Le grand cataclysme à l'origine du Déluge
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Le grand cataclysme à l'origine du Déluge
De tous les cataclysmes, le Déluge est le seul dont les peuples ont gardé la réminiscence, le seul aussi qui ait laissé des traces historiques.
Ce terrible événement géologique au caractère universel dû à l'effondrement du continent atlantique a imprégné les premiers écrits humains : tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis, pluie diluvienne, et sont restés gravés dans la majorité des mémoires.
Au début des années 50, un diagramme physiographique des fonds marins nord-atlantiques fut publié par la Société Géologique d'Amérique. On y distingue une cassure nette de l'écorce terrestre, une gigantesque fissure longeant un haut plateau fracturé. Une chaîne de montagnes et des volcans submergés aux sommets culminants à 200 et 500 mètres en dessous du niveau de l'océan sont visibles.
Aujourd'hui, de ce continent effondré il reste encore des archipels tous d'origine volcanique : Madère, les Canaries, les Iles du Cap Vert et les Açores.
Mais il nous reste aussi les traces écrites, et les textes les plus anciens nous viennent d'Egypte : les textes des Pyramides et Le Livre des Morts - le Déluge et la disparition de l'Atlantide, la Grande Ile Atlantique, ne font qu'un.
Ces textes inspirés par les descendants des hommes de cette grande île disparue, les Atlantes, donnèrent à l'Egypte ses croyances religieuses et le récit de leur fuite et de leur très long voyage depuis les côtes de l'Atlantiques jusqu'aux rives du Nil.
Les réminiscences de ce Déluge nous les trouvons essentiellement dans les régions du Sahara et du Pré-Sahara. Je les évoquerai rapidement dans un autre sujet. Mais quelques symboles sont parvenus jusqu'à nous en Europe, et nous les verrons dans la partie "Symbolique" du forum.
Ce terrible événement géologique au caractère universel dû à l'effondrement du continent atlantique a imprégné les premiers écrits humains : tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis, pluie diluvienne, et sont restés gravés dans la majorité des mémoires.
Au début des années 50, un diagramme physiographique des fonds marins nord-atlantiques fut publié par la Société Géologique d'Amérique. On y distingue une cassure nette de l'écorce terrestre, une gigantesque fissure longeant un haut plateau fracturé. Une chaîne de montagnes et des volcans submergés aux sommets culminants à 200 et 500 mètres en dessous du niveau de l'océan sont visibles.
Aujourd'hui, de ce continent effondré il reste encore des archipels tous d'origine volcanique : Madère, les Canaries, les Iles du Cap Vert et les Açores.
Mais il nous reste aussi les traces écrites, et les textes les plus anciens nous viennent d'Egypte : les textes des Pyramides et Le Livre des Morts - le Déluge et la disparition de l'Atlantide, la Grande Ile Atlantique, ne font qu'un.
Ces textes inspirés par les descendants des hommes de cette grande île disparue, les Atlantes, donnèrent à l'Egypte ses croyances religieuses et le récit de leur fuite et de leur très long voyage depuis les côtes de l'Atlantiques jusqu'aux rives du Nil.
Les réminiscences de ce Déluge nous les trouvons essentiellement dans les régions du Sahara et du Pré-Sahara. Je les évoquerai rapidement dans un autre sujet. Mais quelques symboles sont parvenus jusqu'à nous en Europe, et nous les verrons dans la partie "Symbolique" du forum.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le grand cataclysme à l'origine du Déluge
Réminiscences :
Nous avons associé l'effondrement de la Grande Ile Atlantique avec le terrible séisme dont le Déluge fut la répercussion plus que probable.
Actuellement, nous savons que c'est autour de cette fracture de l'écorce terrestre découverte dans les années cinquante, que se déclenchent les tremblements de terre.
"Les épicentres des séismes sont localisés d'une façon surprenante sur une étroite ceinture concentrée dans la Vallée de la Fracture et lelong des Provinces des Crêtes. Une ligne d'épicentres part de cette vallée près de l'île de Florès des Açores en direction du Détroit de Gibraltar. Au sud des Açores s'étend une chaîne de grands monts sous-marins, partant du haut Plateau Fracturé."
Ces monts, tous volcaniques ont été dénommés : "Atlandide", "Platon", "Croiseur" et "Grand Météore".
(Special Paper 65, publié par la Société de géologie d'Amérique en 1959).
Suite à l'effondrement de cette chaîne de montagnes, l'océan engloutit la Grande Ile , la Terre Choisie, et sa luxuriante végétation.
"On t'a fait descendre avec les arbres d'Eden vers la région d'en bas."
(Ezéchiel, XXI, 18).
Dans le Popol Vuh maya une citation revient maintes fois : "Nous sommes venus de l'Est".
Codex Troano : "La sixième année de Kan, le onze de Muluc dans le mois de Zac, de terribles tremblements de terre se produisirent ; ils continuèrent sans cesse jusqu'au 13 Chuen. Le pays des collines d'argile, le Pays de Mû, fut sacrifié. Deux fois il fut soulevé, il disparut soudain pendant la nuit, le bassin étant continuellement secoué par des forces volcaniques. Etant comprimées, ces forces abaissèrent et soulevèrent le pays plusieurs fois dans plusieurs endroits. Finalement, la surface céda. Dix régions furent arrachées et dispersées en fragments, elles s'effondrèrent avec leur 64 millions d'habitants, 8060 ans avant l'écriture de ce livre."
Et voici ce que dit Platon dans le Timée à propos de l'effondrement de l'Atlantide :
"En ces temps là on pouvait traverser cette mer (l'Océan Atlantique). Elle avait une île devant ce passage que vous (les Grecs) appelez les colonnes d'Hercule (le détroit de Gibraltar). Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie (Mineure) réunies. (...) Dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit terribles, toute votre armée (l'armée grecque) fut engloutie d'un seul coup sous la terre, et de même, l'Ile Atlantide s'abîma dans la mer et disparut."
Une dernière citation, un extrait de l'épopée babylonienne de Gilgamesh :
Après avoir traversé "toutes les mers" et "les flots amers", Gilgamesh parvint à l'Ile où réside Utnapishtim, le pilote de l'Arche qui fut épargnée par le Déluge. Il est devenu immortel :
"Dit Utnapishtim que l'on nomme le Lointain : Gilgamesh, je vais te révéler une chose cachée ; je vais te dire un secret des dieux. Etc.
(Extrait de la Tablette XI).
Nous avons associé l'effondrement de la Grande Ile Atlantique avec le terrible séisme dont le Déluge fut la répercussion plus que probable.
Actuellement, nous savons que c'est autour de cette fracture de l'écorce terrestre découverte dans les années cinquante, que se déclenchent les tremblements de terre.
"Les épicentres des séismes sont localisés d'une façon surprenante sur une étroite ceinture concentrée dans la Vallée de la Fracture et lelong des Provinces des Crêtes. Une ligne d'épicentres part de cette vallée près de l'île de Florès des Açores en direction du Détroit de Gibraltar. Au sud des Açores s'étend une chaîne de grands monts sous-marins, partant du haut Plateau Fracturé."
Ces monts, tous volcaniques ont été dénommés : "Atlandide", "Platon", "Croiseur" et "Grand Météore".
(Special Paper 65, publié par la Société de géologie d'Amérique en 1959).
Suite à l'effondrement de cette chaîne de montagnes, l'océan engloutit la Grande Ile , la Terre Choisie, et sa luxuriante végétation.
"On t'a fait descendre avec les arbres d'Eden vers la région d'en bas."
(Ezéchiel, XXI, 18).
Dans le Popol Vuh maya une citation revient maintes fois : "Nous sommes venus de l'Est".
Codex Troano : "La sixième année de Kan, le onze de Muluc dans le mois de Zac, de terribles tremblements de terre se produisirent ; ils continuèrent sans cesse jusqu'au 13 Chuen. Le pays des collines d'argile, le Pays de Mû, fut sacrifié. Deux fois il fut soulevé, il disparut soudain pendant la nuit, le bassin étant continuellement secoué par des forces volcaniques. Etant comprimées, ces forces abaissèrent et soulevèrent le pays plusieurs fois dans plusieurs endroits. Finalement, la surface céda. Dix régions furent arrachées et dispersées en fragments, elles s'effondrèrent avec leur 64 millions d'habitants, 8060 ans avant l'écriture de ce livre."
Et voici ce que dit Platon dans le Timée à propos de l'effondrement de l'Atlantide :
"En ces temps là on pouvait traverser cette mer (l'Océan Atlantique). Elle avait une île devant ce passage que vous (les Grecs) appelez les colonnes d'Hercule (le détroit de Gibraltar). Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie (Mineure) réunies. (...) Dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit terribles, toute votre armée (l'armée grecque) fut engloutie d'un seul coup sous la terre, et de même, l'Ile Atlantide s'abîma dans la mer et disparut."
Une dernière citation, un extrait de l'épopée babylonienne de Gilgamesh :
Après avoir traversé "toutes les mers" et "les flots amers", Gilgamesh parvint à l'Ile où réside Utnapishtim, le pilote de l'Arche qui fut épargnée par le Déluge. Il est devenu immortel :
"Dit Utnapishtim que l'on nomme le Lointain : Gilgamesh, je vais te révéler une chose cachée ; je vais te dire un secret des dieux. Etc.
(Extrait de la Tablette XI).
Freya- Messages : 1338
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Re: Le grand cataclysme à l'origine du Déluge
Réminiscences du Déluge en Afrique du Nord
Un cataclysme cosmique d’une telle ampleur ne pouvait sombrer dans l’oubli sans en perpétuer le souvenir au travers des millénaires.
Nous allons donc commencer par les rechercher dans les régions proches de la Grande Ile Atlantique effondrée : l’Afrique du Nord.
Emile Laoust relate des rites commémorant le Déluge qui ont été observés lors de la fête de l’Achour. Des veuves, après avoir enterré trois pierres de leur âtre, s’écrient en sanglotant : « Hi ala’ Derdouch, ulidi ingit unzar ! » (Pleurez sur Derdouch, la pluie a tué mon fils !) ou « Immut Baba Derdouch, mai-t-ingan ? (Est mort Père Derdouch, qui l’a tué ?) ou encore « Inga-t-wuni n’hedran ! » (L'a tué l’eau sur la montagne).
D’autres rites célébrant les pluies diluviennes ont été observés chez les Aït Bou Zemmour et les Aït Ndhir de l’Anti-Atlas.
(E. Laoust, Noms et cérémonies des feux de joie dans le Haut et l'Anti-Atlas).
La Nuit des Feux est sacrée sur les chaînes de l'Atlas.
Pendant des semaines, femmes et enfants collectent du bois sec et le déposent au lieu dit Tabennaiut. Chaque tribu a son propre bûcher. Le rituel peut varier selon les tribus, mais la base reste identique. A l'aurore, au chant du coq, les bûchers sont allumés par en haut et non l'inverse, pour commémorer l'ouverture dans le ciel d'une petite porte pendant un court moment et qui permit au feu de vie de tomber sur terre.
(D'après E. Laoust, op. cit., supra).
Obéissant à la tradition, un rite commun à tous les Tabennaiut de l'Atlas est observé. Les participants qui d'avance se sont munis de coquillages en provenance des plages océaniques, en jettent une poignée sur le feu en disant : "Munat-d-el bas ennun !" (Partez avec votre mal!).
(E. Laoust, op. cit., supra).
Une telle malédiction semble vouloir rappeler le souvenir d'un désastre causé par le terrible raz-de-marée dû à l'effondrement de la Grande Ile Atlantique et qui déposa les coquillages sur l'Atlas.
Lorsque les flammes des bûchers touchés par les premiers rayons de soleil du levant faiblissent, les participants sautent par-dessus les flammes.
Un cataclysme cosmique d’une telle ampleur ne pouvait sombrer dans l’oubli sans en perpétuer le souvenir au travers des millénaires.
Nous allons donc commencer par les rechercher dans les régions proches de la Grande Ile Atlantique effondrée : l’Afrique du Nord.
Emile Laoust relate des rites commémorant le Déluge qui ont été observés lors de la fête de l’Achour. Des veuves, après avoir enterré trois pierres de leur âtre, s’écrient en sanglotant : « Hi ala’ Derdouch, ulidi ingit unzar ! » (Pleurez sur Derdouch, la pluie a tué mon fils !) ou « Immut Baba Derdouch, mai-t-ingan ? (Est mort Père Derdouch, qui l’a tué ?) ou encore « Inga-t-wuni n’hedran ! » (L'a tué l’eau sur la montagne).
D’autres rites célébrant les pluies diluviennes ont été observés chez les Aït Bou Zemmour et les Aït Ndhir de l’Anti-Atlas.
(E. Laoust, Noms et cérémonies des feux de joie dans le Haut et l'Anti-Atlas).
La Nuit des Feux est sacrée sur les chaînes de l'Atlas.
Pendant des semaines, femmes et enfants collectent du bois sec et le déposent au lieu dit Tabennaiut. Chaque tribu a son propre bûcher. Le rituel peut varier selon les tribus, mais la base reste identique. A l'aurore, au chant du coq, les bûchers sont allumés par en haut et non l'inverse, pour commémorer l'ouverture dans le ciel d'une petite porte pendant un court moment et qui permit au feu de vie de tomber sur terre.
(D'après E. Laoust, op. cit., supra).
Obéissant à la tradition, un rite commun à tous les Tabennaiut de l'Atlas est observé. Les participants qui d'avance se sont munis de coquillages en provenance des plages océaniques, en jettent une poignée sur le feu en disant : "Munat-d-el bas ennun !" (Partez avec votre mal!).
(E. Laoust, op. cit., supra).
Une telle malédiction semble vouloir rappeler le souvenir d'un désastre causé par le terrible raz-de-marée dû à l'effondrement de la Grande Ile Atlantique et qui déposa les coquillages sur l'Atlas.
Lorsque les flammes des bûchers touchés par les premiers rayons de soleil du levant faiblissent, les participants sautent par-dessus les flammes.
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