Les Cheveux et leurs Symboles
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Les Cheveux et leurs Symboles
Les Cheveux et leurs Symboles
A l'instar des rognures d'ongles et même de la salive, du sang ou de toute autre partie du corps, les cheveux gardent des rapports intimes avec le corps et cela bien après leur séparation d'où l'habitude que nous avons de conserver une mèche ou boucle de cheveux des bébés ou leurs dents de lait.
LA COUPE
Les cheveux sont aussi le symbole de certaines vertus ou pouvoirs comme ce fut le cas pour Samson, et il arrive qu'ils se substituent entièrement à la personne comme ce fut le cas pour Tang le Victorieux, fondateur de la dynastie Shang, pionnière de la civilisation chinoise. Pour le bonheur de son peuple, il s'offrit en victime en se coupant les cheveux et les ongles qui, du point de vue biologique, lui étaient identiques.
Ainsi, se couper les cheveux pouvait revenir non seulement à effectuer un sacrifice, mais encore à renoncer volontairement ou non, aux prérogatives et, au final, à sa propre personnalité.
- Extrême-Orient
Dans l'ancienne Chine, des cheveux coupés courts équivalaient à une mutilation et son propriétaire se voyait interdire l'accès à certaines hautes fonctions.
Au Vietnam, coupés ou tombés, ils étaient soigneusement récupérés y compris sur les brosses et les peignes et conservés pour en faire ultérieurement des perruques ou des postiches pour parer ultérieurement à un déficit capillaire, mais surtout, pour éviter qu'ils ne servent à des manipulations magiques destinées à influer sur la destinée ou la santé de leur propriétaire. Ils servaient également à la divination qui était un véritable art chez les Vietnamiens.
- Péninsule indienne et Népal
On y rencontre cette même coutume de sacrifier sa chevelure dans sa totalité ou en partie comme ce fut le cas de Gautema Siddhartha dit le Bouddha.
- Europe
L'entrée dans l'état monastique implique la tonsure et la coupe de cheveux devient donc en Europe, le symbole d'une fonction spirituelle, et pour les moniales, un symbole de pénitence.
Lorsque pour des raisons d'hygiène évidentes, on commença à se couper les cheveux en France, seuls les monarques et les princes conservent le privilège de garder les cheveux longs. Les cheveux longs deviennent alors un symbole de puissance tout comme chez les Celtes où seuls les nobles et les rois portent les cheveux longs et soignés. Les cheveux des rois comme ceux de certains prêtres, étaient objet d'un tabou.
Chez les Gaulois, la chevelure éparse est un signe distinctif entre ceux qui sont indépendants et libres (Gallia Comata ou Gaule Chevelue) et ceux qui avaient perdu leurs cheveux avec leur liberté (Gallia braccata ou Gaule des braies).
En Allemagne il était de coutume de ne pas couper les cheveux d'un enfant avant sa première année révolue sous peine de le voir poursuivi par la malchance.
Maints peuples agissent de la même manière. En effet, ils estiment que les enfants sont particulièrement exposés à l'influence néfaste d'esprits maléfiques et que si on leur coupait trop tôt leurs premiers cheveux, ils perdraient une partie de leur force vitale.
- Amériques
Les cheveux des princes héritiers Incas étaient coupés pour la première fois lors de leur deuxième anniversaire et ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils recevaient leur nom.
En Arizona, les Amérindiens Hopi coupent collectivement les cheveux de leurs enfants pour la première fois au moment du solstice d'hiver.
Ces coutumes sont la manifestation claire du lien qui existe entre le cheveu et la force vitale. Lorsque l'enfant perd ses premiers cheveux liés à sa vie prénatale, sa propre force vitale prend le relai de celle reçue de sa mère.
- Archipel indonésien
Les cheveux y sont souvent considérés comme le siège de l'âme aussi, ne les coupent-on pas aux enfants afin qu'ils ne risquent pas de la perdre.
LA COIFFURE
Pour les trois monothéismes, les coiffures féminines quelles qu'elles aient été, étaient liées à la notion de provocation sensuelle ou de symbole sexuel. Ainsi, dans l'iconographie chrétienne, Marie-Madeleine est toujours représentée les cheveux longs, dénoués et épars, rappel de son ancienne condition. Il y a quelques décennies encore, les femmes ne pouvaient entrer dans une église la tête découverte.
- Extrême-Orient
Pour la caste guerrière nipponne, la coiffure ou disposition des cheveux, est d'une extrême importance et devient donc l'élément et le symbole d'une fonction sociale. Celle des lutteurs Sumo est celle évoluée des anciens guerriers nippons.
Lorsque les nomades mandchous devinrent maîtres de la Chine, ils imposèrent aux vaincus la natte qui devint dès lors le symbole d'une reddition puis celui d'une domination collective.
En Chine, à toutes les époques, les cheveux étaient portés défaits en signe de deuil mais aussi de soumission et c'est toujours le cas de nos jours.
- Europe
Dans la Grèce antique, lors des danses rituelles, les Thyades composant le cortège de Dionysos à Delphes, portaient les cheveux épars : "Thyiadas effusis euantis crinibus egit" (conduisit les Thyades qui, les cheveux épars) (Catulle).
Dans nos contes et légendes, sorcières et sorciers portent tous les cheveux défaits en signe de renonciation aux limitations de la vie ordinaire et de l'ordre social.
En Grèce, on représentait les trois Gorgones sous la forme de femmes à la chevelure éparse et transformée en paquets de serpents entrelacés. Leur chevelure est donc le symbole de la force et du pouvoir féminins.
Entre 1830 et 1900, en France comme en Allemagne, une mode consistait à crocheter des bijoux avec les cheveux d'êtres chers. Ils étaient faits soit avec les cheveux d'une personne décédée ce qui en faisaient alors des symboles de deuil, soit avec ceux d'une personne aimée et en vie et étaient alors le symbole de l'amour ou de l'affection pour cette personne.
Les cheveux disposés en collier autour de la tête, symbolisent les rayons solaires.
- Péninsule Indienne[/b]
Aux Indes comme en Grèce, les divinités terribles comme Shiva sont reconnaissables à leurs cheveux épars.
- Papouasie Nouvelle Guinée
Lorsqu'ils sont en deuil, les Papous ne taillent ni ne soignent leur chevelure.
- Archipel indonésien
Les cheveux y sont souvent considérés comme le siège de l'âme aussi, ne les coupent-on pas aux enfants afin qu'ils ne risquent pas de la perdre.
A l'instar des rognures d'ongles et même de la salive, du sang ou de toute autre partie du corps, les cheveux gardent des rapports intimes avec le corps et cela bien après leur séparation d'où l'habitude que nous avons de conserver une mèche ou boucle de cheveux des bébés ou leurs dents de lait.
LA COUPE
Les cheveux sont aussi le symbole de certaines vertus ou pouvoirs comme ce fut le cas pour Samson, et il arrive qu'ils se substituent entièrement à la personne comme ce fut le cas pour Tang le Victorieux, fondateur de la dynastie Shang, pionnière de la civilisation chinoise. Pour le bonheur de son peuple, il s'offrit en victime en se coupant les cheveux et les ongles qui, du point de vue biologique, lui étaient identiques.
Ainsi, se couper les cheveux pouvait revenir non seulement à effectuer un sacrifice, mais encore à renoncer volontairement ou non, aux prérogatives et, au final, à sa propre personnalité.
- Extrême-Orient
Dans l'ancienne Chine, des cheveux coupés courts équivalaient à une mutilation et son propriétaire se voyait interdire l'accès à certaines hautes fonctions.
Au Vietnam, coupés ou tombés, ils étaient soigneusement récupérés y compris sur les brosses et les peignes et conservés pour en faire ultérieurement des perruques ou des postiches pour parer ultérieurement à un déficit capillaire, mais surtout, pour éviter qu'ils ne servent à des manipulations magiques destinées à influer sur la destinée ou la santé de leur propriétaire. Ils servaient également à la divination qui était un véritable art chez les Vietnamiens.
- Péninsule indienne et Népal
On y rencontre cette même coutume de sacrifier sa chevelure dans sa totalité ou en partie comme ce fut le cas de Gautema Siddhartha dit le Bouddha.
- Europe
L'entrée dans l'état monastique implique la tonsure et la coupe de cheveux devient donc en Europe, le symbole d'une fonction spirituelle, et pour les moniales, un symbole de pénitence.
Lorsque pour des raisons d'hygiène évidentes, on commença à se couper les cheveux en France, seuls les monarques et les princes conservent le privilège de garder les cheveux longs. Les cheveux longs deviennent alors un symbole de puissance tout comme chez les Celtes où seuls les nobles et les rois portent les cheveux longs et soignés. Les cheveux des rois comme ceux de certains prêtres, étaient objet d'un tabou.
Chez les Gaulois, la chevelure éparse est un signe distinctif entre ceux qui sont indépendants et libres (Gallia Comata ou Gaule Chevelue) et ceux qui avaient perdu leurs cheveux avec leur liberté (Gallia braccata ou Gaule des braies).
En Allemagne il était de coutume de ne pas couper les cheveux d'un enfant avant sa première année révolue sous peine de le voir poursuivi par la malchance.
Maints peuples agissent de la même manière. En effet, ils estiment que les enfants sont particulièrement exposés à l'influence néfaste d'esprits maléfiques et que si on leur coupait trop tôt leurs premiers cheveux, ils perdraient une partie de leur force vitale.
- Amériques
Les cheveux des princes héritiers Incas étaient coupés pour la première fois lors de leur deuxième anniversaire et ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils recevaient leur nom.
En Arizona, les Amérindiens Hopi coupent collectivement les cheveux de leurs enfants pour la première fois au moment du solstice d'hiver.
Ces coutumes sont la manifestation claire du lien qui existe entre le cheveu et la force vitale. Lorsque l'enfant perd ses premiers cheveux liés à sa vie prénatale, sa propre force vitale prend le relai de celle reçue de sa mère.
- Archipel indonésien
Les cheveux y sont souvent considérés comme le siège de l'âme aussi, ne les coupent-on pas aux enfants afin qu'ils ne risquent pas de la perdre.
LA COIFFURE
Pour les trois monothéismes, les coiffures féminines quelles qu'elles aient été, étaient liées à la notion de provocation sensuelle ou de symbole sexuel. Ainsi, dans l'iconographie chrétienne, Marie-Madeleine est toujours représentée les cheveux longs, dénoués et épars, rappel de son ancienne condition. Il y a quelques décennies encore, les femmes ne pouvaient entrer dans une église la tête découverte.
- Extrême-Orient
Pour la caste guerrière nipponne, la coiffure ou disposition des cheveux, est d'une extrême importance et devient donc l'élément et le symbole d'une fonction sociale. Celle des lutteurs Sumo est celle évoluée des anciens guerriers nippons.
Lorsque les nomades mandchous devinrent maîtres de la Chine, ils imposèrent aux vaincus la natte qui devint dès lors le symbole d'une reddition puis celui d'une domination collective.
En Chine, à toutes les époques, les cheveux étaient portés défaits en signe de deuil mais aussi de soumission et c'est toujours le cas de nos jours.
- Europe
Dans la Grèce antique, lors des danses rituelles, les Thyades composant le cortège de Dionysos à Delphes, portaient les cheveux épars : "Thyiadas effusis euantis crinibus egit" (conduisit les Thyades qui, les cheveux épars) (Catulle).
Dans nos contes et légendes, sorcières et sorciers portent tous les cheveux défaits en signe de renonciation aux limitations de la vie ordinaire et de l'ordre social.
En Grèce, on représentait les trois Gorgones sous la forme de femmes à la chevelure éparse et transformée en paquets de serpents entrelacés. Leur chevelure est donc le symbole de la force et du pouvoir féminins.
Entre 1830 et 1900, en France comme en Allemagne, une mode consistait à crocheter des bijoux avec les cheveux d'êtres chers. Ils étaient faits soit avec les cheveux d'une personne décédée ce qui en faisaient alors des symboles de deuil, soit avec ceux d'une personne aimée et en vie et étaient alors le symbole de l'amour ou de l'affection pour cette personne.
Les cheveux disposés en collier autour de la tête, symbolisent les rayons solaires.
- Péninsule Indienne[/b]
Aux Indes comme en Grèce, les divinités terribles comme Shiva sont reconnaissables à leurs cheveux épars.
- Papouasie Nouvelle Guinée
Lorsqu'ils sont en deuil, les Papous ne taillent ni ne soignent leur chevelure.
- Archipel indonésien
Les cheveux y sont souvent considérés comme le siège de l'âme aussi, ne les coupent-on pas aux enfants afin qu'ils ne risquent pas de la perdre.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Les cheveux peuvent-ils agir comme un sixième sens en nous protégeant du danger ?
Les humains ont toujours coiffé leurs cheveux d'une multitude de manières créatives et symboliques, et les différentes coupes, couleurs et présentations reflétées à travers les âges sont presque illimitées. Mais les cheveux ne nous servent-ils qu'à protéger notre tête, à fournir de la chaleur et à nous donner une belle apparence ? Certains pensent que les cheveux sont directement associés au pouvoir sensoriel et qu'ils servent de prolongement de notre système nerveux.
Selon le moment et l'endroit sur terre où l'on vit, les cheveux (ou leur absence) ont eu une signification intense. Les systèmes de croyances et le folklore ont longtemps dicté la façon dont les cheveux devaient être traités et portés : attachés, couverts, longs, courts, rasés, frisés, colorés et bouclés, décorés, tordus, tressés, etc. Mais pour de nombreuses sociétés, plus les cheveux sont longs, mieux c'est.
Les cheveux comme sixième sens ?
En fait, certains pensent que les cheveux longs ont donné aux Amérindiens certaines capacités sensorielles, agissant comme une sorte d'antenne, un peu comme les moustaches d'un chat.
Un rapport parle de la réclamation d'un travailleur d'un centre médical aux Etats-Unis s'occupant d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Il est allégué que, comme les Amérindiens Choctaws et Navajos connus sous le nom de « Code Talkers » pendant les deux guerres mondiales, des éclaireurs talentueux furent recherchés pour se déplacer furtivement sur des terrains accidentés et dangereux dans les zones de conflit.
Les dossiers militaires des recrues enrôlées faisaient état de « capacités de suivi exceptionnelles et presque surnaturelles » et qui n'auraient pas fonctionné comme prévu sur le terrain, et lorsqu'elles ont été interrogées sur les échecs de performance, « les recrues plus âgées ont systématiquement répondu que lorsque les coiffeurs de l'armée leur coupaient les cheveux à ras, elles ne pouvaient plus « sentir » l'ennemi. Elles perdaient leur « sixième sens », leur « intuition » n'était plus fiable, elles ne pouvaient plus non plus « lire » des signes subtils ou accéder à des informations extrasensorielles subtiles ». ( WakingTimes.com )
Le rapport affirme que les instituts gouvernementaux chargés des tests, ont comparé les comportements et les performances de suivi des éclaireurs amérindiens avec et sans cheveux longs, et ils ont constaté que les sujets aux cheveux longs surpassaient ceux dont les cheveux avaient été coupés ras. La théorie suggérée était que les cheveux longs pourraient agir comme une extension du système nerveux car, un peu comme les moustaches du chat qui transmettent à l'animal des informations quand il est en chasse et qu'il s'approche d'une proie, les poils longs agissaient comme un sixième sens.
Sceptiques, certains contestent les affirmations, notant qu'aucune preuve n'a(encore) été apportée démontrant que les cheveux sont autre chose que des cellules mortes (protéines de la kératine) et, en tant que tels, ne transmettent rien. Cependant, les mèches proviennent de notre peau et le follicule à la base est en fait un organe qui produit les cheveux. Les cheveux sont connectés à des récepteurs tactiles dans la peau qui nous indiquent qu'il fait froid ou chaud, nous font sentir la moindre brise, ou l'insecte gênant qui est sur le point de nous piquer, servant ainsi de dispositif d'avertissement protecteur.
Lorsque nos cheveux se dressent sur la tête, lorsque nous sommes en danger ou que nous nous sentons menacés (appelé chair de poule ou horripilation), est-ce un réflexe de quelque chose que nous détectons avec nos autres sens, une perception inconsciente affectant les cheveux ? Ou est-ce que nos cheveux nous affectent, nous envoient un avertissement ?
Dans certaines sociétés sociétés les cheveux jouent un rôle important dans la vie. L'histoire des pisteurs amérindiens fait écho à l'ancien mythe biblique de Samson.
Le puissant Samson
Il est écrit dans la bible hébraïque que Samson, un personnage semblable à Hercule et doté d'une force surhumaine, était un nazir qui, comme ses coreligionnaires, ne se coupaient ni les cheveux ni la barbe pour soigner leur aspect en signe de préférence et de consécration pour Dieu, et avait fait vœu de s'abstenir de boire du vin, de n'avoir aucun contact avec les morts et de ne jamais se couper les cheveux. Homme presque invincible - ses capacités surhumaines en faisaient un puissant guerrier, il était capable de déchirer des lions, cependant il avait une faiblesse qui le mènera à sa perte...
Il tomba amoureux d'une femme (une Philistine, avec qui les Israélites étaient en guerre) contre la volonté de ses parents. Dalila fut chargée par son peuple de découvrir la faiblesse de Samson et de les aider à vaincre le héros.
Samson lui révéla que c'était ses longs cheveux qui préservaient son pouvoir, et une fois endormi, Dalila lui rasa la tête, rompant ainsi l'un des vœux de Samson qui se réveilla pour découvrir que ses pouvoirs avaient disparu. Il fut rapidement emprisonné par l'ennemi - ses yeux furent crevés et il tomba dans les chaînes de l'esclavage.
Symbolisme et folklore des cheveux
Dans de nombreuses tribus amérindiennes, les cheveux longs sont un symbole, une extension de soi et la manifestation physique des pensées.
Dans de nombreuses cultures, la coupe de cheveux effectuée par les oppresseurs était une punition ou une humiliation, signifiant la défaite. Le rasage ou la perte complète des cheveux, même dans la société moderne, symbolise souvent un changement sismique chez une personne, que ce soit spirituellement, psychologiquement, médicalement ou dans une autre direction de sa vie.
Divers styles de cheveux tribaux indiquent à quelle tribu appartenait un individu, et si elles étaient un temps de guerre ou de paix. Différents styles sont utilisés pour démontrer le statut et le rang, ou sont portés pour certaines cérémonies.
Il existe de nombreuses croyances entourant les cheveux très longs. L'impératrice Elisabeth d'Autriche (1837 - 1898) traitait et parfumait ses longs cheveux à l'œuf et au cognac. "La coiffure prend près de deux heures, dit-elle, et pendant que l'on s'occupe de mes cheveux, mon esprit reste inactif. J'ai peur que mon esprit ne s'échappe à travers les cheveux et sur les doigts de mon coiffeur. D'où, par la suite, mon mal de tête".
La santé est également souvent évaluée par l'état des cheveux, et la maladie ou le stress peuvent être détectés s'ils changent de nature ou tombent. Les cheveux ont toujours été un indicateur de l'âge, par leur couleur et leur texture, ainsi que par le style de la coiffure. Les cheveux libres et non liés symbolisent souvent la jeunesse, tandis que les cheveux plus courts et attachés peuvent symboliser un comportement plus mature.
De nombreuses sociétés considéraient que les cheveux, qu'ils soient coiffés ou non, avaient des qualités magiques.
Diverses nations amérindiennes ont des croyances similaires sur les cheveux. Ainsi, la nation Cri considère les cheveux comme une extension de l'âme et que le style affiche la personnalité. La graisse d'ours et la suie étaient parfois mélangées et appliquées sur les cheveux pour les rendre plus foncés. Les coiffures des Mohawk, des Pawnees et des Algonquins, ont inspiré la coupe de cheveux connue aujourd'hui sous le nom de Mohawk, et où les cheveux sont rasés sur les deux côtés latéraux de la tête en laissant au centre, une bande semblable à une crinière de cheval.
Le deuil et la mort sont des raisons de se couper les cheveux dans de nombreuses cultures.
Au Royaume-Uni il existe de nombreuses vieilles croyances reliant les cheveux roux à la malice ou à un tempérament de feu. En Ecosse, un vieux dicton dit que si une pie vole vos cheveux coupés et les utilise pour ses nids (elles en font trois en général dont deux qui resteront vides, pour déjouer les prédateurs), vous mourrez dans l'année. Ceci est similaire aux croyances en Lituanie qui prétendent que si les oiseaux ramassent vos cheveux coupés, il vous causeront des maux de tête.
Les bouddhistes gardent traditionnellement les cheveux courts ou se rasent complètement la tête, signe qu'ils appartiennent à la communauté spirituelle. En revanche, dans de nombreuses cultures, les hommes et les femmes ont les cheveux longs ou, comme Samson, il est même interdit de les couper, mais les gardent couverts en raison d'observations de règles religieuses.
Moine bouddhiste.
Il n'existe toujours aucune certitude quant à savoir si nos cheveux communiquent avec nous dans le cadre de notre système nerveux, mais ce qui est certain, c'est que la façon dont nous nous coiffons, communique toujours quelque chose aux autres.
Selon le moment et l'endroit sur terre où l'on vit, les cheveux (ou leur absence) ont eu une signification intense. Les systèmes de croyances et le folklore ont longtemps dicté la façon dont les cheveux devaient être traités et portés : attachés, couverts, longs, courts, rasés, frisés, colorés et bouclés, décorés, tordus, tressés, etc. Mais pour de nombreuses sociétés, plus les cheveux sont longs, mieux c'est.
Les cheveux comme sixième sens ?
En fait, certains pensent que les cheveux longs ont donné aux Amérindiens certaines capacités sensorielles, agissant comme une sorte d'antenne, un peu comme les moustaches d'un chat.
Un rapport parle de la réclamation d'un travailleur d'un centre médical aux Etats-Unis s'occupant d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Il est allégué que, comme les Amérindiens Choctaws et Navajos connus sous le nom de « Code Talkers » pendant les deux guerres mondiales, des éclaireurs talentueux furent recherchés pour se déplacer furtivement sur des terrains accidentés et dangereux dans les zones de conflit.
Les dossiers militaires des recrues enrôlées faisaient état de « capacités de suivi exceptionnelles et presque surnaturelles » et qui n'auraient pas fonctionné comme prévu sur le terrain, et lorsqu'elles ont été interrogées sur les échecs de performance, « les recrues plus âgées ont systématiquement répondu que lorsque les coiffeurs de l'armée leur coupaient les cheveux à ras, elles ne pouvaient plus « sentir » l'ennemi. Elles perdaient leur « sixième sens », leur « intuition » n'était plus fiable, elles ne pouvaient plus non plus « lire » des signes subtils ou accéder à des informations extrasensorielles subtiles ». ( WakingTimes.com )
Le rapport affirme que les instituts gouvernementaux chargés des tests, ont comparé les comportements et les performances de suivi des éclaireurs amérindiens avec et sans cheveux longs, et ils ont constaté que les sujets aux cheveux longs surpassaient ceux dont les cheveux avaient été coupés ras. La théorie suggérée était que les cheveux longs pourraient agir comme une extension du système nerveux car, un peu comme les moustaches du chat qui transmettent à l'animal des informations quand il est en chasse et qu'il s'approche d'une proie, les poils longs agissaient comme un sixième sens.
Sceptiques, certains contestent les affirmations, notant qu'aucune preuve n'a(encore) été apportée démontrant que les cheveux sont autre chose que des cellules mortes (protéines de la kératine) et, en tant que tels, ne transmettent rien. Cependant, les mèches proviennent de notre peau et le follicule à la base est en fait un organe qui produit les cheveux. Les cheveux sont connectés à des récepteurs tactiles dans la peau qui nous indiquent qu'il fait froid ou chaud, nous font sentir la moindre brise, ou l'insecte gênant qui est sur le point de nous piquer, servant ainsi de dispositif d'avertissement protecteur.
Lorsque nos cheveux se dressent sur la tête, lorsque nous sommes en danger ou que nous nous sentons menacés (appelé chair de poule ou horripilation), est-ce un réflexe de quelque chose que nous détectons avec nos autres sens, une perception inconsciente affectant les cheveux ? Ou est-ce que nos cheveux nous affectent, nous envoient un avertissement ?
Dans certaines sociétés sociétés les cheveux jouent un rôle important dans la vie. L'histoire des pisteurs amérindiens fait écho à l'ancien mythe biblique de Samson.
Le puissant Samson
Il est écrit dans la bible hébraïque que Samson, un personnage semblable à Hercule et doté d'une force surhumaine, était un nazir qui, comme ses coreligionnaires, ne se coupaient ni les cheveux ni la barbe pour soigner leur aspect en signe de préférence et de consécration pour Dieu, et avait fait vœu de s'abstenir de boire du vin, de n'avoir aucun contact avec les morts et de ne jamais se couper les cheveux. Homme presque invincible - ses capacités surhumaines en faisaient un puissant guerrier, il était capable de déchirer des lions, cependant il avait une faiblesse qui le mènera à sa perte...
Il tomba amoureux d'une femme (une Philistine, avec qui les Israélites étaient en guerre) contre la volonté de ses parents. Dalila fut chargée par son peuple de découvrir la faiblesse de Samson et de les aider à vaincre le héros.
Samson lui révéla que c'était ses longs cheveux qui préservaient son pouvoir, et une fois endormi, Dalila lui rasa la tête, rompant ainsi l'un des vœux de Samson qui se réveilla pour découvrir que ses pouvoirs avaient disparu. Il fut rapidement emprisonné par l'ennemi - ses yeux furent crevés et il tomba dans les chaînes de l'esclavage.
Symbolisme et folklore des cheveux
Dans de nombreuses tribus amérindiennes, les cheveux longs sont un symbole, une extension de soi et la manifestation physique des pensées.
Dans de nombreuses cultures, la coupe de cheveux effectuée par les oppresseurs était une punition ou une humiliation, signifiant la défaite. Le rasage ou la perte complète des cheveux, même dans la société moderne, symbolise souvent un changement sismique chez une personne, que ce soit spirituellement, psychologiquement, médicalement ou dans une autre direction de sa vie.
Divers styles de cheveux tribaux indiquent à quelle tribu appartenait un individu, et si elles étaient un temps de guerre ou de paix. Différents styles sont utilisés pour démontrer le statut et le rang, ou sont portés pour certaines cérémonies.
Il existe de nombreuses croyances entourant les cheveux très longs. L'impératrice Elisabeth d'Autriche (1837 - 1898) traitait et parfumait ses longs cheveux à l'œuf et au cognac. "La coiffure prend près de deux heures, dit-elle, et pendant que l'on s'occupe de mes cheveux, mon esprit reste inactif. J'ai peur que mon esprit ne s'échappe à travers les cheveux et sur les doigts de mon coiffeur. D'où, par la suite, mon mal de tête".
La santé est également souvent évaluée par l'état des cheveux, et la maladie ou le stress peuvent être détectés s'ils changent de nature ou tombent. Les cheveux ont toujours été un indicateur de l'âge, par leur couleur et leur texture, ainsi que par le style de la coiffure. Les cheveux libres et non liés symbolisent souvent la jeunesse, tandis que les cheveux plus courts et attachés peuvent symboliser un comportement plus mature.
De nombreuses sociétés considéraient que les cheveux, qu'ils soient coiffés ou non, avaient des qualités magiques.
Diverses nations amérindiennes ont des croyances similaires sur les cheveux. Ainsi, la nation Cri considère les cheveux comme une extension de l'âme et que le style affiche la personnalité. La graisse d'ours et la suie étaient parfois mélangées et appliquées sur les cheveux pour les rendre plus foncés. Les coiffures des Mohawk, des Pawnees et des Algonquins, ont inspiré la coupe de cheveux connue aujourd'hui sous le nom de Mohawk, et où les cheveux sont rasés sur les deux côtés latéraux de la tête en laissant au centre, une bande semblable à une crinière de cheval.
Le deuil et la mort sont des raisons de se couper les cheveux dans de nombreuses cultures.
Au Royaume-Uni il existe de nombreuses vieilles croyances reliant les cheveux roux à la malice ou à un tempérament de feu. En Ecosse, un vieux dicton dit que si une pie vole vos cheveux coupés et les utilise pour ses nids (elles en font trois en général dont deux qui resteront vides, pour déjouer les prédateurs), vous mourrez dans l'année. Ceci est similaire aux croyances en Lituanie qui prétendent que si les oiseaux ramassent vos cheveux coupés, il vous causeront des maux de tête.
Les bouddhistes gardent traditionnellement les cheveux courts ou se rasent complètement la tête, signe qu'ils appartiennent à la communauté spirituelle. En revanche, dans de nombreuses cultures, les hommes et les femmes ont les cheveux longs ou, comme Samson, il est même interdit de les couper, mais les gardent couverts en raison d'observations de règles religieuses.
Moine bouddhiste.
Il n'existe toujours aucune certitude quant à savoir si nos cheveux communiquent avec nous dans le cadre de notre système nerveux, mais ce qui est certain, c'est que la façon dont nous nous coiffons, communique toujours quelque chose aux autres.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
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