La voie de la raison
3 participants
Page 1 sur 1
La voie de la raison
Je présume qu’une superstition a autant d’impact que le hasard, et qu’ainsi on ne devrait apprendre à s’en détacher que pour en préserver le meilleur. Et si je dis « je » ce n’est pas pour m’interposer mais c’est pour glisser un narrateur omniscient qui a toujours la possibilité de renoncer à sa présence. Alors pourquoi ne pas prendre la part entière d’un absolu qui pourtant est la garantie de ne pas avoir à expier un autre malentendu que la création ? Ah ! Parce que vous croyez que la création est un malentendu et que vous en êtes les dépositaires souffrant de cette insatiabilité à ne rien pouvoir en obtenir en toute impunité ? Mais quel est alors le prix du pardon pour avoir tant crimes sur la conscience et avoir si peu de scrupules que ce n’est plus l’amour qu’il faut régenter mais la sexualité. « Improbabilité flagrante ! » s’évertuerait à en manifester l’hypocrisie. « Ai-je demandé à être votre principe » lui répondrais-je, « vous qui ne savez éclore comme un pétale que quand on l’arrache ! ». « Avez-vous pressenti un subterfuge à la profanation de la vérité ? » Ai-je envie de demander à la subversion qui s’attache davantage à son objet que la transgression qui sape le sujet là où la première le renforce et fait de lui un être authentique à part entière alors que la seconde ne pallie qu’à l’exécution d’un cynisme qui ne trouve le plaisir que dans un symptôme aussi défectueux que l’aliénation. « Et la vérité, qu’elle est-elle sinon la raison que l’on s’en fait, n’est-ce pas ? », ajouterait la mauvaise foi à vouloir galvaniser leur soi-disant profond état de conscience. Et à moi de dire : « Nous philosophes, nous ne sommes pas théologiens, nous ne possédons pas la vérité, et d’ailleurs personne, en ce bas monde, ne devrait se féliciter de la posséder ! » Mais ne croyez pas que l’aliénation soit le fardeau de la vérité, elle est davantage que cela ! En fait elle est le passage obligé de l’assimilation de la vérité en faux-semblant pour que la conscience s’acquitte de l’incapacité qu’elle a à se soustraire à l’ignorance quand bien même la conviction ne devrait se répercuter qu’en opinion et faire de cette dernière la solution à ce qui fait de la raison une répercussion à ne rendre qu’intolérables les passions, qu’elles soient positives ou négatives, elles n’engagent que des aléas de contribution à la possession. Et cette possessivité est davantage dans l’altération et ne saurait que répondre à l’illusion qui, à son tour nourrit la vérité, ainsi que Maurice Merleau-Ponty en dit : « La désillusion n’est la perte d’une évidence que parce qu’elle est l’acquisition d’une autre évidence. » Et qui dit désillusion dit besoin d’accéder à une autre vérité qui ne s’en remet à l’orgueil que pour parer à cette envie qui crée l’égoïsme.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: La voie de la raison
Le subjectivisme de Husserl, héritier de l’idéalisme allemand et contemporain de Freud, a été repris par les intellectuels français, taillé à la mode de Paris.
La phénoménologie du comportement, pensée unique des philosophes postmodernes, semble soulever des problèmes plutôt que d’offrir, des solutions.
La phénoménologie du comportement, pensée unique des philosophes postmodernes, semble soulever des problèmes plutôt que d’offrir, des solutions.
Sujets similaires
» Voyage à travers la voie lactée
» Passion et raison
» L'intuition précède la raison
» Esprit, Raison et Conscience
» Passion et raison
» L'intuition précède la raison
» Esprit, Raison et Conscience
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum