Noël, ses racines et ses coutumes anciennes
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Noël, ses racines et ses coutumes anciennes
Le Père Noël, un homme magique, révolutionnaire, du passé antique
L'Arbre de Feu
Il y a bien longtemps, à l'époque des sociétés tribales et chamaniques, le Père Noël était un chamane du Grand Nord, un homme sage, reconnu pour ses connaissances et ses pouvoirs. Longtemps, il dirigea les rites au cours desquels des offrandes telles que des guirlandes de blé de récolte ou de récolte d'automne (pommes, noix, etc.), étaient placées sur un arbre ou un buisson à feuilles persistantes tels que le houx, le lierre ou le gui puis, brûlés rituellement, dans le but de remercier les esprits de la Nature pour les récoltes généreuses dont les tribus, éleveuses de rennes et rassemblées pour l'occasion, avaient bénéficié mais aussi, par leur reconnaissance, de s'assurer une prochaine récolte abondante. Ce feu sacré, lumière du monde, symbolisait le point final d'un cycle naturel et le début d'un autre et tout l'espoir qu'il pouvait représenter. Ces buissons et ces arbres portaient des baies colorées en hiver et, en conséquent, ils étaient jugés sacrés à ce moment de l'année. Cette cérémonie avait lieu la nuit du solstice d'hiver, la nuit la plus longue et la plus sombre de l'année mais, à partir de ce moment-là, il y aura plus de lumière et la promesse d'un printemps à venir.
La bûche de Noël
Ensuite, le tronc d'arbre qui avait été traîné jusque sur la place centrale du village était brûlé, et les membres des tribus fêtaient leurs retrouvailles en festoyant, en chantant et en dansant tout autour. Le matin du solstice d'hiver, le Soleil était accueilli dans la joie à son lever par l'ensemble de la communauté.
Un voyage super "luminaire"
Mais comment notre Père Noël pouvait-il parcourir l'étendue du Grand Nord en une seule nuit, en dépit des nombreux et puissants rennes qu'il avait à sa disposition ? C'est une question de souffle et d'onde cérébrale. Lorsque nous sommes sous anesthésie générale, notre cerveau ralentit et fonctionne sur ce que l'on appelle la fonction d'onde Delta. A ce niveau, le souffle tombe à une respiration par minute, deux au maximum. Il est très difficile d'atteindre un rythme d'onde Delta tout en restant pleinement éveillé. Seuls certains chamanes de très haut niveau en sont capables et dans certaines Traditions, seul un très petit nombre peut être appelé "maîtres" car, ils sont si habiles à opérer à des niveaux Delta qu'ils sont même capables de transporter les structures moléculaires de leur corps physique en un autre lieu. Ils sont ainsi capables d'apparaître physiquement à d'autres personnes en d'autres endroits.
Une stabilité cosmique annuelle
Mais la fête du solstice d'hiver ne s'arrêtait pas là. Les os des personnes décédées au cours de l'année étaient soigneusement préparés, comme à Newgrange en Irlande puis, déposés dans les larges vasques de pierre des trois chambres latérales du tumulus. Le 21 décembre à 9h17, le Soleil pénétrait soudain dans le tumulus, illuminant le couloir pour 15 mn. A ce moment-là, une porte s'ouvrait et restait ouverte sur l'autre monde et ceci pendant les quatre jours de stabilité cosmique suivants, permettant aux personnes décédées au cours de l'année, de passer dans l'autre monde où elle étaient accueillies par les membres de leur famille qui les avaient précédés.
Cette fête de solstice hivernal, était un grand moment de liesse générale.
Newgrange (Irlande) 21 décembre 9h17.
De nos jours, l'ancienne tradition chamanique perdure, ses symboles se sont simplement déplacés, comme celui de ramener l'arbre à l'intérieur de la maison et les bougies puis, les lampes électriques, ont été substituées au feu. Le Père Noël se déplace dans un traîneau tiré par un équipage de rennes volants magiques, et les guirlandes ne sont plus brûlées en offrande mais suspendues aux portes. En outre, les cadeaux et les fêtes dans la tradition chamanique compensent la scène religieuse plus austère de Noël et stimulent considérablement l’économie.
Yule Tomte
Yule est un autre nom pour la célébration de Noël qui tire son origine de festivals dans les pays pré-chrétiens nordiques et germaniques. Yule Tomte (qui signifie Yule le Nain) est un autre nom pour le Père Noël en Scandinavie à l'époque des Vikings. En vieux norrois, le surnom d'Oddhin est jólfaðr, qui veut dire "père de Yule" ou jólnir qui signifie "celui de Yule". Tandis que son demi-frère Thor, dieu du Tonnerre, se déplace dans son char tiré par deux boucs, lui, Yule Tomte, va à dos de chèvre. Accompagné de sa chèvre de Noël "Joulupukki", il ne descend pas la cheminée, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants.
Il n'est pas bien gros, porte toujours un bonnet rouge et des vêtements de couleur bleue ou verte, et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes, ces derniers ne volent pas - et la veille de Noël, certains Suédois lui déposent encore au-dehors un bol de son met favori, un gruau d'avoine avec beaucoup de beurre. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le nain peint par la Suédoise Jenny Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par sa chèvre Joulupukki, et pour beaucoup de Scandinaves l'idée ancienne du "nisse de ferme" survit toujours. Nisse est un diminutif pour Nicolas en Scandinavie, et actuellement, on voit dans les commerces des reproductions de ces petits êtres, mais qui sont-ils ? Ce sont de bons petits elfes mais capables de se fâcher quand ils se croient trompés, et qui aidaient jadis les paysans en s'occupant avec amour des animaux des fermes. En contrepartie, le fermier, leur offrait leur bol quotidien de gruau d'avoine avec du beurre frais dessus.
Mais les enfants de Scandinavie et de divers pays germaniques, aimaient aussi recevoir des cadeaux du dieu Oddhin, le père de Yule Tomte. L'esprit d'Oddhin n'est jamais au repos ; il chevauche sans relâche par mont et par vaux, et lors de violentes bourrasques hivernales, les enfants laissaient des friandises à son cheval à huit pattes, Sleipnir, dans l'espoir qu'il s'arrête devant chez eux. Plus tard, lorsque le Père Noël prit le relais, le cheval à huit pattes est devenu un équipage de rennes volants - et les enfants d'aujourd'hui croient que ces créatures magiques aiment généralement les carottes ou le foin.
En Suède, il existe une autre caractéristique emblématique de Yule et de Joulupukki, sa chèvre de Noël. Au XIème siècle (ou peut-être même plus tôt), il a été dit que st-Nicolas était accompagné d'une figure de chèvre de la taille d'un homme capable de contrôler le diable. Au XVIIème siècle, les jeunes hommes s'habillaient en chèvre et demandaient des cadeaux ou faisaient des farces. Au XIXème siècle, la chèvre était une figure qui donnait des cadeaux à la place de Yule. Maintenant, la créature est plus souvent vue comme un élément de Noël en paille, ornant des arbres dans toute la Suède.
De nombreux enfants laissent des biscuits et du lait (ou de la bière et une tarte émiettée ou autres friandises) au Père Noël la veille de Noël. Mais peu de personnes savent que cette tradition remonte à la mythologie nordique antique, qu'elle comprend un arbre de Noël et se termine avec st-Nicolas.
à suivre Christkindel et Krampus la terreur de Noël
L'Arbre de Feu
Il y a bien longtemps, à l'époque des sociétés tribales et chamaniques, le Père Noël était un chamane du Grand Nord, un homme sage, reconnu pour ses connaissances et ses pouvoirs. Longtemps, il dirigea les rites au cours desquels des offrandes telles que des guirlandes de blé de récolte ou de récolte d'automne (pommes, noix, etc.), étaient placées sur un arbre ou un buisson à feuilles persistantes tels que le houx, le lierre ou le gui puis, brûlés rituellement, dans le but de remercier les esprits de la Nature pour les récoltes généreuses dont les tribus, éleveuses de rennes et rassemblées pour l'occasion, avaient bénéficié mais aussi, par leur reconnaissance, de s'assurer une prochaine récolte abondante. Ce feu sacré, lumière du monde, symbolisait le point final d'un cycle naturel et le début d'un autre et tout l'espoir qu'il pouvait représenter. Ces buissons et ces arbres portaient des baies colorées en hiver et, en conséquent, ils étaient jugés sacrés à ce moment de l'année. Cette cérémonie avait lieu la nuit du solstice d'hiver, la nuit la plus longue et la plus sombre de l'année mais, à partir de ce moment-là, il y aura plus de lumière et la promesse d'un printemps à venir.
La bûche de Noël
Ensuite, le tronc d'arbre qui avait été traîné jusque sur la place centrale du village était brûlé, et les membres des tribus fêtaient leurs retrouvailles en festoyant, en chantant et en dansant tout autour. Le matin du solstice d'hiver, le Soleil était accueilli dans la joie à son lever par l'ensemble de la communauté.
Un voyage super "luminaire"
Mais comment notre Père Noël pouvait-il parcourir l'étendue du Grand Nord en une seule nuit, en dépit des nombreux et puissants rennes qu'il avait à sa disposition ? C'est une question de souffle et d'onde cérébrale. Lorsque nous sommes sous anesthésie générale, notre cerveau ralentit et fonctionne sur ce que l'on appelle la fonction d'onde Delta. A ce niveau, le souffle tombe à une respiration par minute, deux au maximum. Il est très difficile d'atteindre un rythme d'onde Delta tout en restant pleinement éveillé. Seuls certains chamanes de très haut niveau en sont capables et dans certaines Traditions, seul un très petit nombre peut être appelé "maîtres" car, ils sont si habiles à opérer à des niveaux Delta qu'ils sont même capables de transporter les structures moléculaires de leur corps physique en un autre lieu. Ils sont ainsi capables d'apparaître physiquement à d'autres personnes en d'autres endroits.
Une stabilité cosmique annuelle
Mais la fête du solstice d'hiver ne s'arrêtait pas là. Les os des personnes décédées au cours de l'année étaient soigneusement préparés, comme à Newgrange en Irlande puis, déposés dans les larges vasques de pierre des trois chambres latérales du tumulus. Le 21 décembre à 9h17, le Soleil pénétrait soudain dans le tumulus, illuminant le couloir pour 15 mn. A ce moment-là, une porte s'ouvrait et restait ouverte sur l'autre monde et ceci pendant les quatre jours de stabilité cosmique suivants, permettant aux personnes décédées au cours de l'année, de passer dans l'autre monde où elle étaient accueillies par les membres de leur famille qui les avaient précédés.
Cette fête de solstice hivernal, était un grand moment de liesse générale.
Newgrange (Irlande) 21 décembre 9h17.
De nos jours, l'ancienne tradition chamanique perdure, ses symboles se sont simplement déplacés, comme celui de ramener l'arbre à l'intérieur de la maison et les bougies puis, les lampes électriques, ont été substituées au feu. Le Père Noël se déplace dans un traîneau tiré par un équipage de rennes volants magiques, et les guirlandes ne sont plus brûlées en offrande mais suspendues aux portes. En outre, les cadeaux et les fêtes dans la tradition chamanique compensent la scène religieuse plus austère de Noël et stimulent considérablement l’économie.
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Yule Tomte
Yule est un autre nom pour la célébration de Noël qui tire son origine de festivals dans les pays pré-chrétiens nordiques et germaniques. Yule Tomte (qui signifie Yule le Nain) est un autre nom pour le Père Noël en Scandinavie à l'époque des Vikings. En vieux norrois, le surnom d'Oddhin est jólfaðr, qui veut dire "père de Yule" ou jólnir qui signifie "celui de Yule". Tandis que son demi-frère Thor, dieu du Tonnerre, se déplace dans son char tiré par deux boucs, lui, Yule Tomte, va à dos de chèvre. Accompagné de sa chèvre de Noël "Joulupukki", il ne descend pas la cheminée, mais arrive par la porte, donnant directement les cadeaux aux enfants.
Il n'est pas bien gros, porte toujours un bonnet rouge et des vêtements de couleur bleue ou verte, et même s'il monte parfois de nos jours dans un traîneau tiré par des rennes, ces derniers ne volent pas - et la veille de Noël, certains Suédois lui déposent encore au-dehors un bol de son met favori, un gruau d'avoine avec beaucoup de beurre. Il est encore souvent représenté sur les cartes de Noël ou les décorations de maison et de jardin comme le nain peint par la Suédoise Jenny Nyström, souvent accompagné par un cheval ou un chat, ou chevauchant une chèvre, ou dans un traîneau tiré par sa chèvre Joulupukki, et pour beaucoup de Scandinaves l'idée ancienne du "nisse de ferme" survit toujours. Nisse est un diminutif pour Nicolas en Scandinavie, et actuellement, on voit dans les commerces des reproductions de ces petits êtres, mais qui sont-ils ? Ce sont de bons petits elfes mais capables de se fâcher quand ils se croient trompés, et qui aidaient jadis les paysans en s'occupant avec amour des animaux des fermes. En contrepartie, le fermier, leur offrait leur bol quotidien de gruau d'avoine avec du beurre frais dessus.
3 Nisse
Mais les enfants de Scandinavie et de divers pays germaniques, aimaient aussi recevoir des cadeaux du dieu Oddhin, le père de Yule Tomte. L'esprit d'Oddhin n'est jamais au repos ; il chevauche sans relâche par mont et par vaux, et lors de violentes bourrasques hivernales, les enfants laissaient des friandises à son cheval à huit pattes, Sleipnir, dans l'espoir qu'il s'arrête devant chez eux. Plus tard, lorsque le Père Noël prit le relais, le cheval à huit pattes est devenu un équipage de rennes volants - et les enfants d'aujourd'hui croient que ces créatures magiques aiment généralement les carottes ou le foin.
En Suède, il existe une autre caractéristique emblématique de Yule et de Joulupukki, sa chèvre de Noël. Au XIème siècle (ou peut-être même plus tôt), il a été dit que st-Nicolas était accompagné d'une figure de chèvre de la taille d'un homme capable de contrôler le diable. Au XVIIème siècle, les jeunes hommes s'habillaient en chèvre et demandaient des cadeaux ou faisaient des farces. Au XIXème siècle, la chèvre était une figure qui donnait des cadeaux à la place de Yule. Maintenant, la créature est plus souvent vue comme un élément de Noël en paille, ornant des arbres dans toute la Suède.
De nombreux enfants laissent des biscuits et du lait (ou de la bière et une tarte émiettée ou autres friandises) au Père Noël la veille de Noël. Mais peu de personnes savent que cette tradition remonte à la mythologie nordique antique, qu'elle comprend un arbre de Noël et se termine avec st-Nicolas.
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à suivre Christkindel et Krampus la terreur de Noël
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Noël, ses racines et ses coutumes anciennes
Christkindel
Christkindel : En quoi son cadeau de Noël est-il différent de celui du Père Noël ?
Christkindel apporte des cadeaux de Noël dans certains pays européens. Comme son homologue plus célèbre, le Père Noël, Christkindel a laissé des cadeaux aux enfants sous le sapin de Noël, la nuit du réveillon de Noël.
Christkindel peut être traduit de l'allemand par "enfant du Christ". Cette donatrice est populaire dans des pays européens tels que l'Allemagne, l'Autriche, la Tchèquie, le Liechtenstein, la Hongrie, la Slovaquie et la Suisse. Souvent considérée comme la traditionnelle donatrice de Noël de ces pays, l'histoire de Christkindel ne commence qu'au XVIème siècle.
L'émergence de Christkindel
L'un des événements les plus significatifs de l'histoire du christianisme occidental, la Réforme, s'est déroulé au cours de cette période. Ce mouvement a été initié par le théologien allemand Martin Luther. C'est ce même Luther qui a eu l'idée de Christkindel. Jusqu'à l'époque de Luther, les enfants allemands étaient informés que des cadeaux leur avaient été apportés à Noël par st-Nicolas (évêque du IVème siècle de Myre en Asie Mineure).
Pour Luther, la tradition catholique de vénérer les saints était considérée comme un blasphème, car il soutenait que le Christ devait être idolâtré. En outre, l’idée d’une personnalité catholique apportant des cadeaux à des enfants protestants n’a pas plu du tout à Luther. C'est pourquoi Luther a décidé de remplacer st-Nicolas par un autre personnage généreux, Christkindel. Alors que st-Nicolas apportait des cadeaux à des enfants le jour de sa fête, Christkindel remettait les siens le 24 décembre, dernier jour de l’Avent ou veille de Noël.
Le concept de Christkindel a été modelé sur celui de l'enfant Jésus lui-même, lorsque Luther a commencé à dire aux enfants protestants que c'était JC lui-même qui leur avait apporté leurs cadeaux de Noël. Quant à l'apparition de Christkindel, elle s'est développée au fil des ans. Il a été suggéré que la forme de Christkindel était très probablement tirée de la tradition allemande médiévale des pièces de théâtre de Noël.
Le personnage central de ces pièces était souvent l'ange Gabriel qui apportait le message de Dieu à Marie à propos de son fils à naître. Les pièces ont donné à l'ange Gabriel une forme corporelle, ce qui à son tour, donna l'apparence de Christkindel. Par conséquent, Christkindel est devenue une figure angélique avec des cheveux blonds et des ailes. Chaque année, la ville allemande de Nuremberg comme celle de Strasbourg en France, accueillent respectivement le Christkindlmarkt et le Christkindelsmärik (marché de Noël), et une Christkindel est sélectionnée. Au fur et à mesure que Christkindel a acquis des traits féminins au fil du temps, une jeune fille revêtue de blanc, était choisie pour tenir le rôle de Christkindel à Nuremberg.
Christkindel, une menace pour le père Noël ?
Le plan de Luther visant à remplacer le catholique st-Nicolas par Christkindel a été un succès. Aujourd'hui, cependant, Christkindel fait face à une nouvelle menace, non pas de la part de l'Église catholique, mais du monde séculier. Ceci est dû au joyeux vieil homme en rouge connu dans le monde entier comme le Père Noël. Alors que certains peuvent se moquer de l’idée que l’enfant JC et le père Noël pourraient être en conflit, d’autres ne le voient que comme une histoire prêtant à rire.
Pour certains, le père Noël est considéré comme un symbole de la culture populaire et du consumérisme américains, et sa présence est perçue comme une sorte d '"invasion". En Autriche, par exemple, certains ont décidé de se battre contre le père Noël (on peut noter que l’Autriche, bien que largement pays catholique, a adopté la religion chrétienne au cours de la seconde moitié du XIXe siècle).
Une association pro-Christkindel a été créée à Innsbruck, où il a été demandé aux marchands de remplacer les images du Père Noël sur les vitrines par celles de Christkindel. Les partisans de Christkindel soutiennent que le Père Noël représente l'esprit du consumérisme, tandis que Christkindel personnifie «la paix, le calme, le foyer, la maison et la famille», valeurs chères au peuple autrichien. D’autres, tout en soulignant qu’en fin de compte, il est toujours question de cadeaux, ce qui rend JC non moins matérialiste que le Père Noël !
Krampus, le redoutable assistant cornu du Père Noël
Dans le folklore alsacien, l'acolyte du Père Noël se nomme Hans Trapp, Rubbelz ou encore le père Fouettard. En Suisse, st-Nicolas s'entoure du Père Fouettard, appelé Schmutzli en Suisse alémanique. Dans le Sud-Ouest de l'Allemagne, il est accompagné de Belsnickel et de Pierre le Noir aux Pays-Bas.
Dans les temps anciens, on disait qu'une bête sombre, velue et à cornes, se présentait à la porte pour frapper les enfants méchants et les emporter dans ses griffes acérées. Le Krampus pouvait être entendu dans la nuit au son de ses sabots fendus et de ses chaînes de fer cliquetantes. Le plus étrange est qu'il est l'associé du Père Noël.
La terreur de Noël
La bête énervante n'est cependant pas un démon. Il est le mythique Krampus, compagnon de st-Nicolas (connu sous le nom de Père Noël, Yule Tomte, Christkindel, etc.). Alors que st-Nicolas a acquis la réputation d'aimer tous les enfants et de leur rendre visite le 6 décembre, en jugeant de leur caractère et en offrant des cadeaux aux "gentils" et des morceaux de charbon aux "méchants", Krampus joue le dangereux associé.
On pense que le monstre aux longues cornes, poilu, à la forme de chèvre, au visage long et coléreux et à la langue fourchue se rendrait au domicile d'enfants qui se sont mal conduits, pour les punir. On croyait qu'il battait et kidnappait les enfants, les emmenant dans son repaire pour y vivre pendant un an.
Selon les légendes séculaires, si un enfant se conduisait mal, st-Nicolas, dans son omniscience, le saurait et enverrait son associé Krampus. On disait que ce partenaire noir à la queue serpentine viendrait à la maison pendant la période de Noël, pour punir le méchant enfant; il le fesserait aux verges de bouleau et le fouetterait avec du crin de cheval puis, le jetterait dans un sac ou dans un panier en osier pour le mener en enfer pour une durée d'un an.
Si être bon pour le Père Noël ne suffisait pas à un garnement, la réputation et l'apparence redoutable de Krampus terrorisaient les enfants et donnait matière à réfléchir aux petits chenapans.
Les origines légendaires
Les historiens restent incertains sur les origines exactes de la figure de Krampus dans le folklore, mais on pense que, comme le Père Noël, Krampus est antérieur au christianisme, issu des traditions nordiques et alpines et du paganisme germanique. Comme beaucoup de personnages légendaires, y compris st-Nicolas, l'image de Krampus a évolué au fil du temps et dans toutes les régions, mais Krampus représentait un équilibre de lumière et d'obscurité, offrant une harmonie entre le bien et le mal.
La nuit de Krampus ou Krampusnacht, avait lieu la veille du 5 décembre, et les enfants allemands prenaient soin de ne pas attirer l'attention de la bête intimidante, dans l'espoir que st-Nicolas apporterait des cadeaux le lendemain, jour de la st-Nicolas ou Nikolaustag, le 6 décembre .
Selon le National Geographic, Krampus serait le fils de la déesse Hel dans la mythologie nordique. Son nom est dérivé du mot allemand krampen, qui signifie griffe. Il partage certains traits avec d'autres personnages de la mythologie grecque, telles que les satyres et les faunes, et a été dépeint de manière salace dans des cartes de vœux de la fin du XIX e siècle, convoitées essentiellement par des femmes plantureuses.
Craint et aimé à la fois
Le mythe de Krampus se retrouve dans les régions alpines, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en Slovénie et en République Tchèque, et la légende a gagné en longueur, tant en Europe qu’à travers le monde.
Les familles ont traditionnellement échangé des cartes de vœux colorées, appelées Krampuskarten, depuis les années 1800 et mettant en vedette Krampus, parfois stupide, parfois sinistre.
Au début du XXème siècle, Krampus fut interdit par le gouvernement fasciste autrichien, mais la tradition reprit avec la chute du gouvernement après la Seconde Guerre mondiale.
Des défilés annuels traditionnels ont toujours lieu, dans lesquels de jeunes hommes se déguisent en Krampus et courent dans les rues en grondant et en secouant les chaînes devant les badauds.
Conformément à la tradition, de nombreuses villes et villages organisent un populaire Krampuslauf, une importante assemblée de fêtards (largement arrosée de schnaps) vêtus du costume de Krampus pour chasser les gens dans les rues. Chaque année, plus de 1 200 Autrichiens se rassemblent à Schladming (Land de la Styrie), pour se déguiser en Krampus. Ils tapent sur les passants avec des bâtons en faisant sonner très fort des sonnailles. Des bâtons de bouleau peints en or sont exhibés pour rappeler son arrivée.
Prochainement, durant la nuit de Krampus, la Krampusnacht, Krampus accompagnera en principe st-Nicolas dans les commerces où ce dernier distribuera des cadeaux. Krampus distribuera des paquets de charbon et des verges de bouleau.
Les compagnons du Père Noël
En plus de Krampus, le Père Noël jouissait traditionnellement de nombreux compagnons selon les régions et les cultures, reflétant l'histoire et les croyances locales. Ces figures mythiques ont beaucoup de traits communs et jouent généralement le rôle de punisseuses contrairement au saint bienveillant et généreux. Ils portaient souvent une baguette, un bâton ou un balai, étaient généralement vêtus de chiffons noirs, étaient poilus avec des cheveux en broussailles.
Les nains, les elfes, les kobolds ou les esprits de maison pré-chrétiens de tradition anglaise et scandinave étaient supposés être des créateurs de cadeaux ou des rapporteurs, mais ne partageaient pas le même statut élevé que st-Nicolas et son compagnon.
En Allemagne, Knecht Ruprecht, était un vieil homme avec une longue barbe vêtue de paille ou recouverts de fourrure. Il accompagnait st-Nicolas et portait un sac de cendres. On pouvait l'entendre venir en raison de la sonnerie de minuscules cloches cousues dans ses vêtements. Knecht Ruprecht s'attendait à ce que les enfants puissent réciter le catéchisme chrétien ou réciter leurs prières, après quoi il leur donnait des fruits ou du pain d'épices. S'ils n'avaient pas appris leurs leçons, on leur disait qu'il leur laisserait au mieux un bâton ou un morceau de charbon, et au pire qu'il placerait les enfants dans un sac et les mangerait ou les jetterait dans une rivière. Ruprecht est devenu un nom commun pour le diable en allemand.
La légende de Krampus ne craint pas de s'éteindre, car elle gagne en popularité, même si certains croient que la figure de Krampus, semblable à un diable, est inappropriée pour les enfants, ou qu'il aurait été modifié à sa guise, sentiments anti-Noël modernes:
La légende de Krampus ne craint pas de s'éteindre, car elle gagne en popularité, même si certains croient que la figure de Krampus, semblable à un diable, est inappropriée pour les enfants.
"Qu'on le veuille ou non, l'image moderne de Krampus a été détournée de toutes les bonnes intentions qui étaient appréciées dans le folklore. Il est maintenant cimenté dans plusieurs cultures en tant que monstre uniquement, sans qu'il soit bon de l'imposer à quiconque par sa présence. Il incarne la peur et représente le cauchemar ultime de Noël - pour le plus grand plaisir des adultes qui veulent agir comme les enfants que Krampus était censé corriger", écrit le rédacteur en chef de MyMerryChristmas.com.
Il est bon de se rappeler que Krampus, bien qu’apparemment un démon, n’est pas l’anti-Père Noël. Depuis l'Antiquité, il a travaillé aux côtés du Père Noël pour s'assurer que les gens avaient du respect, qu'ils se comportaient bien et qu'ils étaient bons les uns envers les autres.
à suivre le Père Noël et Coca-Cola et, pourquoi Noël est-il célébré le 25 décembre ?
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Christkindel : En quoi son cadeau de Noël est-il différent de celui du Père Noël ?
Christkindel apporte des cadeaux de Noël dans certains pays européens. Comme son homologue plus célèbre, le Père Noël, Christkindel a laissé des cadeaux aux enfants sous le sapin de Noël, la nuit du réveillon de Noël.
Christkindel peut être traduit de l'allemand par "enfant du Christ". Cette donatrice est populaire dans des pays européens tels que l'Allemagne, l'Autriche, la Tchèquie, le Liechtenstein, la Hongrie, la Slovaquie et la Suisse. Souvent considérée comme la traditionnelle donatrice de Noël de ces pays, l'histoire de Christkindel ne commence qu'au XVIème siècle.
L'émergence de Christkindel
L'un des événements les plus significatifs de l'histoire du christianisme occidental, la Réforme, s'est déroulé au cours de cette période. Ce mouvement a été initié par le théologien allemand Martin Luther. C'est ce même Luther qui a eu l'idée de Christkindel. Jusqu'à l'époque de Luther, les enfants allemands étaient informés que des cadeaux leur avaient été apportés à Noël par st-Nicolas (évêque du IVème siècle de Myre en Asie Mineure).
Pour Luther, la tradition catholique de vénérer les saints était considérée comme un blasphème, car il soutenait que le Christ devait être idolâtré. En outre, l’idée d’une personnalité catholique apportant des cadeaux à des enfants protestants n’a pas plu du tout à Luther. C'est pourquoi Luther a décidé de remplacer st-Nicolas par un autre personnage généreux, Christkindel. Alors que st-Nicolas apportait des cadeaux à des enfants le jour de sa fête, Christkindel remettait les siens le 24 décembre, dernier jour de l’Avent ou veille de Noël.
Le concept de Christkindel a été modelé sur celui de l'enfant Jésus lui-même, lorsque Luther a commencé à dire aux enfants protestants que c'était JC lui-même qui leur avait apporté leurs cadeaux de Noël. Quant à l'apparition de Christkindel, elle s'est développée au fil des ans. Il a été suggéré que la forme de Christkindel était très probablement tirée de la tradition allemande médiévale des pièces de théâtre de Noël.
Le personnage central de ces pièces était souvent l'ange Gabriel qui apportait le message de Dieu à Marie à propos de son fils à naître. Les pièces ont donné à l'ange Gabriel une forme corporelle, ce qui à son tour, donna l'apparence de Christkindel. Par conséquent, Christkindel est devenue une figure angélique avec des cheveux blonds et des ailes. Chaque année, la ville allemande de Nuremberg comme celle de Strasbourg en France, accueillent respectivement le Christkindlmarkt et le Christkindelsmärik (marché de Noël), et une Christkindel est sélectionnée. Au fur et à mesure que Christkindel a acquis des traits féminins au fil du temps, une jeune fille revêtue de blanc, était choisie pour tenir le rôle de Christkindel à Nuremberg.
Christkindel, une menace pour le père Noël ?
Le plan de Luther visant à remplacer le catholique st-Nicolas par Christkindel a été un succès. Aujourd'hui, cependant, Christkindel fait face à une nouvelle menace, non pas de la part de l'Église catholique, mais du monde séculier. Ceci est dû au joyeux vieil homme en rouge connu dans le monde entier comme le Père Noël. Alors que certains peuvent se moquer de l’idée que l’enfant JC et le père Noël pourraient être en conflit, d’autres ne le voient que comme une histoire prêtant à rire.
Pour certains, le père Noël est considéré comme un symbole de la culture populaire et du consumérisme américains, et sa présence est perçue comme une sorte d '"invasion". En Autriche, par exemple, certains ont décidé de se battre contre le père Noël (on peut noter que l’Autriche, bien que largement pays catholique, a adopté la religion chrétienne au cours de la seconde moitié du XIXe siècle).
Une association pro-Christkindel a été créée à Innsbruck, où il a été demandé aux marchands de remplacer les images du Père Noël sur les vitrines par celles de Christkindel. Les partisans de Christkindel soutiennent que le Père Noël représente l'esprit du consumérisme, tandis que Christkindel personnifie «la paix, le calme, le foyer, la maison et la famille», valeurs chères au peuple autrichien. D’autres, tout en soulignant qu’en fin de compte, il est toujours question de cadeaux, ce qui rend JC non moins matérialiste que le Père Noël !
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Krampus, le redoutable assistant cornu du Père Noël
Dans le folklore alsacien, l'acolyte du Père Noël se nomme Hans Trapp, Rubbelz ou encore le père Fouettard. En Suisse, st-Nicolas s'entoure du Père Fouettard, appelé Schmutzli en Suisse alémanique. Dans le Sud-Ouest de l'Allemagne, il est accompagné de Belsnickel et de Pierre le Noir aux Pays-Bas.
Dans les temps anciens, on disait qu'une bête sombre, velue et à cornes, se présentait à la porte pour frapper les enfants méchants et les emporter dans ses griffes acérées. Le Krampus pouvait être entendu dans la nuit au son de ses sabots fendus et de ses chaînes de fer cliquetantes. Le plus étrange est qu'il est l'associé du Père Noël.
La terreur de Noël
La bête énervante n'est cependant pas un démon. Il est le mythique Krampus, compagnon de st-Nicolas (connu sous le nom de Père Noël, Yule Tomte, Christkindel, etc.). Alors que st-Nicolas a acquis la réputation d'aimer tous les enfants et de leur rendre visite le 6 décembre, en jugeant de leur caractère et en offrant des cadeaux aux "gentils" et des morceaux de charbon aux "méchants", Krampus joue le dangereux associé.
On pense que le monstre aux longues cornes, poilu, à la forme de chèvre, au visage long et coléreux et à la langue fourchue se rendrait au domicile d'enfants qui se sont mal conduits, pour les punir. On croyait qu'il battait et kidnappait les enfants, les emmenant dans son repaire pour y vivre pendant un an.
Selon les légendes séculaires, si un enfant se conduisait mal, st-Nicolas, dans son omniscience, le saurait et enverrait son associé Krampus. On disait que ce partenaire noir à la queue serpentine viendrait à la maison pendant la période de Noël, pour punir le méchant enfant; il le fesserait aux verges de bouleau et le fouetterait avec du crin de cheval puis, le jetterait dans un sac ou dans un panier en osier pour le mener en enfer pour une durée d'un an.
Si être bon pour le Père Noël ne suffisait pas à un garnement, la réputation et l'apparence redoutable de Krampus terrorisaient les enfants et donnait matière à réfléchir aux petits chenapans.
Les origines légendaires
Les historiens restent incertains sur les origines exactes de la figure de Krampus dans le folklore, mais on pense que, comme le Père Noël, Krampus est antérieur au christianisme, issu des traditions nordiques et alpines et du paganisme germanique. Comme beaucoup de personnages légendaires, y compris st-Nicolas, l'image de Krampus a évolué au fil du temps et dans toutes les régions, mais Krampus représentait un équilibre de lumière et d'obscurité, offrant une harmonie entre le bien et le mal.
La nuit de Krampus ou Krampusnacht, avait lieu la veille du 5 décembre, et les enfants allemands prenaient soin de ne pas attirer l'attention de la bête intimidante, dans l'espoir que st-Nicolas apporterait des cadeaux le lendemain, jour de la st-Nicolas ou Nikolaustag, le 6 décembre .
Selon le National Geographic, Krampus serait le fils de la déesse Hel dans la mythologie nordique. Son nom est dérivé du mot allemand krampen, qui signifie griffe. Il partage certains traits avec d'autres personnages de la mythologie grecque, telles que les satyres et les faunes, et a été dépeint de manière salace dans des cartes de vœux de la fin du XIX e siècle, convoitées essentiellement par des femmes plantureuses.
Craint et aimé à la fois
Le mythe de Krampus se retrouve dans les régions alpines, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en Slovénie et en République Tchèque, et la légende a gagné en longueur, tant en Europe qu’à travers le monde.
Les familles ont traditionnellement échangé des cartes de vœux colorées, appelées Krampuskarten, depuis les années 1800 et mettant en vedette Krampus, parfois stupide, parfois sinistre.
Au début du XXème siècle, Krampus fut interdit par le gouvernement fasciste autrichien, mais la tradition reprit avec la chute du gouvernement après la Seconde Guerre mondiale.
Des défilés annuels traditionnels ont toujours lieu, dans lesquels de jeunes hommes se déguisent en Krampus et courent dans les rues en grondant et en secouant les chaînes devant les badauds.
Conformément à la tradition, de nombreuses villes et villages organisent un populaire Krampuslauf, une importante assemblée de fêtards (largement arrosée de schnaps) vêtus du costume de Krampus pour chasser les gens dans les rues. Chaque année, plus de 1 200 Autrichiens se rassemblent à Schladming (Land de la Styrie), pour se déguiser en Krampus. Ils tapent sur les passants avec des bâtons en faisant sonner très fort des sonnailles. Des bâtons de bouleau peints en or sont exhibés pour rappeler son arrivée.
Prochainement, durant la nuit de Krampus, la Krampusnacht, Krampus accompagnera en principe st-Nicolas dans les commerces où ce dernier distribuera des cadeaux. Krampus distribuera des paquets de charbon et des verges de bouleau.
Les compagnons du Père Noël
En plus de Krampus, le Père Noël jouissait traditionnellement de nombreux compagnons selon les régions et les cultures, reflétant l'histoire et les croyances locales. Ces figures mythiques ont beaucoup de traits communs et jouent généralement le rôle de punisseuses contrairement au saint bienveillant et généreux. Ils portaient souvent une baguette, un bâton ou un balai, étaient généralement vêtus de chiffons noirs, étaient poilus avec des cheveux en broussailles.
Les nains, les elfes, les kobolds ou les esprits de maison pré-chrétiens de tradition anglaise et scandinave étaient supposés être des créateurs de cadeaux ou des rapporteurs, mais ne partageaient pas le même statut élevé que st-Nicolas et son compagnon.
En Allemagne, Knecht Ruprecht, était un vieil homme avec une longue barbe vêtue de paille ou recouverts de fourrure. Il accompagnait st-Nicolas et portait un sac de cendres. On pouvait l'entendre venir en raison de la sonnerie de minuscules cloches cousues dans ses vêtements. Knecht Ruprecht s'attendait à ce que les enfants puissent réciter le catéchisme chrétien ou réciter leurs prières, après quoi il leur donnait des fruits ou du pain d'épices. S'ils n'avaient pas appris leurs leçons, on leur disait qu'il leur laisserait au mieux un bâton ou un morceau de charbon, et au pire qu'il placerait les enfants dans un sac et les mangerait ou les jetterait dans une rivière. Ruprecht est devenu un nom commun pour le diable en allemand.
La légende de Krampus ne craint pas de s'éteindre, car elle gagne en popularité, même si certains croient que la figure de Krampus, semblable à un diable, est inappropriée pour les enfants, ou qu'il aurait été modifié à sa guise, sentiments anti-Noël modernes:
La légende de Krampus ne craint pas de s'éteindre, car elle gagne en popularité, même si certains croient que la figure de Krampus, semblable à un diable, est inappropriée pour les enfants.
"Qu'on le veuille ou non, l'image moderne de Krampus a été détournée de toutes les bonnes intentions qui étaient appréciées dans le folklore. Il est maintenant cimenté dans plusieurs cultures en tant que monstre uniquement, sans qu'il soit bon de l'imposer à quiconque par sa présence. Il incarne la peur et représente le cauchemar ultime de Noël - pour le plus grand plaisir des adultes qui veulent agir comme les enfants que Krampus était censé corriger", écrit le rédacteur en chef de MyMerryChristmas.com.
Il est bon de se rappeler que Krampus, bien qu’apparemment un démon, n’est pas l’anti-Père Noël. Depuis l'Antiquité, il a travaillé aux côtés du Père Noël pour s'assurer que les gens avaient du respect, qu'ils se comportaient bien et qu'ils étaient bons les uns envers les autres.
à suivre le Père Noël et Coca-Cola et, pourquoi Noël est-il célébré le 25 décembre ?
***
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Noël, ses racines et ses coutumes anciennes
Le Père-Noël et Coca-Cola
En 1626, un navire chargé d'émigrants Néerlandais, jeta l'ancre dans ce qui sera appelé plus tard le port de New York. Ces passagers entreprirent de fonder une colonie néerlandaise appelée New Amsterdam. La figure se trouvant à la proue de leur navire, n’était autre que le saint patron des marins, st-Nicolas. Les Hollandais l'appelaient "Sinter Claes". C'est ainsi que le "Père Noël" fit son entrée dans le Nouveau Monde.
Mais il ne resta dans les traditions de la fête américaine que trente-huit ans. Ensuite, la nouvelle colonie fut cédée à l'Angleterre qui changea de nom et fut rebaptisée New York. Elle fut envahie par une population anglaise qui ne connaissait rien du "Sinter Claes" et qui en sus méprisait ce qu'elle considérait être des traditions païennes entourant le solstice d'hiver.
St-Nicolas sauvé de l'oubli
Il aura fallu plus de cent cinquante ans pour relever la figure du Père Noël en Amérique, et il aura fallu un historien, un poète, un caricaturiste et un département de commercialisation pour le faire. Pour simplifier grandement l'histoire compliquée, cela se passa ainsi :
Washington Irving, un historien américain, a brièvement évoqué les coutumes néerlandaises entourant st-Nicolas dans son histoire Knickerbocker de New York. Peu de gens lurent le livre et l'histoire de Père Noël s'achèverait là si, en 1823 Clément C. Moore, alors qu'il lisait Knickerbocker History d' Irving , n'aurait été inspiré par la rédaction d'un poème intitulé A Visit From Saint Nicholas dans lequel il qualifiait le Père Noël de "bon vieux lutin".
Quarante ans plus tard, le poème devait figurer dans un numéro du magazine Harper's Holiday. Le rédacteur en chef pensant qu'une illustration serait utile, fit appel au dessinateur Thomas Nast, qui n'avait pas la moindre idée de ce à quoi devrait ressembler un "vieil elfe hollandais". Cependant, se souvenant de ses propres vacances, Nast créa un gnome bavarois, vêtu de peaux de bête et portant un bâton. Le poème fut un succès, si ce ne fut le dessin, et au fil des années, les images du père Noël furent quelque peu allégées pour être mieux adaptées aux enfants.
Toute la tradition du père Noël évolua à un point tel que, en 1897 Francis Church, qui écrivait pour le journal The New York Sun, fut ému à la question d'une toute jeune lectrice nommée Virginia O'Hanlon : "S'il vous plaît dites-moi la vérité, y a-t-il un Père Noël ?". La réponse de Church rendit l'article célèbre : "Oui, Virginia, il y a un Père Noël !"
Le père Noël entre dans le commerce
Ce n'est toutefois qu'en 1931 que le Père Noël eut sa grande pause publicitaire. La société Coca-Cola souhaitait augmenter les ventes aux enfants mais, ces ventes étaient encadrées par une loi interdisant toute présentation publique d'enfants buvant leur produit. À cette époque, la boisson était à base de coca, considérée comme une plante narcotique. (Ils ont depuis changé leur recette !) Le service marketing de la société n'ayant pas le droit d'inciter les enfants à consommer du Coca, ils ont présenté un père Noël amical, souriant, avec un costume rouge, des joues rouges et un comportement gagnant. Il fut photographié en train de prendre une pause bien méritée lors de ses tâches de Noël, en buvant une bouteille de Coca qu'un enfant sympathique lui avait laissée. Les ventes de Coca explosèrent et le reste, comme on dit, appartient à l'histoire. Le Père Noël et Coca-Cola ont ensuite conquis le monde ensemble.
Le Père Noël entre en religion
Au moment où le christianisme se répandit dans toute l'Europe, toute la tradition du Père Noël, bien que très variable d'un endroit à l'autre, était fermement ancrée dans les traditions, et les gens n'étaient nullement disposés à l'abandonner. Mais, pour le pauvre bougre un peu simplet de curé de campagne, c'était païen à la base ! Que pouvait-il faire lorsque ses ouailles se rassemblaient autour d'un grand feu sur la place du village pour célébrer avec liesse le solstice d'hiver avec des chants et des danses ?
La réponse était simple et évidente pour la hiérarchie du curé de campagne. "Si vous ne pouvez pas les battre, baptisez-les!" Bien que la bible ne réclame jamais une naissance en décembre pour JC, il était parfaitement logique de le faire naître au moment du solstice de décembre. Après tout, c’était la naissance de Mithra, le «Dieu soldat» chamanique de Rome. Son culte comportait une naissance vierge, un dernier repas de pain et de vin partagé avec ses disciples et une promesse de retour.
Mélange de mythes, de symboles et de traditions
Les symboles étaient facilement transférables. Ainsi, les deux traditions du chamanisme et du christianisme se sont liées et coexistent aujourd'hui en harmonie.
Pourquoi Noël est-il célébré le 25 décembre?
La réponse populaire est que c'est l'anniversaire de JC. Cependant, il est nécessaire de reconsidérer cette croyance. Il n'existe aucun document que ce soit dans la bible ou ailleurs, attestant ou ne serait-ce que suggérant, que JC soit né à cette date-là. Si ce n'était pas la naissance de JC qui distinguerait le jour de Noël des autres jours du calendrier, de quoi s'agirait-il ? Pour le savoir, il est nécessaire de jeter un regard sur les anciennes Traditions perses et païennes.
Noël n'est certainement pas le jour où JC est né
Premièrement, voyons pourquoi Noël n’est certainement pas le jour de la naissance de JC. Comme le dit l'encyclopédie catholique : «il n'y a pas de mois dans l'année où des autorités respectables n'ont attribué la naissance du Christ» (encyclopédie catholique). Cela étant dit, il y a plusieurs raisons pour soutenir l'idée que JC ne soit pas né en décembre :
Luc 2: 8 déclare que la nuit de la naissance de Jésus «il y avait aussi dans ce même pays des bergers qui vivaient dehors et surveillaient leurs troupeaux la nuit». Les érudits ont tendance à convenir qu'il est très peu probable que les bergers soient dehors avec leurs troupeaux par un mois d'hiver froid et sombre.
Luc 2: 1-4 affirme également que Joseph et Marie se rendaient à Bethléem pour s’inscrire à un recensement romain après la naissance de JC. On ignorait que ces recensements avaient eu lieu en hiver - ce qui rend également improbable le lien entre la date de naissance de JC et le jour qui s'appelle maintenant Noël.
Festivals païens
Donc JC n'est certainement pas né un 25 décembre. Pourtant, d’autres événements importants sont survenus à cette époque de l’année pour les païens de l’époque. Les plus connues de ces célébrations étaient les Saturnales et l'anniversaire du dieu Soleil, Mithra.
À l’origine, Saturnales avait lieu le 17 décembre, bien que le festival ait finalement été prolongé jusqu’au 25 décembre. Cette célébration rendait hommage à Saturne, le dieu des semailles et de la culture, et était liée à la naissance d’une nouvelle année et au retour de la lumière. Les anciens Romains célébraient cette date avec un banquet public, offrant des cadeaux, faisant la fête et offrant un sacrifice au temple de Saturne.
L'anniversaire de Mithra
Les païens romains qui vénéraient Mithra croyaient qu'il était né un 25 décembre - le jour le plus saint de l'année pour de nombreux croyants anciens. C'était un culte bien connu de l'armée romaine du Ier au IVe siècle de notre ère. Mais Mithra est un dieu qui a ses origines en Perse à partir du VIème siècle av. notre ère. La langue proto-indo-iranienne l'appelle «Mitra», mais ce nom a ensuite été adapté en grec sous le nom de «Mithra». De nombreux érudits pensent que les soldats romains ont découvert ce dieu lors de campagnes militaires en Perse.
Le nouvel an mithriaque et l'anniversaire de Mithra étaient célébrés le 25 décembre. La date faisait partie de la fête romaine Natalis Invicti (l'Anniversaire Invincible) - une célébration liée au culte du Soleil en général.
Mithra, musée du Vatican
Unir les croyances païennes et chrétiennes
Quand Constantin s'est converti au christianisme au IVème siècle, il n'a certainement pas imaginé combien il serait difficile de convertir des païens en chrétiens. Pour faciliter la transition, la naissance de JC est devenue associée aux vacances païennes qui tombent en décembre. Les vacances païennes devenant de plus en plus chrétiennes, il fut décidé que l'anniversaire du dieu Soleil serait aussi l'anniversaire de JC. L'encyclopédie catholique cite un ancien chrétien qui a déclaré: "Oh, comme la Providence a si merveilleusement bien agi, que ce jour-là, ce Soleil soit né... le Christ devrait naître".
En 1626, un navire chargé d'émigrants Néerlandais, jeta l'ancre dans ce qui sera appelé plus tard le port de New York. Ces passagers entreprirent de fonder une colonie néerlandaise appelée New Amsterdam. La figure se trouvant à la proue de leur navire, n’était autre que le saint patron des marins, st-Nicolas. Les Hollandais l'appelaient "Sinter Claes". C'est ainsi que le "Père Noël" fit son entrée dans le Nouveau Monde.
Mais il ne resta dans les traditions de la fête américaine que trente-huit ans. Ensuite, la nouvelle colonie fut cédée à l'Angleterre qui changea de nom et fut rebaptisée New York. Elle fut envahie par une population anglaise qui ne connaissait rien du "Sinter Claes" et qui en sus méprisait ce qu'elle considérait être des traditions païennes entourant le solstice d'hiver.
St-Nicolas sauvé de l'oubli
Il aura fallu plus de cent cinquante ans pour relever la figure du Père Noël en Amérique, et il aura fallu un historien, un poète, un caricaturiste et un département de commercialisation pour le faire. Pour simplifier grandement l'histoire compliquée, cela se passa ainsi :
Washington Irving, un historien américain, a brièvement évoqué les coutumes néerlandaises entourant st-Nicolas dans son histoire Knickerbocker de New York. Peu de gens lurent le livre et l'histoire de Père Noël s'achèverait là si, en 1823 Clément C. Moore, alors qu'il lisait Knickerbocker History d' Irving , n'aurait été inspiré par la rédaction d'un poème intitulé A Visit From Saint Nicholas dans lequel il qualifiait le Père Noël de "bon vieux lutin".
Quarante ans plus tard, le poème devait figurer dans un numéro du magazine Harper's Holiday. Le rédacteur en chef pensant qu'une illustration serait utile, fit appel au dessinateur Thomas Nast, qui n'avait pas la moindre idée de ce à quoi devrait ressembler un "vieil elfe hollandais". Cependant, se souvenant de ses propres vacances, Nast créa un gnome bavarois, vêtu de peaux de bête et portant un bâton. Le poème fut un succès, si ce ne fut le dessin, et au fil des années, les images du père Noël furent quelque peu allégées pour être mieux adaptées aux enfants.
Toute la tradition du père Noël évolua à un point tel que, en 1897 Francis Church, qui écrivait pour le journal The New York Sun, fut ému à la question d'une toute jeune lectrice nommée Virginia O'Hanlon : "S'il vous plaît dites-moi la vérité, y a-t-il un Père Noël ?". La réponse de Church rendit l'article célèbre : "Oui, Virginia, il y a un Père Noël !"
Le père Noël entre dans le commerce
Ce n'est toutefois qu'en 1931 que le Père Noël eut sa grande pause publicitaire. La société Coca-Cola souhaitait augmenter les ventes aux enfants mais, ces ventes étaient encadrées par une loi interdisant toute présentation publique d'enfants buvant leur produit. À cette époque, la boisson était à base de coca, considérée comme une plante narcotique. (Ils ont depuis changé leur recette !) Le service marketing de la société n'ayant pas le droit d'inciter les enfants à consommer du Coca, ils ont présenté un père Noël amical, souriant, avec un costume rouge, des joues rouges et un comportement gagnant. Il fut photographié en train de prendre une pause bien méritée lors de ses tâches de Noël, en buvant une bouteille de Coca qu'un enfant sympathique lui avait laissée. Les ventes de Coca explosèrent et le reste, comme on dit, appartient à l'histoire. Le Père Noël et Coca-Cola ont ensuite conquis le monde ensemble.
Le Père Noël entre en religion
Au moment où le christianisme se répandit dans toute l'Europe, toute la tradition du Père Noël, bien que très variable d'un endroit à l'autre, était fermement ancrée dans les traditions, et les gens n'étaient nullement disposés à l'abandonner. Mais, pour le pauvre bougre un peu simplet de curé de campagne, c'était païen à la base ! Que pouvait-il faire lorsque ses ouailles se rassemblaient autour d'un grand feu sur la place du village pour célébrer avec liesse le solstice d'hiver avec des chants et des danses ?
La réponse était simple et évidente pour la hiérarchie du curé de campagne. "Si vous ne pouvez pas les battre, baptisez-les!" Bien que la bible ne réclame jamais une naissance en décembre pour JC, il était parfaitement logique de le faire naître au moment du solstice de décembre. Après tout, c’était la naissance de Mithra, le «Dieu soldat» chamanique de Rome. Son culte comportait une naissance vierge, un dernier repas de pain et de vin partagé avec ses disciples et une promesse de retour.
Mélange de mythes, de symboles et de traditions
Les symboles étaient facilement transférables. Ainsi, les deux traditions du chamanisme et du christianisme se sont liées et coexistent aujourd'hui en harmonie.
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Pourquoi Noël est-il célébré le 25 décembre?
La réponse populaire est que c'est l'anniversaire de JC. Cependant, il est nécessaire de reconsidérer cette croyance. Il n'existe aucun document que ce soit dans la bible ou ailleurs, attestant ou ne serait-ce que suggérant, que JC soit né à cette date-là. Si ce n'était pas la naissance de JC qui distinguerait le jour de Noël des autres jours du calendrier, de quoi s'agirait-il ? Pour le savoir, il est nécessaire de jeter un regard sur les anciennes Traditions perses et païennes.
Noël n'est certainement pas le jour où JC est né
Premièrement, voyons pourquoi Noël n’est certainement pas le jour de la naissance de JC. Comme le dit l'encyclopédie catholique : «il n'y a pas de mois dans l'année où des autorités respectables n'ont attribué la naissance du Christ» (encyclopédie catholique). Cela étant dit, il y a plusieurs raisons pour soutenir l'idée que JC ne soit pas né en décembre :
Luc 2: 8 déclare que la nuit de la naissance de Jésus «il y avait aussi dans ce même pays des bergers qui vivaient dehors et surveillaient leurs troupeaux la nuit». Les érudits ont tendance à convenir qu'il est très peu probable que les bergers soient dehors avec leurs troupeaux par un mois d'hiver froid et sombre.
Luc 2: 1-4 affirme également que Joseph et Marie se rendaient à Bethléem pour s’inscrire à un recensement romain après la naissance de JC. On ignorait que ces recensements avaient eu lieu en hiver - ce qui rend également improbable le lien entre la date de naissance de JC et le jour qui s'appelle maintenant Noël.
Festivals païens
Donc JC n'est certainement pas né un 25 décembre. Pourtant, d’autres événements importants sont survenus à cette époque de l’année pour les païens de l’époque. Les plus connues de ces célébrations étaient les Saturnales et l'anniversaire du dieu Soleil, Mithra.
À l’origine, Saturnales avait lieu le 17 décembre, bien que le festival ait finalement été prolongé jusqu’au 25 décembre. Cette célébration rendait hommage à Saturne, le dieu des semailles et de la culture, et était liée à la naissance d’une nouvelle année et au retour de la lumière. Les anciens Romains célébraient cette date avec un banquet public, offrant des cadeaux, faisant la fête et offrant un sacrifice au temple de Saturne.
L'anniversaire de Mithra
Les païens romains qui vénéraient Mithra croyaient qu'il était né un 25 décembre - le jour le plus saint de l'année pour de nombreux croyants anciens. C'était un culte bien connu de l'armée romaine du Ier au IVe siècle de notre ère. Mais Mithra est un dieu qui a ses origines en Perse à partir du VIème siècle av. notre ère. La langue proto-indo-iranienne l'appelle «Mitra», mais ce nom a ensuite été adapté en grec sous le nom de «Mithra». De nombreux érudits pensent que les soldats romains ont découvert ce dieu lors de campagnes militaires en Perse.
Le nouvel an mithriaque et l'anniversaire de Mithra étaient célébrés le 25 décembre. La date faisait partie de la fête romaine Natalis Invicti (l'Anniversaire Invincible) - une célébration liée au culte du Soleil en général.
Mithra, musée du Vatican
Unir les croyances païennes et chrétiennes
Quand Constantin s'est converti au christianisme au IVème siècle, il n'a certainement pas imaginé combien il serait difficile de convertir des païens en chrétiens. Pour faciliter la transition, la naissance de JC est devenue associée aux vacances païennes qui tombent en décembre. Les vacances païennes devenant de plus en plus chrétiennes, il fut décidé que l'anniversaire du dieu Soleil serait aussi l'anniversaire de JC. L'encyclopédie catholique cite un ancien chrétien qui a déclaré: "Oh, comme la Providence a si merveilleusement bien agi, que ce jour-là, ce Soleil soit né... le Christ devrait naître".
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