Halloween dans la tradition celtique
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Halloween dans la tradition celtique
Fin octobre s'ouvre la porte de la partie ténébreuse de l'année celtique. Les nuits s'allongent, les feuilles des arbres tombent en pluie et viennent tapisser le sol des chemins. Les troupeaux sont rentrés de leurs pâturages d'été et ont repris leurs quartiers d'hiver. Le bois prêt à l'emploi est stocké au sec, et on se hâte de ramasser les dernières récoltes pour les mettre à l'abri du gel. Les Celtes, selon leur région, appelaient cette période comprise entre le 31 octobre et les deux semaines suivantes Samhain, en Bretagne Noz Kala-Goanv , et en Angleterre Halloween . Le nom de Samhain est formé de deux mots qui veulent dire "fin" et "été". Les animaux destinés à la consommation, étaient abattus rituellement et leur viande mise en conserve dans du sel ou fumée.
Le 31 octobre au soir, les Celtes nos ancêtres, fêtaient en famille Nouvel An. La bière coulait à flot, et ils faisaient ripaille de produits tripiers, de céréales et de légumes. A minuit, les druides les menaient au sommet d'une colline où pour commémorer le début d'un cycle nouveau, était allumé un grand feu sacré qui allait illuminer les alentours durant toute la nuit. Au petit matin, les âtres étaient allumés avec des torches enflammées au grand feu sacré et ses cendres étaient réparties sur les champs pour améliorer le sol et le protéger de l'hiver.
Cette fête fut christianisée sous le nom de Toussaint appelée aussi Hallowas et Hollantide.
Le 31 octobre au soir, les Celtes nos ancêtres, fêtaient en famille Nouvel An. La bière coulait à flot, et ils faisaient ripaille de produits tripiers, de céréales et de légumes. A minuit, les druides les menaient au sommet d'une colline où pour commémorer le début d'un cycle nouveau, était allumé un grand feu sacré qui allait illuminer les alentours durant toute la nuit. Au petit matin, les âtres étaient allumés avec des torches enflammées au grand feu sacré et ses cendres étaient réparties sur les champs pour améliorer le sol et le protéger de l'hiver.
Cette fête fut christianisée sous le nom de Toussaint appelée aussi Hallowas et Hollantide.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Origines préchrétiennes d'Halloween et de Samhain
Halloween ou l'ancien Samhain, est considéré comme la période de l'année où le voile qui sépare notre monde de celui des esprits, est le plus fin. Alors que l'obscurité tombe et que les familles allument leurs citrouilles, les "Jack-o'-lanternes", elles répètent, peut-être sans le savoir, les anciennes traditions d'honorer les morts et de marquer le début de la «moitié sombre» de l'année.
Halloween est une célébration annuelle tenue en grande partie dans le monde occidental le 31 Octobre. Dès le soir, les enfants, et parfois les adultes, portent des masques et des costumes, traditionnellement en personnages fantomatiques, sorcières ou morts-vivants - vampires, zombies, squelettes. Ils vont faire du porte-à-porte, demander des friandises, ou encore menacer d'un tour malicieux la maisonnée. Les activités typiques de l'observance moderne peuvent inclure des fêtes costumées, la sculpture de citrouilles, des friandises, des feux de joie, des farces et plus encore.
"Allowe'en" (tout sanctifie), une forme abrégée de "All Hallows' Evening" (Tout Sanctifie la Soirée) est l'écho des fêtes celtiques des moissons de l'Europe préchrétienne. Observé maintenant dans plusieurs pays à travers le monde, c'est la veille du «All Hallows Day» (Tout Sanctifie le Jour), lorsque la mémoire des saints (reliques) et des martyrs est rappelée par des personnes de nombreuses confessions chrétiennes. Ce rituel, cependant, coïncide (certains chercheurs suggèrent "coopte") avec l'ancienne observance de Samhain.
Samhain (prononcé sah-van ou sow-in ) est la fête traditionnelle gaélique marquant le changement des saisons et l'approche de l'hiver. Wikipedia décrit cette coutume préchrétienne ainsi : «De nombreux événements importants de la mythologie irlandaise se produisent ou commencent à Samhain. C'était l'époque où le bétail était ramené des pâturages d'été et où le bétail était abattu pour l'hiver. Comme à Beltane, des feux de joie spéciaux étaient allumés. Ceux-ci étaient réputés avoir des pouvoirs de protection et de purification et il y existait des rituels les impliquant. Samhain (comme Beltane) était considéré comme un temps liminal, lorsque les esprits ou les fées (l'Aos Sí) pouvaient plus facilement entrer dans notre monde. Des feux, et plus tard des bougies, furent allumés pour imiter le soleil et retenir l'obscurité de l'hiver qui approchait.
Les parents décédés et les défunts jouaient un rôle central dans la tradition, car le lien entre les vivants et les morts était jugé plus fort à Samhain car il y avait une chance de pouvoir communiquer avec eux. On pensait que les âmes des défunts retourneraient chez elles. Des fêtes eurent lieu et des places furent réservées à table pour les accueillir à la maison. De la nourriture et des boissons étaient offertes aux esprits et aux fées imprévisibles afin d'assurer la santé de tous y compris des animaux et la bonne fortune.
L'idée que les âmes rentrent chez elles un certain jour de l'année se répète dans de nombreuses cultures à travers le monde. Día de Muertos, ou le jour des morts, est une fête similaire au Mexique célébrant et honorant les membres de la famille décédés. La fête tombe également le 31 Octobre et le 1er Novembre.
Samhain a vu une métamorphose due à l'église primitive. Dans The History of Halloween ou Samhain, Jack Santino écrit : "Grâce à leurs efforts pour effacer les fêtes« païennes », comme Samhain, les chrétiens ont réussi à y opérer des transformations majeures. En 601 après JC, le pape Grégoire Ier publia un édit désormais célèbre à ses missionnaires concernant les croyances et les coutumes indigènes des peuples qu'il espérait convertir. Plutôt que d'essayer d'effacer les coutumes et les croyances des peuples autochtones, le pape a demandé à ses missionnaires de les incorporer : si un groupe de personnes adorait un arbre, plutôt que de le couper, il leur conseillait de le consacrer au Christ et de permettre la continuité de son culte. "
Au XIIe siècle, les jours saints d'obligation à travers l'Europe, impliquaient des crieurs publics vêtus de noir, sonnant des cloches lugubres et appelant les chrétiens à se souvenir des pauvres âmes des morts. Des «gâteaux de l'âme» spéciaux étaient préparés et partagés. Cette coutume du «souling» était partagée en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Autriche et en Italie, et on pense qu'elle est le premier précurseur du trucage.
Finalement, l'indiscipline et le déguisement (faire du porte-à-porte déguisé et jouer en échange de nourriture) ont été repris dans une représentation de ces anciennes coutumes. Les farces étaient un moyen de confondre les mauvais esprits. Les farces à Samhain remontent à 1736 en Ecosse et en Irlande, ce qui a conduit Samhain à être surnommé «Mischief Night» (la Nuit des Méfaits).
Bon nombre des pratiques modernes d'Halloween datent du XIXe siècle en Angleterre et en Amérique du Nord. La bonne aventure et la divination jouèrent un rôle dans les célébrations. Des noix et des fruits figuraient dans les jeux de manger et de boire, et des gâteaux appelés "soul cakes" ou "petits gâteaux de Samhain" (petits gâteaux traditionnels destinés aux défunts) étaient préparés.
Pour l’Halloween, les citrouilles sont évidées et des visages qui se veulent effrayants y sont sculptés, créant ainsi des "Jack-o'-lanternes". Les bougies sont ensuite allumées à l’intérieur des citrouilles, créant des lanternes se voulant inquiétantes et servant de signaux que la famille observe Halloween. Les citrouilles sont fréquemment utilisées aujourd’hui car elles sont faciles à sculpter et sont un symbole de la récolte, mais les lanternes originales en Irlande et en Écosse ont été sculptées à partir de navets et non de citrouille. Ces lanternes de navet servaient à effrayer les mauvais esprits et étaient un motif du conte folklorique irlandais de Jack, une âme errante, à qui on refusait aussi bien l’entrée au ciel qu'en enfer.
Observer Halloween n'est pas sans controverse. Certaines religions découragent la participation, suggérant qu'elle banalise Samhain, qu'elle a des associations sataniques ou qu'il s'agit d'un hommage inapproprié au paganisme ou à l'occulte. Cependant, les pratiques modernes fortement influencées par la commercialisation et la culture populaire diffèrent sensiblement des anciennes traditions de Samhain et All Hallows 'Eve. Pourtant, le lien existe et l'histoire est claire - lorsque vous allumez un Jack-o'-lantern et égayez la saison de l'obscurité, vous perpétuez une tradition séculaire qui relie les cultures du monde entier et réaffirme notre lien avec nos proches.
Observer Halloween ne va pas sans controverse. Certaines religions découragent la participation, suggérant qu’elle banalise Samhain, qu’elle aurait des associations sataniques, ou qu’elle serait un hommage inapproprié au paganisme ou à l’occulte. Cependant, les pratiques modernes fortement influencées par la commercialisation et la culture populaire, diffèrent sensiblement des anciennes traditions de Samhain et de "All Hallows’ Eve". Pourtant, le lien existe et l’histoire est claire - lorsque vous allumez une lanterne "Jack-o'" et illuminez la saison sombre, vous perpétuez une tradition séculaire qui relie les cultures du monde entier et réaffirme notre lien avec nos proches disparus.
Halloween est une célébration annuelle tenue en grande partie dans le monde occidental le 31 Octobre. Dès le soir, les enfants, et parfois les adultes, portent des masques et des costumes, traditionnellement en personnages fantomatiques, sorcières ou morts-vivants - vampires, zombies, squelettes. Ils vont faire du porte-à-porte, demander des friandises, ou encore menacer d'un tour malicieux la maisonnée. Les activités typiques de l'observance moderne peuvent inclure des fêtes costumées, la sculpture de citrouilles, des friandises, des feux de joie, des farces et plus encore.
"Allowe'en" (tout sanctifie), une forme abrégée de "All Hallows' Evening" (Tout Sanctifie la Soirée) est l'écho des fêtes celtiques des moissons de l'Europe préchrétienne. Observé maintenant dans plusieurs pays à travers le monde, c'est la veille du «All Hallows Day» (Tout Sanctifie le Jour), lorsque la mémoire des saints (reliques) et des martyrs est rappelée par des personnes de nombreuses confessions chrétiennes. Ce rituel, cependant, coïncide (certains chercheurs suggèrent "coopte") avec l'ancienne observance de Samhain.
Samhain (prononcé sah-van ou sow-in ) est la fête traditionnelle gaélique marquant le changement des saisons et l'approche de l'hiver. Wikipedia décrit cette coutume préchrétienne ainsi : «De nombreux événements importants de la mythologie irlandaise se produisent ou commencent à Samhain. C'était l'époque où le bétail était ramené des pâturages d'été et où le bétail était abattu pour l'hiver. Comme à Beltane, des feux de joie spéciaux étaient allumés. Ceux-ci étaient réputés avoir des pouvoirs de protection et de purification et il y existait des rituels les impliquant. Samhain (comme Beltane) était considéré comme un temps liminal, lorsque les esprits ou les fées (l'Aos Sí) pouvaient plus facilement entrer dans notre monde. Des feux, et plus tard des bougies, furent allumés pour imiter le soleil et retenir l'obscurité de l'hiver qui approchait.
Les parents décédés et les défunts jouaient un rôle central dans la tradition, car le lien entre les vivants et les morts était jugé plus fort à Samhain car il y avait une chance de pouvoir communiquer avec eux. On pensait que les âmes des défunts retourneraient chez elles. Des fêtes eurent lieu et des places furent réservées à table pour les accueillir à la maison. De la nourriture et des boissons étaient offertes aux esprits et aux fées imprévisibles afin d'assurer la santé de tous y compris des animaux et la bonne fortune.
L'idée que les âmes rentrent chez elles un certain jour de l'année se répète dans de nombreuses cultures à travers le monde. Día de Muertos, ou le jour des morts, est une fête similaire au Mexique célébrant et honorant les membres de la famille décédés. La fête tombe également le 31 Octobre et le 1er Novembre.
Samhain a vu une métamorphose due à l'église primitive. Dans The History of Halloween ou Samhain, Jack Santino écrit : "Grâce à leurs efforts pour effacer les fêtes« païennes », comme Samhain, les chrétiens ont réussi à y opérer des transformations majeures. En 601 après JC, le pape Grégoire Ier publia un édit désormais célèbre à ses missionnaires concernant les croyances et les coutumes indigènes des peuples qu'il espérait convertir. Plutôt que d'essayer d'effacer les coutumes et les croyances des peuples autochtones, le pape a demandé à ses missionnaires de les incorporer : si un groupe de personnes adorait un arbre, plutôt que de le couper, il leur conseillait de le consacrer au Christ et de permettre la continuité de son culte. "
Au XIIe siècle, les jours saints d'obligation à travers l'Europe, impliquaient des crieurs publics vêtus de noir, sonnant des cloches lugubres et appelant les chrétiens à se souvenir des pauvres âmes des morts. Des «gâteaux de l'âme» spéciaux étaient préparés et partagés. Cette coutume du «souling» était partagée en Angleterre, en Allemagne, en Belgique, en Autriche et en Italie, et on pense qu'elle est le premier précurseur du trucage.
Finalement, l'indiscipline et le déguisement (faire du porte-à-porte déguisé et jouer en échange de nourriture) ont été repris dans une représentation de ces anciennes coutumes. Les farces étaient un moyen de confondre les mauvais esprits. Les farces à Samhain remontent à 1736 en Ecosse et en Irlande, ce qui a conduit Samhain à être surnommé «Mischief Night» (la Nuit des Méfaits).
Bon nombre des pratiques modernes d'Halloween datent du XIXe siècle en Angleterre et en Amérique du Nord. La bonne aventure et la divination jouèrent un rôle dans les célébrations. Des noix et des fruits figuraient dans les jeux de manger et de boire, et des gâteaux appelés "soul cakes" ou "petits gâteaux de Samhain" (petits gâteaux traditionnels destinés aux défunts) étaient préparés.
Pour l’Halloween, les citrouilles sont évidées et des visages qui se veulent effrayants y sont sculptés, créant ainsi des "Jack-o'-lanternes". Les bougies sont ensuite allumées à l’intérieur des citrouilles, créant des lanternes se voulant inquiétantes et servant de signaux que la famille observe Halloween. Les citrouilles sont fréquemment utilisées aujourd’hui car elles sont faciles à sculpter et sont un symbole de la récolte, mais les lanternes originales en Irlande et en Écosse ont été sculptées à partir de navets et non de citrouille. Ces lanternes de navet servaient à effrayer les mauvais esprits et étaient un motif du conte folklorique irlandais de Jack, une âme errante, à qui on refusait aussi bien l’entrée au ciel qu'en enfer.
Observer Halloween n'est pas sans controverse. Certaines religions découragent la participation, suggérant qu'elle banalise Samhain, qu'elle a des associations sataniques ou qu'il s'agit d'un hommage inapproprié au paganisme ou à l'occulte. Cependant, les pratiques modernes fortement influencées par la commercialisation et la culture populaire diffèrent sensiblement des anciennes traditions de Samhain et All Hallows 'Eve. Pourtant, le lien existe et l'histoire est claire - lorsque vous allumez un Jack-o'-lantern et égayez la saison de l'obscurité, vous perpétuez une tradition séculaire qui relie les cultures du monde entier et réaffirme notre lien avec nos proches.
Observer Halloween ne va pas sans controverse. Certaines religions découragent la participation, suggérant qu’elle banalise Samhain, qu’elle aurait des associations sataniques, ou qu’elle serait un hommage inapproprié au paganisme ou à l’occulte. Cependant, les pratiques modernes fortement influencées par la commercialisation et la culture populaire, diffèrent sensiblement des anciennes traditions de Samhain et de "All Hallows’ Eve". Pourtant, le lien existe et l’histoire est claire - lorsque vous allumez une lanterne "Jack-o'" et illuminez la saison sombre, vous perpétuez une tradition séculaire qui relie les cultures du monde entier et réaffirme notre lien avec nos proches disparus.
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