Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
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Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Quelques définitions
Tout le monde sait ce qu’est l’argent et l’intérêt de la dette. Mais quel est leur origine, leur rôle social, leur raison d’être ?
L’argent-monnaie est à l’origine un moyen conventionnel permettant l’échange de biens selon des besoins réels de matières de consommation ou d’investissement. Sa valeur était garantie par une autorité monétaire, en principe par l’existence d’un dépôt en métal précieux, or ou argent. La monnaie convertible en or était en quelque sorte un droit de participation aux ressources publiques, un prêt de l’État. Tel est le sens réaliste et non moral de « rendez à César ce qui appartient à César ».
A l’origine, l’argent-monnaie convertible représentait donc une valeur matérielle réelle. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Depuis que les monnaies nationales ont été adossées au dollar et que la convertibilité en or du dollar a été abolie, la valeur des devises nationales est abandonnée à la spéculation boursière fondée sur des valeurs arbitraires . La valeur de la monnaie est devenue virtuelle.
L’usure désigne la dégradation d’un matériau sous l’effet de l’érosion en fonction du temps. C’est aussi un terme financier qui désigne aujourd’hui les prêts abusifs assortis de taux d’intérêt trop élevés. Mais ce qui est « abusif » est mal défini, souvent arbitraire.
Au Moyen Âge, l’usure est quasi-synonyme de prêt à intérêt tout court et était réprouvé par l’Église. En effet, le terme usure en finance désigne à l’origine un taux d’intérêt compensant la dégradation au cours du temps de la valeur d’un objet (appelé hypothèque), tel qu’un immeuble pour l’acquisition duquel l’argent était prêté ; car l’objet saisissable en cas de non-paiement de la dette aurait perdu de la valeur par dégradation pendant la durée de son usage.
L'intérêt sur la dette que nous acceptons comme normal, ne l'était pas dans les cultures du passé dont l'éthique était dominées par les philosophes ou les religieux. Il a été généralisé et imposé par les banquiers seulement à l'époque moderne récente..
Nous allons discuter dans la suite de ce sujet les pratiques ou interdictions de l’usure au cours de l’histoire, les critiques qui ont été formulées contre le prêt sur intérêt et les solutions alternatives qui existent.
Tout le monde sait ce qu’est l’argent et l’intérêt de la dette. Mais quel est leur origine, leur rôle social, leur raison d’être ?
L’argent-monnaie est à l’origine un moyen conventionnel permettant l’échange de biens selon des besoins réels de matières de consommation ou d’investissement. Sa valeur était garantie par une autorité monétaire, en principe par l’existence d’un dépôt en métal précieux, or ou argent. La monnaie convertible en or était en quelque sorte un droit de participation aux ressources publiques, un prêt de l’État. Tel est le sens réaliste et non moral de « rendez à César ce qui appartient à César ».
A l’origine, l’argent-monnaie convertible représentait donc une valeur matérielle réelle. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Depuis que les monnaies nationales ont été adossées au dollar et que la convertibilité en or du dollar a été abolie, la valeur des devises nationales est abandonnée à la spéculation boursière fondée sur des valeurs arbitraires . La valeur de la monnaie est devenue virtuelle.
L’usure désigne la dégradation d’un matériau sous l’effet de l’érosion en fonction du temps. C’est aussi un terme financier qui désigne aujourd’hui les prêts abusifs assortis de taux d’intérêt trop élevés. Mais ce qui est « abusif » est mal défini, souvent arbitraire.
Au Moyen Âge, l’usure est quasi-synonyme de prêt à intérêt tout court et était réprouvé par l’Église. En effet, le terme usure en finance désigne à l’origine un taux d’intérêt compensant la dégradation au cours du temps de la valeur d’un objet (appelé hypothèque), tel qu’un immeuble pour l’acquisition duquel l’argent était prêté ; car l’objet saisissable en cas de non-paiement de la dette aurait perdu de la valeur par dégradation pendant la durée de son usage.
L'intérêt sur la dette que nous acceptons comme normal, ne l'était pas dans les cultures du passé dont l'éthique était dominées par les philosophes ou les religieux. Il a été généralisé et imposé par les banquiers seulement à l'époque moderne récente..
Nous allons discuter dans la suite de ce sujet les pratiques ou interdictions de l’usure au cours de l’histoire, les critiques qui ont été formulées contre le prêt sur intérêt et les solutions alternatives qui existent.
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
l'usure, étant interdite par l'Église (et par l'Islam aussi d'ailleurs), ce sont les juifs qui ont pratiqué le prêt à intérêt avec le succès que l'on sait. La dévaluation permanente est la base du système capitaliste: elle permet de compenser les intérêts que le prêteur reçoit (ceci de mémoire, caricaturé, d'après le "que sais-je" sur le capitalisme lu il y a déjà longtemps). Je raconte peut-être des bêtises: je ne connais rien dans ce domaine... Ce qui m'intéresse surtout c'est "que peut on faire concrètement pour remédier aux failles du système".
Actuellement la valeur de l'argent est tellement virtuelle qu'il n'en n'a plus aucune et met notre société dans une position extrêmement vulnérable. Il faut être prêt à un écroulement brutal du système actuel; ce ne serait pas une mauvaise chose mais cela ne se passera pas sans mal, et comme toujours, ce sont les plus démunis qui seront les premières victimes.
Heureusement je n'ai pas un caractère angoissé et je ne possède pas d'économies, donc cette situation ne m'inquiète pas directement, d'autant plus que j'ai choisi un mode de vie qui prépare cet écroulement. Dans la région, on a créé une monnaie parallèle, un grand groupe d'échange de services qui fonctionne bien (le SEL: service d'échange local), les "villes en transition", une consommation de produits locaux, etc...
Je trouve que ce mouvement qui a mis longtemps a démarrer prend de plus en plus d'ampleur.
La dette des pays est organisée sciemment par des organismes comme le FMI pour asservir les États.
Un économiste humaniste compétent et qui n'a pas la langue de bois est Ricardo Petrella. Un journaliste du même genre qui dénonce de façon lucide les failles du système: Michel Collon.
Une conversation entre ces deux personnages, sur le site de Collon, que je recommande:
http://www.investigaction.net/les-voix-dun-monde-meilleur-entretien-avec-riccardo-petrella/
Actuellement la valeur de l'argent est tellement virtuelle qu'il n'en n'a plus aucune et met notre société dans une position extrêmement vulnérable. Il faut être prêt à un écroulement brutal du système actuel; ce ne serait pas une mauvaise chose mais cela ne se passera pas sans mal, et comme toujours, ce sont les plus démunis qui seront les premières victimes.
Heureusement je n'ai pas un caractère angoissé et je ne possède pas d'économies, donc cette situation ne m'inquiète pas directement, d'autant plus que j'ai choisi un mode de vie qui prépare cet écroulement. Dans la région, on a créé une monnaie parallèle, un grand groupe d'échange de services qui fonctionne bien (le SEL: service d'échange local), les "villes en transition", une consommation de produits locaux, etc...
Je trouve que ce mouvement qui a mis longtemps a démarrer prend de plus en plus d'ampleur.
La dette des pays est organisée sciemment par des organismes comme le FMI pour asservir les États.
Un économiste humaniste compétent et qui n'a pas la langue de bois est Ricardo Petrella. Un journaliste du même genre qui dénonce de façon lucide les failles du système: Michel Collon.
Une conversation entre ces deux personnages, sur le site de Collon, que je recommande:
http://www.investigaction.net/les-voix-dun-monde-meilleur-entretien-avec-riccardo-petrella/
Leela- Messages : 215
Date d'inscription : 26/08/2012
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Oui, mais à l’origine, le judaïsme aussi interdisait l’intérêt, du moins entre juifs …., comme l’explique le résumé suivant :Leela a écrit:l'usure, étant interdite par l'Église (et par l'Islam aussi d'ailleurs), ce sont les juifs qui ont pratiqué le prêt à intérêt avec le succès que l'on sait.
Références
http://www.veteranstoday.com/2017/05/04/the-usury-based-system-towards-a-worldwide-financial-disaster/
http://www.alastairmcintosh.com/articles/1998-Usury-Visser-McIntosh.pdf
L’usure dans l’histoire :
Les plus anciennes mentions de l’usure se trouvent dans des textes de l’Inde antique ((2000-1400 ans avant notre ère). Plus tard (-700 à -100), les bouddhistes et hindouistes condamnèrent ou interdirent la pratique de l’usure.
L’usure dans le judaïsme est mentionnée dans plusieurs passages bibliques. Elle était découragée et interdite envers les pauvres. L’interdiction fut appliquée aussi aux riches mais seulement aux juifs et ne concernait pas les prêts aux étrangers. A l’évidence les règles n’étaient pas largement observées et leurs violations ne comptaient pas comme des péchés mais comme transgression morale bénigne. Une croissance démesurée de la dette fut évitée par des jubilés tous les sept ans qui annulaient les dettes.
Platon, Aristote, les deux Catons, Cicéron, Sénèque et Plutarque condamnèrent l’usure. Platon a écrit dans République que les oligarques amassent leur fortune par l’usure, ruinant la vie des autres, surtout des pauvres. Aristote a qualifié l’usure comme la manière la plus odieuse de s’enrichir.
Rome interdit le prêt en 340 avant notre ère, par la Lex Genucia. Au premier siècle, après la mort d’Auguste (an 19) les riches réintroduisirent l’usure pour s’enrichir et créer leurs grandes propriétés (latifundii), réduisant les petits agriculteurs propriétaires à la ruine et au servage. Cela contribua au déclin de l’empire romain bien qu’un plafond de l’intérêt fût fixé à 12 % sous César et à 4 % sous Justinien.
En accord avec la tradition biblique, l’église catholique romaine interdit l’intérêt au clergé au quatrième siècle, l’interdiction fut étendue aux laïques au cinquième siècle et sous Charlemagne la pratique des intérêts était déclarée une offense criminelle. Le sommet de la prohibition fut atteint lorsqu’en 1311, le pape Clément V bannit l’usure et fit annuler toute législation la concernant.
Des lacunes aux législations et la commercialisation accrue des échanges au 15e siècle permirent le retour de l’usure malgré le maintient de l’interdiction de l’Église. Bien que les réformateurs eussent désapprouvé l’application de l’intérêt aux pauvres, ils le tolérèrent pour les commerçants. Au 17e siècle l’usure n’était plus une offense à la morale mais devint une question de conscience personnelle et une nouvelle génération de moralistes chrétiens définit l’usure comme un intérêt excessif. Cette position est restée soutenue jusqu’à l’époque moderne ; elle justifie l’intérêt sans que le taux excessif ne soit clairement et uniformément établi.
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Qu’est-ce que l’usure financière ?
Un intérêt minimal fixe compensant la dégradation du bien qui est l’objet d’une hypothèque peut être considéré comme normal et naturel, car l’usure d’un objet se produit selon un taux fixe. Si l’intérêt excède cette compensation, il devient abusif. Quant à l’intérêt composé, l’intérêt sur l’accumulation exponentielle des intérêts ajoutés au capital, il est criminel. Comme exemple on a dit que si Judas Iscariot avait investi ses trente pièces d'argent à pourcentages composés, remboursables en argent aujourd'hui, la quantité d'argent requise serait équivalente au poids de la Terre. Il n'y aurait pas assez d'or et d'argent dans l'univers pour relever ce défi. En d'autres termes, l'idée derrière l'usure est une impossibilité arithmétique.
Les principales critiques qui ont été formulées contre l’usure financière
L’usure est un gain sans travail.
Le profit est permis mais doit être le bénéfice d’une entreprise, d’un travail qui ajoute de la valeur. L’argent acquis par l’usure, sans besoin réel mais pour son pouvoir comme une fin en soi, est une imposture, un vol du bien publique.
L’usure correspond à une double facturation.
Elle facture le remboursement du prêt et l’usage qui en est fait.
L’usure est l’exploitation de ceux qui sont dans le besoin.
Le prêteur utilise le pouvoir de l’argent dont il n’a pas besoin pour exploiter les besoins du débiteur, le réduisant au servagge.
L’usure est une redistribution inéquitable de la richesse commune.
Les riches deviennent plus riche et les pauvres plus pauvres.
L’usure entrave l’économie réelle.
La monopolisation du pouvoir monétaire par une minorité de riches diminue le pouvoir, l’initiative et l’efficacité de la majorité des acteurs économiques.
L’usure est une cause d’instabilité économique.
Elle est cause d’inflations et crée des bulles de valeurs virtuelles sous forme de créances sur des dettes irrécupérables. L’économie oscille entre inflations et récessions et s’achemine vers une explosion des dettes suivie d’un effondrement inévitable de l'économie réelle.
L’usure au présent se fait aux dépens des générations futures.
L’usure crée des besoins qui conduisent les propriétaires soit à une surexploitation des ressources de la Terre, détruisant l’équilibre écologique, soit à hypothéquer ou céder la propriété réelle contre la valeur virtuelle de la monnaie, en privant les descendants de leurs droits.
Un intérêt minimal fixe compensant la dégradation du bien qui est l’objet d’une hypothèque peut être considéré comme normal et naturel, car l’usure d’un objet se produit selon un taux fixe. Si l’intérêt excède cette compensation, il devient abusif. Quant à l’intérêt composé, l’intérêt sur l’accumulation exponentielle des intérêts ajoutés au capital, il est criminel. Comme exemple on a dit que si Judas Iscariot avait investi ses trente pièces d'argent à pourcentages composés, remboursables en argent aujourd'hui, la quantité d'argent requise serait équivalente au poids de la Terre. Il n'y aurait pas assez d'or et d'argent dans l'univers pour relever ce défi. En d'autres termes, l'idée derrière l'usure est une impossibilité arithmétique.
Les principales critiques qui ont été formulées contre l’usure financière
L’usure est un gain sans travail.
Le profit est permis mais doit être le bénéfice d’une entreprise, d’un travail qui ajoute de la valeur. L’argent acquis par l’usure, sans besoin réel mais pour son pouvoir comme une fin en soi, est une imposture, un vol du bien publique.
L’usure correspond à une double facturation.
Elle facture le remboursement du prêt et l’usage qui en est fait.
L’usure est l’exploitation de ceux qui sont dans le besoin.
Le prêteur utilise le pouvoir de l’argent dont il n’a pas besoin pour exploiter les besoins du débiteur, le réduisant au servagge.
L’usure est une redistribution inéquitable de la richesse commune.
Les riches deviennent plus riche et les pauvres plus pauvres.
L’usure entrave l’économie réelle.
La monopolisation du pouvoir monétaire par une minorité de riches diminue le pouvoir, l’initiative et l’efficacité de la majorité des acteurs économiques.
L’usure est une cause d’instabilité économique.
Elle est cause d’inflations et crée des bulles de valeurs virtuelles sous forme de créances sur des dettes irrécupérables. L’économie oscille entre inflations et récessions et s’achemine vers une explosion des dettes suivie d’un effondrement inévitable de l'économie réelle.
L’usure au présent se fait aux dépens des générations futures.
L’usure crée des besoins qui conduisent les propriétaires soit à une surexploitation des ressources de la Terre, détruisant l’équilibre écologique, soit à hypothéquer ou céder la propriété réelle contre la valeur virtuelle de la monnaie, en privant les descendants de leurs droits.
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Leela a écrit:Dans la région, on a créé une monnaie parallèle, un grand groupe d'échange de services qui fonctionne bien (le SEL: service d'échange local), les "villes en transition", une consommation de produits locaux, etc...
Je trouve que ce mouvement qui a mis longtemps a démarrer prend de plus en plus d'ampleur.
En effet l’effondrement de la macro-économie qui est déjà en cours provoque par réaction des micro-économies locales. Paradoxalement la financiarisation mondialiste va conduire nécessairement à l’éclatement en régions autonomes et en nations souveraines. C’est le retour naturel, cyclique de l’évolution.
Et certains ont songé déjà à une autre économie libre d’intérêts financiers, sur le modèle islamique.
Les banques islamiques
La critique de l’usure est une tradition bien établie par le Coran. L’intérêt était en général interdit pour l’acquisition de biens de consommation mais pouvait être toléré pour l’investissement commercial. La loi islamique, la charia, a interdit l’intérêt financier principalement en raison de la redistribution injuste des richesses. Cette interdiction a conduit au développement récent du système théorique le plus sophistiqué et le plus complet de politique économique du monde sans intérêts.
Les méthodes spécifiques de mise en œuvre de la banque islamique ont été centrées sur des approches basées sur l'équité financière, notamment - Mudarabah - une joint venture (entreprise commune) entre la banque et un «partenaire», où les deux contribuent au capital investi dans le projet et au partage des bénéfices - et Musharakah- où tout le capital d'un investissement est fourni par la banque, en contrepartie d’une part prédéfinie aux pertes et profits de l’entreprise.
La première banque islamique moderne a été créée dans les années 1960 en Égypte et, dans les trois décennies qui ont suivi, la banque islamique s'est développée en une industrie avec des dépôts de 80 milliards de dollars et 100 banques et maisons financières. Une grande partie de cette croissance a est la suite suite des efforts intégrés de l'Iran, du Pakistan et du Soudan au cours des dix dernières années pour restructurer leurs systèmes bancaires nationaux conformément à la loi islamique. En outre, un nombre croissant de banques à l'extérieur de ces pays, y compris dans les pays occidentaux, ont commencé à offrir des services islamiques parallèles.
L’ avantages revendiqué par l'approche bancaire islamique en matière de financement est qu'il en résulte une répartition plus juste et équitable des ressources, plus des prêts responsables et rentables en raison de la relation entre client et banque nécessairement plus proche, des cycles économiques moins volatiles et des systèmes bancaires plus stables.
D'un autre côté, l'industrie bancaire islamique a aussi fait l’objet de critiques sur un certain nombre de points. Ces critiques doivent être considérées sur le fond d’une part de l’opposition du système bancaire capitaliste et d’autre part des défauts de jeunesse inévitable qu’accompagne l’innovation et croissance du jeune marché de banque islamique.
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Un article écrit par des Moldaves russophones qui craignent l’abandon par la Russie et leur rattachement à l’Occident, présente une synthèse clairement compréhensible de l’état actuel financier et géopolitique.
http://reseauinternational.net/la-russie-se-suiciderait-aussi-en-nous-abandonnant/
Il fait comprendre par l’histoire et les chiffres comment l’usure, fondée d’abord sur l’intérêt puis sur l’intérêt composé, est devenue un asservissement mondial par la monétisation de la dette.
Il expose une autre vision de l’histoire que celle, lacunaire et déformée, à laquelle les médias nous ont habitués : celle des penseurs de culture orthodoxe.
Il démontre clairement le lien entre le lointain passé historique et les crises présentes, entre les motifs économiques et géopolitiques des marchands et les prétextes religieux invoqués par leurs agents d’influence . Il dénonce surtout la décadence éthique du monde occidental qui a commencé par l’arrogance impériale de l’évêque de Rome, s’est poursuivie par l’hypocrisie des Réformateurs réintroduisant l’usure et s’est achevée par l’alliance judéo-évangéliste d’une élite de néoconservateurs américains, dont l’idéologie pseudo-éthique et crypto-éthnique fondée sur l’Ancien Testament et le Talmud autorise l’asservissement du peuple par la dette.
Extraits:
http://reseauinternational.net/la-russie-se-suiciderait-aussi-en-nous-abandonnant/
Il fait comprendre par l’histoire et les chiffres comment l’usure, fondée d’abord sur l’intérêt puis sur l’intérêt composé, est devenue un asservissement mondial par la monétisation de la dette.
Il expose une autre vision de l’histoire que celle, lacunaire et déformée, à laquelle les médias nous ont habitués : celle des penseurs de culture orthodoxe.
Il démontre clairement le lien entre le lointain passé historique et les crises présentes, entre les motifs économiques et géopolitiques des marchands et les prétextes religieux invoqués par leurs agents d’influence . Il dénonce surtout la décadence éthique du monde occidental qui a commencé par l’arrogance impériale de l’évêque de Rome, s’est poursuivie par l’hypocrisie des Réformateurs réintroduisant l’usure et s’est achevée par l’alliance judéo-évangéliste d’une élite de néoconservateurs américains, dont l’idéologie pseudo-éthique et crypto-éthnique fondée sur l’Ancien Testament et le Talmud autorise l’asservissement du peuple par la dette.
Extraits:
LE CAPITALISME ANGLO-SAXON : GENÈSE, ACTUALITÉ ET FONCTIONNEMENT
A présent, pour nous asservir, le pirate anglois – héritier des pillards vikings – utilise… LA DETTE ! C’est après l’échec de l’Invincible Armada que les insulaires britanniques ont compris la nécessité de se doter d’une vraie marine de guerre. Or, cette flotte – devenue ensuite la plus puissante du monde – fut financée…
À CRÉDIT, par le biais des ’’Navy-Bills’’, emprunt rendu possible en Angleterre, grâce à l’adoption du protestantisme, qui mit fin aux interdits frappant l’usure.
ON COMPREND LA CRÉATION MONÉTAIRE PAR LA DETTE EN SE POSANT UNE SEULE QUESTION :
’’De quoi vivent les banquiers ?’’: Quand vous empruntez à votre banquier de quoi acheter une maison, il vous prête de l’argent qu’il n’a pas mais il vérifie que vous pourrez le lui rendre, en travaillant pour lui durant les 20 ans à venir. Pour lui, c’est juste une ligne d’écriture qu’il produira en cas d’audit car, dans sa comptabilité, elle figure dans la colonne des avoirs. Mais, en même temps – n’ayant aucune légitimité pour le faire – il a fabriqué de la fausse monnaie !
Re: Réflexions sur l’argent, l’intérêt et l’usure.
Les Français commencent à comprendre … enfin !
Propos et citations recueillis sur internet après les manifestations des Gilets Jaunes du 8 décembre:
Avant la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973, la Banque de France finançait l’État sans intérêts. Après cela, les États durent se financer sur le marché privé international, avec des intérêts situés entre 4 et 5 %. D’où la dette actuelle, prétexte à toutes les extorsions.
« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » (Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin » Henry Ford
En réalité, les Gilets – comme on disait les Canuts ou les Communards au XIXe siècle – ont déjà gagné, et on va s’en apercevoir dans les jours, les mois, les années qui viennent. Le premier ébranlement a eu lieu, ça a secoué le pays, qui s’est réveillé après une longue nuit. Maintenant, beaucoup de choses vont se remettre en place dans une France qui n’était plus elle-même. Depuis peu, elle ose redevenir la France, et ça change tout.
Propos et citations recueillis sur internet après les manifestations des Gilets Jaunes du 8 décembre:
Avant la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973, la Banque de France finançait l’État sans intérêts. Après cela, les États durent se financer sur le marché privé international, avec des intérêts situés entre 4 et 5 %. D’où la dette actuelle, prétexte à toutes les extorsions.
« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » (Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin » Henry Ford
En réalité, les Gilets – comme on disait les Canuts ou les Communards au XIXe siècle – ont déjà gagné, et on va s’en apercevoir dans les jours, les mois, les années qui viennent. Le premier ébranlement a eu lieu, ça a secoué le pays, qui s’est réveillé après une longue nuit. Maintenant, beaucoup de choses vont se remettre en place dans une France qui n’était plus elle-même. Depuis peu, elle ose redevenir la France, et ça change tout.
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