Les Os Noirs du dieu Seth
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Les Os Noirs du dieu Seth
La Tragédie religieuse égyptienne fit de Seth le meurtrier de son frère Osiris et, en conséquent, un dieu bien peu aimable. Rival agressif d'Horus fils et héritier d'Osiris, Seth était associé traditionnellement aux idées de violence, mais aussi aux images d'orage. Bien plus tard, Plutarque le symboliste, ne vit plus en lui que le mal et les chrétiens lui emboitèrent le pas et firent de ce dieu (Seth = Sata en égyptien) à la grande vaillance, un vulgaire démon, Satan... Mais comment ce dieu aux cheveux roux (couleur du désert stérile) était-il considéré par les Egyptiens eux-mêmes ?
La compéhension de chaque être humain est limitée et le Premier Prophète et quelques fois le second Prophète (Temple de Rê-Atoum d'Héliopolis) ainsi que le Premier Grand Prêtre, voire le 2ème Grand Prêtre (Temple d'Amon-Rê de Karnak) et ceux d'autres temples encore, qui étaient des chamanes, savaient qu'ils ne pouvaient la forcer. Cette limitation bien que d'ordre naturel résulte de causes supérieures à l'être humain. Leurs initiations étaient donc une méthode d'enseignement laissant la plus grande liberté possible à l'être humain, leur principe se fondant sur la diversité des évolutions. Si éduquer un être humain est chose relativement aisée, on ne peut modifier son évolution et encore moins reculer la limite de sa compréhension. Aussi, leur symbolisme était-il en conformité absolue avec la Nature, l'Univers et l'Homme lui-même. Peu leur importait la manière dont les initiés interprétaient ces symboles du moment qu'ils ne les altéraient pas. Le but principal de ces maîtres spirituels était donc de garder les symboles intacts, et les initiés se trouvaient donc contraints par les rituels de respecter le symbolisme. Pour écarter le danger de voir le symbolisme tomber entre les mains de personnes qui n'en comprendraient pas le sens ou indélicates qui l'emploieraient à mauvais escient, le serment du silence était imposé aux initiés pour les empêcher de trahir les pratiques ésotériques et de vulgariser le symbolisme. Ces maîtres spirituels ne suivaient aucune religion. Ils conçurent la religion égyptienne en prenant son fondement dans la métaphysique dans le but d'aider le peuple à affronter les difficultés de la vie quotidienne, de servir de prototype en matière de droit et à l'activité administrative et gestionnaire du pays. Ce modèle durera des millénaires.
Ainsi, avec l'apparition des Textes des Pyramides, deux principales structures vont innerver l'ancienne société égyptienne. D'une part, le mythe archaïque du combat d'Horus et de Seth, et d'autre part le mythe osirien qui s'était diffusé très rapidement sur l'ensemble du pays à partir de la Vème dynastie. La fonction du premier mythe qui était d'expliquer la constitution de l'Etat et la dualité du pays, servira de modèle à la pratique juridique et à l'activité administrative et gestionnaire de l'Egypte. Le second mythe, fixait les règles institutionnelles de la transmission du pouvoir royal. A l'instar du petit Horus qui succéda à feu son père Osiris, l'héritier du trône ne saurait en aucun cas être le frère de Pharaon mais, son fils aîné. En sus, il va permettre de forger une représentation idéologique de l'adversaire qui va légitimer a priori la condamnation et la répression de l'opposition, peu importe sa nature, et la violence étatique : Horus venge son père de l'attentat de Seth, c'est-à-dire de l'adversaire fauteur de trouble qui est le seul responsable du déclenchement d'une action de légitime défense de la part de l'Etat. Cependant, les deux modèles en se superposant parfois, ont contribué d'une certaine façon à maintenir la paix civile et la cohésion sociale. Pour l'Egyptien, ce conflit d'Horus et de Seth, de par son cadre égalitaire et sa résolution pacifique, va servir de prototype au règlement des conflits privés. Personnification du conflit et du désordre, Seth a permis aux Maîtres spirituels d'expliquer et de faire comprendre aux Egyptiens, la fragilité des structures humaines, le déclin politique et le retour incessant du chaos dans la société.
Pour le peuple égyptien, le côté sombre de Seth leur permettait de lui attribuer tous les maux dont ils étaient victimes, désastres, accidents, maladies, mort subite, etc., comme le font encore de nos jours les humains mais en rejetant la faute sur Dieu... Mais Seth était aussi un dieu d'une grande vaillance qui, debout à la proue de la barque de Rê-Atoum, repoussait de son harpon le Serpent Apophis, le Chaos Primordial. Le Papyrus funéraire de Herweben lui donne la parole : "Chaque jour, je tuerai l'ennemi de Rê quand je suis à la tête de la Barque des millions d'années, ce qu'aucun autre dieu n'ose faire". Pour cette raison, les Egyptiens le considéraient comme un dieu protecteur qui avait mis sa force et sa puissance au service des cycles cosmiques. Mais ce n'est pas le seul aspect de Seth que ses adeptes honoraient.
En effet, le dieu était particulièrement rusé et pour le simple Egyptien, la ruse était le seul moyen qu'il avait pour échapper à la tyrannie des puissants. Seth savait prendre des risques aberrants quand cela s'avérait nécessaire et payant, était irritant par son anticonformisme, son manque de politesse et son goût immodéré de la luxure. Il était capable du pire comme du meilleur et sa sagesse étonnante, lui faisait oublier sa fierté pour faire rire mais souvent à ses dépens, aussi était-il le bouffon céleste qui soulageait l'existence des humains par le rire. Ne cessant d'explorer ses territoires d'ombre et de lumière, d'ouvrir des chemins nouveaux aux frontières de l'intelligence, mais aussi de l'absurde et du ridicule, il était un éclaireur infatigable de l'esprit humain. Ce trait si particulier du caractère de Seth n'a été reconnu officiellement par l'archéologie qu'en 1961 (Journal of Egyptian Archaeology N°47).
Aussi, tout au long de l'histoire de l'Egypte ancienne, le dieu Seth a-t-il bénéficié de nombreux lieux de culte, disséminés le long de la vallée du Nil mais, de préférence à la lisière des déserts ou proches de centres caravaniers. Les lieux les plus notables furent le Temple de la ville d'Ombos (Noubt), ceux de Seper-Merou et de Hout Waret (Avaris). De ces trois sanctuaires il ne reste à présent que les fondations.
Des Pharaons guerriers tels les Thoutmosis, Séthi ou encore Ramsès, n'hésitèrent pas à se comparer à Seth "en pleine rage" lorsqu'ils combattaient les ennemis de l'Egypte.
Les adeptes du dieu Seth étaient nombreux mais leur intérêt ne s'arrêtait pas là. Entre la XIXe et la XXe dynastie (entre les Pharaons Horemheb et Ramsès VI), ils amassèrent à Qau el-Kebir (ancienne Antaeopolis), centre de culte du dieu Seth, entre deux et trois tonnes de fossiles de mammifères quaternaires lourds car fortement minéralisés, noirs et polis par le sable, le vent et l'eau, et de l'ivoire sculpté. La source de cette collection n'a pu être localisée à ce jour. Pourquoi ?
D'une part, les anciens Egyptiens considéraient ces os lourds, comme étant des os de géants et les Atlantes comme comme Osiris, Horus ou Seth, mesuraient 4.50m. D'autre part, les Textes des Pyramides et les Textes des Sarcophages qui constituent le chaînon manquant entre les Textes des Pyramides et le Livre des Morts*, mentionnent fréquemment que les corps des dieux et des Pharaons étaient de nature métallique. « Osiris-Khentyimentiou, ton corps est d’airain, il ne moisira pas (…), Osiris N, ta chair est d’or, elle ne souffrira pas, Osiris N, ton ossature est d’argent, elle ne disparaîtra jamais : (Wsjr ⁄nty-jmnty.w w k m bj nn sd f (…) Wsjr N jwf k m nwb nn s(w)nj f Wsjr N qsw k m nn skj f r n .t). Cette formulation à valeur dogmatique expose le principe fondamental. Le bja désigne un matériau d’origine céleste, étymologiquement le fer météoritique**. Ces os fossilisés, lourds et sombres avaient donc une forte similitude visuelle avec les météorites de fer altérées par le désert et les adeptes du dieu Seth y ont certainement vu ses reliques sacrées. Il est très probable que ces météorites aient été la source d'inspiration pour la référence aux Textes des Pyramides.
*Textes des Sarcophages 7 : https://oi.uchicago.edu/sites/oi.uchicago.edu/files/uploads/shared/docs/oip87.pdf
**Textes des Pyramides :
http://www.enim-egyptologie.fr/revue/2009/3/Mathieu_ENIM-2_p25-52.pdf couleurs p.32 moitié inférieure à 34.
Du fer météoritique, les Egyptiens en trouvaient par exemple dans le djebel Kamil***. Et bien qu'il fut difficile à travailler, ils en façonnèrent des perles pour confectionner des colliers qui n'étaient pas considérés pour leur valeur marchande mais pour leur valeur cultuelle puisque tombées du ciel d'une part et d'autre part considérées comme des os des dieux et des pharaons décédés.****.
***Revue Meteoritics & Planetary Science du 23 août 2011 :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1945-5100.2011.01222.x
****Revue Meteoritics & Planetary Science du 20 mai 2013 :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/maps.12120
Seth
La compéhension de chaque être humain est limitée et le Premier Prophète et quelques fois le second Prophète (Temple de Rê-Atoum d'Héliopolis) ainsi que le Premier Grand Prêtre, voire le 2ème Grand Prêtre (Temple d'Amon-Rê de Karnak) et ceux d'autres temples encore, qui étaient des chamanes, savaient qu'ils ne pouvaient la forcer. Cette limitation bien que d'ordre naturel résulte de causes supérieures à l'être humain. Leurs initiations étaient donc une méthode d'enseignement laissant la plus grande liberté possible à l'être humain, leur principe se fondant sur la diversité des évolutions. Si éduquer un être humain est chose relativement aisée, on ne peut modifier son évolution et encore moins reculer la limite de sa compréhension. Aussi, leur symbolisme était-il en conformité absolue avec la Nature, l'Univers et l'Homme lui-même. Peu leur importait la manière dont les initiés interprétaient ces symboles du moment qu'ils ne les altéraient pas. Le but principal de ces maîtres spirituels était donc de garder les symboles intacts, et les initiés se trouvaient donc contraints par les rituels de respecter le symbolisme. Pour écarter le danger de voir le symbolisme tomber entre les mains de personnes qui n'en comprendraient pas le sens ou indélicates qui l'emploieraient à mauvais escient, le serment du silence était imposé aux initiés pour les empêcher de trahir les pratiques ésotériques et de vulgariser le symbolisme. Ces maîtres spirituels ne suivaient aucune religion. Ils conçurent la religion égyptienne en prenant son fondement dans la métaphysique dans le but d'aider le peuple à affronter les difficultés de la vie quotidienne, de servir de prototype en matière de droit et à l'activité administrative et gestionnaire du pays. Ce modèle durera des millénaires.
Simple prêtre
Ainsi, avec l'apparition des Textes des Pyramides, deux principales structures vont innerver l'ancienne société égyptienne. D'une part, le mythe archaïque du combat d'Horus et de Seth, et d'autre part le mythe osirien qui s'était diffusé très rapidement sur l'ensemble du pays à partir de la Vème dynastie. La fonction du premier mythe qui était d'expliquer la constitution de l'Etat et la dualité du pays, servira de modèle à la pratique juridique et à l'activité administrative et gestionnaire de l'Egypte. Le second mythe, fixait les règles institutionnelles de la transmission du pouvoir royal. A l'instar du petit Horus qui succéda à feu son père Osiris, l'héritier du trône ne saurait en aucun cas être le frère de Pharaon mais, son fils aîné. En sus, il va permettre de forger une représentation idéologique de l'adversaire qui va légitimer a priori la condamnation et la répression de l'opposition, peu importe sa nature, et la violence étatique : Horus venge son père de l'attentat de Seth, c'est-à-dire de l'adversaire fauteur de trouble qui est le seul responsable du déclenchement d'une action de légitime défense de la part de l'Etat. Cependant, les deux modèles en se superposant parfois, ont contribué d'une certaine façon à maintenir la paix civile et la cohésion sociale. Pour l'Egyptien, ce conflit d'Horus et de Seth, de par son cadre égalitaire et sa résolution pacifique, va servir de prototype au règlement des conflits privés. Personnification du conflit et du désordre, Seth a permis aux Maîtres spirituels d'expliquer et de faire comprendre aux Egyptiens, la fragilité des structures humaines, le déclin politique et le retour incessant du chaos dans la société.
Famille égyptienne
Pour le peuple égyptien, le côté sombre de Seth leur permettait de lui attribuer tous les maux dont ils étaient victimes, désastres, accidents, maladies, mort subite, etc., comme le font encore de nos jours les humains mais en rejetant la faute sur Dieu... Mais Seth était aussi un dieu d'une grande vaillance qui, debout à la proue de la barque de Rê-Atoum, repoussait de son harpon le Serpent Apophis, le Chaos Primordial. Le Papyrus funéraire de Herweben lui donne la parole : "Chaque jour, je tuerai l'ennemi de Rê quand je suis à la tête de la Barque des millions d'années, ce qu'aucun autre dieu n'ose faire". Pour cette raison, les Egyptiens le considéraient comme un dieu protecteur qui avait mis sa force et sa puissance au service des cycles cosmiques. Mais ce n'est pas le seul aspect de Seth que ses adeptes honoraient.
En effet, le dieu était particulièrement rusé et pour le simple Egyptien, la ruse était le seul moyen qu'il avait pour échapper à la tyrannie des puissants. Seth savait prendre des risques aberrants quand cela s'avérait nécessaire et payant, était irritant par son anticonformisme, son manque de politesse et son goût immodéré de la luxure. Il était capable du pire comme du meilleur et sa sagesse étonnante, lui faisait oublier sa fierté pour faire rire mais souvent à ses dépens, aussi était-il le bouffon céleste qui soulageait l'existence des humains par le rire. Ne cessant d'explorer ses territoires d'ombre et de lumière, d'ouvrir des chemins nouveaux aux frontières de l'intelligence, mais aussi de l'absurde et du ridicule, il était un éclaireur infatigable de l'esprit humain. Ce trait si particulier du caractère de Seth n'a été reconnu officiellement par l'archéologie qu'en 1961 (Journal of Egyptian Archaeology N°47).
Seth harponnant Apophis
Aussi, tout au long de l'histoire de l'Egypte ancienne, le dieu Seth a-t-il bénéficié de nombreux lieux de culte, disséminés le long de la vallée du Nil mais, de préférence à la lisière des déserts ou proches de centres caravaniers. Les lieux les plus notables furent le Temple de la ville d'Ombos (Noubt), ceux de Seper-Merou et de Hout Waret (Avaris). De ces trois sanctuaires il ne reste à présent que les fondations.
Des Pharaons guerriers tels les Thoutmosis, Séthi ou encore Ramsès, n'hésitèrent pas à se comparer à Seth "en pleine rage" lorsqu'ils combattaient les ennemis de l'Egypte.
Les adeptes du dieu Seth étaient nombreux mais leur intérêt ne s'arrêtait pas là. Entre la XIXe et la XXe dynastie (entre les Pharaons Horemheb et Ramsès VI), ils amassèrent à Qau el-Kebir (ancienne Antaeopolis), centre de culte du dieu Seth, entre deux et trois tonnes de fossiles de mammifères quaternaires lourds car fortement minéralisés, noirs et polis par le sable, le vent et l'eau, et de l'ivoire sculpté. La source de cette collection n'a pu être localisée à ce jour. Pourquoi ?
D'une part, les anciens Egyptiens considéraient ces os lourds, comme étant des os de géants et les Atlantes comme comme Osiris, Horus ou Seth, mesuraient 4.50m. D'autre part, les Textes des Pyramides et les Textes des Sarcophages qui constituent le chaînon manquant entre les Textes des Pyramides et le Livre des Morts*, mentionnent fréquemment que les corps des dieux et des Pharaons étaient de nature métallique. « Osiris-Khentyimentiou, ton corps est d’airain, il ne moisira pas (…), Osiris N, ta chair est d’or, elle ne souffrira pas, Osiris N, ton ossature est d’argent, elle ne disparaîtra jamais : (Wsjr ⁄nty-jmnty.w w k m bj nn sd f (…) Wsjr N jwf k m nwb nn s(w)nj f Wsjr N qsw k m nn skj f r n .t). Cette formulation à valeur dogmatique expose le principe fondamental. Le bja désigne un matériau d’origine céleste, étymologiquement le fer météoritique**. Ces os fossilisés, lourds et sombres avaient donc une forte similitude visuelle avec les météorites de fer altérées par le désert et les adeptes du dieu Seth y ont certainement vu ses reliques sacrées. Il est très probable que ces météorites aient été la source d'inspiration pour la référence aux Textes des Pyramides.
*Textes des Sarcophages 7 : https://oi.uchicago.edu/sites/oi.uchicago.edu/files/uploads/shared/docs/oip87.pdf
**Textes des Pyramides :
http://www.enim-egyptologie.fr/revue/2009/3/Mathieu_ENIM-2_p25-52.pdf couleurs p.32 moitié inférieure à 34.
Du fer météoritique, les Egyptiens en trouvaient par exemple dans le djebel Kamil***. Et bien qu'il fut difficile à travailler, ils en façonnèrent des perles pour confectionner des colliers qui n'étaient pas considérés pour leur valeur marchande mais pour leur valeur cultuelle puisque tombées du ciel d'une part et d'autre part considérées comme des os des dieux et des pharaons décédés.****.
***Revue Meteoritics & Planetary Science du 23 août 2011 :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1945-5100.2011.01222.x
****Revue Meteoritics & Planetary Science du 20 mai 2013 :
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/maps.12120
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Date d'inscription : 24/08/2012
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