Ontologie chez Platon et Aristote
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Ontologie chez Platon et Aristote
Socrate était un mystique qui transmettait la connaissance par initiation car "celui qui comprend ne parle pas et celui qui parle ne comprend pas".
Platon était un philosophe. Il a transmis l'enseignement de Socrate par écrit sous forme de dialogues.
Aristote était un "physicien", adepte de science empirique. Il a formulé l'enseignement de Platon de manière rationnelle en catégories définies telles que les principes de son ontologie et les quatre causes.
Le monde visible est composé des choses animées ou inanimées (DC) dont nos sens nous donnent des images qui en sont comme des ombres ou reflets(AD)
Aristote appelait matière les choses et formeles images ou aspects visibles.
Le monde intelligible comprend des principes d'existence anhypothétiques, non déductibles d'autres principes (EB), et une nature intelligible déductible sur la base d'hypothèses, postulats ou axiomes rationnels (CE).
Aristote appelait existence le fait d'être et essence ce qui constitue la nature d'un être.
Aristote appelait donc substance (hypostase) l'ordre du monde intelligible (CB) sous-jacent aux choses , il appelait accident (AC) le monde visible des choses et de leurs aspects changeants.
Platon était un philosophe. Il a transmis l'enseignement de Socrate par écrit sous forme de dialogues.
Aristote était un "physicien", adepte de science empirique. Il a formulé l'enseignement de Platon de manière rationnelle en catégories définies telles que les principes de son ontologie et les quatre causes.
Dans les œuvres complètes de Luc Brisson (Flammarion), la ligne est illustrée en annexe par le schéma suivant:Platon dans République VI, 509b a écrit:Sur ce, prends, par exemple, une ligne coupée en deux segments d'inégale longueur; coupe de nouveau, suivant la même proportion que la ligne, chacun des deux segments – celui du genre visible et celui du genre intelligible – et tu obtiendras ainsi le second segment, celui des images. J'entends par images d'abord les ombres, ensuite les reflets qui se produisent sur l'eau ou encore sur les corps opaques, lisses et brillants, et tous les phénomènes de ce genre. Tu comprends ce que je veux dire ?
Le monde visible est composé des choses animées ou inanimées (DC) dont nos sens nous donnent des images qui en sont comme des ombres ou reflets(AD)
Aristote appelait matière les choses et formeles images ou aspects visibles.
Le monde intelligible comprend des principes d'existence anhypothétiques, non déductibles d'autres principes (EB), et une nature intelligible déductible sur la base d'hypothèses, postulats ou axiomes rationnels (CE).
Aristote appelait existence le fait d'être et essence ce qui constitue la nature d'un être.
Lorsqu'on parle des choses, Aristote remarquait qu'on peut se demander si elles sont ou bien ce qu'elles sont. Dans les deux cas on utilise le verbe être mais l'existence désigne le fait d'être, alors que l'essence désigne ce qui constitue la nature d'un être. (source: essence et existence)
Aristote appelait donc substance (hypostase) l'ordre du monde intelligible (CB) sous-jacent aux choses , il appelait accident (AC) le monde visible des choses et de leurs aspects changeants.
Re: Ontologie chez Platon et Aristote
L'antiquité grecque ne comprenait pas les causes dans le sens des forces de la nature définies par la physique moderne. Platon parle plutôt de conditions d'engendrement, d'existence et d'unicité du monde et des êtres qui le composent.
1) L'unicité de la création devient cause finale.
2) Le pouvoir de transformation du feu devient cause efficiente.
3) La solidité de la terre devient cause matérielle.
4) La composition de forme belle devient cause formelle.
Aristote divise ainsi les conditions rationnellement en quatre causes.
5) Platon attribue l'unité et composition harmonieuse du monde aux proportions (analogia en grec ancien), c'est-à-dire aux rapports égaux entre différents niveaux de grandeur. Elle représente à la fois la cause formelle et finale.
Depuis Pythagore on savait que les rapports de nombres entiers expliquent l'harmonie musicale.
Aristote connaissait bien sûr l'analogie de proportionnalité mais ne la reconnaissait pas comme opérationnelle dans l'engendrement.
La science moderne a redécouvert l'analogie de proportionnalité dans les homologies systémiques de von Bertalanffy, dans les homothéties fractales de Mandelbrot, dans l'harmonie des phases d'onde de Louis de Broglie.
L'importance des corrélations de fréquences et de phases dans la stabilité des structures, dans leur mouvement et dans l'accélération gravitationnelle vient seulement d'être mise en évidence par la Rythmodynamique de Yuri Ivanov.
Les résonances harmonieuses sont à l'origine des corrélations dans la formation des structures dissipatives de Ilya Prigogine.
Les proportions et résonances harmonieuses sont à l'origine de toute adaptation par auto-organisation ou mimesis.
Elles font de l'univers un hologramme.
Aristote formalise la création et organisation du monde et des êtres par ses quatre causes:Platon dans Timée 31b-32a a écrit:C'est donc bien pour que le monde ressemblât par son unicité (1) au vivant total, que celui qui a fabriqué le monde n'en a pas fait deux ou une infinité; aussi notre ciel a-t-il été engendré seul de son espèce, et il le restera.
C'est évidemment corporel que doit être le monde engendré, c'est-à-dire visible et tangible; Or, sans feu rien ne saurait jamais devenir (2) visible; et rien ne saurait par ailleurs être tangible sans quelque chose qui soit solide; or rien ne saurait être solide sans terre (3). De là vient que c'est avec du feu et avec de la terres que le dieu, lorsqu'il commença de le constituer, fabriqua le corps du monde. Mais deux éléments ne peuvent seuls former une composition qui soit belle, sans l'intervention d'un troisième (4); il faut en effet, entre les deux, un lien qui les unisse. Or, de tous les liens, le plus beau, c'est celui qui impose à lui-même et aux éléments qu'il relie l'unité la plus complète, ce que par nature, la proportion (5) réalise de façon la plus parfaite. Chaque fois que trois nombres quelconques, que ces nombres soient entiers ou en puissance, celui du milieu est tel que ce que le premier est par rapport à lui, lui-même l'est par rapport au dernier, et inversement que ce que le dernier est par rapport à celui du milieu, celui du milieu l'est par rapport au premier, celui du milieu pouvant devenir premier et dernier, le dernier et le premier pouvant à leur tour devenir moyens, il en résulte nécessairement que tous se trouvent être dans une relation d'identité, et que, parce qu'ils se trouvent dans cette relation d'identité les uns par rapport aux autres, ils forment tous une unité.
1) L'unicité de la création devient cause finale.
2) Le pouvoir de transformation du feu devient cause efficiente.
3) La solidité de la terre devient cause matérielle.
4) La composition de forme belle devient cause formelle.
Aristote divise ainsi les conditions rationnellement en quatre causes.
5) Platon attribue l'unité et composition harmonieuse du monde aux proportions (analogia en grec ancien), c'est-à-dire aux rapports égaux entre différents niveaux de grandeur. Elle représente à la fois la cause formelle et finale.
Depuis Pythagore on savait que les rapports de nombres entiers expliquent l'harmonie musicale.
Aristote connaissait bien sûr l'analogie de proportionnalité mais ne la reconnaissait pas comme opérationnelle dans l'engendrement.
La science moderne a redécouvert l'analogie de proportionnalité dans les homologies systémiques de von Bertalanffy, dans les homothéties fractales de Mandelbrot, dans l'harmonie des phases d'onde de Louis de Broglie.
L'importance des corrélations de fréquences et de phases dans la stabilité des structures, dans leur mouvement et dans l'accélération gravitationnelle vient seulement d'être mise en évidence par la Rythmodynamique de Yuri Ivanov.
Les résonances harmonieuses sont à l'origine des corrélations dans la formation des structures dissipatives de Ilya Prigogine.
Les proportions et résonances harmonieuses sont à l'origine de toute adaptation par auto-organisation ou mimesis.
Elles font de l'univers un hologramme.
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