des parcelles de l'esprit où chacune d'entre elles ne peut offrir qu'une preuve sur la conception à la fois noémique et noétique de la conscience où, pour être plus précis, à la fois de la projection et de l'introjection.
Ainsi ce rapport d'abord à l'objet, à l'autre de la conscience ne saurait être que l'Idéal du Moi où l'énoncé ne peut que dire, bien sûr, que c'est un Idéal que le Moi a en projection. Donc l'Idéal du Moi est un rapport au monde et à autrui. De même ce rapport au sujet, au Moi de la conscience ne saurait être que le Moi Idéal où l'énoncé ne peut que dire, bien sûr, que c'est un Moi qui veut recouvrer un Idéal d'être ici en introjection. Donc le Moi Idéal est un rapport à soi-même. Or cet Idéal du Moi de l'ouverture en tant que subconscient ne peut se faire qu’en tant qu'intimité là où le Moi Idéal de la fermeture en tant que préconscient ne peut se faire qu’en tant que pudeur et cela de manière anthropologique.
En fait l'individu recherche son être idéal (Moi Idéal) dans la société à partir de lui-même ainsi qu'il est attifé du masque d'une sociabilité qui n'est apparente qu'au-delà de son narcisse. De même l'individu recherche son idéal de l'être (Idéal du Moi) dans la vie privée à partir d'autrui ainsi qu'il revêt le visage d'un enracinement érotique. De ces deux soubassements entre éros et thanatos en ce sens où le premier est l’instinct de vie et le second l’instinct de mort, il faut comprendre que chacun d’entre eux est un instinct culturel du simple fait que l’amour et la haine sont avant tout élaborés socialement durant l’enfance où la prise de contact s’est faite avec l’éducation qui s’est alors fixée sur les gênes de la croissance qui eux n’ont d’inné que leurs humeurs alors que les émotions sont acquises dans ce qu’il y a de plus inconscient dans leur latence.
Et à partir de là il va nous falloir étudier ce que produisent ces deux pulsions au travers de l’identité, la pulsion de vie crée l'altération en ce qu’elle a de séductrice à partir d’un semblant d’innocence basée sur l’illusion, la pulsion de mort crée l’aliénation en ce qu’elle a de moralisatrice à partir d’un semblant d’ignorance basée sur la vérité, toutes deux s’affichant dans une répartie où pour la première il s’agit de sincérité hypocrite et pour la seconde d’hypocrisie sincère en cela où il y a d’abord le bon sens et ensuite le sens commun.
En outre le Moi Idéal étant tourné vers l'intériorité comme sujet est le préconscient alors que l'Idéal du Moi étant tourné vers l'extériorité comme objet est le subconscient alors que le Surmoi qui est sur le plan médium est une forme certaine de la supraconscience complémentaire au Moi qui est une forme certaine de l'infraconscience, toutes deux sous l'effigie d'un Soi en ce qu'il est d'abord un corpuscule reliant la matière sensible d'avec la matière intelligible. Effectivement le Surmoi est l'ordonnancement de l'esprit (idéique) et le Moi est l'attachement de l'esprit (réalisme) en ce qu'ils sont l'attrait de l'inconscient, la véritable transparence de son interdit.
Passer de la raison à la vérité, c'est passer de l'unité à la pluralité, de l’objet au sujet, de la vie privée à la vie publique donc du pouvoir du Thanatos conçu comme Moi Idéal et donc comme ego de la réification (d'où l'aliénation du sujet). Inversement passer de la vérité à la raison, c'est passer de la pluralité à l'unité, du sujet à l’objet, de la vie publique à la vie privée donc du pouvoir de l'Eros conçu comme Idéal du Moi et donc comme réification de l'ego (d'où l'altération du sujet).
Sur un plan individualiste le Moi Idéal a comme excès l'orgueil là où l'Idéal du Moi a comme défaut l'égoïsme et cela en considérant que le mal relatif à ce Moi Idéal est avant tout une envie alors que le bien relatif à l’Idéal du Moi est avant tout un besoin. Sur un plan sociologique le Moi Idéal recouvre la technocratie là où l'Idéal du Moi recouvre la bureaucratie. Sur un plan artistique le Moi Idéal recouvre le romantisme là où l'Idéal du Moi recouvre le symbolisme. Sur un plan plus technique, on retire (Eros) ou on ajoute (Thanatos) presque toujours à l'humanité, défaut d'abord, excès ensuite, la qualité étant le juste milieu dans le dépassement de cette ambivalence, formant entre eux la trinité de l'enclave des archétypes ancestraux, chers à Jung.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Schéma des correspondances
J'ai voulu systématiser ce que j'ai appelé les échafaudages de la conscience et où j'ai recensé 5 niveaux ou topiques de conscience, en insérant l'inconscient (encore appelé Ca), bien entendu.
Ici ne sont représentés, dans ce tableau classificatoire, que les 3 niveaux intermédiaires que sont le Surmoi, le Moi Idéal et l'Idéal du Moi où les deux derniers sont des rebuts d'instincts dits primaires qui se sont développés en instincts culturels alors que le Surmoi est la porte qui sert de connexion entre le Ca et le Moi et qui sert d'équilibre à nos deux fractions identitaires que sont le Moi Idéal et l'Idéal du Moi.
Ainsi vous trouverez dans le fichier ci-joint un tableau de présentation des thématiques de correspondances qui sera suivi d'un tableau retraçant les différenciations d'optique par rapport à ces thématiques et cela selon les 3 niveaux de base dont j'ai causé en toute appartenance culturelle.
Ici ne sont représentés, dans ce tableau classificatoire, que les 3 niveaux intermédiaires que sont le Surmoi, le Moi Idéal et l'Idéal du Moi où les deux derniers sont des rebuts d'instincts dits primaires qui se sont développés en instincts culturels alors que le Surmoi est la porte qui sert de connexion entre le Ca et le Moi et qui sert d'équilibre à nos deux fractions identitaires que sont le Moi Idéal et l'Idéal du Moi.
Ainsi vous trouverez dans le fichier ci-joint un tableau de présentation des thématiques de correspondances qui sera suivi d'un tableau retraçant les différenciations d'optique par rapport à ces thématiques et cela selon les 3 niveaux de base dont j'ai causé en toute appartenance culturelle.
- Fichiers joints
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: Les échafaudages de la psyché
Bonsoir Dionysos,
J’ai bien pu télécharger ton schéma, quoique je le reçoive un peu déformé, par une version plus ancienne du Word. Je crois comprendre un peu mieux ton texte avec lequel j’ai quelque difficulté en raison d’un langage psychologique et de références qui ne me sont pas familiers.
Sur la base de ce que j’ai pu retenir de la psychanalyse, tu désignes par Idéal du Moi une attitude extravertie dans le sens de l’érotisme de Freud, par le Moi idéal l’attitude introvertie narcissique dans le sens de la volonté de puissance d’Adler ou de Nietzsche et par Surmoi l’équilibre dans le sens de Jung.
Je comprends que «Passer de la raison à la vérité » c’est aller de l’intelligence subjective, par la raison, vers la réalité objective, attitude intravertie du Moi idéal. A l’inverse, « passer de la vérité à la raison » c’est aller de la réalité, par les sens, vers l’intelligence, attitude extravertie du Moi idéal.
S’agit-il de cela ? des attitudes inverses d introversion et d’extraversion qui peuvent être complémentaires dans l’équilibre ?
J’ai bien pu télécharger ton schéma, quoique je le reçoive un peu déformé, par une version plus ancienne du Word. Je crois comprendre un peu mieux ton texte avec lequel j’ai quelque difficulté en raison d’un langage psychologique et de références qui ne me sont pas familiers.
Sur la base de ce que j’ai pu retenir de la psychanalyse, tu désignes par Idéal du Moi une attitude extravertie dans le sens de l’érotisme de Freud, par le Moi idéal l’attitude introvertie narcissique dans le sens de la volonté de puissance d’Adler ou de Nietzsche et par Surmoi l’équilibre dans le sens de Jung.
Je comprends que «Passer de la raison à la vérité » c’est aller de l’intelligence subjective, par la raison, vers la réalité objective, attitude intravertie du Moi idéal. A l’inverse, « passer de la vérité à la raison » c’est aller de la réalité, par les sens, vers l’intelligence, attitude extravertie du Moi idéal.
S’agit-il de cela ? des attitudes inverses d introversion et d’extraversion qui peuvent être complémentaires dans l’équilibre ?
Re: Les échafaudages de la psyché
Patanjali,
C’est un peu plus complexe qu’il n’en paraît et cela un peu plus pour ce qui est du concept de la volonté de puissance. En effet et pour partir de l’anticipation de Nietzsche, il faut considérer que celui-ci voyait dans la volonté de puissance un surplus de volonté de vie et donc si on s’en tient là, la volonté de puissance ne tiendrait pas à une forme exclusive de narcissisme comme semble l’affirmer Adler et donc simplement d’un instinct de vie ou Eros. En effet pour Adler le narcissisme n’est une volonté de puissance que parce qu’il compense un complexe d’infériorité à part entière. Ainsi pour Adler la volonté de puissance est une réaction contre un déficit physiologique alors qu’au contraire elle était pour Nietzsche une action portée en avant vers la vie (ce qui d'un point de vue objectif est la même chose). Donc du côté de Nietzsche on a une action vitale et du côté d’Adler une réaction morbide pour la même conception. Or Nietzsche parlait déjà de réaction comme étant celle de la vérité comme étant le symptôme de la généalogie de la morale alors que l’action portait le flambeau d’une illusion qui était la réparation à nos souffrances altières. Freud et Jung voit en Nietzsche un névrosé et ce n’est pas une surprise puisqu’il était porté par l’intimisme de la volonté de vie, car c’est cela la névrose que d’être porté par un désir d’extraversion sans pouvoir l’accomplir alors que la psychose observe davantage une introversion (ce qu’on appelle le détachement de la réalité) et un excès de narcissisme (orgueil), ainsi qu’une pudeur excessive, ces trois derniers traits considérant l’instinct de mort. Mais la plus remarquable découverte de Nietzsche se révèle dans la représentation de ce que j’ai appelé pathos dans mon schéma des correspondances où il estime qu’il faut trouver un point d’équilibre entre Eros et Thanatos et que ce n’est qu’en ce point d’encrage où se recouvre la raison que la Pathos véritable apparaît, c’est-à-dire toute la profondeur passionnelle qui unit les instincts de vie et de mort.
C’est un peu plus complexe qu’il n’en paraît et cela un peu plus pour ce qui est du concept de la volonté de puissance. En effet et pour partir de l’anticipation de Nietzsche, il faut considérer que celui-ci voyait dans la volonté de puissance un surplus de volonté de vie et donc si on s’en tient là, la volonté de puissance ne tiendrait pas à une forme exclusive de narcissisme comme semble l’affirmer Adler et donc simplement d’un instinct de vie ou Eros. En effet pour Adler le narcissisme n’est une volonté de puissance que parce qu’il compense un complexe d’infériorité à part entière. Ainsi pour Adler la volonté de puissance est une réaction contre un déficit physiologique alors qu’au contraire elle était pour Nietzsche une action portée en avant vers la vie (ce qui d'un point de vue objectif est la même chose). Donc du côté de Nietzsche on a une action vitale et du côté d’Adler une réaction morbide pour la même conception. Or Nietzsche parlait déjà de réaction comme étant celle de la vérité comme étant le symptôme de la généalogie de la morale alors que l’action portait le flambeau d’une illusion qui était la réparation à nos souffrances altières. Freud et Jung voit en Nietzsche un névrosé et ce n’est pas une surprise puisqu’il était porté par l’intimisme de la volonté de vie, car c’est cela la névrose que d’être porté par un désir d’extraversion sans pouvoir l’accomplir alors que la psychose observe davantage une introversion (ce qu’on appelle le détachement de la réalité) et un excès de narcissisme (orgueil), ainsi qu’une pudeur excessive, ces trois derniers traits considérant l’instinct de mort. Mais la plus remarquable découverte de Nietzsche se révèle dans la représentation de ce que j’ai appelé pathos dans mon schéma des correspondances où il estime qu’il faut trouver un point d’équilibre entre Eros et Thanatos et que ce n’est qu’en ce point d’encrage où se recouvre la raison que la Pathos véritable apparaît, c’est-à-dire toute la profondeur passionnelle qui unit les instincts de vie et de mort.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: Les échafaudages de la psyché
Bien sûr que c’est plus complexe. Par extraversion et introversion je n’entends que les échanges du Moi avec l’environnement physique ou social, analogues à l’inspiration et expiration de la respiration.
Je pense qu’on ne peut pas ranger les motivations affectives qui déterminent les comportements dans le seul schéma des relations sociales. Je sais bien que la psychologie, la sociologie et la philosophie moderne se fondent sur l’analyse phénoménologique et attribuent les comportements aux seules expériences acquises. Mais ma recherche personnelle en science et en tradition m’a conduit à attribuer le psychisme, comme tout système biologique, surtout à une organisation innée conforme aux trois principes universels, métaphysiques, de l’auto-organisation.
Dans un post sur les principes de diagnostic systémique j’ai confronté un schéma organique et un schéma affectif pour illustrer la psychosomatique. Le schéma affectif montre comment je conçois l’organisation psycho-affective sur la base des principes systémiques d’auto-organisation.
Je pense qu’on ne peut pas ranger les motivations affectives qui déterminent les comportements dans le seul schéma des relations sociales. Je sais bien que la psychologie, la sociologie et la philosophie moderne se fondent sur l’analyse phénoménologique et attribuent les comportements aux seules expériences acquises. Mais ma recherche personnelle en science et en tradition m’a conduit à attribuer le psychisme, comme tout système biologique, surtout à une organisation innée conforme aux trois principes universels, métaphysiques, de l’auto-organisation.
Dans un post sur les principes de diagnostic systémique j’ai confronté un schéma organique et un schéma affectif pour illustrer la psychosomatique. Le schéma affectif montre comment je conçois l’organisation psycho-affective sur la base des principes systémiques d’auto-organisation.
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