Le Grand Livre de la Nature
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Le Grand Livre de la Nature
Rien n'est indépendant. Toutes les choses sont apparentées et interconnectées. Chacune est comme une cellule dans notre corps, et bien que les neurones soient différents des globules rouges, et que les cellules osseuses soient différentes des cellules musculaires, toutes vivent, agissent et existent dans notre corps unique auquel toutes participent. De même les êtres humains peuvent être comparés à une cellule dans le corps du Grand Tout ou du Vide, etc. qui est la Source de toutes choses. La Source ainsi n'est aucunement une séparation, mais avec nous dans la Création,partageant sa vie avec nous.
Il est des religions qui prétendent que le Créateur est une sorte d'Entité extérieure et lointaine à la Création, ce qui a largement contribué à entretenir la croyance en ce que tout ce qui est non-humain sur terre est également séparé de l'homme, et ne consiste qu'en choses isolées, inanimées, mises là pour satisfaire ses besoins et ses désirs, lui qui est le "Seigneur de la Terre", un microcosme du "Seigneur du Ciel". Ainsi donc, ces créatures subalternes sans âmes sont donc dépourvues de toute "valeur" spirituelle.
Certains soutiennent même que Dieu a crée l'Homme à son image et ressemblance... mais celui-ci lui a retourné le compliment. Ainsi, l'homme est devenu un reflet de l'image de Dieu que les hommes ont créée et au sujet de laquelle ils ont fait couler beaucoup d'encre. Cela constitue une faute colossale, qui a conduit notre belle planète au seuil de la destruction totale.
Nos ancêtres, avant l'acculturation souvent forcée, n'avaient que le "Grand Livre de la Nature". En le contemplant, ils pouvaient comprendre le Mental de l'Intelligence Cosmique qui n'était pas un concept théologique nébuleux, ni un Etre insaisissable séparé de l'existence physique par des années lumière, ni un personnage "historique" appartenant à une époque fort lointaine et à un "peuple" différent. L'Intelligence Cosmique partageait la vie de nos ancêtres, et nos ancêtres menaient leur vie dans l'Intelligence Cosmique.
Nos ancêtres voyaient qu'il y avait du pouvoir dans le Soleil, la Lune, les Etoiles et les Planètes, et qu'ils avaient tous une influence sur la vie de la Terre et par conséquent sur la leur propre parce qu'ils participaient aussi à l'Intelligence Cosmique et exprimaient une pensée dans le Mental de l'Intelligence Cosmique tout comme une fleur ou un humain.
La Terre était leur Mère, parce que le corps physique est composé d'éléments matériels venus du corps de la Terre, et retourna un jour à la Terre. Le Soleil et le Ciel étaient leur Père, parce que le Soleil est le grand donneur de vie et la source d'énergie. Nos ancêtres reconnaissaient que la partie de l'homme qui pense, réfléchit et crée n'est pas physique, mais d'un monde aussi éternel et insondable que le vaste ciel. Nos ancêtres n'adoraient ni le Soleil, ni la Terre, ni les planètes mais, ils reconnaissaient leur réalité et les honoraient. Ils considéraient la Terre comme sacrée parce qu'ils y voyaient le berceau de la vie, la nourrissant et l'activant, sans laquelle les rochers, les plantes, les animaux et les humains, seraient toujours non manifestés.
Nos ancêtres remarquaient tout ce qui arrivait autour d'eux et en eux. Ils remarquaient la course du Soleil, la croissance et la décroissance de la Lune, la relation entre les saisons de l'année et les événements naturels, la migration des oiseaux et des quadrupèdes, le cycle de croissance de la flore, les périodes de lumière et d'obscurité, de chaleur et de froid. Ils voyaient l'Intelligence Cosmique à l'oeuvre en toute chose autour d'eux, aussi bien dans les quadrupèdes, que dans les reptiles, les poissons, les oiseaux et même les insectes, la flore, les rochers et les pierres et ils les aimaient parce que leur beauté les touchait et touchait leur vie en leur donnant joie et plaisir, et ne faisaient donc rien d'intentionnel qui leur fît du mal ou qui aurait pu souiller leur beauté.
Cette voie est donc un chemin à travers la nature, se rapportant aux rythmes et aux vibrations de la Terre, et d'expérimentation d'une unité avec elle, et avec la Source de son être. C'est un chemin de vision et d'écoute, d'éveil et d'attention. C'est une voie de don et de réception, d'amour et de partage. C'est une voie d'union avec la divinité qui se trouve à l'intérieur de nous, ainsi qu'à la divinité qui est autour de nous. C'est un chemin d'expansion de la conscience, et de réalisation de sa pleine potentialité. C'est une voie d'étreinte de l'invisible, comme du visible.
Paradoxalement, cette voie est sans destination. Elle ne conduit nulle part, que là où nous sommes. C'est un voyage sans fin, parce que la fin est le voyage même. Le voyage est passionnant, aventureux et agréable,parce que c'est un voyage de connaissance. Non pas une récolte d'informations, ni une connaissance de faits inutiles, mais une connaissance qui nous est nécessaire, parce qu'elle nous concerne, et qui nous permet de réaliser le dessein de cette connaissance.
Cette voie est également appelée la Voie Arc-en-ciel, parce que c'est une voie d'harmonisation intérieure, avec les autres, avec le Terre, avec les forces de la Nature et de l'Univers.
Cette ancienne sagesse n'est pas perdue. Elle est emmagasinée dans l'Inconscient Collectif du Mental Universel, et peut être recanalisée vers nous.
(Selon les enseignements de Flying Horse, Homme Medecine).
Il est des religions qui prétendent que le Créateur est une sorte d'Entité extérieure et lointaine à la Création, ce qui a largement contribué à entretenir la croyance en ce que tout ce qui est non-humain sur terre est également séparé de l'homme, et ne consiste qu'en choses isolées, inanimées, mises là pour satisfaire ses besoins et ses désirs, lui qui est le "Seigneur de la Terre", un microcosme du "Seigneur du Ciel". Ainsi donc, ces créatures subalternes sans âmes sont donc dépourvues de toute "valeur" spirituelle.
Certains soutiennent même que Dieu a crée l'Homme à son image et ressemblance... mais celui-ci lui a retourné le compliment. Ainsi, l'homme est devenu un reflet de l'image de Dieu que les hommes ont créée et au sujet de laquelle ils ont fait couler beaucoup d'encre. Cela constitue une faute colossale, qui a conduit notre belle planète au seuil de la destruction totale.
Nos ancêtres, avant l'acculturation souvent forcée, n'avaient que le "Grand Livre de la Nature". En le contemplant, ils pouvaient comprendre le Mental de l'Intelligence Cosmique qui n'était pas un concept théologique nébuleux, ni un Etre insaisissable séparé de l'existence physique par des années lumière, ni un personnage "historique" appartenant à une époque fort lointaine et à un "peuple" différent. L'Intelligence Cosmique partageait la vie de nos ancêtres, et nos ancêtres menaient leur vie dans l'Intelligence Cosmique.
Nos ancêtres voyaient qu'il y avait du pouvoir dans le Soleil, la Lune, les Etoiles et les Planètes, et qu'ils avaient tous une influence sur la vie de la Terre et par conséquent sur la leur propre parce qu'ils participaient aussi à l'Intelligence Cosmique et exprimaient une pensée dans le Mental de l'Intelligence Cosmique tout comme une fleur ou un humain.
La Terre était leur Mère, parce que le corps physique est composé d'éléments matériels venus du corps de la Terre, et retourna un jour à la Terre. Le Soleil et le Ciel étaient leur Père, parce que le Soleil est le grand donneur de vie et la source d'énergie. Nos ancêtres reconnaissaient que la partie de l'homme qui pense, réfléchit et crée n'est pas physique, mais d'un monde aussi éternel et insondable que le vaste ciel. Nos ancêtres n'adoraient ni le Soleil, ni la Terre, ni les planètes mais, ils reconnaissaient leur réalité et les honoraient. Ils considéraient la Terre comme sacrée parce qu'ils y voyaient le berceau de la vie, la nourrissant et l'activant, sans laquelle les rochers, les plantes, les animaux et les humains, seraient toujours non manifestés.
Nos ancêtres remarquaient tout ce qui arrivait autour d'eux et en eux. Ils remarquaient la course du Soleil, la croissance et la décroissance de la Lune, la relation entre les saisons de l'année et les événements naturels, la migration des oiseaux et des quadrupèdes, le cycle de croissance de la flore, les périodes de lumière et d'obscurité, de chaleur et de froid. Ils voyaient l'Intelligence Cosmique à l'oeuvre en toute chose autour d'eux, aussi bien dans les quadrupèdes, que dans les reptiles, les poissons, les oiseaux et même les insectes, la flore, les rochers et les pierres et ils les aimaient parce que leur beauté les touchait et touchait leur vie en leur donnant joie et plaisir, et ne faisaient donc rien d'intentionnel qui leur fît du mal ou qui aurait pu souiller leur beauté.
Cette voie est donc un chemin à travers la nature, se rapportant aux rythmes et aux vibrations de la Terre, et d'expérimentation d'une unité avec elle, et avec la Source de son être. C'est un chemin de vision et d'écoute, d'éveil et d'attention. C'est une voie de don et de réception, d'amour et de partage. C'est une voie d'union avec la divinité qui se trouve à l'intérieur de nous, ainsi qu'à la divinité qui est autour de nous. C'est un chemin d'expansion de la conscience, et de réalisation de sa pleine potentialité. C'est une voie d'étreinte de l'invisible, comme du visible.
Paradoxalement, cette voie est sans destination. Elle ne conduit nulle part, que là où nous sommes. C'est un voyage sans fin, parce que la fin est le voyage même. Le voyage est passionnant, aventureux et agréable,parce que c'est un voyage de connaissance. Non pas une récolte d'informations, ni une connaissance de faits inutiles, mais une connaissance qui nous est nécessaire, parce qu'elle nous concerne, et qui nous permet de réaliser le dessein de cette connaissance.
Cette voie est également appelée la Voie Arc-en-ciel, parce que c'est une voie d'harmonisation intérieure, avec les autres, avec le Terre, avec les forces de la Nature et de l'Univers.
Cette ancienne sagesse n'est pas perdue. Elle est emmagasinée dans l'Inconscient Collectif du Mental Universel, et peut être recanalisée vers nous.
(Selon les enseignements de Flying Horse, Homme Medecine).
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le Grand Livre de la Nature
J'aime tout le le texte et surtout cette phrase parce qu'elle me rappelle le Vide du bouddhisme qui n'est pas le néant; et aussi parce qu'à un moment donné j'ai renoncé une fois pour toutes aux méditations et aux "mantra et tantra" et co. des religions, estimant que je pouvais utiliser mon temps de vie à plus utile que de chercher à être ou expérimenter plus que ce que je suis où je suis.Paradoxalement, cette voie est sans destination. Elle ne conduit nulle part, que là où nous sommes.
D'ailleurs, j'avais été choqué alors de voir dans un monastère des jeunes européens à l'âge des études et choix professionnels se laisser enfermer dans une retraite de trois ans suivant des rites tantriques tibétains!
Re: Le Grand Livre de la Nature
magnifique texte, malgré qu'à mon avis ils idéalisent un peu les "ancêtres": certains avaient ces perceptions, d'autres pas. Ou alors seulement "le sorcier", l'"homme médecine" qui agissait comme intermédiaire et souvent en a profité pour prendre le pouvoir. Mais ce n'est pas le sujet.
Sur le fond, il reflète tout à fait ma philosophie: la Nature est le Livre écrit par Dieu, ou ce qui en tient lieu.
Sur le fond, il reflète tout à fait ma philosophie: la Nature est le Livre écrit par Dieu, ou ce qui en tient lieu.
Leela- Messages : 215
Date d'inscription : 26/08/2012
Re: Le Grand Livre de la Nature
Un "Homme Medecine" n'est pas un "sorcier" et vice et versa. Ils sont même aux antipodes l'un de l'autre.
A cette époque, la plupart des territoires étaient couverts d'immenses forêts. Et ce fut dans cette atmosphère pure et sereine que les anciens peuples communiaient avec la nature, interrogeant le ciel pour trouver les réponses à leurs questions.
Les Celtes croyaient en une entité spirituelle supérieure, ainsi qu'à la réincarnation des âmes. Leur philosophie a permis de cimenter durablement une multitude de tribus aux us et coutumes locaux très différents, car il faut le savoir, la spiritualité avait pour eux une importance capitale que notre civilisation moderne a perdu.
En ce qui concerne leur philosophie, ils ont toujours refusé de la mettre par écrit, se contentant des symboles, car leur état d'esprit était totalement différent du nôtre, ils considéraient qu'un enseignement écrit se fige et ne peut se transformer. Voici ce qu'en dis Jules César :
"Ils pensent que la religion interdit de confier leur doctrine à l'écriture, comme on peut le faire pour le reste, comptes privés et comptes publics pour lesquels ils utilisent l'alphabet grec. Il me semble que cet usage a été établi pour deux raisons : d'abord ils ne veulent pas que leur doctrine soit répandue dans le peuple; ensuite, ils ne veulent que ceux qui apprennent, se fiant à l'écriture, négligent leur mémoire, car il est prouvé que lorsqu'on se sert de textes écrits, on fait de moins en moins d'efforts pour apprendre par coeur et pour cultiver la mémoire."
Dans la revue d'Histoire des Religions, Georges Dumezil écrit :
"A chaque génération, en chaque étudiant, le savoir se réincarne. Il n'est pas reçu comme un dépôt, il revêt une forme, qui, tout en lui laissant son sens et ses traits essentiels, le rajeunit, et dans une certaine mesure l'actualise".
Désolée, mais je ne ne suis pas de cet avis.(...)malgré qu'à mon avis ils idéalisent un peu les "ancêtres" (...)
A cette époque, la plupart des territoires étaient couverts d'immenses forêts. Et ce fut dans cette atmosphère pure et sereine que les anciens peuples communiaient avec la nature, interrogeant le ciel pour trouver les réponses à leurs questions.
Les Celtes croyaient en une entité spirituelle supérieure, ainsi qu'à la réincarnation des âmes. Leur philosophie a permis de cimenter durablement une multitude de tribus aux us et coutumes locaux très différents, car il faut le savoir, la spiritualité avait pour eux une importance capitale que notre civilisation moderne a perdu.
En ce qui concerne leur philosophie, ils ont toujours refusé de la mettre par écrit, se contentant des symboles, car leur état d'esprit était totalement différent du nôtre, ils considéraient qu'un enseignement écrit se fige et ne peut se transformer. Voici ce qu'en dis Jules César :
"Ils pensent que la religion interdit de confier leur doctrine à l'écriture, comme on peut le faire pour le reste, comptes privés et comptes publics pour lesquels ils utilisent l'alphabet grec. Il me semble que cet usage a été établi pour deux raisons : d'abord ils ne veulent pas que leur doctrine soit répandue dans le peuple; ensuite, ils ne veulent que ceux qui apprennent, se fiant à l'écriture, négligent leur mémoire, car il est prouvé que lorsqu'on se sert de textes écrits, on fait de moins en moins d'efforts pour apprendre par coeur et pour cultiver la mémoire."
Dans la revue d'Histoire des Religions, Georges Dumezil écrit :
"A chaque génération, en chaque étudiant, le savoir se réincarne. Il n'est pas reçu comme un dépôt, il revêt une forme, qui, tout en lui laissant son sens et ses traits essentiels, le rajeunit, et dans une certaine mesure l'actualise".
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le Grand Livre de la Nature
tu sais, on n'y était pas, donc c'est difficile à dire. On peut observer les populations "primitives" actuelles et on voit qu'il y a de tout: des tributs comme ce que tu décrits, mais d'autres.... Mais c'est hors sujet.
Leela- Messages : 215
Date d'inscription : 26/08/2012
Re: Le Grand Livre de la Nature
Certes, mais c'est justement là que l'archéologie se révèle d'une grande aide.
Quand des gens de nations "technologiquement plus avancées" vinrent de l'autre bout du globe pour proclamer la civilisation, la moralité et la "vraie" religion, ils regardèrent avec horreur les Aborigènes et les Amérindiens à moitié nus, car les Européens d'alors croyaient fermement que la nudité du corps humain était non seulement une chose honteuse et perverse, mais encore un signe d'abandon de dieu et d'ignorance. Mais c'est la terre que ces colons voulaient avant tout, et les Aborigènes comme les Amérindiens se trouvaient sur leur route.
A mesure que les Européens s'enfonçaient dans les terres en quête de richesse matérielle, proclamant leur propriété sur les terres aborigènes et amérindiennes par le droit divin de "découverte", les Aborigènes comme les Amérindiens furent opprimés, chassés vers les terres les plus inhospitalières. Les Aborigènes et les Amérindiens s'efforcèrent de défendre leurs communautés et combattirent les envahisseurs. Ce qui prévalut ne fut donc ni la paix, ni la bonne volonté envers tous les hommes que les missionnaires proclamaient en lisant les "livres saints", mais la violence et la tromperie, et non la vérité.
Finalement subjuguées, ces nations furent privées non seulement du droit de se déplacer, de leur fierté et de leur dignité, mais encore de leurs coutumes et pratiques religieuses que la bigoterie des Européens d'alors à l'esprit racorni, considéraient comme démoniaque. Leur spiritualité fut donc mise hors la loi, mais ces peuples ne furent jamais totalement coupés de leurs racines culturelles, ni entièrement obscurcis par la répression, ni par la religion étrangère et aliénante.
Il est tout à fait normal que les rares survivants de certaines tribus ou clans suite aux répressions violentes dirigées contre eux, furent complètement déstabilisés. L'homme doit vivre en société pour unir ses efforts aux autres pour subvenir à sa subsistance. Mais il y a un autre problème plus actuel, les Aborigènes et les Amérindiens représentent le pourcentage le plus élevé de chômeurs. Mais il n'y a pas que des représentants de ces nations là à noyer leur misère dans l'alcool, hélas!
Heureusement, au seuil de destruction de la vie et de la planète, le gouvernement australien a fini par comprendre la sagesse sans prix de ces anciennes nations, et dont nous avons si désespérément besoin.
Quand des gens de nations "technologiquement plus avancées" vinrent de l'autre bout du globe pour proclamer la civilisation, la moralité et la "vraie" religion, ils regardèrent avec horreur les Aborigènes et les Amérindiens à moitié nus, car les Européens d'alors croyaient fermement que la nudité du corps humain était non seulement une chose honteuse et perverse, mais encore un signe d'abandon de dieu et d'ignorance. Mais c'est la terre que ces colons voulaient avant tout, et les Aborigènes comme les Amérindiens se trouvaient sur leur route.
A mesure que les Européens s'enfonçaient dans les terres en quête de richesse matérielle, proclamant leur propriété sur les terres aborigènes et amérindiennes par le droit divin de "découverte", les Aborigènes comme les Amérindiens furent opprimés, chassés vers les terres les plus inhospitalières. Les Aborigènes et les Amérindiens s'efforcèrent de défendre leurs communautés et combattirent les envahisseurs. Ce qui prévalut ne fut donc ni la paix, ni la bonne volonté envers tous les hommes que les missionnaires proclamaient en lisant les "livres saints", mais la violence et la tromperie, et non la vérité.
Finalement subjuguées, ces nations furent privées non seulement du droit de se déplacer, de leur fierté et de leur dignité, mais encore de leurs coutumes et pratiques religieuses que la bigoterie des Européens d'alors à l'esprit racorni, considéraient comme démoniaque. Leur spiritualité fut donc mise hors la loi, mais ces peuples ne furent jamais totalement coupés de leurs racines culturelles, ni entièrement obscurcis par la répression, ni par la religion étrangère et aliénante.
Il est tout à fait normal que les rares survivants de certaines tribus ou clans suite aux répressions violentes dirigées contre eux, furent complètement déstabilisés. L'homme doit vivre en société pour unir ses efforts aux autres pour subvenir à sa subsistance. Mais il y a un autre problème plus actuel, les Aborigènes et les Amérindiens représentent le pourcentage le plus élevé de chômeurs. Mais il n'y a pas que des représentants de ces nations là à noyer leur misère dans l'alcool, hélas!
Heureusement, au seuil de destruction de la vie et de la planète, le gouvernement australien a fini par comprendre la sagesse sans prix de ces anciennes nations, et dont nous avons si désespérément besoin.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le Grand Livre de la Nature
Je suppose que l'inconscient collectif de ces peuples persiste (à moins d'un génocide total) et à tendance à resurgir, même si c'est sous une forme nouvelle. C'est le cas de l'Amérique latine où la patchamamma supplante le crucifié.
Re: Le Grand Livre de la Nature
Comme je l’ai dit plus haut, ces peuples n’ont jamais eu l’esprit entièrement obscurci par la religion étrangère.
L’inconscient collectif ne peut disparaître, il reste accessible à toute personne prête à en recevoir les connaissances.
L’inconscient collectif ne peut disparaître, il reste accessible à toute personne prête à en recevoir les connaissances.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
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