Le Symbole de la Coupe et du Graal

La Coupe symbole de fécondité et d’abondance
Pour les anciens Egyptiens le hiéroglyphe de la coupe se traduisait par suprématie et maîtrise i.e. celui qui s’élève par rapport aux autres ou encore l’univers et Dieu confondus en un seul être.

Tenue verticalement une coupe rappelle la forme du sein maternel produisant le lait nourricier symbole de fécondité, d’abondance, et par conséquent de sécurité. A Ephèse, la déesse Artémis incarne cette fécondité et cette abondance.

En Egypte, le dieu du Nil Hâpy, bien qu’androgyne est doté d’un sein et d’un ventre arrondi. Il symbolise lui-aussi la fécondité et l’abondance.

Dans l’hindouisme, la coupe de la déesse de l’abondance Lakshmi, contient du lait et est assimilée au croissant lunaire de par sa forme et de par sa couleur. Mais le croissant de lune a aussi l’apparence d’une barque.

En Indonésie, la déesse Shri, autre nom de Lakshmi, est la divinité de la fertilité et du riz.

La Coupe symbole du breuvage d’immortalité et le Graal
Ce symbole s’applique plus généralement au Graal qui apparut au Moyen Age, en 1155 plus exactement, avec l’ordre celtique et légendaire des Chevaliers de la Table Ronde au service du roi Arthur. Taillé dans l’émeraude, gemme associé au troisième œil,  tombée du front de l’archange « Porteur de Lumière », Lucifer, lors de sa chute, le Graal était censé avoir servi à recueillir le sang du Christ. Cependant, le sang, principe de vie, et le breuvage d’immortalité, tradition tombée en désuétude, sont compatibles. Le Graal contenant le sang est donc l’équivalent du cœur et du centre. Or, chez les anciens Egyptiens, le hiéroglyphe du cœur est un vase, donc la filiation du mot Graal est à la fois un vase et un livre.
Le Graal est encore le symbole du dernier navire ayant pu quitter l’Atlantide avant son effondrement total dans l’océan. On trouvait souvent sur les autels des églises une représentation de cette barque servant d’encensoir ou de réserve de grains d’encens.



La calotte crânienne employée dans le tantrisme et contenant du sang, du thé ou du vin, est encore l’expression du breuvage d’immortalité ou de connaissance obtenue au prix fort de la vie, la mort car il existe des mondes invisibles dont l’entrée ne peut être obtenue qu’avec la perte de la substance, de la personnalité, pour ne laisser que le crâne.



Pour différentes civilisations, la mort était généralement associée au crâne humain qui était pour elles une expression de la conscience et le récipient de la partie la plus sacrée de l’homme et de l’être. Il était révéré comme la maison de l’âme, de l’intellect et de la Personnalité. Et comme tous les symboles ésotériques, le crâne avait bon nombre de sens.
En Europe, certains ouvrages hermétiques préconisent l’emploi d’une boite crânienne pour la réalisation du Grand Œuvre alchimique ce qui relève du même symbolisme.

La Coupe symbole cosmique
Une boite crânienne séparée en deux parties est un symbole cosmique : l’œuf du monde séparé en deux coupes opposées dont celle dessus du Ciel est le dôme. Dans la Rome ancienne Castor et Pollux sont coiffés chacun de la moitié d’une boite crânienne.

   
Le symbolisme de la coupe est fort étendu.