Le pentagramme norvégien et le Serpent viking

Le pentagramme
Sa symbolique est toujours fondée sur le chiffre cinq qui exprime l'union des inégaux et une puissance faite de la synthèse des forces complémentaires. Mais les significations ont été légion dans diverses cultures millénaires. Cependant, il incorpore la section 1,618 dite d'or, dans l'architecture sacrée qui est à l'origine de sa diffusion dans toute l'Europe. Cette section 1,618 définit les spirales d'une coquille de nautile, des flocons de neige, des galaxies, des nids d'abeilles, etc. A bien des égards, il est le nombre de la création tel qu'il se reflète également dans les proportions du corps humain.




Des Celtes gnostiques
En l'an 1000, des groupes de Celtes arrivèrent en Norvège. Contrairement à la croyance généralement répandue, les Norvégiens n'étaient pas chrétiens, l'église catholique romaine n'ayant pas cherché à convertir les redoutables guerriers vikings. Ces Celtes influencés par la gnose ophite d'Egypte et de Syrie vénéraient le Serpent guérisseur.
Une parenthèse. St Patrick a été envoyé en Irlande pour guider les Celtes vers la "vraie foi" et où il prit le temps de bannir tous les "serpents" d'Irlande (Ve siècle), mais sans grand succès. Or, il n'y a jamais eu de serpents en Irlande... Les "serpents" qu'il a tenté de bannir n'étaient donc pas des reptiles mais des bipèdes - les druides celtes qui révéraient le "serpent" !

Un pentagramme invisible
L'étude des sagas, de certains mythes et divers travaux historiques, ont mené à la découverte de ce qui est appelé le "pentagramme norvégien", i.e. un pentagramme à travers le paysage côtier sud de la Norvégien dont les motifs géométriques relient d'anciens sites spirituels vikings que seuls des initiés pouvaient localiser à l'aide des cinq villes médiévales de Nidaros (qui signifie "Sagesse du Serpent ancien", "neidr" = serpent et  ros = connaissance ancienne), Tunsberg, Bergen, Stavanger et Hamar. Deux églises rondes marquent les extrémités de la principale ligne de repère géométrique. Le pentagramme obtenu est inscrit dans un cercle de 666 milles de circonférence - le numéro de la Bête symbolisant J.C. en tant que serpent, comme l'indiquent les textes gnostiques de la Bibliothèque Copte de Nag Hammadi trouvés dans le désert égyptien en 1945. Ainsi, les Celtes laissèrent derrière eux une traînée d'images de serpents. L'utilisation par le clergé celtique du "nombre de la bête" reflète son utilisation occulte de la "magie" et sa révérence au serpent. Ces deux églises sont décorées d'abondantes images de serpents sculptés sur bois. Des Serpents ondulant et rampant sur les portails et les pignons ou encore la tête dressée. De plus, les murs de ces bâtiments sont recouverts d'écailles de bois imitant la peau de serpent.

 

Une géométrie sacrée
La géométrie sacrée du littoral norvégien a été si soigneusement conçue qu'il est difficile de comprendre comment elle a pu l'être Les compétences des Vikings en matière d'arpentage dépassent de loin tout ce que nous sommes prêts à leur accorder car nous sous-estimons toujours les connaissances des anciens. Dans le futur, le pentagramme norvégien et le serpent viking s'avéreront sans aucun doute un ajout important à notre compréhension des compétences et des croyances de nos ancêtres, tout en levant le voile que l'église chrétienne, les historiens et les archéologues ont abaissé sur nos yeux.