De la réalité de l'Ame
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De la réalité de l'Ame
Patanjali, encore l’autre jour tu m’as fait savoir que tu ne croyais pas en l’existence de l’âme, vu que dans le bouddhisme, l’âme en tant que telle, n’aurait pas d’existence. Personnellement je ne le crois pas, je le sais, c’est tout, d’où ce fil où je tente d’expliquer en partie ce que je connais.
L’Ame attire rarement l’attention des personnes. Rien ou si peu est connu de ce qu’Elle est véritablement, les raisons de son existence et son but. Trop souvent, l’Ame est « quelque chose » d’intangible que l’on rencontre dans les croyances religieuses. En d’autres termes, Elle relève bien plus d’une croyance que d’une connaissance. La science matérialiste n’a aucune conception de l’Ame, parce que ses activités se limitent à la réalité physique. Les dictionnaires définissent l’Ame comme une nébuleuse « part immatérielle de l’homme » et comme une entité distincte du corps.
Les spéculations sur l’existence de l’Ame, sa nature et son but ont occupé l’esprit des principaux penseurs tout au long de l’histoire. Platon, philosophe grec, a argumenté que l’Ame n’est ni la personne de chair et de sang, mais la « véritable » personne. Pour son maître Socrate, philosophe athénien, l’Ame est une intelligence invisible qui procure au corps les sens de « vitalité » et d’existence avant d’entrer dans la forme d’un corps humain.
L’idée d’une Ame en tant qu’entité immortelle et qui expérimente des vies successives, fut une partie de la croyance paléochrétienne. Ce ne fut qu’en 553 lors du Second Concile de Constantinople, que cette croyance fut déclarée comme anathème. Par la suite, tous ceux qui tenaient à une telle croyance, furent dénoncés comme hérétiques ! Le mot réincarnation n’est réapparu que lors du renouveau spirituel du milieu du XIXe siècle. L’opinion théologique d’alors, estimait qu’une déité extérieure créait l’Ame, que celle-ci amenait le mental dans l’être et que le mental façonnait le corps physique. Selon cette hypothèse, les convoitises de la chair et les désirs du corps physique étaient des obstacles à la nécessité de l’Ame de retourner à sa Source, la divinité. René Descartes, philosophe français, assimilait le mental à l’Ame. Son fameux « Je pense donc je suis » indique que penser c’est exister. Il conclut que la nature entière d’un être humain est de penser. Autrement dit, un être humain est un être pensant. Vers la fin de sa vie, il a suggéré que l’Ame devait siéger dans la glande pinéale localisée dans le cerveau. De cette spéculation a surgi l’hypothèse que nous sommes des êtres dotés d’un mental et d’une Ame à l’intérieur de nous, influencés et contrôlés par le mental. Le résultat de ce concept est que l’Ame est devenue l’esclave du mental !
Qu’est donc l’Ame alors ? Est-elle séparée du corps physique et du mental ? Est-Elle une partie intégrante de l’un ou de l’autre, ou des deux ? Ressemblerait-elle, comme certains l’ont spéculé, à une sorte de vapeur invisible telle une bouffée de fumée ou encore à un fantôme qui nous serait attaché en quelque sorte ?
Notre Ame est tout simplement notre être interne. Elle est l’abri de notre propre Source créative. L’Ame est à l’Esprit ce que les os sont au corps physique. Elle est la structure de soutien au niveau spirituel. La créativité est une activité de l’Ame, non du mental. Le mental est un processus que l’Ame utilise afin que sa créativité puisse trouver l’expression dans la forme physique. Lorsque nous sommes créatifs, nous entrons en harmonie avec notre Ame et notre propre Source spirituelle.
Loin d’être une entité nébuleuse au-delà de toute compréhension et hors d’atteinte, notre Ame est vraiment très proche de nous puisqu’Elle est notre être interne. Elle a des sentiments mais pas d’émotions ! Elle éprouve la joie et la douleur, l’extase et la dépression, l’excitation et les traumatismes car Elle est la source de nos véritables sentiments. Comme je l’ai dit, Elle n’éprouve pas d’émotions car celles-ci sont liées aux pensées. Le mental est la source de nos émotions parce que les émotions sont les mouvements dans le véhicule ou corps mental. Mais, les sentiments purs, sont une qualité de conscience de l’Ame et non celle d’une condition mentale, et ils ont une constance qui manque à l’émotion. Ils ne sont pas non plus un véritable sentiment de croyance parce qu’une croyance est une conviction intellectuelle, une attitude du mental, tandis qu’un sentiment pur est une expérience du cœur et une réponse de l’Ame. Une croyance peut être maintenue fermement et même de manière rigide par l’exercice du mental. Un sentiment est plus spontané, plus fluide et moins tangible et descriptible. Quand ce qui est tenu pour une croyance est contesté par un sentiment qui n’est pas une véritable raison, la réponse de l’Ame entre en conflit avec cette acceptation mentale qui n’est pas en harmonie avec la perception qu’Elle a de la réalité.
L’Ame a une identité, une intelligence et une prise de conscience de sa propre personnalité. Elle est le Nous qui est l’intelligence de notre Ame, de sorte que nous pourrions l’appeler notre Soi Ame parce qu’Elle est ce qu’il a de plus élevé, de plus noble, de plus évolué, l’aspect le plus spirituel de notre être total.
Notre Ame est impliquée dans la direction de notre vie et dans nos activités quotidiennes. Peu de personnes essaient de savoir comment leur Ame se sent dans une situation ou une préoccupation de leur vie ou dans le genre de travail dans lequel elles sont engagées.
Le véhicule ou « corps » de l’Ame
L’Ame est un véhicule ou un « corps » capable de fonctionner dans l’univers parallèle de l’Ame où Elle expérimente son existence individuelle, tout comme notre corps expérimente l’existence physique dans le domaine de la matière. Le véhicule ou « corps » de l’Ame peut être blessé et souffrir de la perte de particules de lui-même. Le véhicule ou « corps » de l’Ame est un hologramme chatoyant et vibrant d’énergie pure. Un hologramme est une image tridimensionnelle dans lequel les ondes d’énergie se croisent et provoquent un schéma d’interférence qui stocke des informations sur le mouvement complet de l’interaction de l’énergie. Cependant, l’Ame n’est pas seulement un système d’énergie mais encore une banque de données contenant les souvenirs accumulés sur tout ce qui a été expérimenté afin de faire avancer son développement. Le véhicule ou « corps » de l’Ame fonctionne tel un grand hologramme à l’instar de l’Univers multidimensionnel – ce qui signifie qu’à l’intérieur de chacun d’entre nous, êtres multidimensionnels, se trouve la vérité de l’Univers tout entier !
La substance du véhicule de l’Ame est la véritable énergie de la Force de Vie. A l’intérieur du corps physique coule et circule le sang qui apporte la subsistance à chaque cellule. Dans le véhicule mental c’est la pensée qui coule et maintient le mental en vie. Au niveau de l’Ame, c’est le souffle, le Chi, qui constitue la substance de l’Ame. Et c’est le mouvement du Chi qui créé la Lumière non-physique. Ainsi donc, l’Ame est un véhicule ou « corps » de lumière.
Le véhicule de l’Ame est donc un champ d’énergie dynamique qui véhicule à l’intérieur, l’intelligence de l’Ame dans un univers parallèle qui est le domaine de l’existence de l’Ame. La substance du véhicule de l’Ame dans sa dimension est lumineuse. Effectivement, quand sur le plan physique, une personne complimente une autre pour sa mine radieuse ou son teint lumineux, elle détecte la substance du véhicule ou corps de l’Ame de l’autre personne. La « forme » de l’Ame peut être décrite comme ovoïde, mais quand l’intégration de l’Ame est en cours, elle a davantage la forme d’une flamme de bougie que d’un œuf, autre raison pour laquelle les bougies sont tellement mises en évidence dans les pratiques religieuses et mystiques, car elles sont des « rappels » de la nécessité pour le véhicule lumineux de l’Ame d’être en harmonie avec l’Ame Elle-même. Quand une personne est hors de contact avec la « conscience » de son Ame (et manque donc de conscience et d'autres qualités spirituelles), l’Ame est déconnectée mais non pas détachée.
Comme le véhicule ou corps de l’Ame est composé de « Lumière », il peut se développer lorsque ses lumières s’intensifient ou se contracter quand sa luminosité et sa brillance sont grisées, et former un cocon dans lequel les corps physique et Energétique sont contenus jusqu’à ce qu’ils soient largués au moment de la mort où, l’Esprit en se retirant, retire aussi Sa vie d’eux. La « lumière » du véhicule ou corps de l’Ame est multicolore avec des attributs positifs générant des couleurs plus vives ou plus brillantes, les tendances « négatives » étant exprimées dans des tons sombres. Bien que le véhicule ou corps de l’Ame soit non-physique, une idée de son étendue spatiale par rapport au corps physique peut être obtenue.
L’Ame attire rarement l’attention des personnes. Rien ou si peu est connu de ce qu’Elle est véritablement, les raisons de son existence et son but. Trop souvent, l’Ame est « quelque chose » d’intangible que l’on rencontre dans les croyances religieuses. En d’autres termes, Elle relève bien plus d’une croyance que d’une connaissance. La science matérialiste n’a aucune conception de l’Ame, parce que ses activités se limitent à la réalité physique. Les dictionnaires définissent l’Ame comme une nébuleuse « part immatérielle de l’homme » et comme une entité distincte du corps.
Les spéculations sur l’existence de l’Ame, sa nature et son but ont occupé l’esprit des principaux penseurs tout au long de l’histoire. Platon, philosophe grec, a argumenté que l’Ame n’est ni la personne de chair et de sang, mais la « véritable » personne. Pour son maître Socrate, philosophe athénien, l’Ame est une intelligence invisible qui procure au corps les sens de « vitalité » et d’existence avant d’entrer dans la forme d’un corps humain.
L’idée d’une Ame en tant qu’entité immortelle et qui expérimente des vies successives, fut une partie de la croyance paléochrétienne. Ce ne fut qu’en 553 lors du Second Concile de Constantinople, que cette croyance fut déclarée comme anathème. Par la suite, tous ceux qui tenaient à une telle croyance, furent dénoncés comme hérétiques ! Le mot réincarnation n’est réapparu que lors du renouveau spirituel du milieu du XIXe siècle. L’opinion théologique d’alors, estimait qu’une déité extérieure créait l’Ame, que celle-ci amenait le mental dans l’être et que le mental façonnait le corps physique. Selon cette hypothèse, les convoitises de la chair et les désirs du corps physique étaient des obstacles à la nécessité de l’Ame de retourner à sa Source, la divinité. René Descartes, philosophe français, assimilait le mental à l’Ame. Son fameux « Je pense donc je suis » indique que penser c’est exister. Il conclut que la nature entière d’un être humain est de penser. Autrement dit, un être humain est un être pensant. Vers la fin de sa vie, il a suggéré que l’Ame devait siéger dans la glande pinéale localisée dans le cerveau. De cette spéculation a surgi l’hypothèse que nous sommes des êtres dotés d’un mental et d’une Ame à l’intérieur de nous, influencés et contrôlés par le mental. Le résultat de ce concept est que l’Ame est devenue l’esclave du mental !
Qu’est donc l’Ame alors ? Est-elle séparée du corps physique et du mental ? Est-Elle une partie intégrante de l’un ou de l’autre, ou des deux ? Ressemblerait-elle, comme certains l’ont spéculé, à une sorte de vapeur invisible telle une bouffée de fumée ou encore à un fantôme qui nous serait attaché en quelque sorte ?
Notre Ame est tout simplement notre être interne. Elle est l’abri de notre propre Source créative. L’Ame est à l’Esprit ce que les os sont au corps physique. Elle est la structure de soutien au niveau spirituel. La créativité est une activité de l’Ame, non du mental. Le mental est un processus que l’Ame utilise afin que sa créativité puisse trouver l’expression dans la forme physique. Lorsque nous sommes créatifs, nous entrons en harmonie avec notre Ame et notre propre Source spirituelle.
Loin d’être une entité nébuleuse au-delà de toute compréhension et hors d’atteinte, notre Ame est vraiment très proche de nous puisqu’Elle est notre être interne. Elle a des sentiments mais pas d’émotions ! Elle éprouve la joie et la douleur, l’extase et la dépression, l’excitation et les traumatismes car Elle est la source de nos véritables sentiments. Comme je l’ai dit, Elle n’éprouve pas d’émotions car celles-ci sont liées aux pensées. Le mental est la source de nos émotions parce que les émotions sont les mouvements dans le véhicule ou corps mental. Mais, les sentiments purs, sont une qualité de conscience de l’Ame et non celle d’une condition mentale, et ils ont une constance qui manque à l’émotion. Ils ne sont pas non plus un véritable sentiment de croyance parce qu’une croyance est une conviction intellectuelle, une attitude du mental, tandis qu’un sentiment pur est une expérience du cœur et une réponse de l’Ame. Une croyance peut être maintenue fermement et même de manière rigide par l’exercice du mental. Un sentiment est plus spontané, plus fluide et moins tangible et descriptible. Quand ce qui est tenu pour une croyance est contesté par un sentiment qui n’est pas une véritable raison, la réponse de l’Ame entre en conflit avec cette acceptation mentale qui n’est pas en harmonie avec la perception qu’Elle a de la réalité.
L’Ame a une identité, une intelligence et une prise de conscience de sa propre personnalité. Elle est le Nous qui est l’intelligence de notre Ame, de sorte que nous pourrions l’appeler notre Soi Ame parce qu’Elle est ce qu’il a de plus élevé, de plus noble, de plus évolué, l’aspect le plus spirituel de notre être total.
Notre Ame est impliquée dans la direction de notre vie et dans nos activités quotidiennes. Peu de personnes essaient de savoir comment leur Ame se sent dans une situation ou une préoccupation de leur vie ou dans le genre de travail dans lequel elles sont engagées.
Le véhicule ou « corps » de l’Ame
L’Ame est un véhicule ou un « corps » capable de fonctionner dans l’univers parallèle de l’Ame où Elle expérimente son existence individuelle, tout comme notre corps expérimente l’existence physique dans le domaine de la matière. Le véhicule ou « corps » de l’Ame peut être blessé et souffrir de la perte de particules de lui-même. Le véhicule ou « corps » de l’Ame est un hologramme chatoyant et vibrant d’énergie pure. Un hologramme est une image tridimensionnelle dans lequel les ondes d’énergie se croisent et provoquent un schéma d’interférence qui stocke des informations sur le mouvement complet de l’interaction de l’énergie. Cependant, l’Ame n’est pas seulement un système d’énergie mais encore une banque de données contenant les souvenirs accumulés sur tout ce qui a été expérimenté afin de faire avancer son développement. Le véhicule ou « corps » de l’Ame fonctionne tel un grand hologramme à l’instar de l’Univers multidimensionnel – ce qui signifie qu’à l’intérieur de chacun d’entre nous, êtres multidimensionnels, se trouve la vérité de l’Univers tout entier !
La substance du véhicule de l’Ame est la véritable énergie de la Force de Vie. A l’intérieur du corps physique coule et circule le sang qui apporte la subsistance à chaque cellule. Dans le véhicule mental c’est la pensée qui coule et maintient le mental en vie. Au niveau de l’Ame, c’est le souffle, le Chi, qui constitue la substance de l’Ame. Et c’est le mouvement du Chi qui créé la Lumière non-physique. Ainsi donc, l’Ame est un véhicule ou « corps » de lumière.
Le véhicule de l’Ame est donc un champ d’énergie dynamique qui véhicule à l’intérieur, l’intelligence de l’Ame dans un univers parallèle qui est le domaine de l’existence de l’Ame. La substance du véhicule de l’Ame dans sa dimension est lumineuse. Effectivement, quand sur le plan physique, une personne complimente une autre pour sa mine radieuse ou son teint lumineux, elle détecte la substance du véhicule ou corps de l’Ame de l’autre personne. La « forme » de l’Ame peut être décrite comme ovoïde, mais quand l’intégration de l’Ame est en cours, elle a davantage la forme d’une flamme de bougie que d’un œuf, autre raison pour laquelle les bougies sont tellement mises en évidence dans les pratiques religieuses et mystiques, car elles sont des « rappels » de la nécessité pour le véhicule lumineux de l’Ame d’être en harmonie avec l’Ame Elle-même. Quand une personne est hors de contact avec la « conscience » de son Ame (et manque donc de conscience et d'autres qualités spirituelles), l’Ame est déconnectée mais non pas détachée.
Comme le véhicule ou corps de l’Ame est composé de « Lumière », il peut se développer lorsque ses lumières s’intensifient ou se contracter quand sa luminosité et sa brillance sont grisées, et former un cocon dans lequel les corps physique et Energétique sont contenus jusqu’à ce qu’ils soient largués au moment de la mort où, l’Esprit en se retirant, retire aussi Sa vie d’eux. La « lumière » du véhicule ou corps de l’Ame est multicolore avec des attributs positifs générant des couleurs plus vives ou plus brillantes, les tendances « négatives » étant exprimées dans des tons sombres. Bien que le véhicule ou corps de l’Ame soit non-physique, une idée de son étendue spatiale par rapport au corps physique peut être obtenue.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: De la réalité de l'Ame
Il y a malentendu. Je n'ai jamais dit que je ne croyais pas à l'existence de l'âme. Je ne crois pas à la permanence du Moi et je ne crois pas à sa réincarnation. Je ne confonds pas le moi avec l'âme.Patanjali, encore l’autre jour tu m’as fait savoir que tu ne croyais pas en l’existence de l’âme, vu que dans le bouddhisme, l’âme en tant que telle, n’aurait pas d’existence. Personnellement je ne le crois pas, je le sais, c’est tout, d’où ce fil où je tente d’expliquer en partie ce que je connais.
L'âme émerge de l'interaction entre l'esprit et la matière. Dans le taoïsme c'est l'énergie vitale chi qui émerge entre le Ciel et la Terre. Dans le néoplatonisme c'est le noùs situé entre l'Un et le monde animé (ou mental). A la suite d'Origène le christianisme en a fait la trilogie esprit-âme-corps.
Le moi est d'origine terrestre, matérielle. L'individu naît avec la fertilisation de l'ovule, combinaison aléatoire des chromosomes maternels et paternels. Au génome individuel, programme qui détermine la réactivité et le tempérament, s'ajoutent des mémoires d'origine successivement maternelle, familiales, scolaires, professionnelles, sociales, culturelles qui construisent la personnalité, le moi.
L'âme est d'origine céleste, c'est la lumière de la conscience, l'unité de la personne et le siège des émotions, pensées et intuitions sans être réductible à celles-ci, comme tu l'as précisé. Je ne m'étends pas là-dessus, je suis entièrement d'accord avec ta description.
L'âme existe en tant qu'unité et conscience de l'être vivant mais elle n'est pas attachée aux caractéristiques qui constituent l'identité du moi. Après la mort, le corps se décompose. Des phénomènes "animistes" tels que NDE, possessions et autres phénomènes paranormaux sont temporaires et leurs manifestations sont intersubjectives. Ils ne prouvent pas la permanence éternelle d'une âme individualisée. L'âme rejoint l'unité première dont elle n'est jamais séparée (par l'intermédiaires de l'esprit inconscient collectif). Elle est distincte des mémoires et affectivités constituant le moi et attachées au mental cérébral.
Telle est ma croyance qui ne vaut pas plus que n'importe quelle autre croyance.
Nicolas de Cues explique l'unité de l'âme comme une participation ou une émanation de l'Un divin. Il dit "qu'elle n’est rien de ce qui peut être dit ou nommé, mais le principe de toute raison, comme Dieu qui est son principe". Or à la question 'si Dieu existe', il dit "qu'on ne pourra donc pas répondre autrement qu'en répétant à l'infini qu'il est ni existant ni non existant et aussi qu'il est à la fois existant et non-existant".
La réalité transcendantale de dieu ou de l'âme n'est tout simplement pas accessible à notre raison, c'est une question de croyance. C'est pourquoi je ne m'engage pas dans des discussions de spiritualité ou de religion qui tournent toujours en disputes.
Re: De la réalité de l'Ame
Citations chinoises à méditer, concernant l’âme (qi)
Le qi, à son origine dans le Vide, est pur, un et sans formes ; sous l'effet de la stimulation, il donne naissance [au Yin/Yang], et ce faisant se condense en figures visibles.
Le qi fluctuant s'agite et se déplace en tous sens, en se concentrant il se constitue en matière et engendre ainsi la multiplicité différenciée des hommes et des choses. Dans leur cycle sans fin, les deux fondements du Yin et du Yang établissent la grande norme du Ciel-Terre.
Zhang Zai , (1020-1078), philosophe chinois.
Lorsque [le qi] se disperse, il retourne au Vide suprême, retrouvant sa constitution originelle de fusion, sans qu'il y ait disparition ni destruction.
Lorsqu'il se condense, il donne vie à toutes sortes d'êtres, procédant de sa nature constante de fusion, sans qu'il s'agisse d'une création illusoire.
Wang Fuzhi , (1619-1692), philosophe chinois,
(source)Ceux qui parlent d'extinction (les bouddhistes) conçoivent un départ sans retour, ceux qui s'en tiennent à la vie et s'accrochent à l'existant (les taoïstes) croient les choses immuables. Malgré leurs différences, tous se rejoignent dans leur incompréhension du Dao, Que [le qi] soit condensé ou dissous, c'est toujours ce qui me constitue. On ne peut parler de la nature humaine qu'avec celui qui a compris que la mort n'est pas annihilation.
Zhang Zai
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