Du symbolisme des créatures mythiques
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Du symbolisme des créatures mythiques
Depuis la nuit des temps, l'homme a pris plaisir à imaginer des créatures fabuleuses. Dans l'Egypte ancienne comme en Amérique précolombienne, les hommes ont donné aux dieux des têtes d'animaux , et en Mésopotamie, des corps d'animaux.

Plus tard, avec les Grecs, on vit une recrudescence de ces animaux fabuleux assimilés aux puissances du bien et du mal (Minotaure, Sphinx, Sirènes, etc.) ou intégrés à l'environnement maritime (tritons) et à l’environnement terrestre (satyres).
Mais ce n'est qu'au Moyen Age que se développera le concept de monstre avec bien plus de fantaisie. Il en fut crée de toutes les formes et pour divers usages. Ils servirent à décorer des chapiteaux d'églises et de cloîtres, et les enluminures de manuscrits. Bien que conçus dans l'Antiquité, le monstre se distinguera par sa laideur et sa rareté, par la forme étrange de son corps, par ses attitudes, par ses couleurs voire même par sa voix. Ces êtres aux formes étranges déformés au gré des légendes, racontaient l'histoire de leur vie et de leur moeurs liés aux éléments : la terre, l'eau, l'air ou encore le feu. Des greffes d'organes ou de membres supplémentaires les rendirent plus ou moins attrayants voire déplaisants. Durant bien des siècles, on chercha à les chasser ou, au contraire, à les apaiser, dans le but de recueillir leurs bienfaits.
Pégase le cheval ailé
Issu de la mythologie grecque, il était né du sang de Medusa. Zeus le choisit pour monture. D'un coup de sabot, Pégase avait le don de faire surgir une source, raison pour laquelle on le considéra comme le symbole de l'intelligence et de l'inspiration poétique.

La licorne
Variante du dragon mais de bonne augure, la licorne exécute les sentences royales en transperçant les coupables de sa corne unique et torsadée au milieu du front.
A l'origine, sa tête était rouge et sa corne unique noire et blanche contenait un antidote particulièrement recherché. Sa robe immaculée symbolisait la pureté, et sa corne unique un rayon de soleil pétrifié. Il arrivait que des étincelles jaillissent de ses sabots.
Le dragon
Pour l'Eglise, il incarne le mal absolu. Mais pour les hermétistes, il est le gardien des connaissances interdites. Le dragon symbolise aussi les forces cachées en nous que certains veulent ramener ou limiter à la sexualité.

Medusa
Fille des dieux marins Céto et Phorcys, elle fut l'une des trois Gorgones. Belle jeune fille trop fière de sa chevelure au goût d'Athéna qui, pour la punir, changea ses cheveux en serpents. Selon la légende, elle changeait en pierre ceux sur qui elle posait son regard.

Centaures et centauresses
Animaux fabuleux à la partie supérieure humaine et à la partie inférieure équine, ils sont dotés de six membres, quatre pattes et deux bras, et les centauresses de seins. Ils étaient sensés vivre dans les montagnes de Thessalie. Mais le terme de "centaure" reste réservé à Chiron qui incarne à la fois la sagesse et la brutalité et qui représente le premier cavalier. Les centaures n'apprécient guère les humains.
Le Minotaure
Selon la légende, le Minotaure, homme à tête de taureau, aurait vu le jour en Crète, sous le règne du roi Minos. Fruit de la passion de Pasiphaé pour un taureau envoyé par Poséidon, dieu de la mer, il fut enfermé par le roi Minos dans un labyrinthe construit par Dédale afin qu'il ne puisse jamais s'en échapper et que son existence restât cachée. Finalement, il fut tué par Thésée, fils d'Egée, avec l'aide d'Ariane, fille du roi Minos. Il symbolise le culte rendu au taureau de l'Egypte ancienne et de Babylone jusqu'en Scandinavie.

La sirène
C'est au Moyen Age qu'on lui attribua sa queue de poisson. Dans l'Antiquité elle était mi-femme mi-oiseau, en raison de la colère d'Aphrodite, déesse de l'amour, qui l'affubla de pattes et d'ailes tout en lui conservant son visage de jeune fille pour avoir refusé de se donner à un dieu ou à simple mortel.
Dotées d'une très belle voix et fières d'elles, les sirènes défièrent les Muses, filles de Zeus. Ces dernières ayant remporté le défi, elles exigèrent une couronne faite de plumes de sirènes. Vaincues et privées de leur don de voler, elles se réfugièrent sur les côtes de Calabre et de Campanie. Après avoir tenté de perdre Ulysse et Orphée par leur chant, elle restèrent liées au symbole de la séduction funeste.
Le Sphinx
Créature fantastique, il trouve son origine en Egypte. Il n'a rien en commun avec "la" cruelle sphinx grecque, lionne au visage et poitrine de femme, à qui les Muses avaient confié une énigme qu'elle se plaisait à poser aux voyageurs, tuant et dévorant ceux qui ne savaient y répondre. Venue d'Egypte en passant par la Syrie, la bête a donc bien mal tourné en terre hellénique.
Dans l'Egypte ancienne, même lorsque le sphinx prend la forme d'une panthère à ailes de faucon pour se jeter sur les chefs barbares, moralement, il n'a rien d'un monstre pervers : il demeure le symbole de la puissance souveraine, impitoyable aux rebelles, protectrice des bons.
De par son visage barbu, il est roi ou dieu solaire, et il possède les attributions même du lion. Félin, il est irrésistible au combat. Dans les doubles files de sphinx qui bordent l’allée des temples, Pharaon se multiplie en lions nombreux pour veiller sur le sanctuaire. Il s’assimile ainsi au double sphinx ou lion, gardien du double horizon. A Karnak, il s’incarne en des félins fantastiques pour défendre sa propre demeure : raison pour laquelle, le visiteur entre dans Karnak entre les « crio-sphinx », lions affublés de têtes de bélier amonien.



Plus tard, avec les Grecs, on vit une recrudescence de ces animaux fabuleux assimilés aux puissances du bien et du mal (Minotaure, Sphinx, Sirènes, etc.) ou intégrés à l'environnement maritime (tritons) et à l’environnement terrestre (satyres).
Mais ce n'est qu'au Moyen Age que se développera le concept de monstre avec bien plus de fantaisie. Il en fut crée de toutes les formes et pour divers usages. Ils servirent à décorer des chapiteaux d'églises et de cloîtres, et les enluminures de manuscrits. Bien que conçus dans l'Antiquité, le monstre se distinguera par sa laideur et sa rareté, par la forme étrange de son corps, par ses attitudes, par ses couleurs voire même par sa voix. Ces êtres aux formes étranges déformés au gré des légendes, racontaient l'histoire de leur vie et de leur moeurs liés aux éléments : la terre, l'eau, l'air ou encore le feu. Des greffes d'organes ou de membres supplémentaires les rendirent plus ou moins attrayants voire déplaisants. Durant bien des siècles, on chercha à les chasser ou, au contraire, à les apaiser, dans le but de recueillir leurs bienfaits.
Pégase le cheval ailé
Issu de la mythologie grecque, il était né du sang de Medusa. Zeus le choisit pour monture. D'un coup de sabot, Pégase avait le don de faire surgir une source, raison pour laquelle on le considéra comme le symbole de l'intelligence et de l'inspiration poétique.

La licorne
Variante du dragon mais de bonne augure, la licorne exécute les sentences royales en transperçant les coupables de sa corne unique et torsadée au milieu du front.
A l'origine, sa tête était rouge et sa corne unique noire et blanche contenait un antidote particulièrement recherché. Sa robe immaculée symbolisait la pureté, et sa corne unique un rayon de soleil pétrifié. Il arrivait que des étincelles jaillissent de ses sabots.
Le dragon
Pour l'Eglise, il incarne le mal absolu. Mais pour les hermétistes, il est le gardien des connaissances interdites. Le dragon symbolise aussi les forces cachées en nous que certains veulent ramener ou limiter à la sexualité.

Medusa
Fille des dieux marins Céto et Phorcys, elle fut l'une des trois Gorgones. Belle jeune fille trop fière de sa chevelure au goût d'Athéna qui, pour la punir, changea ses cheveux en serpents. Selon la légende, elle changeait en pierre ceux sur qui elle posait son regard.

Centaures et centauresses
Animaux fabuleux à la partie supérieure humaine et à la partie inférieure équine, ils sont dotés de six membres, quatre pattes et deux bras, et les centauresses de seins. Ils étaient sensés vivre dans les montagnes de Thessalie. Mais le terme de "centaure" reste réservé à Chiron qui incarne à la fois la sagesse et la brutalité et qui représente le premier cavalier. Les centaures n'apprécient guère les humains.
Le Minotaure
Selon la légende, le Minotaure, homme à tête de taureau, aurait vu le jour en Crète, sous le règne du roi Minos. Fruit de la passion de Pasiphaé pour un taureau envoyé par Poséidon, dieu de la mer, il fut enfermé par le roi Minos dans un labyrinthe construit par Dédale afin qu'il ne puisse jamais s'en échapper et que son existence restât cachée. Finalement, il fut tué par Thésée, fils d'Egée, avec l'aide d'Ariane, fille du roi Minos. Il symbolise le culte rendu au taureau de l'Egypte ancienne et de Babylone jusqu'en Scandinavie.

La sirène
C'est au Moyen Age qu'on lui attribua sa queue de poisson. Dans l'Antiquité elle était mi-femme mi-oiseau, en raison de la colère d'Aphrodite, déesse de l'amour, qui l'affubla de pattes et d'ailes tout en lui conservant son visage de jeune fille pour avoir refusé de se donner à un dieu ou à simple mortel.
Dotées d'une très belle voix et fières d'elles, les sirènes défièrent les Muses, filles de Zeus. Ces dernières ayant remporté le défi, elles exigèrent une couronne faite de plumes de sirènes. Vaincues et privées de leur don de voler, elles se réfugièrent sur les côtes de Calabre et de Campanie. Après avoir tenté de perdre Ulysse et Orphée par leur chant, elle restèrent liées au symbole de la séduction funeste.
Le Sphinx
Créature fantastique, il trouve son origine en Egypte. Il n'a rien en commun avec "la" cruelle sphinx grecque, lionne au visage et poitrine de femme, à qui les Muses avaient confié une énigme qu'elle se plaisait à poser aux voyageurs, tuant et dévorant ceux qui ne savaient y répondre. Venue d'Egypte en passant par la Syrie, la bête a donc bien mal tourné en terre hellénique.
Dans l'Egypte ancienne, même lorsque le sphinx prend la forme d'une panthère à ailes de faucon pour se jeter sur les chefs barbares, moralement, il n'a rien d'un monstre pervers : il demeure le symbole de la puissance souveraine, impitoyable aux rebelles, protectrice des bons.
De par son visage barbu, il est roi ou dieu solaire, et il possède les attributions même du lion. Félin, il est irrésistible au combat. Dans les doubles files de sphinx qui bordent l’allée des temples, Pharaon se multiplie en lions nombreux pour veiller sur le sanctuaire. Il s’assimile ainsi au double sphinx ou lion, gardien du double horizon. A Karnak, il s’incarne en des félins fantastiques pour défendre sa propre demeure : raison pour laquelle, le visiteur entre dans Karnak entre les « crio-sphinx », lions affublés de têtes de bélier amonien.

Freya- Messages : 1308
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges

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