Chevaliers noirs légendaires et mystérieuses entités médiévales
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Chevaliers noirs légendaires et mystérieuses entités médiévales
Les chevaliers noirs ont commencé à faire leur apparition dans l'histoire au Moyen Age. Depuis le XIIIe siècle, une série de légendes mentionnant les mystérieux chevaliers noirs a émergé. Bien qu'ils auraient accompli de bonnes actions et combattu pour protéger les villes des dirigeants injustes et d'autres menaces, les textes faisant référence à ces légendes ont été censurés et interdits par l'Eglise durant toute la période médiévale. Néanmoins, l'histoire du légendaire chevalier noir Ashor a traversé les siècles.
Les chevaliers noirs dans les légendes arthuriennes
La figure d'un chevalier noir apparaît dans plusieurs légendes arthuriennes comme un modèle ambigu qui apparaît plutôt comme un concurrent de l'un ou l'autre des chevaliers arthuriens les plus connus. Mais, c'est aussi le rôle tenu par quelques chevaliers arthuriens.
A titre d'exemple, le premier chevalier arthurien, Perceval, combattit un chevalier noir après avoir échangé des bagues avec la femme d'un autre chevalier, créant de la confusion et des conflits. Dans la deuxième référence au chevalier noir arthurien, nous voyons Lancelot se déguiser en chevalier noir. Mais l'exemple le plus connu de chevalier noir dans les légendes arthuriennes est sans aucun doute celui de Morien, le fils de Sir Agrovale et d'une princesse mauresque, ce qui lui valut d'être désigné par ce titre en raison de sa lignée africaine.
Ashor, le roi tueur et le prêtre sauvé
L'origine des chevaliers noirs est étroitement liée à la légende d'Ashor, un chevalier demeuré fort et habile en dépit de son âge avancé, et qui s'était spécialisé dans le régicide et le meurtre de nobles. Vers le XIIIe ou le XIVe siècle, un roi avait un ennemi puissant – le roi d'un autre pays qui opprimait son peuple.
Désespéré de pouvoir vaincre son adversaire, le bon roi convia Ashor à sa cour. Une nuit, le roi se réveilla et trouva Ashor au pied de son lit. Le meurtrier était entré dans le château sans se faire remarquer – prouvant par là toute son habileté.
Ashor demanda au roi le nom de celui qu'il devait tuer et le roi lui donna le nom. Ashor accepta la tâche en précisant cependant, qu'il vérifierait d'abord les affirmations du roi selon lesquelles son ennemi était un oppresseur maléfique. Ashor entra dans la ville fortifiée de l'ennemi du roi et fut témoin de la cruauté du souverain ; sa tâche d'assassiner le roi se déroula comme prévu.
Ashor découvrit qu'un vieux prêtre qui s'était autrefois élevé contre la cruauté du méchant roi était retenu prisonnier dans ses geôles. Après avoir exécuté l'ordre royal, Ashor ému par l'histoire du prêtre, décida de le libérer. Il entra dans le cachot et trouva l'homme en fort mauvais état.
Affaibli, le prêtre emprisonné pouvait à peine se tenir debout. Malheureusement, il s'avéra être un fardeau compliquant la fuite d'Ashor. En portant le vieil homme sur son dos, le chevalier fut blessé. Néanmoins, les deux réussir à monter à cheval et à s'échapper de la ville.
Le chevalier noir avait libéré la ville de son méchant roi et s'en était échappé. Cependant, avec les gens d'armes lancés à sa poursuite, Ashor comprit qu'il ne pourrait pas soigner ses blessures à temps et il descendit de cheval, dit au prêtre qu'il ne voulait pas le ralentir et qu'il devait continuer. Le prêtre le remercia, lui donna sa bénédiction et partit selon les instructions reçues.
Le combat pour l'âme du chevalier légendaire
Ashor attendit sa fin au pied d'un arbre. Tandis que la vie le quittait par l'hémorragie affaiblissant son corps, un démon apparut lui disant que son âme lui appartenait et qu'il venait la réclamer. Avant que le démon ne puisse prendre l'âme d'Ashor, un ange apparut également, disant à son tour que l'âme du chevalier lui appartenait et qu'il était venu l'emporter au paradis. Apparemment, les bonnes actions du chevalier furent juste un peu plus nombreuses que les mauvaises, ce qui lui valut d'être pardonné.
Alors que les deux entités se préparaient à s'affronter pour l'âme du chevalier noir, une troisième entité apparut. A ce moment-là, l'ange et le démon avaient cessé le combat et se tenaient immobiles comme pétrifiés. La troisième entité n'avait pas de forme.
Afin d'être visible, elle était apparue revêtue d'un manteau noir. Cependant, on ne voyait sortir de la cape ni mains, ni pieds, ni visage. Cette troisième entité était Il Separatio, l'Anonyme, le gardien de l'équilibre universel, l'Innommable.
Il Separatio affronte le chevalier noir
Anonymous est la personnification de la neutralité parfaite. Il n'est ni bon, ni mauvais, il est au-delà de toutes les divisions. Il Separatio prit la parole et dit au chevalier noir qu'il avait fait autant de bien que de mal. Par conséquent, ni l'ange ni le démon ne pouvaient revendiquer son âme. Elle appartenait donc à Il Separatio. A ce moment-là, l'ange et le démon disparurent et Anonymous se tourna vers le chevalier noir.
Les blessures d'Ashor étaient guéries. Il se leva et parla à Il Separatio. L'entité dit à Ashor qu'il était libre à présent et donc qu'il n'appartenait plus au « système ». Il était en dehors, au-delà du système. Il Separatio dit encore au chevalier qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait, qu'il pouvait vivre aussi longtemps qu'il le souhaitait, qu'il pouvait voyager n'importe où. Quand tout cela l'ennuiera, il devra alors demander à Il Separatio de lui apparaître à nouveau pour lui parler du véritable but de l'existence.
Il précisa à Ashor que, comme il ne faisait plus partie du système, ses actions n'avaient plus d'importance pour ce monde. S'il faisait de bonnes actions, d'autres feraient de mauvaises actions et l'équilibre universel resterait inchangé. S'il faisait de mauvaises actions, d'autres feraient de bonnes actions et, encore une fois, l'équilibre de l'univers resterait le même.
Selon la légende, Il Separatio disparut une fois son explication donnée, tandis qu'Ashtor, le chevalier noir, vivrait encore toujours parmi nous. On dit qu'il aurait choisi de faire de bonnes actions en tant que chevalier noir, même si ses actions n'avaient plus d'importance pour le monde. Ashor, l'Immortel, est resté le prototype de l'image du chevalier noir.
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Références :
Medieval Chronicles (2019) ‘The Black Knight.’ Medieval Chronicles. https://www.medievalchronicles.com/medieval-knights/famous-medieval-knights/the-black-knight/
Les chevaliers noirs dans les légendes arthuriennes
La figure d'un chevalier noir apparaît dans plusieurs légendes arthuriennes comme un modèle ambigu qui apparaît plutôt comme un concurrent de l'un ou l'autre des chevaliers arthuriens les plus connus. Mais, c'est aussi le rôle tenu par quelques chevaliers arthuriens.
A titre d'exemple, le premier chevalier arthurien, Perceval, combattit un chevalier noir après avoir échangé des bagues avec la femme d'un autre chevalier, créant de la confusion et des conflits. Dans la deuxième référence au chevalier noir arthurien, nous voyons Lancelot se déguiser en chevalier noir. Mais l'exemple le plus connu de chevalier noir dans les légendes arthuriennes est sans aucun doute celui de Morien, le fils de Sir Agrovale et d'une princesse mauresque, ce qui lui valut d'être désigné par ce titre en raison de sa lignée africaine.
Ashor, le roi tueur et le prêtre sauvé
L'origine des chevaliers noirs est étroitement liée à la légende d'Ashor, un chevalier demeuré fort et habile en dépit de son âge avancé, et qui s'était spécialisé dans le régicide et le meurtre de nobles. Vers le XIIIe ou le XIVe siècle, un roi avait un ennemi puissant – le roi d'un autre pays qui opprimait son peuple.
Désespéré de pouvoir vaincre son adversaire, le bon roi convia Ashor à sa cour. Une nuit, le roi se réveilla et trouva Ashor au pied de son lit. Le meurtrier était entré dans le château sans se faire remarquer – prouvant par là toute son habileté.
Ashor demanda au roi le nom de celui qu'il devait tuer et le roi lui donna le nom. Ashor accepta la tâche en précisant cependant, qu'il vérifierait d'abord les affirmations du roi selon lesquelles son ennemi était un oppresseur maléfique. Ashor entra dans la ville fortifiée de l'ennemi du roi et fut témoin de la cruauté du souverain ; sa tâche d'assassiner le roi se déroula comme prévu.
Ashor découvrit qu'un vieux prêtre qui s'était autrefois élevé contre la cruauté du méchant roi était retenu prisonnier dans ses geôles. Après avoir exécuté l'ordre royal, Ashor ému par l'histoire du prêtre, décida de le libérer. Il entra dans le cachot et trouva l'homme en fort mauvais état.
Affaibli, le prêtre emprisonné pouvait à peine se tenir debout. Malheureusement, il s'avéra être un fardeau compliquant la fuite d'Ashor. En portant le vieil homme sur son dos, le chevalier fut blessé. Néanmoins, les deux réussir à monter à cheval et à s'échapper de la ville.
Le chevalier noir avait libéré la ville de son méchant roi et s'en était échappé. Cependant, avec les gens d'armes lancés à sa poursuite, Ashor comprit qu'il ne pourrait pas soigner ses blessures à temps et il descendit de cheval, dit au prêtre qu'il ne voulait pas le ralentir et qu'il devait continuer. Le prêtre le remercia, lui donna sa bénédiction et partit selon les instructions reçues.
Le combat pour l'âme du chevalier légendaire
Ashor attendit sa fin au pied d'un arbre. Tandis que la vie le quittait par l'hémorragie affaiblissant son corps, un démon apparut lui disant que son âme lui appartenait et qu'il venait la réclamer. Avant que le démon ne puisse prendre l'âme d'Ashor, un ange apparut également, disant à son tour que l'âme du chevalier lui appartenait et qu'il était venu l'emporter au paradis. Apparemment, les bonnes actions du chevalier furent juste un peu plus nombreuses que les mauvaises, ce qui lui valut d'être pardonné.
Alors que les deux entités se préparaient à s'affronter pour l'âme du chevalier noir, une troisième entité apparut. A ce moment-là, l'ange et le démon avaient cessé le combat et se tenaient immobiles comme pétrifiés. La troisième entité n'avait pas de forme.
Afin d'être visible, elle était apparue revêtue d'un manteau noir. Cependant, on ne voyait sortir de la cape ni mains, ni pieds, ni visage. Cette troisième entité était Il Separatio, l'Anonyme, le gardien de l'équilibre universel, l'Innommable.
Il Separatio affronte le chevalier noir
Anonymous est la personnification de la neutralité parfaite. Il n'est ni bon, ni mauvais, il est au-delà de toutes les divisions. Il Separatio prit la parole et dit au chevalier noir qu'il avait fait autant de bien que de mal. Par conséquent, ni l'ange ni le démon ne pouvaient revendiquer son âme. Elle appartenait donc à Il Separatio. A ce moment-là, l'ange et le démon disparurent et Anonymous se tourna vers le chevalier noir.
Les blessures d'Ashor étaient guéries. Il se leva et parla à Il Separatio. L'entité dit à Ashor qu'il était libre à présent et donc qu'il n'appartenait plus au « système ». Il était en dehors, au-delà du système. Il Separatio dit encore au chevalier qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait, qu'il pouvait vivre aussi longtemps qu'il le souhaitait, qu'il pouvait voyager n'importe où. Quand tout cela l'ennuiera, il devra alors demander à Il Separatio de lui apparaître à nouveau pour lui parler du véritable but de l'existence.
Il précisa à Ashor que, comme il ne faisait plus partie du système, ses actions n'avaient plus d'importance pour ce monde. S'il faisait de bonnes actions, d'autres feraient de mauvaises actions et l'équilibre universel resterait inchangé. S'il faisait de mauvaises actions, d'autres feraient de bonnes actions et, encore une fois, l'équilibre de l'univers resterait le même.
Selon la légende, Il Separatio disparut une fois son explication donnée, tandis qu'Ashtor, le chevalier noir, vivrait encore toujours parmi nous. On dit qu'il aurait choisi de faire de bonnes actions en tant que chevalier noir, même si ses actions n'avaient plus d'importance pour le monde. Ashor, l'Immortel, est resté le prototype de l'image du chevalier noir.
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Références :
Medieval Chronicles (2019) ‘The Black Knight.’ Medieval Chronicles. https://www.medievalchronicles.com/medieval-knights/famous-medieval-knights/the-black-knight/
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Les origines cachées d'Il Separatio : des manuscrits jugés dangereux et interdits
Tout au long de l'histoire, un grand nombre de livres furent interdits uniquement parce qu'ils contenaient diverses vérités ou contes inconfortables pour certains. Ces livres ont été systématiquement recherchés et détruits par les représentants de l'Eglise ou de l'Etat. Certains exemplaires ont même été empoisonnés, donnant ainsi aux livres la réputation d'être maudits, car ceux qui les lisaient finissaient par mourir empoisonnés. Tel fut le cas des livres mentionnant ou racontant des histoires sur l'entité connue sous le nom de Il Separatio.
La bible mentionne le passage suivant : « Dieu dit : "Que la lumière soit", et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres ». Selon la légende, cette séparation de la lumière et des ténèbres, aurait pris la forme d'une entité connue sous le nom d'Il Separatio signifiant « La Séparation ».
Cette entité était considérée comme n'étant ni bonne, ni mauvaise. Au lieu de cela, elle symbolisait une neutralité parfaite et absolue. Comme cette légende plaçait la troisième entité entre Dieu et le Diable, l'Eglise médiévale ne voulait pas que les gens commencent à se demander quelle entité était la plus forte : Dieu ou Il Separatio ?
Il Separatio offrait une troisième alternative non reconnue par l'Eglise. Selon ses enseignements, les bonnes personnes allaient au paradis tandis que les mauvaises étaient destinées à l'enfer. Dans le catholicisme, si la situation n'était pas claire, la personne se retrouvait au Purgatoire. Si l'individu avait fait de bonnes actions au Purgatoire, alors il avait la possibilité de progresser et de s'élever vers le Ciel. Si la personne était mauvaise, alors elle allait en enfer. Tout était très simple et même trop, jusqu'à ce qu'Il Separatio entre dans l'équation.
Cette entité pouvait revendiquer les gens qui avaient fait autant de bien qu'ils avaient péché. Ainsi, lorsqu'une personne a fait exactement autant de bonnes actions que de mauvaises actions, cette personne était censée appartenir à Il Separatio.
Les choses se sont encore compliquées à mesure que les textes médiévaux dissertaient des pouvoirs de cette entité. Selon la légende, le pouvoir d'Il Separatio était « absolutum » signifiant « absolu ». Avec une telle description, il n'est pas surprenant que l'Eglise médiévale ait interdit tous les livres mentionnant Il Separatio et que l'Inquisition ait traqué tous ceux qui osaient prononcer son nom. Par conséquent, Il Separatio est devenu connu sous le nom d'Anonymus, "L'Anonyme", "Celui sans nom", "Celui qui ne devrait pas être nommé". Appeler cette entité Anonymus offrait aux gens un moyen de protection contre l'Inquisition. Pourtant, il y avait peu ou prou de protection pour les livres qui parlaient de l'entité.
Parmi les quelques livres mentionnant Il Separatio qui nous sont parvenus, on peut citer deux exemplaires principaux : le « Compendium Augmentum » et le « Codex Lugubrum ». (Le Codex Lugubrum fut aussi imprimé en latin sous le titre : D. Hilarii Pictaauorum episcopi Lucubrationes quot quot extant : olim per Des. Erasmum Roterod. haud mediocribus sudoribus emendate.)
Le premier livre raconte l'histoire d'Il Separatio et du guerrier Ashor, tandis que le second raconte la même histoire sous une forme différente et plus détaillée. Le "Codex Lugubrum" qui nous est parvenu en deux exemplaires connus, furent tous deux trouvés dans des collections privées en Europe, mais le nom du féroce guerrier que rencontre Il Separatio est changé en Amantes.
Amantes avait fait à la fois le bien et le mal pendant sa vie. En fait, il avait fait autant de bien que de mal. Par conséquent, lorsqu'un démon et un ange ont tous deux commencé à se battre pour son âme, Il Separatio est apparu et les a renvoyés en revendiquant sa neutralité. Le démon a prétendu qu'Amantes avait fait beaucoup de mal et, par conséquent, il devait l'emmener en enfer. L'ange avait affirmé que le guerrier avait fait beaucoup de bien et il lui appartenait et donc il devait l'emmener avec lui au paradis. Quand Il Separatio apparut, il dit simplement que l'homme avait fait autant de bien que de mal et, par conséquent, aucun des deux autres ne pouvait l'avoir.
Quand Il Separatio fit signe au démon et à l'ange de partir, ils disparurent tous les deux instantanément, le premier en enfer et le second au paradis. Sous une forme subtile, cela symbolisait le pouvoir absolu d'Il Separatio. Quant à la neutralité, on dit que cette entité est si neutre qu'elle manque même de forme. Afin d'être visible, d'être vu par les autres, Il Separatio apparaît toujours sous la forme d'une figure vêtue d'un long manteau noir à capuche, mais aucun bras, aucun pied ou aucun visage n'en dépasse jamais. C'est l'apparence neutre et l'identité insaisissable d'Anonymus.
L'aspect le plus interdit d'Il Separatio est l'option qu'il apporte. Une fois l'ange et le démon partis, les blessures d'Amantes ont toutes été guéries et il a retrouvé son apparence telle qu'elle était quand il avait l'âge idéal de 30 ans. De plus, il a été dit qu'il était devenu immortel et possédait un grand pouvoir. Il ne pouvait plus mourir, il ne pouvait plus tomber malade. Il était jeune et fort et il pouvait faire tout ce qu'il voulait et voyager où il voulait, simplement en utilisant le pouvoir de son esprit. La légende raconte qu'il pouvait se transporter dans d'autres mondes - sur le soleil, à l'intérieur du soleil et même dans la pierre et les minéraux.
Un autre ancien texte interdit, le « Cabala Speculum », contenait une gravure représentant des humains, hommes et femmes, liés par des chaînes à l'ensemble de la création, suggérant ainsi que si ces chaînes étaient brisées, les humains pourraient devenir eux-mêmes des dieux. De même, les chaînes qui maintenaient Amantes attaché avaient toutes disparues. Il était devenu totalement et absolument libre. C'était à la fois la liberté et une sortie du « système » et là se trouve le vrai sens d'Il Separatio.
Quel enseignement dispensent en termes clairs ces livres ?
Un être humain qui ne connaît pas les Lois Cosmiques est obligé de subir le karma, psychologiquement et mortellement. S’il connaît ces Lois il ne peut pas en souffrir, il rejette alors le karma, et pour que l’être humain puisse rejeter le Karma Mondial, le Karma Planétaire et le karma individuel, il ne faut plus qu’il ait de mémoire, parce que le karma de l’être humain est contenu dans sa mémoire. Mais, pour qu’il n’ait plus de mémoire, il faut qu’il paie le prix de la perte de cette mémoire qui est la disparition chez lui de l’ignorance de son Ego, c’est-à-dire, la fusion entre ses corps mental, émotionnel, vital et physique. A partir de ce moment-là, l’être humain est libre du passé et, automatiquement, ce qui se passera au point de vue événementiel dans les années à venir fera partie de l’expérience de l’humanité mais, ne fera plus partie de son expérience à lui, parce qu’il ne vivra plus expérimentalement mais intelligemment. Arrivé au stade où il ne peut plus subir le karma planétaire ou individuel, automatiquement, il immortalise son corps matériel parce que, son corps éthérique est élevé à un statut universel appelé la conscience morontielle. Son corps éthérique et son double éthérique qui jusque là devaient se décomposer après la mort demeurent, car morontialisés par l’énergie descendant dans son être, elle donnera à son corps double (qui normalement devrait se fondre, une fois de plus, dans l’Energie indifférenciée) deviendra un Corps de Lumière, un corps morontiel, et ce corps deviendra le corps avec lequel l’être humain pourra se déplacer dans le temps et l’espace.
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La bible mentionne le passage suivant : « Dieu dit : "Que la lumière soit", et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres ». Selon la légende, cette séparation de la lumière et des ténèbres, aurait pris la forme d'une entité connue sous le nom d'Il Separatio signifiant « La Séparation ».
Cette entité était considérée comme n'étant ni bonne, ni mauvaise. Au lieu de cela, elle symbolisait une neutralité parfaite et absolue. Comme cette légende plaçait la troisième entité entre Dieu et le Diable, l'Eglise médiévale ne voulait pas que les gens commencent à se demander quelle entité était la plus forte : Dieu ou Il Separatio ?
Il Separatio offrait une troisième alternative non reconnue par l'Eglise. Selon ses enseignements, les bonnes personnes allaient au paradis tandis que les mauvaises étaient destinées à l'enfer. Dans le catholicisme, si la situation n'était pas claire, la personne se retrouvait au Purgatoire. Si l'individu avait fait de bonnes actions au Purgatoire, alors il avait la possibilité de progresser et de s'élever vers le Ciel. Si la personne était mauvaise, alors elle allait en enfer. Tout était très simple et même trop, jusqu'à ce qu'Il Separatio entre dans l'équation.
Cette entité pouvait revendiquer les gens qui avaient fait autant de bien qu'ils avaient péché. Ainsi, lorsqu'une personne a fait exactement autant de bonnes actions que de mauvaises actions, cette personne était censée appartenir à Il Separatio.
Les choses se sont encore compliquées à mesure que les textes médiévaux dissertaient des pouvoirs de cette entité. Selon la légende, le pouvoir d'Il Separatio était « absolutum » signifiant « absolu ». Avec une telle description, il n'est pas surprenant que l'Eglise médiévale ait interdit tous les livres mentionnant Il Separatio et que l'Inquisition ait traqué tous ceux qui osaient prononcer son nom. Par conséquent, Il Separatio est devenu connu sous le nom d'Anonymus, "L'Anonyme", "Celui sans nom", "Celui qui ne devrait pas être nommé". Appeler cette entité Anonymus offrait aux gens un moyen de protection contre l'Inquisition. Pourtant, il y avait peu ou prou de protection pour les livres qui parlaient de l'entité.
Parmi les quelques livres mentionnant Il Separatio qui nous sont parvenus, on peut citer deux exemplaires principaux : le « Compendium Augmentum » et le « Codex Lugubrum ». (Le Codex Lugubrum fut aussi imprimé en latin sous le titre : D. Hilarii Pictaauorum episcopi Lucubrationes quot quot extant : olim per Des. Erasmum Roterod. haud mediocribus sudoribus emendate.)
Le premier livre raconte l'histoire d'Il Separatio et du guerrier Ashor, tandis que le second raconte la même histoire sous une forme différente et plus détaillée. Le "Codex Lugubrum" qui nous est parvenu en deux exemplaires connus, furent tous deux trouvés dans des collections privées en Europe, mais le nom du féroce guerrier que rencontre Il Separatio est changé en Amantes.
Amantes avait fait à la fois le bien et le mal pendant sa vie. En fait, il avait fait autant de bien que de mal. Par conséquent, lorsqu'un démon et un ange ont tous deux commencé à se battre pour son âme, Il Separatio est apparu et les a renvoyés en revendiquant sa neutralité. Le démon a prétendu qu'Amantes avait fait beaucoup de mal et, par conséquent, il devait l'emmener en enfer. L'ange avait affirmé que le guerrier avait fait beaucoup de bien et il lui appartenait et donc il devait l'emmener avec lui au paradis. Quand Il Separatio apparut, il dit simplement que l'homme avait fait autant de bien que de mal et, par conséquent, aucun des deux autres ne pouvait l'avoir.
Quand Il Separatio fit signe au démon et à l'ange de partir, ils disparurent tous les deux instantanément, le premier en enfer et le second au paradis. Sous une forme subtile, cela symbolisait le pouvoir absolu d'Il Separatio. Quant à la neutralité, on dit que cette entité est si neutre qu'elle manque même de forme. Afin d'être visible, d'être vu par les autres, Il Separatio apparaît toujours sous la forme d'une figure vêtue d'un long manteau noir à capuche, mais aucun bras, aucun pied ou aucun visage n'en dépasse jamais. C'est l'apparence neutre et l'identité insaisissable d'Anonymus.
L'aspect le plus interdit d'Il Separatio est l'option qu'il apporte. Une fois l'ange et le démon partis, les blessures d'Amantes ont toutes été guéries et il a retrouvé son apparence telle qu'elle était quand il avait l'âge idéal de 30 ans. De plus, il a été dit qu'il était devenu immortel et possédait un grand pouvoir. Il ne pouvait plus mourir, il ne pouvait plus tomber malade. Il était jeune et fort et il pouvait faire tout ce qu'il voulait et voyager où il voulait, simplement en utilisant le pouvoir de son esprit. La légende raconte qu'il pouvait se transporter dans d'autres mondes - sur le soleil, à l'intérieur du soleil et même dans la pierre et les minéraux.
Un autre ancien texte interdit, le « Cabala Speculum », contenait une gravure représentant des humains, hommes et femmes, liés par des chaînes à l'ensemble de la création, suggérant ainsi que si ces chaînes étaient brisées, les humains pourraient devenir eux-mêmes des dieux. De même, les chaînes qui maintenaient Amantes attaché avaient toutes disparues. Il était devenu totalement et absolument libre. C'était à la fois la liberté et une sortie du « système » et là se trouve le vrai sens d'Il Separatio.
Quel enseignement dispensent en termes clairs ces livres ?
Un être humain qui ne connaît pas les Lois Cosmiques est obligé de subir le karma, psychologiquement et mortellement. S’il connaît ces Lois il ne peut pas en souffrir, il rejette alors le karma, et pour que l’être humain puisse rejeter le Karma Mondial, le Karma Planétaire et le karma individuel, il ne faut plus qu’il ait de mémoire, parce que le karma de l’être humain est contenu dans sa mémoire. Mais, pour qu’il n’ait plus de mémoire, il faut qu’il paie le prix de la perte de cette mémoire qui est la disparition chez lui de l’ignorance de son Ego, c’est-à-dire, la fusion entre ses corps mental, émotionnel, vital et physique. A partir de ce moment-là, l’être humain est libre du passé et, automatiquement, ce qui se passera au point de vue événementiel dans les années à venir fera partie de l’expérience de l’humanité mais, ne fera plus partie de son expérience à lui, parce qu’il ne vivra plus expérimentalement mais intelligemment. Arrivé au stade où il ne peut plus subir le karma planétaire ou individuel, automatiquement, il immortalise son corps matériel parce que, son corps éthérique est élevé à un statut universel appelé la conscience morontielle. Son corps éthérique et son double éthérique qui jusque là devaient se décomposer après la mort demeurent, car morontialisés par l’énergie descendant dans son être, elle donnera à son corps double (qui normalement devrait se fondre, une fois de plus, dans l’Energie indifférenciée) deviendra un Corps de Lumière, un corps morontiel, et ce corps deviendra le corps avec lequel l’être humain pourra se déplacer dans le temps et l’espace.
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Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
L'histoire secrète des ombres
La mythologie concernant les forces de la lumière et les forces des ténèbres a une longue histoire riche en débats. Cependant, il y a un chapitre qui n'a pas été très discuté, celui de l'histoire des ombres.
Dans la sorcellerie roumaine, les sorcières utilisaient les poupées samca (personnage des légendes roumaines, esprit maléfique laid et effrayant pouvant prendre plusieurs formes)peu connues avec le désir d'influencer l'ombre des gens. On croyait qu'en infligeant des dommages à l'ombre, la personne en souffrirait également. Certaines croyances affirment même qu'en tuant l'ombre de quelqu'un, on pouvait également tuer l'individu.
Les Gardiennes de l'Ombre
Il existe de nombreuses phrases et expressions liées aux ombres. Par exemple, « le pouvoir n'accepte aucune ombre », « craindre sa propre ombre », « tout corps traîne son ombre, » etc. La peur de son ombre remonte à l'Antiquité lorsque les ombres étaient considérées comme les gardiennes capables d'influencer un individu.
Alors que les ombres peuvent être vues comme des projections d'individus, les gens peuvent aussi être vus comme des projections d'ombres. Certains livres anciens ont des interprétations différentes des ombres et prétendent que les démons craignent réellement les humains et leurs puissantes ombres.
Les humains sont des individus sociaux et ils ressentent souvent le besoin d'interagir et de se socialiser. Quant aux ombres, elles sont considérées par certains comme capables d'exister seules pour l'éternité. En tant que gardiennes, les ombres ont du pouvoir et de l'influence sur les âmes humaines. Par exemple, il est dit que lorsque la Grande Faucheuse vient chercher l'âme d'un humain pour l'emmener dans l'au-delà, l'ombre est celle qui doit d'abord permettre à la Faucheuse de réclamer l'âme. Sans la permission explicite de l'ombre, une âme humaine ne peut être prise.
L' « Opera Omnia » est l'un des livres anciens qui parle des ombres dans l'un de ses huit volumes. Le texte dit que les ombres protègent certaines personnes et que les démons craignent les ombres et leur pouvoir. Lorsqu'un être humain est protégé par une ombre, cette personne ne peut pas être attaquée par des démons ou d'autres entités surnaturelles maléfiques. On dit que cela serait vrai pour le monde vivant ainsi que pour l'au-delà et la conséquence serait que des ombres existeraient dans la zone entre la lumière et les ténèbres - entre le bien et le mal.
Il Separatio et le Peuple de l'Ombre
Ces anciennes croyances font une distinction claire entre les forces du mal et les ombres. Les ombres ne sont pas mauvaises ; au lieu de cela, elles existent comme délimitation entre le bien et le mal. Comme déjà mentionné, les forces du mal ont en fait peur des ombres.
Les ombres n'entreraient pas dans l'au-delà. Seuls les esprits des défunts entreraient dans le monde des morts. Par conséquent, les ombres ne pourraient pas aller au paradis, en enfer ou au purgatoire. Les ombres maintiendraient juste un équilibre entre le bien et le mal.
Les textes médiévaux parlent d'une autre entité de neutralité qui n'est ni bonne ni mauvaise, connue sous le nom de Il Separatio ou Anonymus. Il Separatio n'est pas une ombre et cette entité n'a en fait aucun lien direct avec les ombres. Les ombres ténébreuses sont une sorte d'apparition paranormale. Elles sont normalement vues du coin de l'œil, passent rapidement, puis disparaissent. Les ombres ténébreuses sont connectées aux ombres.
Les ombres de C. G. Jung
Carl Gustave Jung a parlé d'ombres individuelles et collectives. Selon lui, chaque personne a une ombre en tant qu'entité distincte, mais les ombres de toutes les personnes forment également une entité distincte différente qu'il appelle l'inconscient collectif. Jung ne dit pas si les ombres ont des influences positives ou négatives sur l'individu, mais il parle des moyens d'enquêter sur sa propre ombre. Les ombres sont considérées comme des entités très puissantes non-matérielles.
« Mettre l’homme en face de son ombre cela veut dire aussi lui montrer sa lumière. Il sait que l’ombre et la lumière font le monde… S’il voit en même temps son ombre et sa lumière, il se voit des deux côtés et ainsi il accède à son milieu. » C.G Jung - Psychologie de l’Inconscient.
« De deux choses l’une, nous connaissons notre ombre ou ne la connaissons pas ; dans ce dernier cas, il arrive souvent que nous ayons un ennemi personnel sur lequel nous projetons notre Ombre dont nous le chargeons gratuitement, et qui à nos yeux, la porte comme si elle était sienne, et auquel en incombe l’entière responsabilité ; c’est notre bête noire, que nous vilipendons et à laquelle nous reprochons tous les défauts, toutes les noirceurs et tous les vices qui nous appartiennent en propre ! Nous devrions endosser une bonne part des reproches dont nous accablons autrui ! Au lieu de cela, nous agissons comme s’il nous était possible, ainsi, de nous libérer de notre Ombre ; c’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre. » C. G. Jung — L’homme à la découverte de son âme.
Selon C. G. Jung, l'ombre est donc une partie de nous-mêmes constituée par nos défauts.
L'ombre est donc une projection (de nos parts non assumées) comme mécanisme de défense et la raison d'être de ce mécanisme est précisément d’éviter que nous soyons conscients du processus d’occultation qui se déroule en nous.
S’il est bon de prendre conscience de ses propres projections, il est tout aussi important de ne pas se laisser enfermer dans les projections que les autres font sur nous. En effet, toute projection à notre égard vient nous imposer une vision extérieure nous restreignant dans un cadre rigide, dans un rôle assigné, qui n’est pas nous et qui nous coupe de notre véritable source.
Le pouvoir des ombres
De nombreuses expériences ont été faites concernant les ombres et de nombreuses équipes de recherche paranormales ont tenté d'étudier les ombres. Il y aurait eu des cas où des chercheurs auraient reçu la visite de leurs propres ombres leur disant de cesser leurs recherches car elles pourraient perturber l'équilibre existant.
Il est dit que les vampires n'ont pas d'ombres, que seuls les êtres du monde des vivants ont une ombre. De plus, en tant que forces du mal, les vampires auraient peur des ombres. Les dieux de la mort sont également considérés comme ayant peur des ombres.
Par exemple, lorsque Perséphone est allé voir Hadès, la nature commence à mourir alors que l'hiver arrive sur la terre. Afin de la ramener et de faire venir le printemps, des ombres sont envoyées pour la réclamer - car Hadès, un dieu de la mort, les craint et doit respecter leurs ordres. Même l'être appelé Satan aurait peur des ombres...
En mathématiques, chaque nombre multiplié par zéro est égal à zéro. En ce sens, les ombres sont égales à zéro car elles peuvent arrêter n'importe quelle entité et la transformer en inexistence si elle essaie de s'opposer à la volonté de l'ombre. Après tout cela, une question demeure : si le Ciel est l'ombre de Dieu et l'Enfer l'ombre du Diable, de quoi la Vie est-elle l'ombre ?
Dans la sorcellerie roumaine, les sorcières utilisaient les poupées samca (personnage des légendes roumaines, esprit maléfique laid et effrayant pouvant prendre plusieurs formes)peu connues avec le désir d'influencer l'ombre des gens. On croyait qu'en infligeant des dommages à l'ombre, la personne en souffrirait également. Certaines croyances affirment même qu'en tuant l'ombre de quelqu'un, on pouvait également tuer l'individu.
Les Gardiennes de l'Ombre
Il existe de nombreuses phrases et expressions liées aux ombres. Par exemple, « le pouvoir n'accepte aucune ombre », « craindre sa propre ombre », « tout corps traîne son ombre, » etc. La peur de son ombre remonte à l'Antiquité lorsque les ombres étaient considérées comme les gardiennes capables d'influencer un individu.
Alors que les ombres peuvent être vues comme des projections d'individus, les gens peuvent aussi être vus comme des projections d'ombres. Certains livres anciens ont des interprétations différentes des ombres et prétendent que les démons craignent réellement les humains et leurs puissantes ombres.
Les humains sont des individus sociaux et ils ressentent souvent le besoin d'interagir et de se socialiser. Quant aux ombres, elles sont considérées par certains comme capables d'exister seules pour l'éternité. En tant que gardiennes, les ombres ont du pouvoir et de l'influence sur les âmes humaines. Par exemple, il est dit que lorsque la Grande Faucheuse vient chercher l'âme d'un humain pour l'emmener dans l'au-delà, l'ombre est celle qui doit d'abord permettre à la Faucheuse de réclamer l'âme. Sans la permission explicite de l'ombre, une âme humaine ne peut être prise.
L' « Opera Omnia » est l'un des livres anciens qui parle des ombres dans l'un de ses huit volumes. Le texte dit que les ombres protègent certaines personnes et que les démons craignent les ombres et leur pouvoir. Lorsqu'un être humain est protégé par une ombre, cette personne ne peut pas être attaquée par des démons ou d'autres entités surnaturelles maléfiques. On dit que cela serait vrai pour le monde vivant ainsi que pour l'au-delà et la conséquence serait que des ombres existeraient dans la zone entre la lumière et les ténèbres - entre le bien et le mal.
Il Separatio et le Peuple de l'Ombre
Ces anciennes croyances font une distinction claire entre les forces du mal et les ombres. Les ombres ne sont pas mauvaises ; au lieu de cela, elles existent comme délimitation entre le bien et le mal. Comme déjà mentionné, les forces du mal ont en fait peur des ombres.
Les ombres n'entreraient pas dans l'au-delà. Seuls les esprits des défunts entreraient dans le monde des morts. Par conséquent, les ombres ne pourraient pas aller au paradis, en enfer ou au purgatoire. Les ombres maintiendraient juste un équilibre entre le bien et le mal.
Les textes médiévaux parlent d'une autre entité de neutralité qui n'est ni bonne ni mauvaise, connue sous le nom de Il Separatio ou Anonymus. Il Separatio n'est pas une ombre et cette entité n'a en fait aucun lien direct avec les ombres. Les ombres ténébreuses sont une sorte d'apparition paranormale. Elles sont normalement vues du coin de l'œil, passent rapidement, puis disparaissent. Les ombres ténébreuses sont connectées aux ombres.
Les ombres de C. G. Jung
Carl Gustave Jung a parlé d'ombres individuelles et collectives. Selon lui, chaque personne a une ombre en tant qu'entité distincte, mais les ombres de toutes les personnes forment également une entité distincte différente qu'il appelle l'inconscient collectif. Jung ne dit pas si les ombres ont des influences positives ou négatives sur l'individu, mais il parle des moyens d'enquêter sur sa propre ombre. Les ombres sont considérées comme des entités très puissantes non-matérielles.
« Mettre l’homme en face de son ombre cela veut dire aussi lui montrer sa lumière. Il sait que l’ombre et la lumière font le monde… S’il voit en même temps son ombre et sa lumière, il se voit des deux côtés et ainsi il accède à son milieu. » C.G Jung - Psychologie de l’Inconscient.
« De deux choses l’une, nous connaissons notre ombre ou ne la connaissons pas ; dans ce dernier cas, il arrive souvent que nous ayons un ennemi personnel sur lequel nous projetons notre Ombre dont nous le chargeons gratuitement, et qui à nos yeux, la porte comme si elle était sienne, et auquel en incombe l’entière responsabilité ; c’est notre bête noire, que nous vilipendons et à laquelle nous reprochons tous les défauts, toutes les noirceurs et tous les vices qui nous appartiennent en propre ! Nous devrions endosser une bonne part des reproches dont nous accablons autrui ! Au lieu de cela, nous agissons comme s’il nous était possible, ainsi, de nous libérer de notre Ombre ; c’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre. » C. G. Jung — L’homme à la découverte de son âme.
Selon C. G. Jung, l'ombre est donc une partie de nous-mêmes constituée par nos défauts.
L'ombre est donc une projection (de nos parts non assumées) comme mécanisme de défense et la raison d'être de ce mécanisme est précisément d’éviter que nous soyons conscients du processus d’occultation qui se déroule en nous.
S’il est bon de prendre conscience de ses propres projections, il est tout aussi important de ne pas se laisser enfermer dans les projections que les autres font sur nous. En effet, toute projection à notre égard vient nous imposer une vision extérieure nous restreignant dans un cadre rigide, dans un rôle assigné, qui n’est pas nous et qui nous coupe de notre véritable source.
Le pouvoir des ombres
De nombreuses expériences ont été faites concernant les ombres et de nombreuses équipes de recherche paranormales ont tenté d'étudier les ombres. Il y aurait eu des cas où des chercheurs auraient reçu la visite de leurs propres ombres leur disant de cesser leurs recherches car elles pourraient perturber l'équilibre existant.
Il est dit que les vampires n'ont pas d'ombres, que seuls les êtres du monde des vivants ont une ombre. De plus, en tant que forces du mal, les vampires auraient peur des ombres. Les dieux de la mort sont également considérés comme ayant peur des ombres.
Par exemple, lorsque Perséphone est allé voir Hadès, la nature commence à mourir alors que l'hiver arrive sur la terre. Afin de la ramener et de faire venir le printemps, des ombres sont envoyées pour la réclamer - car Hadès, un dieu de la mort, les craint et doit respecter leurs ordres. Même l'être appelé Satan aurait peur des ombres...
En mathématiques, chaque nombre multiplié par zéro est égal à zéro. En ce sens, les ombres sont égales à zéro car elles peuvent arrêter n'importe quelle entité et la transformer en inexistence si elle essaie de s'opposer à la volonté de l'ombre. Après tout cela, une question demeure : si le Ciel est l'ombre de Dieu et l'Enfer l'ombre du Diable, de quoi la Vie est-elle l'ombre ?
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
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