De la Réalité du Mental
2 participants
Page 1 sur 1
De la Réalité du Mental
Essayons de comprendre un peu ce qu’est le mental. Les enseignants, les scientifiques, les philosophes, les théologiens et les psys ne s’accordent pas sur ce qu’est le mental. Cependant, ils sont d’accord sur un point, le mental n’est pas le cerveau. Le cerveau est un « organe » physique dont le mental se sert. En effet, le cerveau peut être comparé à un ordinateur, et ce bio-ordinateur peut être localisé et mesuré (EEG) parce qu’il est physique et qu’il est une « pièce » essentielle de l’équipement de notre corps. Cependant, le mental ne peut être ni localisé ni mesuré car il est intangible. Ainsi, ceux qui ont étudié le mental ne peuvent pas comprendre ce qu’il est véritablement mais, ils savent qu’il existe.
Les dictionnaires définissent le mental comme « le siège de la conscience et des émotions ». Autrement dit, le mental est le siège de nos pensées et de nos émotions. Les pensées et les émotions ont bien leur origine dans le mental, mais cela n’explique toujours pas ce qu’est le mental, seulement qu’il existe pour nous permettre d’expérimenter les pensées et les émotions. Donc, bien que ces gens aient étudié la question, ils ne sont ni capables de définir précisément le mental ni de le localiser et ne peuvent donc expliquer son fonctionnement. Le mental existe donc, mais comment et pourquoi ?
Il est probable que leur difficulté provienne du fait qu’ils ont été conditionnés à regarder le mental comme une chose – un objet qui a sa propre existence séparé comme le cerveau et le corps – parce que la science a traité le mental comme une machine complexe. La réalité est que le mental n’est ni un objet ni une machine. Le mental est un processus, un processus d’informations. Le processus d’information qu’est le mental est sa fonction et son but. Quand nous disons d’une personne qu’elle n’a plus toute sa tête, nous reconnaissons qu’elle n’est plus capable de traiter toutes les informations – ou de penser ! Quand on nous demande « qu’est-ce qui vous préoccupe ? », nous sommes invités à dévoiler nos pensées. Quand on nous demande de garder certains faits à l’esprit (le mental en fait), nous sommes encouragés à réfléchir sur eux, à les examiner soigneusement et en détails.
Les pensées sont un mouvement de schéma-d’énergie à l’intérieur du domaine du mental, et un schéma durable à partir duquel le physique est capable de prendre forme. Ainsi, les pensées proviennent du mental avec des schémas qui permettent à la réalité physique d’être façonnée. Quand nous voulons nous « changer les idées », nous souhaitons modifier la façon dont nous traitons l’information et, ce faisant, changer les expériences que nous souhaitons avoir.
Quand le mental est perçu comme pour ce qu’il est – un processus, une activité plutôt qu’un objet ou une chose – il commence à perdre de son mystère car nous reconnaissons sa véritable identité comme un processus destiné à servir l’esprit, comme un intermédiaire entre la matière et l’esprit.
Le mental fonctionne dans une dimension se situant entre les taux vibratoires de la matière et ceux de l’âme. Notre mental a été créé depuis une spirale en double-hélix identique à la structure ADN qui contient le plan-principal de tout notre corps physique et qui est contenu dans chaque cellule. La structure ADN est un moyen de matérialiser les schémas hérités de nos ancêtres et en résonance avec l’âme ils permettent aux potentiels d’être perpétués. Le mental vient à l’existence en même temps que notre corps physique afin de traiter l’information reçue par lui. Sa substance modulable change davantage que celle du corps physique car il est dans un état constant de mouvement. De manière générale, la substance est considérée comme quelque chose de tangible, mais ce n’est pas le cas. La substance est ce à travers quoi l’énergie peut circuler. L’énergie ne peut pas circuler au travers de rien, si cela s’avérait être le cas, elle cesserait simplement d’être. La nature de la substance diffère selon les dimensions que nous traversons et qui se rapportent aux types d’énergie qui la traverse.
Le corps physique est soutenu par ce que nous mangeons et buvons. Le mental se sustente non pas de nourriture physique mais de substance mentale – les images, les pensées, les idées, les concepts et les croyances. Quand ces images ou idées sont très chargées elles peuvent stimuler les émotions et être la cause d’une sensation physique, leur effet est vraiment puissant. Une occupation constante tournée vers une imagerie très chargée entretenant la cruauté, la violence, la brutalité, le désir sexuel et le laxisme présentés comme des divertissements, est beaucoup plus dangereux pour la santé qu’une malbouffe bourrée d’intoxicants et d’additifs, joliment présentée et emballée. Bien que notre corps soit équipé d’une sécurité naturelle de dispositifs de filtrage des impuretés capables d’avoir un effet néfaste, toute surcharge de toxiques finira par empoisonner tout le système et il en va de même avec le mental.
Dans un éditorial du British Medical Journal de février 1994, un pédopsychiatre, le Dr Walter Silveira, relate que des scènes de violences et de sexe journalières, ruine la vie des jeunes. A l’hôpital Gulson de Coventry (GB), il a traité des enfants âgés de dix ans souffrant tous de troubles de stress post-traumatique après avoir regardé à la télévision un film falsifié, présenté comme un documentaire sur une famille en proie à un poltergeist malveillant. Par la suite, l’un des garçons était si effrayé qu’il souffrait d’attaques de peurs-paniques. Quand sa mère ne put plus faire face à sa détresse, elle l’amena à l’hôpital où il fut traité pendant huit semaines ! Le trouble de stress post-traumatique est assimilé à un état subi par certaines personnes après le traumatisme d'un accident grave ou l'horreur d'une expérience de guerre. L’article suivant du journal relate que quelques semaines seulement après les cas précédents, deux garçons de dix et onze ans furent déclarés coupables de l’assassinat d’un petit enfant de deux ans à Merseyside (GB). Après avoir visionné un film d’horreur, ils perpétrèrent sur leur petite victime, des violences similaires à celles contenues dans le film. En dépit de cela et d’autres avertissements, des cyniques maintiennent que les enfants à l’instar des adultes sont capables de faire la distinction entre la vie réelle et des situations imaginaires voire fantaisistes.
Le mental est un processus mais aussi un réceptacle. Il contient ce que nous y mettons nous-mêmes et ce que nous permettons aux autres d’y mettre. La qualité de ce qui sort de notre mental est en proportion de la qualité du matériel qui y entre. La différence est que la substance du mental dont les formes de pensées sont façonnées est beaucoup plus fine et moins stable que la substance physique. L’émotion est la conscience du mouvement de l'énergie dans le mental. Une émotion peut être définie comme une pensée avec un sentiment attaché et elle peut être si intense qu’elle peut être expérimentée comme une sensation physique résultant en peine ou en plaisir. Une telle émotion peut être définie comme une pensée avec un sentiment attaché. Une émotion qui persiste est ce que l’on appelle une humeur.
Les dictionnaires définissent le mental comme « le siège de la conscience et des émotions ». Autrement dit, le mental est le siège de nos pensées et de nos émotions. Les pensées et les émotions ont bien leur origine dans le mental, mais cela n’explique toujours pas ce qu’est le mental, seulement qu’il existe pour nous permettre d’expérimenter les pensées et les émotions. Donc, bien que ces gens aient étudié la question, ils ne sont ni capables de définir précisément le mental ni de le localiser et ne peuvent donc expliquer son fonctionnement. Le mental existe donc, mais comment et pourquoi ?
Il est probable que leur difficulté provienne du fait qu’ils ont été conditionnés à regarder le mental comme une chose – un objet qui a sa propre existence séparé comme le cerveau et le corps – parce que la science a traité le mental comme une machine complexe. La réalité est que le mental n’est ni un objet ni une machine. Le mental est un processus, un processus d’informations. Le processus d’information qu’est le mental est sa fonction et son but. Quand nous disons d’une personne qu’elle n’a plus toute sa tête, nous reconnaissons qu’elle n’est plus capable de traiter toutes les informations – ou de penser ! Quand on nous demande « qu’est-ce qui vous préoccupe ? », nous sommes invités à dévoiler nos pensées. Quand on nous demande de garder certains faits à l’esprit (le mental en fait), nous sommes encouragés à réfléchir sur eux, à les examiner soigneusement et en détails.
Les pensées sont un mouvement de schéma-d’énergie à l’intérieur du domaine du mental, et un schéma durable à partir duquel le physique est capable de prendre forme. Ainsi, les pensées proviennent du mental avec des schémas qui permettent à la réalité physique d’être façonnée. Quand nous voulons nous « changer les idées », nous souhaitons modifier la façon dont nous traitons l’information et, ce faisant, changer les expériences que nous souhaitons avoir.
Quand le mental est perçu comme pour ce qu’il est – un processus, une activité plutôt qu’un objet ou une chose – il commence à perdre de son mystère car nous reconnaissons sa véritable identité comme un processus destiné à servir l’esprit, comme un intermédiaire entre la matière et l’esprit.
Le mental fonctionne dans une dimension se situant entre les taux vibratoires de la matière et ceux de l’âme. Notre mental a été créé depuis une spirale en double-hélix identique à la structure ADN qui contient le plan-principal de tout notre corps physique et qui est contenu dans chaque cellule. La structure ADN est un moyen de matérialiser les schémas hérités de nos ancêtres et en résonance avec l’âme ils permettent aux potentiels d’être perpétués. Le mental vient à l’existence en même temps que notre corps physique afin de traiter l’information reçue par lui. Sa substance modulable change davantage que celle du corps physique car il est dans un état constant de mouvement. De manière générale, la substance est considérée comme quelque chose de tangible, mais ce n’est pas le cas. La substance est ce à travers quoi l’énergie peut circuler. L’énergie ne peut pas circuler au travers de rien, si cela s’avérait être le cas, elle cesserait simplement d’être. La nature de la substance diffère selon les dimensions que nous traversons et qui se rapportent aux types d’énergie qui la traverse.
Le corps physique est soutenu par ce que nous mangeons et buvons. Le mental se sustente non pas de nourriture physique mais de substance mentale – les images, les pensées, les idées, les concepts et les croyances. Quand ces images ou idées sont très chargées elles peuvent stimuler les émotions et être la cause d’une sensation physique, leur effet est vraiment puissant. Une occupation constante tournée vers une imagerie très chargée entretenant la cruauté, la violence, la brutalité, le désir sexuel et le laxisme présentés comme des divertissements, est beaucoup plus dangereux pour la santé qu’une malbouffe bourrée d’intoxicants et d’additifs, joliment présentée et emballée. Bien que notre corps soit équipé d’une sécurité naturelle de dispositifs de filtrage des impuretés capables d’avoir un effet néfaste, toute surcharge de toxiques finira par empoisonner tout le système et il en va de même avec le mental.
Dans un éditorial du British Medical Journal de février 1994, un pédopsychiatre, le Dr Walter Silveira, relate que des scènes de violences et de sexe journalières, ruine la vie des jeunes. A l’hôpital Gulson de Coventry (GB), il a traité des enfants âgés de dix ans souffrant tous de troubles de stress post-traumatique après avoir regardé à la télévision un film falsifié, présenté comme un documentaire sur une famille en proie à un poltergeist malveillant. Par la suite, l’un des garçons était si effrayé qu’il souffrait d’attaques de peurs-paniques. Quand sa mère ne put plus faire face à sa détresse, elle l’amena à l’hôpital où il fut traité pendant huit semaines ! Le trouble de stress post-traumatique est assimilé à un état subi par certaines personnes après le traumatisme d'un accident grave ou l'horreur d'une expérience de guerre. L’article suivant du journal relate que quelques semaines seulement après les cas précédents, deux garçons de dix et onze ans furent déclarés coupables de l’assassinat d’un petit enfant de deux ans à Merseyside (GB). Après avoir visionné un film d’horreur, ils perpétrèrent sur leur petite victime, des violences similaires à celles contenues dans le film. En dépit de cela et d’autres avertissements, des cyniques maintiennent que les enfants à l’instar des adultes sont capables de faire la distinction entre la vie réelle et des situations imaginaires voire fantaisistes.
Le mental est un processus mais aussi un réceptacle. Il contient ce que nous y mettons nous-mêmes et ce que nous permettons aux autres d’y mettre. La qualité de ce qui sort de notre mental est en proportion de la qualité du matériel qui y entre. La différence est que la substance du mental dont les formes de pensées sont façonnées est beaucoup plus fine et moins stable que la substance physique. L’émotion est la conscience du mouvement de l'énergie dans le mental. Une émotion peut être définie comme une pensée avec un sentiment attaché et elle peut être si intense qu’elle peut être expérimentée comme une sensation physique résultant en peine ou en plaisir. Une telle émotion peut être définie comme une pensée avec un sentiment attaché. Une émotion qui persiste est ce que l’on appelle une humeur.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: De la Réalité du Mental
Merci Freya pour cette belle évocation de ce qu’est le mental. J’aime le terme mental, dans le sens général du mot latin mens qui signifiait à la fois âme, esprit, caractère, courage, sentiment, idée ou raison. Il est préférable aux termes psychisme ou psychologie, les -ismes évoquant des idéologies et les -logies des études analytiques.
En effet, selon la Tradition, platonicienne ou orientale, le mental a trois aspects indissociables. Ils sont symbolisés par Platon dans l’allégorie de la caverne.
Le néoplatonicien Plotin a distingué l’intelligence intuitive (noùs), l’âme raisonnable et l’âme irraisonnable. Le terme latin Anima, que les chrétiens ont mal traduit par âme signifie en réalité animation ou activité.
L’activité irraisonnable est affective, c’est celle des émotions et sentiments qui accompagnent les sensations ; ce sont les ombres au fond de la caverne de Platon.
L’activité raisonnable est analytique, c’est celle de la raison qui analyse l’expérience, qui distingue, divise et définit des idées de sens contraires. Ce sont des modèles ou formes mouvantes dont les ombres sont projetées sur la paroi de la caverne.
L’intelligence intuitive est synthétique. Elle comprend le tout par l’imagination symbolique et paradoxale. C’est la lumière qui éclaire les formes mouvantes et qui n’est qu’un reflet individuel du Soleil cosmique.
Les trois aspects du mental sont indissociables. Je les assimile aux conditions et causes de l’auto-organisation.
Les trois aspects du mental sont indissociables. Ensemble ils forment la cause finale, l’unité individuelle indéfinissable qu’on appelle aussi âme, conscience ou esprit vital.
En effet, le mental n’est pas une entité mais une activité, un fonctionnement. Il est un mais son unicité se manifeste par des aspects divers et complémentaires.Freya a écrit:La réalité est que le mental n’est ni un objet ni une machine. Le mental est un processus, un processus d’informations. Le processus d’information qu’est le mental est sa fonction et son but.
Le mental a son origine dans la structure génétique. On pourrait dire qu’il est l’aspect manifesté d’une réalité non manifestée : une réalité matérielle réunie à une réalité spirituelle par une réalité vibratoire. L’ADN réunit les mémoire inconscientes du genre animal, de l’espèce et aussi de l’individu. Mais elle est aussi l’antenne recevant les vibrations de l’environnement universel.Le mental fonctionne dans une dimension se situant entre les taux vibratoires de la matière et ceux de l’âme. Notre mental a été créé depuis une spirale en double-hélix identique à la structure ADN qui contient le plan-principal de tout notre corps physique et qui est contenu dans chaque cellule.
Le danger des images chargées d’émotion réside dans le fait que ce ne sont pas les pensées rationnelles mais l’imagination et l’affectivité qui poussent à l’action.Le mental se sustente non pas de nourriture physique mais de substance mentale – les images, les pensées, les idées, les concepts et les croyances. Quand ces images ou idées sont très chargées elles peuvent stimuler les émotions et être la cause d’une sensation physique, leur effet est vraiment puissant.
En effet, selon la Tradition, platonicienne ou orientale, le mental a trois aspects indissociables. Ils sont symbolisés par Platon dans l’allégorie de la caverne.
Le néoplatonicien Plotin a distingué l’intelligence intuitive (noùs), l’âme raisonnable et l’âme irraisonnable. Le terme latin Anima, que les chrétiens ont mal traduit par âme signifie en réalité animation ou activité.
L’activité irraisonnable est affective, c’est celle des émotions et sentiments qui accompagnent les sensations ; ce sont les ombres au fond de la caverne de Platon.
L’activité raisonnable est analytique, c’est celle de la raison qui analyse l’expérience, qui distingue, divise et définit des idées de sens contraires. Ce sont des modèles ou formes mouvantes dont les ombres sont projetées sur la paroi de la caverne.
L’intelligence intuitive est synthétique. Elle comprend le tout par l’imagination symbolique et paradoxale. C’est la lumière qui éclaire les formes mouvantes et qui n’est qu’un reflet individuel du Soleil cosmique.
Les trois aspects du mental sont indissociables. Je les assimile aux conditions et causes de l’auto-organisation.
- La pensée rationnelle froide analyse les sensations et définit les connaissances. Les idées sont la matière de la pensée, elles en sont la cause matérielle.
- L’intelligence est la compréhension du sens global dans toute situation ; le sens se manifeste par l’ imagination et conduit à une décision entre possibilités de sens contraires. L’imagination est la cause formelle de la pensée.
- Les émotions chaleureuses constituent la cause efficiente. Elles participent toujours aux décisions ; elles sont le véritable motif et moteur de l’action.
Les trois aspects du mental sont indissociables. Ensemble ils forment la cause finale, l’unité individuelle indéfinissable qu’on appelle aussi âme, conscience ou esprit vital.
Sujets similaires
» Le cerveau, le mental et la conscience
» De la réalité de l'Ame
» Le rôle du mental, tiers inclus entre matière et énergie
» La nature de la réalité.
» Objectivité et réalité
» De la réalité de l'Ame
» Le rôle du mental, tiers inclus entre matière et énergie
» La nature de la réalité.
» Objectivité et réalité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum