Le récit controversé de Marie, mère de Jésus
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Le récit controversé de Marie, mère de Jésus
La vierge Marie, mère de Jésus, est l'un des symboles clés du christianisme et la personne biblique la plus mal comprise. Selon certains chercheurs, la célèbre histoire d'une femme qui n'a jamais eu de rapport intime avec un homme mais qui a accouché, a été causée par une erreur dans la traduction d'un texte ancien.
La vierge Marie est bien connue de la bible, mais aucune preuve archéologiques ne vient étayer la preuve de son existence. Au fil des millénaires, deux types d'images semblent engendrer celles de la Vierge à l'Enfant : les représentations plastiques de la déesse Isis tenant son fils Horus sur les genoux et certaines sculptures de déesses mères étrusques. Or nous ces deux types d’images existaient partout et étaient honorées. Profondément ancrée dans les Traditions, l'Eglise n'eut d'autre choix que de l'intégrer dans son culte.
Qualités et rôles
Parmi les qualités et rôles attribués à la Déesse Mère, nous retrouvons, chez Marie : la vierge, la mère, la rédemptrice, la protectrice et la consolatrice. Comme Isis, elle est appelée reine du ciel et étoile de la mer.
Le culte
Le culte à la Grande déesse est lié à des lieux naturels évocateurs de mystères féminins : les grottes, les sources et les monts. Marie est vénérée dans ces mêmes lieux symboliques, et son culte s’enracine quelques fois dans les mêmes lieux géographiques dédiés autrefois à la Déesse Mère : Ephèse où Artémis était vénérée sous l’aspect de la fécondité, un culte s’est développé dans une maison où, selon la légende, Marie aurait vécu. A Soissons, au VIe siècle, une église est consacrée à Marie sur les fondements d’un temple d’Isis, tout comme à Strasbourg où une cathédrale fut érigée sur les fondements d'un bosquet avec son temple dédié à Isis. Le Mont Carmel, autrefois consacré au culte cananéen d’Astarté, donne son nom à un Ordre voué à la Vierge. A Rome, la basilique Santa Maria sopra Minerva près du Panthéon, est élevé sur un ancien temple dédié à Minerve, tout près d’un sanctuaire d’Isis.
Fragment d'une plaque de pierre du temple d'Ishtar dit Inanna - déesse de l'amour, de la beauté, du sexe, du désir, de la fertilité - 2500 av. notre ère.
Le temps des cultes
Les cycles saisonniers et la course du soleil dans le ciel, marquent les cycles de la vie végétale, animale et humaine et servent de cadres aux temps forts du culte à la Déesse Mère. Le culte de Marie prend place dans ces mêmes temps.
Différentes histoires sur Marie, mère de Jésus
La célèbre histoire de la bible dit que Miriam (Marie) était une jeune femme, peut-être célibataire, qui aurait rencontré un ange et découvert par un message de Dieu qu'elle allait donner naissance à Son fils. Cependant, le Toledot Yeshu*, un ancien livre juif, présente une version très différente de cette histoire.
** "The Ashkenazic Toledot Yeshu: Jewish Stories about Jesus in Medieval Christendom" : https://www.youtube.com/watch?v=Tksv_0_0Z2U
Des écrivains juifs inconnus affirment que Miriam était mariée à un homme nommé Jean, mais a rencontré un centurion romain nommé Tiberius Pantera* (parfois orthographié Panthera ou Pandera). Elle en tomba amoureuse et trompa son époux avec le beau guerrier romain. Lorsque Jean découvrit que sa femme le trompait, Miriam était déjà enceinte et Jean décida de demander le divorce.
* https://www.youtube.com/watch?v=q6MFmw44Aso
Tibère, père de Jean et donc beau-père de Miriam, pour éviter le scandale, prit alors le nom de Joseph et fonda une famille avec Miriam et son "petit-fils" Joshua (Jésus). Mais l'histoire de la conduite scandaleuse de Miriam et celle des deux hommes, peut expliquer pourquoi certains ont estimé qu'il valait mieux qu'elle soit surnommée "la vierge".
Traductions révélant la vérité
Le plus grand malentendu dans l'histoire de Marie vient d'une erreur de traduction. Il est courant que celles-ci soient basées sur des traductions antérieures et la signification derrière les mots est souvent décodée par des spécialistes des langues spécifiques. De plus, de nombreuses traductions ont été faites de cette histoire à partir de dictionnaires créés par des spécialistes du latin - qui est la clé du mystère derrière le mot «vierge».
Le mot «vierge» vient du latin «virgo», qui signifie «jeune fille» ou une femme sexuellement inexpérimentée. Ce mot était la base des histoires de Marie en tant que femme qui n'a jamais eu de rapports intimes avec un homme.
Cependant, historiquement, le terme vierge signifie "une en soi", i.e. une femme qui n'avait pas besoin d'un homme. Cela ne signifiait pas nécessairement qu'elle n'en avait pas, cependant. Cette interprétation représente mieux une femme indépendante, financièrement libre, mentalement forte et pas ou très peu dépendante de son amant ou partenaire.
Dans les temps anciens, les femmes étaient parfois considérées comme très fortement attachées ou même mentalement dépendantes de leur premier partenaire sexuel. Par conséquent, pour éviter ce problème, une ancienne société de la région méditerranéenne (et également d'autres parties du Moyen-Orient et de la Perse) a décidé de créer une coutume qui devint une partie des cérémonies religieuses.
Il était autrefois courant que les femmes de ces lieux se rendent dans les temples d'Ishtar ou d'Aphrodite par exemple, pour avoir des relations sexuelles avec le prêtre. Ensuite, ils ne pouvaient plus jamais se revoir mais, cet acte, qui avait apparemment été approuvé par la déesse du temple, permit à la femme d'éviter de devenir trop attachée à son amant. La visite au temple était généralement une suggestion faite par sa famille et elle n'était considérée ni comme une trahison, ni comme un scandale.
Ephèse (Turquie), la maison dite de Marie.
Cependant, les chercheurs suggèrent également que le mot "vierge" pouvait être appliqué par les sociétés anciennes aux femmes indépendantes dans différents domaines. Il est possible que Marie ait pu être autonome par d'autres moyens, mais ni la bible, ni d'autres textes n'ont approfondi le sujet.
Marie aurait pu être considérée comme vierge en raison de son charisme, de sa force et de son pouvoir pour soutenir son fils. Les anciens qui vivaient au Moyen-Orient au cours de sa vie ne voyaient pas la virginité de la même manière que les Romains , par exemple.
Marie, une sainte ?
Au cours des siècles, certains prêtres et évêques se sont demandés si les chrétiens devaient adorer Marie. Peut-être furent-ils conscients de l'erreur apparue dans les traductions des premiers textes, mais ils s'estimèrent impuissants quant à faire corriger cette erreur.
Cependant, cela ne change pas la position de Marie dans l'histoire. Pour les historiens et les archéologues, les histoires de la bible ne peuvent être considérées comme des récits historiques véridiques, mais sont à considérer comme des légende symboliques.
____________________________________
Références :
Toledot Yeshu, disponible sur:
http://jewishchristianlit.com//Topics/JewishJesus/toledoth.html
La vierge Marie est bien connue de la bible, mais aucune preuve archéologiques ne vient étayer la preuve de son existence. Au fil des millénaires, deux types d'images semblent engendrer celles de la Vierge à l'Enfant : les représentations plastiques de la déesse Isis tenant son fils Horus sur les genoux et certaines sculptures de déesses mères étrusques. Or nous ces deux types d’images existaient partout et étaient honorées. Profondément ancrée dans les Traditions, l'Eglise n'eut d'autre choix que de l'intégrer dans son culte.
Qualités et rôles
Parmi les qualités et rôles attribués à la Déesse Mère, nous retrouvons, chez Marie : la vierge, la mère, la rédemptrice, la protectrice et la consolatrice. Comme Isis, elle est appelée reine du ciel et étoile de la mer.
Le culte
Le culte à la Grande déesse est lié à des lieux naturels évocateurs de mystères féminins : les grottes, les sources et les monts. Marie est vénérée dans ces mêmes lieux symboliques, et son culte s’enracine quelques fois dans les mêmes lieux géographiques dédiés autrefois à la Déesse Mère : Ephèse où Artémis était vénérée sous l’aspect de la fécondité, un culte s’est développé dans une maison où, selon la légende, Marie aurait vécu. A Soissons, au VIe siècle, une église est consacrée à Marie sur les fondements d’un temple d’Isis, tout comme à Strasbourg où une cathédrale fut érigée sur les fondements d'un bosquet avec son temple dédié à Isis. Le Mont Carmel, autrefois consacré au culte cananéen d’Astarté, donne son nom à un Ordre voué à la Vierge. A Rome, la basilique Santa Maria sopra Minerva près du Panthéon, est élevé sur un ancien temple dédié à Minerve, tout près d’un sanctuaire d’Isis.
Fragment d'une plaque de pierre du temple d'Ishtar dit Inanna - déesse de l'amour, de la beauté, du sexe, du désir, de la fertilité - 2500 av. notre ère.
Le temps des cultes
Les cycles saisonniers et la course du soleil dans le ciel, marquent les cycles de la vie végétale, animale et humaine et servent de cadres aux temps forts du culte à la Déesse Mère. Le culte de Marie prend place dans ces mêmes temps.
Différentes histoires sur Marie, mère de Jésus
La célèbre histoire de la bible dit que Miriam (Marie) était une jeune femme, peut-être célibataire, qui aurait rencontré un ange et découvert par un message de Dieu qu'elle allait donner naissance à Son fils. Cependant, le Toledot Yeshu*, un ancien livre juif, présente une version très différente de cette histoire.
** "The Ashkenazic Toledot Yeshu: Jewish Stories about Jesus in Medieval Christendom" : https://www.youtube.com/watch?v=Tksv_0_0Z2U
Des écrivains juifs inconnus affirment que Miriam était mariée à un homme nommé Jean, mais a rencontré un centurion romain nommé Tiberius Pantera* (parfois orthographié Panthera ou Pandera). Elle en tomba amoureuse et trompa son époux avec le beau guerrier romain. Lorsque Jean découvrit que sa femme le trompait, Miriam était déjà enceinte et Jean décida de demander le divorce.
* https://www.youtube.com/watch?v=q6MFmw44Aso
Tibère, père de Jean et donc beau-père de Miriam, pour éviter le scandale, prit alors le nom de Joseph et fonda une famille avec Miriam et son "petit-fils" Joshua (Jésus). Mais l'histoire de la conduite scandaleuse de Miriam et celle des deux hommes, peut expliquer pourquoi certains ont estimé qu'il valait mieux qu'elle soit surnommée "la vierge".
Traductions révélant la vérité
Le plus grand malentendu dans l'histoire de Marie vient d'une erreur de traduction. Il est courant que celles-ci soient basées sur des traductions antérieures et la signification derrière les mots est souvent décodée par des spécialistes des langues spécifiques. De plus, de nombreuses traductions ont été faites de cette histoire à partir de dictionnaires créés par des spécialistes du latin - qui est la clé du mystère derrière le mot «vierge».
Le mot «vierge» vient du latin «virgo», qui signifie «jeune fille» ou une femme sexuellement inexpérimentée. Ce mot était la base des histoires de Marie en tant que femme qui n'a jamais eu de rapports intimes avec un homme.
Cependant, historiquement, le terme vierge signifie "une en soi", i.e. une femme qui n'avait pas besoin d'un homme. Cela ne signifiait pas nécessairement qu'elle n'en avait pas, cependant. Cette interprétation représente mieux une femme indépendante, financièrement libre, mentalement forte et pas ou très peu dépendante de son amant ou partenaire.
Dans les temps anciens, les femmes étaient parfois considérées comme très fortement attachées ou même mentalement dépendantes de leur premier partenaire sexuel. Par conséquent, pour éviter ce problème, une ancienne société de la région méditerranéenne (et également d'autres parties du Moyen-Orient et de la Perse) a décidé de créer une coutume qui devint une partie des cérémonies religieuses.
Il était autrefois courant que les femmes de ces lieux se rendent dans les temples d'Ishtar ou d'Aphrodite par exemple, pour avoir des relations sexuelles avec le prêtre. Ensuite, ils ne pouvaient plus jamais se revoir mais, cet acte, qui avait apparemment été approuvé par la déesse du temple, permit à la femme d'éviter de devenir trop attachée à son amant. La visite au temple était généralement une suggestion faite par sa famille et elle n'était considérée ni comme une trahison, ni comme un scandale.
Ephèse (Turquie), la maison dite de Marie.
Cependant, les chercheurs suggèrent également que le mot "vierge" pouvait être appliqué par les sociétés anciennes aux femmes indépendantes dans différents domaines. Il est possible que Marie ait pu être autonome par d'autres moyens, mais ni la bible, ni d'autres textes n'ont approfondi le sujet.
Marie aurait pu être considérée comme vierge en raison de son charisme, de sa force et de son pouvoir pour soutenir son fils. Les anciens qui vivaient au Moyen-Orient au cours de sa vie ne voyaient pas la virginité de la même manière que les Romains , par exemple.
Marie, une sainte ?
Au cours des siècles, certains prêtres et évêques se sont demandés si les chrétiens devaient adorer Marie. Peut-être furent-ils conscients de l'erreur apparue dans les traductions des premiers textes, mais ils s'estimèrent impuissants quant à faire corriger cette erreur.
Cependant, cela ne change pas la position de Marie dans l'histoire. Pour les historiens et les archéologues, les histoires de la bible ne peuvent être considérées comme des récits historiques véridiques, mais sont à considérer comme des légende symboliques.
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Toledot Yeshu, disponible sur:
http://jewishchristianlit.com//Topics/JewishJesus/toledoth.html
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