Le Symbole du Chaudron
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Le Symbole du Chaudron
Ancien symbole de l’utérus céleste, source de toute vie et de sagesse, le Chaudron a figuré en bonne place dans l’histoire et dans la mythologie de nombreux peuples en raison du grand rôle qu’il a joué. A travers le temps et dans diverses cultures, le Chaudron, considéré comme un navire de métal, était aussi un symbole du lieu et du moyen de la revigoration, de la régénérescence et de la résurrection. Il était le réceptacle brûlant à l’intérieur duquel retournait toute vie afin d’y être cuite, brassée et régénérée en cycles perpétuels.
Sur une plaque intérieure du chaudron de Gundestrup (Scandinavie, IIème siècle av. notre ère), sept guerriers en armes (des piétons) et trois sonneurs de carnyx marchent vers la mort. Un chien tente de les retenir tandis qu’un dieu plonge le onzième soldat mort dans le chaudron « magique » afin de le ressusciter. Au-dessus du chaudron, les dieux des quatre saisons chevauchent vers l’éternité.
(Photo de Claude Valette).
Le Chaudron est aussi le creuset de l’alchimiste à l’intérieur duquel la transformation et la guérison se produisent et nous le contenons en nous-mêmes, dans notre région abdominale. Cette alchimie interne était également connue dans l’ancienne Chine sous le nom de Neidan dont le but était d’unir le yin et le yang afin d’acquérir la longévité voire l’immortalité. Ce Chaudron était en principe en or, métal pur et inaltérable, mais il en existe encore en argent doré. Chez les Celtes, l’utérus de Cerridwen, déesse chtonienne du grain et de l’inspiration, mais également de la fertilité, de la vie, de la mort et de la renaissance, n’était autre que ce Chaudron, source d’abondance et de guérison.
Dans un manuscrit celte écrit dans un alphabet très ancien et non publié à ce jour, il est dit que le Chaudron celtique de Cerridwen, mère de toute création, contenait symboliquement une herbe différente pour chaque jour de l’année et que quiconque boirait de son contenu, posséderait la Connaissance.
Dana, la Mère Rouge, était la déesse celtique de l’eau qui s’écoule, des sources, des rivières, des lacs et de la mer mais encore de la prospérité, de la magie et de la sagesse. Sous la forme fluide de l’eau, Dana exerce la magie du flux divin. En laissant l’eau déborder de son Chaudron, elle élimine les énergies stagnantes et du même coup les blocages afin que nos efforts puissent eux aussi s’écouler aisément dans la fructification. Le Danube, le Don, le Dniepr et le Dniestr portent tous son nom et signifient « s’écoulant ». Mais en laissant déborder son Chaudron, Dana nous incite aussi à suivre l’orientation donnée dans nos rêves. Elle nous apprend donc que la force magique réside dans l’eau, raison pour laquelle les chaudrons, les mortiers, les coupes etc., sont des récipients de cette force magique souvent symbolisée par un élixir d’origine divine tel l’ambroisie qui confère l’immortalité voire la jeunesse éternelle à celui ou celle qui en boit ou qui y est plongé(e).
La déesse Morrigan, également connue sous le nom de la Vieille, surnom qui devrait plutôt être traduit par la Sombre, était considérée jadis comme une grande guérisseuse, une voyante et une femme d’une grande sagesse qui avait la connaissance de l’usage des herbes médicinales et qui vivait en harmonie avec la nature. Malheureusement, cette conception fut avilie par l’église patriarcale moyenâgeuse, et ceux qui voulurent usurper sa sagesse et son pouvoir transformèrent l’image de la Sombre en celle d’une mégère laide et maléfique. Cela eut pour résultat le remplacement de l’image de Morrigan par celle d’une vieille sorcière voûtée, toute vêtue de noir, une verrue sur le menton, un chat noir le dos arqué et les poils hérissés marchant sur une barrière, tandis que la vieille remuait le contenu bouillonnant du chaudron. Ce changement d’image a, à la fois, affaibli la position de l’église et caché la véritable source de la magie de la nature.
Undry, le Chaudron du dieu Dagda, à l’instar de celui de Gundestrup, est symbole d’abondance et de résurrection et la recherche du saint-Graal n’est autre que celle du Chaudron qui disparut lorsque le cercle fut brisé et ses prêtresses brûlées sur les bûchers de l’Inquisition comme ce fut le cas pour des milliers de femmes avec leurs enfants qui, parfois, avaient des connaissances en herbes médicinales et presque toujours des biens immobiliers qui furent confisqués par l'église...
Dans une variété de contextes culturels on trouve diverses expressions symboliques du Chaudron. En Chine, il est connu sous le nom de Ting et dans le Y King on le trouve dans le Livre des Changements, hexagramme 50 : Ting /le Chaudron qui suggère lui aussi l’idée de nourriture et de préparation de la nourriture.
50 鼎
A l’instar de la mythologie scandinave, celles d’Egypte et d’Inde avaient également leur propre Chaudron symbolisé par le pouvoir féminin de la création cosmique.
Chez les Celtes, le grand dieu Oddhin boit dans le Chaudron de la Grande Mère afin d’obtenir son pouvoir. En Egypte, le dieu Osiris est associé à une coupe qui ne tarit jamais.
Sur le Chaudron de Gundestrup, on aperçoit le dieu Oddhin (à droite sur la photo de Claude Valette).
Chez les Hindous, la déesse-Mère destructrice Kali est associée au Chaudron et le dieu Indra boit, lui aussi, l’élixir du Chaudron de cette dernière, lui volant ainsi son pouvoir de changer d’apparence.
Dans les cultures ouralo-altaïques, le Chaudron appelé Kazan est le nom de bien des héros. Par définition il était un vaisseau dans lequel le corps démembré de l’initié était bouilli puis reconstitué le lendemain. Le but de cet exercice était d’apprendre à l’initié à maîtriser la mort. Chez les anciens Egyptiens, le sarcophage était une barque mortuaire comme celle (Seker) d’Osiris, dieu démembré au corps reconstitué, qui le ramena sur la terre ferme au pied du mont Bakkhou dans l’Atlas (Maroc) où il ressuscita. Quarante jours après sa résurrection depuis l’Aferroy, souvent appelé Nord-Est Tubkal, montagne en forme de pyramide, d’où il s’envola pour les cieux (Pyramide d’Ounas, Textes des Pyramides, Papyrus de Nu). Nephtys, sœur d’Osiris et d’Isis, bien que déesse protectrice des morts et des sarcophages, ne porte cependant jamais de coiffe surmontée d'une barque qui serait pourtant le symbole de sa fonction.
En conclusion, le Chaudron est le symbole du lieu et du moyen de la revigoration, de la régénérescence voire de la résurrection ou, autrement dit, le lieu des profondes transmutations biologiques. Cependant, l’ambiguïté de son symbole en fait également une introduction à la renaissance par la mort et par la cuisson.
Sur une plaque intérieure du chaudron de Gundestrup (Scandinavie, IIème siècle av. notre ère), sept guerriers en armes (des piétons) et trois sonneurs de carnyx marchent vers la mort. Un chien tente de les retenir tandis qu’un dieu plonge le onzième soldat mort dans le chaudron « magique » afin de le ressusciter. Au-dessus du chaudron, les dieux des quatre saisons chevauchent vers l’éternité.
(Photo de Claude Valette).
Le Chaudron est aussi le creuset de l’alchimiste à l’intérieur duquel la transformation et la guérison se produisent et nous le contenons en nous-mêmes, dans notre région abdominale. Cette alchimie interne était également connue dans l’ancienne Chine sous le nom de Neidan dont le but était d’unir le yin et le yang afin d’acquérir la longévité voire l’immortalité. Ce Chaudron était en principe en or, métal pur et inaltérable, mais il en existe encore en argent doré. Chez les Celtes, l’utérus de Cerridwen, déesse chtonienne du grain et de l’inspiration, mais également de la fertilité, de la vie, de la mort et de la renaissance, n’était autre que ce Chaudron, source d’abondance et de guérison.
Dans un manuscrit celte écrit dans un alphabet très ancien et non publié à ce jour, il est dit que le Chaudron celtique de Cerridwen, mère de toute création, contenait symboliquement une herbe différente pour chaque jour de l’année et que quiconque boirait de son contenu, posséderait la Connaissance.
Dana, la Mère Rouge, était la déesse celtique de l’eau qui s’écoule, des sources, des rivières, des lacs et de la mer mais encore de la prospérité, de la magie et de la sagesse. Sous la forme fluide de l’eau, Dana exerce la magie du flux divin. En laissant l’eau déborder de son Chaudron, elle élimine les énergies stagnantes et du même coup les blocages afin que nos efforts puissent eux aussi s’écouler aisément dans la fructification. Le Danube, le Don, le Dniepr et le Dniestr portent tous son nom et signifient « s’écoulant ». Mais en laissant déborder son Chaudron, Dana nous incite aussi à suivre l’orientation donnée dans nos rêves. Elle nous apprend donc que la force magique réside dans l’eau, raison pour laquelle les chaudrons, les mortiers, les coupes etc., sont des récipients de cette force magique souvent symbolisée par un élixir d’origine divine tel l’ambroisie qui confère l’immortalité voire la jeunesse éternelle à celui ou celle qui en boit ou qui y est plongé(e).
Dana
La déesse Morrigan, également connue sous le nom de la Vieille, surnom qui devrait plutôt être traduit par la Sombre, était considérée jadis comme une grande guérisseuse, une voyante et une femme d’une grande sagesse qui avait la connaissance de l’usage des herbes médicinales et qui vivait en harmonie avec la nature. Malheureusement, cette conception fut avilie par l’église patriarcale moyenâgeuse, et ceux qui voulurent usurper sa sagesse et son pouvoir transformèrent l’image de la Sombre en celle d’une mégère laide et maléfique. Cela eut pour résultat le remplacement de l’image de Morrigan par celle d’une vieille sorcière voûtée, toute vêtue de noir, une verrue sur le menton, un chat noir le dos arqué et les poils hérissés marchant sur une barrière, tandis que la vieille remuait le contenu bouillonnant du chaudron. Ce changement d’image a, à la fois, affaibli la position de l’église et caché la véritable source de la magie de la nature.
Undry, le Chaudron du dieu Dagda, à l’instar de celui de Gundestrup, est symbole d’abondance et de résurrection et la recherche du saint-Graal n’est autre que celle du Chaudron qui disparut lorsque le cercle fut brisé et ses prêtresses brûlées sur les bûchers de l’Inquisition comme ce fut le cas pour des milliers de femmes avec leurs enfants qui, parfois, avaient des connaissances en herbes médicinales et presque toujours des biens immobiliers qui furent confisqués par l'église...
Dans une variété de contextes culturels on trouve diverses expressions symboliques du Chaudron. En Chine, il est connu sous le nom de Ting et dans le Y King on le trouve dans le Livre des Changements, hexagramme 50 : Ting /le Chaudron qui suggère lui aussi l’idée de nourriture et de préparation de la nourriture.
50 鼎
A l’instar de la mythologie scandinave, celles d’Egypte et d’Inde avaient également leur propre Chaudron symbolisé par le pouvoir féminin de la création cosmique.
Chez les Celtes, le grand dieu Oddhin boit dans le Chaudron de la Grande Mère afin d’obtenir son pouvoir. En Egypte, le dieu Osiris est associé à une coupe qui ne tarit jamais.
Sur le Chaudron de Gundestrup, on aperçoit le dieu Oddhin (à droite sur la photo de Claude Valette).
Chez les Hindous, la déesse-Mère destructrice Kali est associée au Chaudron et le dieu Indra boit, lui aussi, l’élixir du Chaudron de cette dernière, lui volant ainsi son pouvoir de changer d’apparence.
Déesse Kali.
Dans les cultures ouralo-altaïques, le Chaudron appelé Kazan est le nom de bien des héros. Par définition il était un vaisseau dans lequel le corps démembré de l’initié était bouilli puis reconstitué le lendemain. Le but de cet exercice était d’apprendre à l’initié à maîtriser la mort. Chez les anciens Egyptiens, le sarcophage était une barque mortuaire comme celle (Seker) d’Osiris, dieu démembré au corps reconstitué, qui le ramena sur la terre ferme au pied du mont Bakkhou dans l’Atlas (Maroc) où il ressuscita. Quarante jours après sa résurrection depuis l’Aferroy, souvent appelé Nord-Est Tubkal, montagne en forme de pyramide, d’où il s’envola pour les cieux (Pyramide d’Ounas, Textes des Pyramides, Papyrus de Nu). Nephtys, sœur d’Osiris et d’Isis, bien que déesse protectrice des morts et des sarcophages, ne porte cependant jamais de coiffe surmontée d'une barque qui serait pourtant le symbole de sa fonction.
Barque mortuaire Seker d'Osiris
En conclusion, le Chaudron est le symbole du lieu et du moyen de la revigoration, de la régénérescence voire de la résurrection ou, autrement dit, le lieu des profondes transmutations biologiques. Cependant, l’ambiguïté de son symbole en fait également une introduction à la renaissance par la mort et par la cuisson.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le Symbole du Chaudron
La Quête du saint-Graal
A la lecture des légendes arthuriennes, on pourrait penser que le Graal est une coupe, mais pas n'importe quelle coupe, au surplus celle associée à la Cène et donc à JC. On apprendrait probablement aussi que les Chevaliers de la Table Ronde furent envoyés à la Quête du Graal. Cependant, les choses ne sont que rarement ce qu'elles paraissent, et la vraie nature du Graal est beaucoup plus complexe. En fait, bien avant que les légendes arthuriennes ne soient écrites, on trouve les origines du Graal dans les Chaudrons magiques décrits dans la mythologie celtique antique.
Chaudrons celtiques magiques
Ces chaudrons celtiques magiques existent bel et bien et nous avons des preuves de leur existence physique avec le chaudron de Gundestrup retrouvé au Danemark. Ces chaudrons pouvaient fournir de la nourriture à la multitude, quelle que soit leur taille. La déesse Cerridwen y brassait beaucoup de choses, y comprit l'inspiration poétique. Son histoire la lie, elle et son chaudron, à la transformation et à la renaissance, attributs qui se retrouvent dans les associations chrétiennes liées au saint Graal. Il n'a jamais été vide, et pour cause ! Ces chaudrons sont la composition électromagnétique de toute forme astrale qui pénètre dans le mental de l'homme pour asservir son intelligence et l'empêcher de voir au-delà du temps, parce qu'à l'être humain il n'est pas permis de comprendre certaines choses, parce que pour comprendre ces certaines choses, il ne faut pas les comprendre par l'intellect. Un être humain qui tente de comprendre ces choses par l'intellect perd le pouvoir de sa personnalité et éventuellement cette expérience à cause de l'énergie qui l'amènerait facilement dans le domaine de la folie qui est effectivement le domaine de l'Astral. C'est la raison pour laquelle, lorsque l'être humain doit comprendre les textes les plus mystérieux, les plus occultes, il lui est enlevé le pouvoir de la pensée et à ce moment-là, ayant perdu ce pouvoir, il est très facile de comprendre ce qui ne se comprend pas par la pensée et de commencer à dialoguer par vibrations avec les êtres que nous appelons les anges, les devas, etc. mais, des êtres qui n'ont pas la qualité humaine qu'on leur donne parce qu'ils sont simplement des entités pré-personnelles qui existent, qui évoluent et qui travaillent d'une façon créative dans les mondes de la Lumière.
A la lecture des légendes arthuriennes, on pourrait penser que le Graal est une coupe, mais pas n'importe quelle coupe, au surplus celle associée à la Cène et donc à JC. On apprendrait probablement aussi que les Chevaliers de la Table Ronde furent envoyés à la Quête du Graal. Cependant, les choses ne sont que rarement ce qu'elles paraissent, et la vraie nature du Graal est beaucoup plus complexe. En fait, bien avant que les légendes arthuriennes ne soient écrites, on trouve les origines du Graal dans les Chaudrons magiques décrits dans la mythologie celtique antique.
Chaudrons celtiques magiques
Ces chaudrons celtiques magiques existent bel et bien et nous avons des preuves de leur existence physique avec le chaudron de Gundestrup retrouvé au Danemark. Ces chaudrons pouvaient fournir de la nourriture à la multitude, quelle que soit leur taille. La déesse Cerridwen y brassait beaucoup de choses, y comprit l'inspiration poétique. Son histoire la lie, elle et son chaudron, à la transformation et à la renaissance, attributs qui se retrouvent dans les associations chrétiennes liées au saint Graal. Il n'a jamais été vide, et pour cause ! Ces chaudrons sont la composition électromagnétique de toute forme astrale qui pénètre dans le mental de l'homme pour asservir son intelligence et l'empêcher de voir au-delà du temps, parce qu'à l'être humain il n'est pas permis de comprendre certaines choses, parce que pour comprendre ces certaines choses, il ne faut pas les comprendre par l'intellect. Un être humain qui tente de comprendre ces choses par l'intellect perd le pouvoir de sa personnalité et éventuellement cette expérience à cause de l'énergie qui l'amènerait facilement dans le domaine de la folie qui est effectivement le domaine de l'Astral. C'est la raison pour laquelle, lorsque l'être humain doit comprendre les textes les plus mystérieux, les plus occultes, il lui est enlevé le pouvoir de la pensée et à ce moment-là, ayant perdu ce pouvoir, il est très facile de comprendre ce qui ne se comprend pas par la pensée et de commencer à dialoguer par vibrations avec les êtres que nous appelons les anges, les devas, etc. mais, des êtres qui n'ont pas la qualité humaine qu'on leur donne parce qu'ils sont simplement des entités pré-personnelles qui existent, qui évoluent et qui travaillent d'une façon créative dans les mondes de la Lumière.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
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