[Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
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[Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonjour chers amis,
Je voudrais initier un fil à partir duquel je vous livrerai un compte-rendu de lecture de l'ouvrage de Michael Talbot L'Univers est un hologramme. A partir de cette lecture, je grefferai un certain nombre d'éléments de réflexions, parfois personnelles mais bien souvent reprises d'ici ou de là, parmi lesquelles beaucoup des éléments exposés par Résurgence sur d'autres fils de discussion. Il se trouve que je m'étais intéressé à l'holographie dans le passé, au point d'en produire en partenariat avec un holographiste russe dans les années 2000. Belle expérience et magnifiques souvenirs. Un voyage m'ayant donné par ailleurs l'occasion de toucher du doigt la société russe de l'époque.
Michael Talbot aborde dans son ouvrage un ensemble de considérations relatives au cosmos et à la structure de l'Univers, mais aussi à la conscience, à la psyché, aux rêves, aux phénomènes mediumniques, aux visions, aux miracles, à la synchronicité. C'est clairement les aspects cosmologiques qui m'attirent le plus dans l'ouvrage.
Parmi les plus grosses réserves que j'aurais à faire sur les idées exposées dans l'ouvrage, il y a cette idée un peu lancinante non pas d'un temps réversible, mais d'un futur qui existerait dans l'ordre implié de l'Univers au même titre que le passé. Si on peut concevoir que le passé soit toujours présent dans l'Univers, dire la même chose du futur me semble une mauvause option. Qu'il puisse exister de grands attracteurs, dans l'ordre manifesté ou implié du monde, je peux encore le concevoir, mais que le futur soit déjà présent et ne demande qu'à se manifester, j'y crois moins.
Pour le reste, je tâcherai de faire un résumé correct des thèses exposées dans cette ouvrage au fil de ce sujet.
A bientôt !
SFuchs
Je voudrais initier un fil à partir duquel je vous livrerai un compte-rendu de lecture de l'ouvrage de Michael Talbot L'Univers est un hologramme. A partir de cette lecture, je grefferai un certain nombre d'éléments de réflexions, parfois personnelles mais bien souvent reprises d'ici ou de là, parmi lesquelles beaucoup des éléments exposés par Résurgence sur d'autres fils de discussion. Il se trouve que je m'étais intéressé à l'holographie dans le passé, au point d'en produire en partenariat avec un holographiste russe dans les années 2000. Belle expérience et magnifiques souvenirs. Un voyage m'ayant donné par ailleurs l'occasion de toucher du doigt la société russe de l'époque.
Michael Talbot aborde dans son ouvrage un ensemble de considérations relatives au cosmos et à la structure de l'Univers, mais aussi à la conscience, à la psyché, aux rêves, aux phénomènes mediumniques, aux visions, aux miracles, à la synchronicité. C'est clairement les aspects cosmologiques qui m'attirent le plus dans l'ouvrage.
Parmi les plus grosses réserves que j'aurais à faire sur les idées exposées dans l'ouvrage, il y a cette idée un peu lancinante non pas d'un temps réversible, mais d'un futur qui existerait dans l'ordre implié de l'Univers au même titre que le passé. Si on peut concevoir que le passé soit toujours présent dans l'Univers, dire la même chose du futur me semble une mauvause option. Qu'il puisse exister de grands attracteurs, dans l'ordre manifesté ou implié du monde, je peux encore le concevoir, mais que le futur soit déjà présent et ne demande qu'à se manifester, j'y crois moins.
Pour le reste, je tâcherai de faire un résumé correct des thèses exposées dans cette ouvrage au fil de ce sujet.
A bientôt !
SFuchs
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonsoir SFuchs,
Je me réjouis déjà de lire la suite
Je me réjouis déjà de lire la suite
Personnellement je ne crois pas.... mais que le futur soit déjà présent et ne demande qu'à se manifester, j'y crois moins.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonjour à tous,
Peut-être faut-il commencer par parler un peu de l'hologramme et d'en faire une petite présentation, avant de voir pour la suite en quoi on peut rapprocher certaines propriétés de l'hologramme, de certaines propriétés dans le monde.
Laboratoire holographique - Banc optique holographique
L'hologramme optique est avant tout la figure d'interférence résultante de deux ondes cohérentes. Pour obtenir ces deux ondes cohérentes, le plus simple est d'utiliser un faisceau laser et de le diviser en deux à l'aide d'un splitter optique. Puis on fait parvenir le premier faisceau sur une plaque photosensible, en même temps que le deuxième faisceau vient "frapper" ou illuminer un objet, dont la phase se trouve modulée par l'enveloppe de l'objet.
Lorsque ces deux faisceaux - appelés "faisceau référence" pour le premier et "faisceau objet" pour le second -, se rencontrent au niveau de la plaque photosensible, ils vont produire une figure d'interférence qui correspond à l'empreinte spatiale de l'objet, à son enveloppe. Si on éclaire à nouveau la plaque d'enregistrement holographique (qui aura été traitée chimiquement pour fixer et révéler les figures d'interférence enregistrées, comme on utilise des rélévateurs chimiques en photographie pour révéler l'image d'une photo), alors un observateur se plaçant en face de la plaque voit l'objet comme s'il flottait devant lui. Selon le montage holographique mis en oeuvre, l'hologramme flotte entre l'observateur et la plaque (hologramme "avant"), ou bien il apparait derrière la plaque (hologramme "arrière"). L'hologramme est la copie tridimensionnelle (souvent monochromatique car réalisée avec un laser à une couleur/longueur d'onde) de l'objet.
Illustration de principe d'un banc holographique
Voici les quelques aspects à retenir au sujet de l'hologramme optique :
- Il est basé sur les interférences d'ondes, c'est une figure d'interférence.
Figure d'interférence holographique enregistrée sur une plaque.
Ici, cette figure simple correspond à l'hologramme d'un objet ponctuel symétrique tel qu'une petite bille.
- Il reproduit de façon tridimenssionelle l'image d'un objet.
- La reproduction de l'image de l'objet se fait pas éclairage de la plaque holographique avec la même lumière laser que pour l'enregistrement. Avec une lumière de type spot halogène, on peut également restituer un hologramme de type "avant".
- D'une certaine façon, la figure d'interférence enregistrée sur la plaque module finement la phase de la lumière laser incidente à la restitution, à l'image de l'objet qui a déphasé la lumière incidente du faisceau lors de l'enregistrement. L'enveloppe de l'objet est à l'origine de la figure d'interférence produite, la figure d'interférence produite permet de reproduire l'enveloppe de l'objet.
- On peut copier facilement un hologramme en l'éclairant à nouveau en direction d'une nouvelle plaque photosensible. On peut produire un hologramme non seulement à partir d'un objet, mais aussi à partir d'un hologramme.
- Sur une même plaque holographique, on peut enregistrer plusieurs hologrammes d'objets en multipliant les angles d'incidence du faisceau laser pour chaque enregistrement, et ensuite pour chaque restitution par ré-éclairage selon les angles respectifs lors de l'enregistrement.
Enfin, dernier point remarquable : Prenons un hologramme et découpons le. Prenons une de ces découpes et illuminons là avec un laser... nous obtenons l'image de l'objet holographié, comme avec la plaque holographique entière ! Ce qui nous amène à l'une des propriétés fondamentales de l'hologramme optique pour la suite de l'exposé : le caractère non-local du stockage de l'information dans un hologramme. Chaque partie de l'hologramme contient les informations de phase de l'ensemble de l'objet holographié. Un partie de l'hologramme, et l'hologramme dans son ensemble, contiennent la même information.
Prenons un morceau d'hologramme, illuminons le...
on restitue l'objet holographié, de la même façon qu'avec l'hologramme entier initial !
(A suivre...)
Peut-être faut-il commencer par parler un peu de l'hologramme et d'en faire une petite présentation, avant de voir pour la suite en quoi on peut rapprocher certaines propriétés de l'hologramme, de certaines propriétés dans le monde.
Laboratoire holographique - Banc optique holographique
L'hologramme optique est avant tout la figure d'interférence résultante de deux ondes cohérentes. Pour obtenir ces deux ondes cohérentes, le plus simple est d'utiliser un faisceau laser et de le diviser en deux à l'aide d'un splitter optique. Puis on fait parvenir le premier faisceau sur une plaque photosensible, en même temps que le deuxième faisceau vient "frapper" ou illuminer un objet, dont la phase se trouve modulée par l'enveloppe de l'objet.
Lorsque ces deux faisceaux - appelés "faisceau référence" pour le premier et "faisceau objet" pour le second -, se rencontrent au niveau de la plaque photosensible, ils vont produire une figure d'interférence qui correspond à l'empreinte spatiale de l'objet, à son enveloppe. Si on éclaire à nouveau la plaque d'enregistrement holographique (qui aura été traitée chimiquement pour fixer et révéler les figures d'interférence enregistrées, comme on utilise des rélévateurs chimiques en photographie pour révéler l'image d'une photo), alors un observateur se plaçant en face de la plaque voit l'objet comme s'il flottait devant lui. Selon le montage holographique mis en oeuvre, l'hologramme flotte entre l'observateur et la plaque (hologramme "avant"), ou bien il apparait derrière la plaque (hologramme "arrière"). L'hologramme est la copie tridimensionnelle (souvent monochromatique car réalisée avec un laser à une couleur/longueur d'onde) de l'objet.
Illustration de principe d'un banc holographique
Voici les quelques aspects à retenir au sujet de l'hologramme optique :
- Il est basé sur les interférences d'ondes, c'est une figure d'interférence.
Figure d'interférence holographique enregistrée sur une plaque.
Ici, cette figure simple correspond à l'hologramme d'un objet ponctuel symétrique tel qu'une petite bille.
- Il reproduit de façon tridimenssionelle l'image d'un objet.
- La reproduction de l'image de l'objet se fait pas éclairage de la plaque holographique avec la même lumière laser que pour l'enregistrement. Avec une lumière de type spot halogène, on peut également restituer un hologramme de type "avant".
- D'une certaine façon, la figure d'interférence enregistrée sur la plaque module finement la phase de la lumière laser incidente à la restitution, à l'image de l'objet qui a déphasé la lumière incidente du faisceau lors de l'enregistrement. L'enveloppe de l'objet est à l'origine de la figure d'interférence produite, la figure d'interférence produite permet de reproduire l'enveloppe de l'objet.
- On peut copier facilement un hologramme en l'éclairant à nouveau en direction d'une nouvelle plaque photosensible. On peut produire un hologramme non seulement à partir d'un objet, mais aussi à partir d'un hologramme.
- Sur une même plaque holographique, on peut enregistrer plusieurs hologrammes d'objets en multipliant les angles d'incidence du faisceau laser pour chaque enregistrement, et ensuite pour chaque restitution par ré-éclairage selon les angles respectifs lors de l'enregistrement.
Enfin, dernier point remarquable : Prenons un hologramme et découpons le. Prenons une de ces découpes et illuminons là avec un laser... nous obtenons l'image de l'objet holographié, comme avec la plaque holographique entière ! Ce qui nous amène à l'une des propriétés fondamentales de l'hologramme optique pour la suite de l'exposé : le caractère non-local du stockage de l'information dans un hologramme. Chaque partie de l'hologramme contient les informations de phase de l'ensemble de l'objet holographié. Un partie de l'hologramme, et l'hologramme dans son ensemble, contiennent la même information.
Prenons un morceau d'hologramme, illuminons le...
on restitue l'objet holographié, de la même façon qu'avec l'hologramme entier initial !
(A suivre...)
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Dan son ouvrage, Michael Talbot aborde plusieurs réalités du monde sous l'angle de leurs propriétés holographiques. On peut les rassembler selon les points suivants :
1 - Le cerveau, le cognitif, la perception, la mémoire
2 - Le médiumnique, le "paranormal", la guérison et les miracles, les expériences limites de la psyché et la conscience
3 - La cosmologie et la physique
1 - le cognitif
Un certain nombre d'expériences sur le cerveau et la mémoire, ainsi que l'examen des troubles cognitifs consécutifs à un choc, un trauma, une chirurgie lourde, ont mis les chercheurs sur la piste d'un fonctionnement de type holographique du cerveau et de la mémoire. Citons notamment les recherches poussées dans ce domaine de Karl H. Pribram https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_H._Pribram
Prenons quelques exemples :
- si l'on pouvait concevoir, avant les dernières recherches sur le sujet, que les souvenirs furent localisés dans le cerveau, et que leur remémoration consistât à activer efficacement la zone géographique du cerveau où ils sont stockés, des études plus poussées ont mis en évidence que les souvenirs n'étaient pas localisés mais stockés de façon distribuée. En effet, en cas de perte fonctionnel d'une zone du cerveau, ou même en cas d'ablation d'une partie du cerveau, il n'existe pas des souvenirs que l'on perd, et d'autres que l'on conserve. Le cerveau possède une véritable résilience globale vis-à-vis des souvenirs stockés.
- Lorsque le nerf optique où la partie du cerveau plus spécialisée dans la reconnaissance de forme est très endommagée, cela n'empêche pas pour autant la reconnaissance et la fonction visuelle de fonctionner, de façon étonnamment plus efficace que l'ampleur des dommages ou lésions le laisserait concevoir.
- Si pas hasard nous avons subi une amputation de membre, on peut ressentir quand même, sa vie durant, des démangeaisons ou des fourmillements dans le membre qui a pourtant été amputé.
Voici donc, concernant ces premiers constats, un ensemble d’éléments d'explication :
- Si la mémoire et les souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau comme les études cliniques l'ont désormais montré, c'est peut-être parce que le stockage des souvenirs est de type holographique. L'information n'est pas stockée de façon locale. Par ailleurs, avec une partie du cerveau en moins, les souvenirs ne disparaissent pas, de la même façon que l'image d'un objet holographié demeure toute entière y compris dans une fraction de l'hologramme initialement généré.
- Sur quelle base de structure le cerveau peut-il fonctionner de façon holographique ? La réponse est dans la structure extrêmement dense et complexe du cerveau en réseau de neurones. Or ces dizaines de milliards de neurones sont interconnectés dans le cerveau, et ceux-ci sont parcourus par des courants électriques qui constituent l'activité cérébrale. Nous sommes en présence d'un substrat sur lequel se dépose, au moment de la mémorisation d'une scène de notre vie, des figures holographiques générées par figure d'interférence d'ondes électriques dans l'immense réseau neuronal de notre cerveau. La réactivation du souvenir dans notre mémoire consiste dès lors à retrouver cet hologramme et à l'exposer de façon judicieuse afin qu'il restitue le souvenir, grâce à notre attention focalisée sur l'intention de nous remémorer le souvenir.
Notre cerveau pourrait se comporter, du point de vue du stockage et de la mémoire, comme cette plaque holographique et son émulsion photosensible sur laquelle on enregistre des figures d'interférence capables de restituer les formes des objets holographiés. Par ailleurs, en multipliant les angles d'incidence du faisceau d'enregistrement et de restitution, il est possible d'enregistrer plusieurs hologrammes sur une même plaque, ce qui par analogie en en plus de la densité neuronales exceptionnelle dans le cerveau, pourrait expliquer les capacités extraordinaires de mémorisation du cerveau. Le stockage de mémoire holographique fait partie des recherches industrielles actuelles https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_holographique
Réseau neuronal, vue d'artiste
- Si la mémoire d'un membre amputé réside dans notre cerveau, alors on peut concevoir que son souvenir puisse réactiver en nous des sensations qui lui sont associées. Souvenons-nous que, si nous produisons un hologramme à partir d'un objet, nous pouvons par la suite reproduire l'enveloppe et l'image spatiale de l'objet avec cet hologramme. Du point de vue de la présence de la forme, il y a équivalence entre l'objet et son hologramme.
On peut dès lors concevoir que l'hologramme, en tant que présence virtuelle, puisse susciter dans le cerveau des réactions comparables à celles suscitées par la présence de l'objet réel. Au niveau du cerveau et de l'interprétation des messages qu'il reçoit ou interprète, la différence entre la présence réelle et la présence virtuelle a tendance à s'estomper, pour induire des réactions et des émotions très proches. Le cerveau ne réagit pas à la réalité qui lui est du reste inaccessible par essence, mais plutôt à ses représentations, et de ce point de vue, on peut concevoir que la distinction entre présence réelle et présence virtuelle puisse s'estomper, ainsi que les émotions que suscitent ces deux types de présence.
De façon similaire, si nos souvenirs sont des hologrammes stockés dans le cerveau, leur réactivation peut susciter des émotions que nous avions ressenties au moment où la scène initiale a été capturée par notre mémoire.
(A suivre...)
1 - Le cerveau, le cognitif, la perception, la mémoire
2 - Le médiumnique, le "paranormal", la guérison et les miracles, les expériences limites de la psyché et la conscience
3 - La cosmologie et la physique
1 - le cognitif
Un certain nombre d'expériences sur le cerveau et la mémoire, ainsi que l'examen des troubles cognitifs consécutifs à un choc, un trauma, une chirurgie lourde, ont mis les chercheurs sur la piste d'un fonctionnement de type holographique du cerveau et de la mémoire. Citons notamment les recherches poussées dans ce domaine de Karl H. Pribram https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_H._Pribram
Prenons quelques exemples :
- si l'on pouvait concevoir, avant les dernières recherches sur le sujet, que les souvenirs furent localisés dans le cerveau, et que leur remémoration consistât à activer efficacement la zone géographique du cerveau où ils sont stockés, des études plus poussées ont mis en évidence que les souvenirs n'étaient pas localisés mais stockés de façon distribuée. En effet, en cas de perte fonctionnel d'une zone du cerveau, ou même en cas d'ablation d'une partie du cerveau, il n'existe pas des souvenirs que l'on perd, et d'autres que l'on conserve. Le cerveau possède une véritable résilience globale vis-à-vis des souvenirs stockés.
- Lorsque le nerf optique où la partie du cerveau plus spécialisée dans la reconnaissance de forme est très endommagée, cela n'empêche pas pour autant la reconnaissance et la fonction visuelle de fonctionner, de façon étonnamment plus efficace que l'ampleur des dommages ou lésions le laisserait concevoir.
- Si pas hasard nous avons subi une amputation de membre, on peut ressentir quand même, sa vie durant, des démangeaisons ou des fourmillements dans le membre qui a pourtant été amputé.
Voici donc, concernant ces premiers constats, un ensemble d’éléments d'explication :
- Si la mémoire et les souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau comme les études cliniques l'ont désormais montré, c'est peut-être parce que le stockage des souvenirs est de type holographique. L'information n'est pas stockée de façon locale. Par ailleurs, avec une partie du cerveau en moins, les souvenirs ne disparaissent pas, de la même façon que l'image d'un objet holographié demeure toute entière y compris dans une fraction de l'hologramme initialement généré.
- Sur quelle base de structure le cerveau peut-il fonctionner de façon holographique ? La réponse est dans la structure extrêmement dense et complexe du cerveau en réseau de neurones. Or ces dizaines de milliards de neurones sont interconnectés dans le cerveau, et ceux-ci sont parcourus par des courants électriques qui constituent l'activité cérébrale. Nous sommes en présence d'un substrat sur lequel se dépose, au moment de la mémorisation d'une scène de notre vie, des figures holographiques générées par figure d'interférence d'ondes électriques dans l'immense réseau neuronal de notre cerveau. La réactivation du souvenir dans notre mémoire consiste dès lors à retrouver cet hologramme et à l'exposer de façon judicieuse afin qu'il restitue le souvenir, grâce à notre attention focalisée sur l'intention de nous remémorer le souvenir.
Notre cerveau pourrait se comporter, du point de vue du stockage et de la mémoire, comme cette plaque holographique et son émulsion photosensible sur laquelle on enregistre des figures d'interférence capables de restituer les formes des objets holographiés. Par ailleurs, en multipliant les angles d'incidence du faisceau d'enregistrement et de restitution, il est possible d'enregistrer plusieurs hologrammes sur une même plaque, ce qui par analogie en en plus de la densité neuronales exceptionnelle dans le cerveau, pourrait expliquer les capacités extraordinaires de mémorisation du cerveau. Le stockage de mémoire holographique fait partie des recherches industrielles actuelles https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9moire_holographique
Réseau neuronal, vue d'artiste
- Si la mémoire d'un membre amputé réside dans notre cerveau, alors on peut concevoir que son souvenir puisse réactiver en nous des sensations qui lui sont associées. Souvenons-nous que, si nous produisons un hologramme à partir d'un objet, nous pouvons par la suite reproduire l'enveloppe et l'image spatiale de l'objet avec cet hologramme. Du point de vue de la présence de la forme, il y a équivalence entre l'objet et son hologramme.
On peut dès lors concevoir que l'hologramme, en tant que présence virtuelle, puisse susciter dans le cerveau des réactions comparables à celles suscitées par la présence de l'objet réel. Au niveau du cerveau et de l'interprétation des messages qu'il reçoit ou interprète, la différence entre la présence réelle et la présence virtuelle a tendance à s'estomper, pour induire des réactions et des émotions très proches. Le cerveau ne réagit pas à la réalité qui lui est du reste inaccessible par essence, mais plutôt à ses représentations, et de ce point de vue, on peut concevoir que la distinction entre présence réelle et présence virtuelle puisse s'estomper, ainsi que les émotions que suscitent ces deux types de présence.
De façon similaire, si nos souvenirs sont des hologrammes stockés dans le cerveau, leur réactivation peut susciter des émotions que nous avions ressenties au moment où la scène initiale a été capturée par notre mémoire.
(A suivre...)
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Dans son ouvrage, Michael Talbot parle de l'hypothèse holographique pour expliquer un certain nombre de phénomènes du monde, mais parle aussi des théories de David Bohm sur les deux réalités du monde que sont l'ordre implié/explié, ou pour le formuler autrement : le monde manifesté et l'arrière-monde qui est à la source de la manifestation. Michael Talbot rapproche parfois l'hypothèse holographique des théories de David Bohm https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Bohm , mais elles constituent néanmoins dans l'ouvrage deux clés d'explications distinctes, qui parfois se rejoignent, notamment sur l'idée d'holomouvement (hologramme dynamique).
Michael Talbot inventorie un certain nombre de constats pour illustrer la relation entre le psychisme et son environnement. Il fournit également des éléments d'explication aux raisons profondes de cette relation, si l'on considère que la conscience et tout ce qui n'est pas elle ont en nature commune de manifester la réalité d'un même ordre caché, mais sous une forme différente. La conscience manifesterait l'ordre implié de façon plus subtile, et la matière de façon plus brute.
2.1 - La relation psychisme/environnement
Parmi les éléments d'illustration de cette relation entre psychisme, environnement et monde implié :
- Les archétypes et l'inconscient collectif
Par l'observation d'un certain nombre de ses patients et par un travail personnel d'introspection, Carl Gustav Jung a mis en évidence que l'individu était capable d'une connaissance à caractère universel, ou appartenant à un passé révolu. L'hypothèse de C.G. Jung est que la conscience est capable, dans des états modifiés dans des situations de rêve ou d'hypnose, d'accéder à un immense réservoir mémoriel collectif dont la nature est proche de l'ordre implié théorisé par David Bohm. Si par ailleurs un individu n'est capable de percevoir qu'un nombre limité des éléments de ce réservoir mémoriel collectif, c'est qu'il possède une capacité de résonance propre qui limite son acuité à puiser dans ce réservoir selon cette seule résonance. L'introspection et la méditation permettent d'élargir cette capacité de résonance pour améliorer sa capacité à plonger dans cet inconscient collectif pour en puiser les archétypes et les symboles. C.G Jung consigne le fruit de sa propre introspection dans son désormais célèbre Livre Rouge https://www.cgjung.net/livrerouge/
- La synchronicité
En psychologie, la synchronicité est proche de la notion de coïncidence d'évènement, notamment illustrée par le fait de penser à une situation peu de temps avant qu'elle n'arrive, comme une prémonition. La synchronicité pourrait s'expliquer par le caractère non local de l'ordre implié aux sources et au soubassement de la conscience. De par son caractère non local, la conscience pourrait, dans ses soubassements, avoir une connaissance des situations bien plus étendue que celle présente au seul niveau de notre attention personnelle.
- Le pouvoir d'influence de la psyché sur le corps
Michael Talbot insiste beaucoup sur le caractère autoréalisateur des suggestions. Dans ce registre, il place notamment l'effet placebo en médecine et traitement de maladie. Il prend aussi l'exemple de personnes qui guérissent alors que le chirurgien a effectué une opération dans laquelle il se contente d'ouvrir le patient mais sans intervenir. Ou encore d'une personne qui guérit de façon spectaculaire sur la seule base qu'il est convaincu que son heure n'est pas venue.
- Les phénomènes "miraculeux" tels que les guérisons miracles, les stigmatisés, les visions collectives
Michael Talbot rapproche certains phénomènes "miraculeux" de l'effet d'autosuggestion, en considérant qu'il n'y a pas forcément d'intervention divine dans un résultat défiant les lois de la raison, mais plutôt un effet psycho-kynétique effectif, venant de la libération du pouvoir de la conscience sur la matière, précisément rendu possible et amplifié par la seule suggestion de ce pouvoir. Cela nous renvoie aux formules des Évangiles telles que "Va, ta foi t'a sauvé", ou encore "Cherchez Dieu, et tout le reste vous sera donné en surplus", ou bien encore "Aide-toi, et le Ciel t'aidera".
Ainsi, si notre époque inventorie moins de miracles que par le passé, ce pourrait être parce que, marqué du sceau du rationalisme pur et dur, notre époque briderait les pouvoirs de la conscience sur la matière et nous découragerait de persévérer dans une telle voie. Ces pouvoirs peuvent s'expliquer par le fait que, comme dit plus haut dans ce résumé, il existe dans leurs soubassements une nature commune entre conscience et matière, qui ne seraient que deux formes d'expressions différentes de cette nature commune qui prend source dans un ordre implié.
Pour illustrer ces manifestations miraculeuses, Michael Talbot parle longuement des stigmatisés (les stigmates proviennent du pouvoir de l'esprit sur le corps, leur forme particulière proviennent du fait que l'imagination et l'esprit des stigmatisés sont saturés et surchargés d'imagerie chrétienne), des guérisons miraculeuses de Lourdes, des jansénistes capables de supporter des mises sous contrainte physique défiant la raison etc.
2.2 - Les expériences aux états limites
Dans le même ordre d'idée que la découverte des archétypes de Jung, nous pouvons encore mentionner les situations suivantes, au cours desquelles la conscience atteint, dans des états modifiés, des couches de la réalité relevant de l'ordre implié :
- Les rêves et les situations oniriques
le rêve pourrait être un ensemble d'images et de symboles qui est le résultat de la descente de la conscience dans des niveaux inférieurs de la réalité qui rapproche la conscience de l'ordre implié.
- La thérapie sous psychotrope (LSD)
De la même façon, l'usage de certains psychotropes pourrait altérer l'état de la conscience dans un sens où celle-ci accède plus efficacement à l'ordre implié, auquel la conscience n'a pas vraiment accès en situation normale.
- Les NDE (Near Death Experience) et les OBE (Over Body Experiment)
Les personnes revenues à la vie suite à un état de quasi-décès relatent souvent les mêmes visions, où se mêlent lumière éclatante et inhabituelle, et présence d'êtres lumineux à l'immense bienveillance. Il s'agit des Near Death Experience.
De façon assez proche, les OBE décrivent un état de conscience modifié, mais cette fois la conscience se détache du corps, et possède la capacité de voyager. Il s'agit d'une capacité relevée à toutes les époques, que l'on appelle parfois le voyage astral. Il était notamment pratiqué, d'après les chercheurs dans le domaine ésotérique, en Égypte antique lors des séances initiatique des cultes à mystères.
- La schizophrénie, l'hypersensibilité
Les schizophrènes ont parfois un sentiment d'unité indivise avec leur environnement lorsqu'ils sont en état de crise. Cette sensation d'état indivise avec le reste du monde pourrait correspondre à la réalité de la relation de notre conscience avec le reste du monde, sauf que cet état fait perdre, en pratique, le contrôle du schizophrène sur lui-même car sa capacité de discernement s'efface dans ses moments de crise. Même si le monde est indivis dans la réalité de son fondement, il n'en demeure pas moins que le discernement, la fragmentation et la séparation des formes sont des modélisations vitales pour l'esprit humain, son fonctionnement et sa construction. C'est le célèbre principe d'individuation dont parle abondamment C.G. Jung. https://fr.wikipedia.org/wiki/Individuation
L'hypersensibilité peut, de ce point de vue, être comparé à la schizophrénie en ce qu'il constitue un état de conscience modifié nous mettant sur un mode relationnel plus profond avec le reste du monde. Peut-être était-ce le cas de Vincent Van Gogh, que la puissance d'évocation de ses tableaux interpelle.
(A suivre...)
Michael Talbot inventorie un certain nombre de constats pour illustrer la relation entre le psychisme et son environnement. Il fournit également des éléments d'explication aux raisons profondes de cette relation, si l'on considère que la conscience et tout ce qui n'est pas elle ont en nature commune de manifester la réalité d'un même ordre caché, mais sous une forme différente. La conscience manifesterait l'ordre implié de façon plus subtile, et la matière de façon plus brute.
2.1 - La relation psychisme/environnement
Parmi les éléments d'illustration de cette relation entre psychisme, environnement et monde implié :
- Les archétypes et l'inconscient collectif
Par l'observation d'un certain nombre de ses patients et par un travail personnel d'introspection, Carl Gustav Jung a mis en évidence que l'individu était capable d'une connaissance à caractère universel, ou appartenant à un passé révolu. L'hypothèse de C.G. Jung est que la conscience est capable, dans des états modifiés dans des situations de rêve ou d'hypnose, d'accéder à un immense réservoir mémoriel collectif dont la nature est proche de l'ordre implié théorisé par David Bohm. Si par ailleurs un individu n'est capable de percevoir qu'un nombre limité des éléments de ce réservoir mémoriel collectif, c'est qu'il possède une capacité de résonance propre qui limite son acuité à puiser dans ce réservoir selon cette seule résonance. L'introspection et la méditation permettent d'élargir cette capacité de résonance pour améliorer sa capacité à plonger dans cet inconscient collectif pour en puiser les archétypes et les symboles. C.G Jung consigne le fruit de sa propre introspection dans son désormais célèbre Livre Rouge https://www.cgjung.net/livrerouge/
- La synchronicité
En psychologie, la synchronicité est proche de la notion de coïncidence d'évènement, notamment illustrée par le fait de penser à une situation peu de temps avant qu'elle n'arrive, comme une prémonition. La synchronicité pourrait s'expliquer par le caractère non local de l'ordre implié aux sources et au soubassement de la conscience. De par son caractère non local, la conscience pourrait, dans ses soubassements, avoir une connaissance des situations bien plus étendue que celle présente au seul niveau de notre attention personnelle.
- Le pouvoir d'influence de la psyché sur le corps
Michael Talbot insiste beaucoup sur le caractère autoréalisateur des suggestions. Dans ce registre, il place notamment l'effet placebo en médecine et traitement de maladie. Il prend aussi l'exemple de personnes qui guérissent alors que le chirurgien a effectué une opération dans laquelle il se contente d'ouvrir le patient mais sans intervenir. Ou encore d'une personne qui guérit de façon spectaculaire sur la seule base qu'il est convaincu que son heure n'est pas venue.
- Les phénomènes "miraculeux" tels que les guérisons miracles, les stigmatisés, les visions collectives
Michael Talbot rapproche certains phénomènes "miraculeux" de l'effet d'autosuggestion, en considérant qu'il n'y a pas forcément d'intervention divine dans un résultat défiant les lois de la raison, mais plutôt un effet psycho-kynétique effectif, venant de la libération du pouvoir de la conscience sur la matière, précisément rendu possible et amplifié par la seule suggestion de ce pouvoir. Cela nous renvoie aux formules des Évangiles telles que "Va, ta foi t'a sauvé", ou encore "Cherchez Dieu, et tout le reste vous sera donné en surplus", ou bien encore "Aide-toi, et le Ciel t'aidera".
Ainsi, si notre époque inventorie moins de miracles que par le passé, ce pourrait être parce que, marqué du sceau du rationalisme pur et dur, notre époque briderait les pouvoirs de la conscience sur la matière et nous découragerait de persévérer dans une telle voie. Ces pouvoirs peuvent s'expliquer par le fait que, comme dit plus haut dans ce résumé, il existe dans leurs soubassements une nature commune entre conscience et matière, qui ne seraient que deux formes d'expressions différentes de cette nature commune qui prend source dans un ordre implié.
Pour illustrer ces manifestations miraculeuses, Michael Talbot parle longuement des stigmatisés (les stigmates proviennent du pouvoir de l'esprit sur le corps, leur forme particulière proviennent du fait que l'imagination et l'esprit des stigmatisés sont saturés et surchargés d'imagerie chrétienne), des guérisons miraculeuses de Lourdes, des jansénistes capables de supporter des mises sous contrainte physique défiant la raison etc.
2.2 - Les expériences aux états limites
Dans le même ordre d'idée que la découverte des archétypes de Jung, nous pouvons encore mentionner les situations suivantes, au cours desquelles la conscience atteint, dans des états modifiés, des couches de la réalité relevant de l'ordre implié :
- Les rêves et les situations oniriques
le rêve pourrait être un ensemble d'images et de symboles qui est le résultat de la descente de la conscience dans des niveaux inférieurs de la réalité qui rapproche la conscience de l'ordre implié.
- La thérapie sous psychotrope (LSD)
De la même façon, l'usage de certains psychotropes pourrait altérer l'état de la conscience dans un sens où celle-ci accède plus efficacement à l'ordre implié, auquel la conscience n'a pas vraiment accès en situation normale.
- Les NDE (Near Death Experience) et les OBE (Over Body Experiment)
Les personnes revenues à la vie suite à un état de quasi-décès relatent souvent les mêmes visions, où se mêlent lumière éclatante et inhabituelle, et présence d'êtres lumineux à l'immense bienveillance. Il s'agit des Near Death Experience.
De façon assez proche, les OBE décrivent un état de conscience modifié, mais cette fois la conscience se détache du corps, et possède la capacité de voyager. Il s'agit d'une capacité relevée à toutes les époques, que l'on appelle parfois le voyage astral. Il était notamment pratiqué, d'après les chercheurs dans le domaine ésotérique, en Égypte antique lors des séances initiatique des cultes à mystères.
- La schizophrénie, l'hypersensibilité
Les schizophrènes ont parfois un sentiment d'unité indivise avec leur environnement lorsqu'ils sont en état de crise. Cette sensation d'état indivise avec le reste du monde pourrait correspondre à la réalité de la relation de notre conscience avec le reste du monde, sauf que cet état fait perdre, en pratique, le contrôle du schizophrène sur lui-même car sa capacité de discernement s'efface dans ses moments de crise. Même si le monde est indivis dans la réalité de son fondement, il n'en demeure pas moins que le discernement, la fragmentation et la séparation des formes sont des modélisations vitales pour l'esprit humain, son fonctionnement et sa construction. C'est le célèbre principe d'individuation dont parle abondamment C.G. Jung. https://fr.wikipedia.org/wiki/Individuation
L'hypersensibilité peut, de ce point de vue, être comparé à la schizophrénie en ce qu'il constitue un état de conscience modifié nous mettant sur un mode relationnel plus profond avec le reste du monde. Peut-être était-ce le cas de Vincent Van Gogh, que la puissance d'évocation de ses tableaux interpelle.
(A suivre...)
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
3 - Le monde holographique : le corps, l'aura, les plans subtils
3.1 - Le corps holographique
- homothétie auriculaire, correspondance plantaire, empreinte digitale : Quelques illustrations qui en disent autant qu'un long discours
- croissance embryonnaire (ajout hors-lecture)
La division cellulaire conduit l'évolution embryonnaire vers un enfant lorsque cette croissance se fait dans le ventre de la mère, mais produit un amas cellulaire sans forme en dehors du milieu utérin. l'ADN n'explique pas tout, et tout se passe comme si la division cellulaire convergeait vers la forme à l'image de l'organisme maternel au sein duquel il est prévu pour se développer.
3.2 - Vision énergétique du corps et de l'esprit
Dans un long chapitre consacré à l'aura et au champ énergétique humain, Michael Talbot s'intéresse à l'aura de la personne. Il estime que sa réalité est avérée, tant elle a été attestée par de nombreuses personnes aux qualités psychiques au dessus de la normale, et tant cette aura a été largement explicitée et illustrée dans bon nombre de traditions, à toutes les époques. Ainsi, dans la tradition chrétienne notamment, l'auréole entourant les visages des Saints est-elle dessinée pour représenter cette aura particulièrement intense chez les êtres mystiques.
L'aura correspondrait à la réalité de la personne sur des plans de fréquence très élevés, que l'on appelle plans subtils. Ils ne se situent pas forcément au-delà du corps humain comme une enveloppe, mais plutôt au niveau du corps humain, avec une frontière floue comme celle d'un nuage, d'où cette impression que l'aura flotte au dessus du corps.
C'est sur ces plans subtils que se situent les chakras, qui sont la manifestation énergétique des lieux du corps où s'exerce une activité énergétique particulièrement focalisée. Ainsi, l'auréole dans les représentations de type iconographique correspond au chakra de la couronne particulièrement lumineux et actif chez les mystiques.
Voici désormais les éléments plaidant en faveur de la nature holographique de l'aura et du champ énergétique humain :
- Son aspect fréquentiel avéré par tous ceux qui sont capables de le percevoir
- Son aspect non local attesté par le fait qu'une personne aux pouvoirs psychiques forts puisse avoir des intuition sur une personne qui n'est pas en sa présence ou qui n'existe plus (note personnelle : je trouve les arguments présentés à ce sujet assez faibles)
- Le fait que les personnes aux pouvoirs psychiques forts puissent voir flotter des objets ou des formes énergétiques abstraites dans le voisinage des personnes qu'ils observent ou inspectent. Ces objets en flottement peuvent être assimilés à des productions et des projections holographiques de la personne que le medium a la capacité de visualiser.
Enfin, une des idées qui m'interpelle le plus dans ce chapitre est la suivante : par un renversement de la cause et de l'effet, Michael Talbot estime que ce n'est pas le corps qui génère l'aura (ou encore l'esprit qui anime la personne), mais plutôt que les plans subtils, dont l'aura est une manifestation, précèdent la matérialisation de la personne dans un mouvement descendant des énergies, depuis des plans subtils jusqu'aux plans les plus bruts correspondant aux plans de la matière. Ainsi, l'esprit précéderait l’instanciation matérielle du corps physique. C'est la prédisposition morale négative qui induirait la maladie dans le corps affaibli mais encore sain (note personnelle : argument sur lequel je suis à peu près convaincu, notamment en matière de cancer). D'où une faible efficacité du traitement de la maladie par l'usage de médicaments qui effectuent un traitement au niveau du symptôme plutôt que de sa cause.
Perçu ainsi, l'homme serait un microcosme à l'image de l'Univers conçu selon le modèle des Idées de Platon. Les Idées sont le patron sur lequel viennent s'instancier la forme, depuis les plans les plus subtils jusqu'aux plans les plus bruts, ceux de la matière. (note personnelle : j'aurais tendance à penser qu'effectivement, il y a une descente énergétique des plans subtils vers les plans bruts de la matière, mais que la forme que prend l'énergie en descendant jusqu'aux plans de la matière dépend aussi du support matériel lui-même dans lequel s'opère cette descente : une graine de plante produira une plante, un blastocyste conduira à la croissance d'un animal de l'espèce dont le blastocyste est issu. Ainsi, l'esprit animerait la forme, et l'aura serait une structure où s'entre-mêle esprit et matière, idée et forme).
(A suivre...)
3.1 - Le corps holographique
- homothétie auriculaire, correspondance plantaire, empreinte digitale : Quelques illustrations qui en disent autant qu'un long discours
- croissance embryonnaire (ajout hors-lecture)
La division cellulaire conduit l'évolution embryonnaire vers un enfant lorsque cette croissance se fait dans le ventre de la mère, mais produit un amas cellulaire sans forme en dehors du milieu utérin. l'ADN n'explique pas tout, et tout se passe comme si la division cellulaire convergeait vers la forme à l'image de l'organisme maternel au sein duquel il est prévu pour se développer.
3.2 - Vision énergétique du corps et de l'esprit
Dans un long chapitre consacré à l'aura et au champ énergétique humain, Michael Talbot s'intéresse à l'aura de la personne. Il estime que sa réalité est avérée, tant elle a été attestée par de nombreuses personnes aux qualités psychiques au dessus de la normale, et tant cette aura a été largement explicitée et illustrée dans bon nombre de traditions, à toutes les époques. Ainsi, dans la tradition chrétienne notamment, l'auréole entourant les visages des Saints est-elle dessinée pour représenter cette aura particulièrement intense chez les êtres mystiques.
L'aura correspondrait à la réalité de la personne sur des plans de fréquence très élevés, que l'on appelle plans subtils. Ils ne se situent pas forcément au-delà du corps humain comme une enveloppe, mais plutôt au niveau du corps humain, avec une frontière floue comme celle d'un nuage, d'où cette impression que l'aura flotte au dessus du corps.
C'est sur ces plans subtils que se situent les chakras, qui sont la manifestation énergétique des lieux du corps où s'exerce une activité énergétique particulièrement focalisée. Ainsi, l'auréole dans les représentations de type iconographique correspond au chakra de la couronne particulièrement lumineux et actif chez les mystiques.
Voici désormais les éléments plaidant en faveur de la nature holographique de l'aura et du champ énergétique humain :
- Son aspect fréquentiel avéré par tous ceux qui sont capables de le percevoir
- Son aspect non local attesté par le fait qu'une personne aux pouvoirs psychiques forts puisse avoir des intuition sur une personne qui n'est pas en sa présence ou qui n'existe plus (note personnelle : je trouve les arguments présentés à ce sujet assez faibles)
- Le fait que les personnes aux pouvoirs psychiques forts puissent voir flotter des objets ou des formes énergétiques abstraites dans le voisinage des personnes qu'ils observent ou inspectent. Ces objets en flottement peuvent être assimilés à des productions et des projections holographiques de la personne que le medium a la capacité de visualiser.
Enfin, une des idées qui m'interpelle le plus dans ce chapitre est la suivante : par un renversement de la cause et de l'effet, Michael Talbot estime que ce n'est pas le corps qui génère l'aura (ou encore l'esprit qui anime la personne), mais plutôt que les plans subtils, dont l'aura est une manifestation, précèdent la matérialisation de la personne dans un mouvement descendant des énergies, depuis des plans subtils jusqu'aux plans les plus bruts correspondant aux plans de la matière. Ainsi, l'esprit précéderait l’instanciation matérielle du corps physique. C'est la prédisposition morale négative qui induirait la maladie dans le corps affaibli mais encore sain (note personnelle : argument sur lequel je suis à peu près convaincu, notamment en matière de cancer). D'où une faible efficacité du traitement de la maladie par l'usage de médicaments qui effectuent un traitement au niveau du symptôme plutôt que de sa cause.
Perçu ainsi, l'homme serait un microcosme à l'image de l'Univers conçu selon le modèle des Idées de Platon. Les Idées sont le patron sur lequel viennent s'instancier la forme, depuis les plans les plus subtils jusqu'aux plans les plus bruts, ceux de la matière. (note personnelle : j'aurais tendance à penser qu'effectivement, il y a une descente énergétique des plans subtils vers les plans bruts de la matière, mais que la forme que prend l'énergie en descendant jusqu'aux plans de la matière dépend aussi du support matériel lui-même dans lequel s'opère cette descente : une graine de plante produira une plante, un blastocyste conduira à la croissance d'un animal de l'espèce dont le blastocyste est issu. Ainsi, l'esprit animerait la forme, et l'aura serait une structure où s'entre-mêle esprit et matière, idée et forme).
(A suivre...)
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
4 - Aspects physiques et cosmologiques
4.1 - Intrication quantique
Depuis l'expérience d'Aspect https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d%27Aspect , et ses validations successives, nous savons désormais que la distribution des informations dans l'Univers permet une corrélation non locale d'évènements, conformément au paradoxe EPR https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR soulevé dans les années 1930 par les travaux d'Einstein et Niels Bohr. Cette découverte fondamentale bouleverse notre conception de l'Univers, puisqu'elle implique qu'il puisse y avoir échange d'information instantané entre deux particules d'un bout à l'autre de l'Univers, c'est à dire de façon indépendante de la distance qui les sépare, et même pour généraliser de la distance spatio-temporelle qui les sépare.
Or, cette non-localité peut parfaitement s'expliquer si l'on considère que le cosmos possède des propriétés holographiques selon lesquelles l'information est distribuée de façon non locale, simultanément partout et nulle part en particulier.
4.2 - L'immense énergie du vide quantique
Comme son nom ne l'indique pas, le vide quantique est cet état non manifesté précédant l'état manifesté de l'Univers. Celui-ci est plein d'une énergie, d'une quantité défiant toute conception humaine, encore une fois présent partout de façon latente, mais indétectable car non manifesté.
Pour prendre quelques images afin d'essayer d'illustrer ce vide quantique :
- Considérons un cristal proche du zéro absolu : un électron peut transiter dans ce cristal sans résistance. Que la température de ce cristal s'élève du zéro absolu, et l'électron qui le traverse va rencontrer une résistante. Pour l'électron, le cristal manifeste sa présence à partir du moment où il offre une résistance à son passage, et pourtant son passage est liée de façon indissociable à l'existence du cristal, qui ne transparaît nullement tant qu'il n'oppose aucune résistance. Le cristal ne se manifeste pas à l'électron qui le traverse tant qu'il ne lui résiste pas, et pourtant il est bel et bien ce support qui autorise le transport de l'électron.
- Considérons désormais la formule E=mc^2, établissant l'équivalent entre une masse et la quantité phénoménale d'énergie qu'elle contient de façon potentiel. Cette énergie contenue n'est pourtant aucunement perceptible tant que les conditions de la fission nucléaire n'ont pas été réunies pour la révéler. Et pourtant, cette énergie phénoménale est bien présente autour de nous, dans chaque gramme de matière qui nous entoure sans que nous soyons conscient de cette quantité inouïe d'énergie présente. (note : ajout personnel pas présent dans l'ouvrage)
4.3 - Conclusion partielle et spéculations cosmologiques personnelles
Je trouve l'ouvage de Michael Talbot extrêmement exhaustif et assez convaincant, mais j'aurais quelques réserves à faire dans sa direction :
- Les considérations énoncées par Michael Talbot dans son ouvrage ne sont, il est vrai, pas assez prises en compte par la communauté scientifique prise dans sa globalité, mais il me semble que Michael Talbot pèche un peu par excès inverse : il cherche à systématiser sa thèse, alors que parfois, ses explications manquent de précisions ou de clarté, me semble-t-il.
- Il manque, selon moi, une réflexion sur la cosmogénèse dans cet ouvrage. Peut-être qu'elle me semble manquer parce que je cherche moi-même des éléments d'explications sur le sujet lorsque je me penche sur ce type ouvrage.
Il est bien difficile, par exemple, à la fin de la lecture de cet ouvrage, d'avoir des éléments ou des hypothèses quant à l'origine ou la nature de la relation entre le monde non-manifesté (l'ordre implié) et le monde manifesté (l'ordre explié).
Ainsi par exemple, on pourrait tout aussi bien se référer aux grandes cosmogonies pour expliquer le lien entre ces deux mondes (Aum le son originel dans la tradition antique indienne, le logos chez les hélléno-chrétien dans l’Évangile de Jean, l'Arbre des Sephiroth de la Kabbale ou plus récemment sa déclinaison scientifique avec le big bang), ou bien considérer que cette relation entre les deux mondes a toujours été telle que nous pouvons la penser et la constater aujourd'hui. Dans le premier cas, l'intrication à l'échelle de l'Univers pourrait s'expliquer par une proximité originelle commune, avant que le monde ne se déploie selon le ternaire matière/espace/temps (qui serait le pendant philosophique du Son originel Aum ou du logos), et sans que ce déploiement n'infléchisse certaines propriétés globales de l'Univers liées et héritées de ses origines. Dans le second cas, le monde implié serait l'éternel soubassement du monde manifesté, expliquant l'interconnexion global de tout l'Univers et ce qu'il contient par la présence permanente de ce soubassement dans la vie de l'Univers.
On peut aussi imaginer un mix des deux options : l'Univers manifesté est issu du monde non manifesté comme produit d'une fluctuation, d'une perturbation ou d'une intention, il se déploie selon un Causal, et conserve une liaison, tout au cours de son activité, avec cet arrière-monde dont il est originellement issu.
Aum le Son originel, vue d'artiste
La fiche de lecture (qui vaut ce qu'elle vaut) est achevée. Vous êtes les bienvenus pour enrichir la discussion de vos points de vue, merci !
SFuchs
4.1 - Intrication quantique
Depuis l'expérience d'Aspect https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d%27Aspect , et ses validations successives, nous savons désormais que la distribution des informations dans l'Univers permet une corrélation non locale d'évènements, conformément au paradoxe EPR https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR soulevé dans les années 1930 par les travaux d'Einstein et Niels Bohr. Cette découverte fondamentale bouleverse notre conception de l'Univers, puisqu'elle implique qu'il puisse y avoir échange d'information instantané entre deux particules d'un bout à l'autre de l'Univers, c'est à dire de façon indépendante de la distance qui les sépare, et même pour généraliser de la distance spatio-temporelle qui les sépare.
Or, cette non-localité peut parfaitement s'expliquer si l'on considère que le cosmos possède des propriétés holographiques selon lesquelles l'information est distribuée de façon non locale, simultanément partout et nulle part en particulier.
4.2 - L'immense énergie du vide quantique
Comme son nom ne l'indique pas, le vide quantique est cet état non manifesté précédant l'état manifesté de l'Univers. Celui-ci est plein d'une énergie, d'une quantité défiant toute conception humaine, encore une fois présent partout de façon latente, mais indétectable car non manifesté.
Pour prendre quelques images afin d'essayer d'illustrer ce vide quantique :
- Considérons un cristal proche du zéro absolu : un électron peut transiter dans ce cristal sans résistance. Que la température de ce cristal s'élève du zéro absolu, et l'électron qui le traverse va rencontrer une résistante. Pour l'électron, le cristal manifeste sa présence à partir du moment où il offre une résistance à son passage, et pourtant son passage est liée de façon indissociable à l'existence du cristal, qui ne transparaît nullement tant qu'il n'oppose aucune résistance. Le cristal ne se manifeste pas à l'électron qui le traverse tant qu'il ne lui résiste pas, et pourtant il est bel et bien ce support qui autorise le transport de l'électron.
- Considérons désormais la formule E=mc^2, établissant l'équivalent entre une masse et la quantité phénoménale d'énergie qu'elle contient de façon potentiel. Cette énergie contenue n'est pourtant aucunement perceptible tant que les conditions de la fission nucléaire n'ont pas été réunies pour la révéler. Et pourtant, cette énergie phénoménale est bien présente autour de nous, dans chaque gramme de matière qui nous entoure sans que nous soyons conscient de cette quantité inouïe d'énergie présente. (note : ajout personnel pas présent dans l'ouvrage)
4.3 - Conclusion partielle et spéculations cosmologiques personnelles
Je trouve l'ouvage de Michael Talbot extrêmement exhaustif et assez convaincant, mais j'aurais quelques réserves à faire dans sa direction :
- Les considérations énoncées par Michael Talbot dans son ouvrage ne sont, il est vrai, pas assez prises en compte par la communauté scientifique prise dans sa globalité, mais il me semble que Michael Talbot pèche un peu par excès inverse : il cherche à systématiser sa thèse, alors que parfois, ses explications manquent de précisions ou de clarté, me semble-t-il.
- Il manque, selon moi, une réflexion sur la cosmogénèse dans cet ouvrage. Peut-être qu'elle me semble manquer parce que je cherche moi-même des éléments d'explications sur le sujet lorsque je me penche sur ce type ouvrage.
Il est bien difficile, par exemple, à la fin de la lecture de cet ouvrage, d'avoir des éléments ou des hypothèses quant à l'origine ou la nature de la relation entre le monde non-manifesté (l'ordre implié) et le monde manifesté (l'ordre explié).
Ainsi par exemple, on pourrait tout aussi bien se référer aux grandes cosmogonies pour expliquer le lien entre ces deux mondes (Aum le son originel dans la tradition antique indienne, le logos chez les hélléno-chrétien dans l’Évangile de Jean, l'Arbre des Sephiroth de la Kabbale ou plus récemment sa déclinaison scientifique avec le big bang), ou bien considérer que cette relation entre les deux mondes a toujours été telle que nous pouvons la penser et la constater aujourd'hui. Dans le premier cas, l'intrication à l'échelle de l'Univers pourrait s'expliquer par une proximité originelle commune, avant que le monde ne se déploie selon le ternaire matière/espace/temps (qui serait le pendant philosophique du Son originel Aum ou du logos), et sans que ce déploiement n'infléchisse certaines propriétés globales de l'Univers liées et héritées de ses origines. Dans le second cas, le monde implié serait l'éternel soubassement du monde manifesté, expliquant l'interconnexion global de tout l'Univers et ce qu'il contient par la présence permanente de ce soubassement dans la vie de l'Univers.
On peut aussi imaginer un mix des deux options : l'Univers manifesté est issu du monde non manifesté comme produit d'une fluctuation, d'une perturbation ou d'une intention, il se déploie selon un Causal, et conserve une liaison, tout au cours de son activité, avec cet arrière-monde dont il est originellement issu.
Aum le Son originel, vue d'artiste
La fiche de lecture (qui vaut ce qu'elle vaut) est achevée. Vous êtes les bienvenus pour enrichir la discussion de vos points de vue, merci !
SFuchs
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonjoue SFuchs,
Je répondrai chaque jour à un autre de tes messages de façon à laisser le temps aux autres participants d'exprimer également leur point de vue et de permettre les discussions.
La première réponse sera un peu longue mais s'avérera utile par la suite.
Message du 29 avril :
En effet, la mémoire et les souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau mais dans le mental. Le mental est bien différent du cerveau mais ce dernier dépend de lui pour communiquer mentalement et intellectuellement avec d’autres humains. Le mental est connecté avec le monde de la pensée qui est la substance même de la création, car avant qu’une chose ne puisse se manifester, elle existe d’abord comme pensée. Le cerveau dépend aussi du mental pour ses instructions, il est une partie vivante de notre corps mais, comme l’intangible mental n’est lié à aucune forme physique, il est multidimensionnel et capable de fonctionner à tous les niveaux.
En conséquent, où se situe le mental ? Nous avons un corps physique que nous connaissons relativement bien mais, nous ignorons la plupart du temps que nous en avons 5 autres appelés encore « véhicules ». En fait il s’agit de substances extrêmement fines comparables à ces peaux très minces qui entourent le ris et les reins et qui épousent parfaitement la forme de notre corps. Ces substances sont en interpénétration et occupent tout l’espace tridimensionnel bien qu’il y ait une grande différence entre chacune d’elles, pour la simple raison qu’elles rayonnent ou vibrent sur des fréquences différentes. Et le mental est l’une de ces substances. Elles enveloppent toutes notre corps à une distance d’environ 2,5 cm à 3 cm de notre peau.
Qu’est-ce que le mental ? C’est tout un programme ! Il comporte plusieurs « couches » si je puis ainsi m’exprimer. Cependant, il est évident que le mental ne peut être divisé en cloisonnements étanches puisqu’il est entier, intangible et qu’il n’a donc pas de forme.
La première strate est donc le mental superficiel ou objectif, celui avec lequel nous raisonnons et qui a affaire aux impressions que nous percevons par l’intermédiaires de nos cinq sens physiques. Mais, étant donné qu’il est la partie de notre pensée avec laquelle nous agissons consciemment et de façon délibérée, il est aussi appelé mental conscient. Et celui-ci contient un mécanisme appelé « correcteur et censeur » qui supprime ce qu’il considère non conforme aux modèles de croyance, c’est-à-dire, aux modèles que nous ne tenons pas comme fondamentalement vrais ou possibles, de manière à ce que l’information n’aille pas à un niveau plus profond, jusqu’au subconscient, où une suite pourrait lui être donnée.
La seconde strate est le mental subjectif et c’est lui qui agit en tant que banque de données ou de salle de tri, où sont enregistrées pour être reproduites à la demande en tant que souvenirs, toutes les impressions du mental superficiel ou conscient. Ces enregistrements sont une accumulation de tous nos désirs, de toutes nos expériences agréables ou non, de toutes nos peurs et angoisses qui ont affecté notre vie depuis notre plus tendre enfance. Son activité est maximale pendant notre sommeil, au moment où le mental superficiel ou conscient est au repos.
La troisième strate est le mental subconscient qui n’est autre que le mental magique, celui qui agit sur toutes les instructions qui lui sont données et qui cherche souvent les lignes de moindre résistance. Il est le bon génie ou la bonne fée des contes et légendes de toutes les cultures, et dans les écrits de plusieurs religions, il est revêtu d’habits d’allégorie.
La quatrième strate est le mental inconscient qui lui, n’est jamais au repos. Il œuvre sans relâche depuis le moment de la conception en construisant et en maintenant le corps selon les instructions programmées dans le code génétique et, avec celles qui passeront plus tard dans le mental subconscient. Il opère sans fin à travers notre plus tendre enfance jusqu’à l’âge adulte en équilibrant la chimie du corps, en régulant les organes vitaux, le rythme cardiaque et la respiration, et en assurant l’autoréparation de notre corps physique sans même que nous ayons conscience de ce que quelque chose se passe.
La cinquième et dernière strate est le Surconscient. Il se trouve au cœur du mental et est le vortex qui est en connexion avec l’Esprit et avec le Mental Universel qui n’est autre que l’intelligence de la Source Créative.
Je répondrai chaque jour à un autre de tes messages de façon à laisser le temps aux autres participants d'exprimer également leur point de vue et de permettre les discussions.
La première réponse sera un peu longue mais s'avérera utile par la suite.
Message du 29 avril :
Si la mémoire et les souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau comme les études cliniques l'ont désormais montré, c'est peut-être parce que le stockage des souvenirs est de type holographique. L'information n'est pas stockée de façon locale. Par ailleurs, avec une partie du cerveau en moins, les souvenirs ne disparaissent pas, de la même façon que l'image d'un objet holographié demeure toute entière y compris dans une fraction de l'hologramme initialement généré.
En effet, la mémoire et les souvenirs ne sont pas localisés dans le cerveau mais dans le mental. Le mental est bien différent du cerveau mais ce dernier dépend de lui pour communiquer mentalement et intellectuellement avec d’autres humains. Le mental est connecté avec le monde de la pensée qui est la substance même de la création, car avant qu’une chose ne puisse se manifester, elle existe d’abord comme pensée. Le cerveau dépend aussi du mental pour ses instructions, il est une partie vivante de notre corps mais, comme l’intangible mental n’est lié à aucune forme physique, il est multidimensionnel et capable de fonctionner à tous les niveaux.
En conséquent, où se situe le mental ? Nous avons un corps physique que nous connaissons relativement bien mais, nous ignorons la plupart du temps que nous en avons 5 autres appelés encore « véhicules ». En fait il s’agit de substances extrêmement fines comparables à ces peaux très minces qui entourent le ris et les reins et qui épousent parfaitement la forme de notre corps. Ces substances sont en interpénétration et occupent tout l’espace tridimensionnel bien qu’il y ait une grande différence entre chacune d’elles, pour la simple raison qu’elles rayonnent ou vibrent sur des fréquences différentes. Et le mental est l’une de ces substances. Elles enveloppent toutes notre corps à une distance d’environ 2,5 cm à 3 cm de notre peau.
Qu’est-ce que le mental ? C’est tout un programme ! Il comporte plusieurs « couches » si je puis ainsi m’exprimer. Cependant, il est évident que le mental ne peut être divisé en cloisonnements étanches puisqu’il est entier, intangible et qu’il n’a donc pas de forme.
La première strate est donc le mental superficiel ou objectif, celui avec lequel nous raisonnons et qui a affaire aux impressions que nous percevons par l’intermédiaires de nos cinq sens physiques. Mais, étant donné qu’il est la partie de notre pensée avec laquelle nous agissons consciemment et de façon délibérée, il est aussi appelé mental conscient. Et celui-ci contient un mécanisme appelé « correcteur et censeur » qui supprime ce qu’il considère non conforme aux modèles de croyance, c’est-à-dire, aux modèles que nous ne tenons pas comme fondamentalement vrais ou possibles, de manière à ce que l’information n’aille pas à un niveau plus profond, jusqu’au subconscient, où une suite pourrait lui être donnée.
La seconde strate est le mental subjectif et c’est lui qui agit en tant que banque de données ou de salle de tri, où sont enregistrées pour être reproduites à la demande en tant que souvenirs, toutes les impressions du mental superficiel ou conscient. Ces enregistrements sont une accumulation de tous nos désirs, de toutes nos expériences agréables ou non, de toutes nos peurs et angoisses qui ont affecté notre vie depuis notre plus tendre enfance. Son activité est maximale pendant notre sommeil, au moment où le mental superficiel ou conscient est au repos.
La troisième strate est le mental subconscient qui n’est autre que le mental magique, celui qui agit sur toutes les instructions qui lui sont données et qui cherche souvent les lignes de moindre résistance. Il est le bon génie ou la bonne fée des contes et légendes de toutes les cultures, et dans les écrits de plusieurs religions, il est revêtu d’habits d’allégorie.
La quatrième strate est le mental inconscient qui lui, n’est jamais au repos. Il œuvre sans relâche depuis le moment de la conception en construisant et en maintenant le corps selon les instructions programmées dans le code génétique et, avec celles qui passeront plus tard dans le mental subconscient. Il opère sans fin à travers notre plus tendre enfance jusqu’à l’âge adulte en équilibrant la chimie du corps, en régulant les organes vitaux, le rythme cardiaque et la respiration, et en assurant l’autoréparation de notre corps physique sans même que nous ayons conscience de ce que quelque chose se passe.
La cinquième et dernière strate est le Surconscient. Il se trouve au cœur du mental et est le vortex qui est en connexion avec l’Esprit et avec le Mental Universel qui n’est autre que l’intelligence de la Source Créative.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Merci, SFuchs pour ton grand travail de synthèse du livre de Talbot et ton appréciation personnelle.
Je commence par des questions bassement physiques concernant les explications de l'holographie de ton premier post, avant d'aborder les questions cognitives ou métaphysiques.
J'ai compris partiellement le procédé de production de l'holographie selon ton schéma. Un laser est diffusé et envoyé sur l'objet qui renvoie la lumière diffractée sur la plaque. Le second laser également diffusé interfère sur la plaque avec la lumière venue de l'objet. Je comprends que les interférences de phases localement différentes des deux lumières produisent sur la plaque des impressions d'amplitude variable.
Mais wiki dit que le procédé enregistre la phase et l'amplitude de l'onde diffractée. Comment la phase peut-elle être enregistrée autrement que par la variation d'amplitude ? S'agit-il d’une plaque photo ordinaire ou spéciale et le développement est-il ordinaire ou spécial ?
La plaque développée montre-t-elle une forme quelconque comme sur ton schéma ou est-elle uniformément grise ?
Lors de la restitution de l'image, le rayon laser incident doit-il avoir le même angle d'incidence sur la plaque que lors de la production ?
L'objet restitué est-il vu par plusieurs personnes simultanément comme s’il était devant la plaque quelles que soient leurs positions ?
Comment peut-on comparer le procédé photographique avec le fonctionnement holistique du cerveau ? Talbot donne-t-il des précisions ?
Par analogie, j'imagine que les mémoires sont stockées diffusément dans les cytoplasmes et noyaux des cellules neuronales comme sur les grains de la plaque photographique et que les vibrations des fibres nerveuses qui les prolongent, agissent comme des ondes cohérentes, mais avec des fréquences multiples, formant entre elles des interférences globales.
Amicalement
Je commence par des questions bassement physiques concernant les explications de l'holographie de ton premier post, avant d'aborder les questions cognitives ou métaphysiques.
J'ai compris partiellement le procédé de production de l'holographie selon ton schéma. Un laser est diffusé et envoyé sur l'objet qui renvoie la lumière diffractée sur la plaque. Le second laser également diffusé interfère sur la plaque avec la lumière venue de l'objet. Je comprends que les interférences de phases localement différentes des deux lumières produisent sur la plaque des impressions d'amplitude variable.
Mais wiki dit que le procédé enregistre la phase et l'amplitude de l'onde diffractée. Comment la phase peut-elle être enregistrée autrement que par la variation d'amplitude ? S'agit-il d’une plaque photo ordinaire ou spéciale et le développement est-il ordinaire ou spécial ?
La plaque développée montre-t-elle une forme quelconque comme sur ton schéma ou est-elle uniformément grise ?
Lors de la restitution de l'image, le rayon laser incident doit-il avoir le même angle d'incidence sur la plaque que lors de la production ?
L'objet restitué est-il vu par plusieurs personnes simultanément comme s’il était devant la plaque quelles que soient leurs positions ?
Comment peut-on comparer le procédé photographique avec le fonctionnement holistique du cerveau ? Talbot donne-t-il des précisions ?
Par analogie, j'imagine que les mémoires sont stockées diffusément dans les cytoplasmes et noyaux des cellules neuronales comme sur les grains de la plaque photographique et que les vibrations des fibres nerveuses qui les prolongent, agissent comme des ondes cohérentes, mais avec des fréquences multiples, formant entre elles des interférences globales.
Amicalement
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonjour à tous,
Merci Freya pour ta réponse exhaustive, qui renvoie à une des considérations de Michael Talbot, que j'avais relevé parmi beaucoup d'autres dans son ouvrage
Quand on réfléchit vraiment aux conséquences de cette façon de voir la création et la matérialisation, c'est troublant...
Je vais aussi de répondre un peu en détail à Résurgence sur les quelques précisions demandées :
Tâchons d'expliciter ces notions de phase et d'amplitude des signaux. C'est assez simple lorsque c'est explicité.
Lorsque le faisceau laser "référence" (la partie diffractée du laser arrivant directement sur la plaque sans obstacle) et le faisceau "objet" (la partie diffractée du laser qui rebondit sur l'objet pour venir ensuite à la plaque) ; lorsque donc ces deux faisceaux se rencontrent au niveau de la plaque, il existe plusieurs possibilités :
- Les faisceaux "référence" et "objet" sont en phase en un point donné de leur rencontre sur la plaque : leur interférence en ce point donné va donc être constructive. L'énergie délivrée à la plaque en ce point est donc maximum, et l'émulsion photosensible de la plaque holographique sera "brûlée" par le signal issu de cette interférence constructive des deux faisceaux.
- Les faisceaux "référence" et "objet" se rencontrent en un autre point de la plaque en opposition de phase : leur interférence en ce point est destructive, il n'y a pas d'énergie fourni à la plaque en ce point, l'émulsion photosensible est donc épargnée en ce point.
- Les faisceaux "référence" et "objet" sont partiellement en phase à leur rencontre en un point donné : ils brûlent partiellement la plaque en ce point.
C'est ainsi que l'on obtient, au niveau de l'ensemble de la plaque, une figure d'interférence globale enregistrée. D'un point de vue physique, il s'agit d'une figure qui se matérialise par des zones brûlées ou épargnées selon que les faisceaux arrivent en phase ou en déphasage lors de leur rencontre sur la plaque. Ainsi, le taux de brûlure en chaque point est à l'image de l'amplitude résultante du signal combiné "référence" et "objet", et cette amplitude combinée est elle-même à l'image de la différence phase avec laquelle les deux faisceaux se sont rencontrés. C'est dans ce sens qu'il y a correspondance entre amplitude du signal combiné "référence + objet "et déphasage entre "référence" et "objet" (qui revient à parler de la phase du faisceau objet).
Lorsque l'on ré-éclaire la plaque qui a enregistré l'hologramme, le faisceau laser est diffracté par cette figure d'interférence fine et complexe. Par exemple, là où la plaque a été brûlée, le faisceau est entièrement réfléchi vers l'observateur. Là où la plaque a été épargnée (signaux d'enregistrement en opposition de phase en ce point lors de l'enregistrement), le faisceau laser traverse la plaque et n'est pas réfléchi en ce point. Le rendu global pour un observateur est la reproduction 3D de l'objet.
L'émulsion holographique est, d'un point de vue chimique, globalement comparable à l'émulsion photographique. Un des plus gros fabricants historique de film ou de plaque holographique fut d'ailleurs l'entreprise Kodak, qui utilisait les mêmes chaînes de production pour produire les deux. A ceci près que l'émulsion holographique possède un grain photosensible 100 fois supérieur à une émulsion sur papier photographique. Par ailleurs, on dépose l'émulsion sur un film transparent ou semi-transparent, ou une plaque de verre afin de pouvoir produire des hologrammes par réflexion ou transmission. Du reste et en vertu des explications précédentes, il est important qu'à la restitution, le faisceau laser ne soit uniquement réfléchi ou laissé passer par la figure d'interférence générée par l'hologramme, d'où le besoin d'un support de l'émulsion qui soit par ailleurs transparent.
Lorsqu'on observe une plaque holographiée à l'oeil nu, elle semble homogène comme avant l'enregistrement. Il faut observer la plaque au microscope pour déceler et visualiser les franges.
edit : dans l'ouvrage, il est précisé, photo à l'appui, que l'on peut voir à l'oeil nu un jeu de rides sur la plaque holographiée. Ceci dit, l'observation avec un microscope ou une loupe puissante met en lumière la complexité et la finesse extrême de la figure d'interférence.
J'ai un doute sur cet aspect. Peut-être peut on utiliser des angles d'incidence différent, ce qui aura simplement pour effet d'introduire un parallaxe dans l'image restituée. En revanche, il faut que dans le faisceau de restitution, il y ait la longueur d'onde du faisceau avec lequel l'enregistrement a été fait (idéalement, le même laser pour la restitution que pour l'enregistrement)
Oui, les hologrammes offrent des angles d'ouverture important à la restitution. En théorie, l'angle d'ouverture est de 180 degrés (l'observateur peut se positionner d'un bout à l'autre de la plaque). En pratique, il y a des effets de bord que j'aurais du mal à expliciter. Je suppose que c'est du au fait que la plaque d'enregistrement est de dimension finie et qu'il manque une partie de la figure d'interférence pour une réplique parfaite. Plus la plaque est grande, plus l'effet de bord est atténué et plus on se rapproche de l'hologramme parfait (je crois).
Petite précision importante : la plupart des hologrammes trouvés dans le commerce ne sont pas à proprement parler des hologrammes, mais plutôt des copies d'hologramme. Bien qu'ils possèdent la propriété de restituer de façon 3D l'objet enregistré, on ne peut pas, par exemple les copier pour générer d'autres hologrammes avec. Ils sont des copies, par opposition à ce qu'on appelle les "Master hologram" dont on parle ici (ces "Master hologram" sont les véritables hologrammes optiques et les prototypes à partir desquels on réalise les copies pour le débouché commercial).
Copie d'hologramme "Cupide et Psyché"
Restitution en lumière blanche de type "source ponctuelle / spot hallogène"
(hologramme "arrière", la restitution est derrière la plaque)
Merci Freya pour ta réponse exhaustive, qui renvoie à une des considérations de Michael Talbot, que j'avais relevé parmi beaucoup d'autres dans son ouvrage
par un renversement de la cause et de l'effet, Michael Talbot estime que ce n'est pas le corps qui génère l'aura (ou encore l'esprit qui anime la personne), mais plutôt que les plans subtils, dont l'aura est une manifestation, précèdent la matérialisation de la personne dans un mouvement descendant des énergies, depuis des plans subtils jusqu'aux plans les plus bruts correspondant aux plans de la matière. Ainsi, l'esprit précéderait l’instanciation matérielle du corps physique.
Quand on réfléchit vraiment aux conséquences de cette façon de voir la création et la matérialisation, c'est troublant...
Je vais aussi de répondre un peu en détail à Résurgence sur les quelques précisions demandées :
J'ai compris partiellement le procédé de production de l'holographie selon ton schéma. Un laser est diffusé et envoyé sur l'objet qui renvoie la lumière diffractée sur la plaque. Le second laser également diffusé interfère sur la plaque avec la lumière venue de l'objet. Je comprends que les interférences de phases localement différentes des deux lumières produisent sur la plaque des impressions d'amplitude variable.
Mais wiki dit que le procédé enregistre la phase et l'amplitude de l'onde diffractée. Comment la phase peut-elle être enregistrée autrement que par la variation d'amplitude ?
Tâchons d'expliciter ces notions de phase et d'amplitude des signaux. C'est assez simple lorsque c'est explicité.
Lorsque le faisceau laser "référence" (la partie diffractée du laser arrivant directement sur la plaque sans obstacle) et le faisceau "objet" (la partie diffractée du laser qui rebondit sur l'objet pour venir ensuite à la plaque) ; lorsque donc ces deux faisceaux se rencontrent au niveau de la plaque, il existe plusieurs possibilités :
- Les faisceaux "référence" et "objet" sont en phase en un point donné de leur rencontre sur la plaque : leur interférence en ce point donné va donc être constructive. L'énergie délivrée à la plaque en ce point est donc maximum, et l'émulsion photosensible de la plaque holographique sera "brûlée" par le signal issu de cette interférence constructive des deux faisceaux.
- Les faisceaux "référence" et "objet" se rencontrent en un autre point de la plaque en opposition de phase : leur interférence en ce point est destructive, il n'y a pas d'énergie fourni à la plaque en ce point, l'émulsion photosensible est donc épargnée en ce point.
- Les faisceaux "référence" et "objet" sont partiellement en phase à leur rencontre en un point donné : ils brûlent partiellement la plaque en ce point.
C'est ainsi que l'on obtient, au niveau de l'ensemble de la plaque, une figure d'interférence globale enregistrée. D'un point de vue physique, il s'agit d'une figure qui se matérialise par des zones brûlées ou épargnées selon que les faisceaux arrivent en phase ou en déphasage lors de leur rencontre sur la plaque. Ainsi, le taux de brûlure en chaque point est à l'image de l'amplitude résultante du signal combiné "référence" et "objet", et cette amplitude combinée est elle-même à l'image de la différence phase avec laquelle les deux faisceaux se sont rencontrés. C'est dans ce sens qu'il y a correspondance entre amplitude du signal combiné "référence + objet "et déphasage entre "référence" et "objet" (qui revient à parler de la phase du faisceau objet).
Lorsque l'on ré-éclaire la plaque qui a enregistré l'hologramme, le faisceau laser est diffracté par cette figure d'interférence fine et complexe. Par exemple, là où la plaque a été brûlée, le faisceau est entièrement réfléchi vers l'observateur. Là où la plaque a été épargnée (signaux d'enregistrement en opposition de phase en ce point lors de l'enregistrement), le faisceau laser traverse la plaque et n'est pas réfléchi en ce point. Le rendu global pour un observateur est la reproduction 3D de l'objet.
S'agit-il d’une plaque photo ordinaire ou spéciale et le développement est-il ordinaire ou spécial ?
L'émulsion holographique est, d'un point de vue chimique, globalement comparable à l'émulsion photographique. Un des plus gros fabricants historique de film ou de plaque holographique fut d'ailleurs l'entreprise Kodak, qui utilisait les mêmes chaînes de production pour produire les deux. A ceci près que l'émulsion holographique possède un grain photosensible 100 fois supérieur à une émulsion sur papier photographique. Par ailleurs, on dépose l'émulsion sur un film transparent ou semi-transparent, ou une plaque de verre afin de pouvoir produire des hologrammes par réflexion ou transmission. Du reste et en vertu des explications précédentes, il est important qu'à la restitution, le faisceau laser ne soit uniquement réfléchi ou laissé passer par la figure d'interférence générée par l'hologramme, d'où le besoin d'un support de l'émulsion qui soit par ailleurs transparent.
La plaque développée montre-t-elle une forme quelconque comme sur ton schéma ou est-elle uniformément grise ?
edit : dans l'ouvrage, il est précisé, photo à l'appui, que l'on peut voir à l'oeil nu un jeu de rides sur la plaque holographiée. Ceci dit, l'observation avec un microscope ou une loupe puissante met en lumière la complexité et la finesse extrême de la figure d'interférence.
Lors de la restitution de l'image, le rayon laser incident doit-il avoir le même angle d'incidence sur la plaque que lors de la production ?
J'ai un doute sur cet aspect. Peut-être peut on utiliser des angles d'incidence différent, ce qui aura simplement pour effet d'introduire un parallaxe dans l'image restituée. En revanche, il faut que dans le faisceau de restitution, il y ait la longueur d'onde du faisceau avec lequel l'enregistrement a été fait (idéalement, le même laser pour la restitution que pour l'enregistrement)
L'objet restitué est-il vu par plusieurs personnes simultanément comme s’il était devant la plaque quelles que soient leurs positions ?
Oui, les hologrammes offrent des angles d'ouverture important à la restitution. En théorie, l'angle d'ouverture est de 180 degrés (l'observateur peut se positionner d'un bout à l'autre de la plaque). En pratique, il y a des effets de bord que j'aurais du mal à expliciter. Je suppose que c'est du au fait que la plaque d'enregistrement est de dimension finie et qu'il manque une partie de la figure d'interférence pour une réplique parfaite. Plus la plaque est grande, plus l'effet de bord est atténué et plus on se rapproche de l'hologramme parfait (je crois).
Petite précision importante : la plupart des hologrammes trouvés dans le commerce ne sont pas à proprement parler des hologrammes, mais plutôt des copies d'hologramme. Bien qu'ils possèdent la propriété de restituer de façon 3D l'objet enregistré, on ne peut pas, par exemple les copier pour générer d'autres hologrammes avec. Ils sont des copies, par opposition à ce qu'on appelle les "Master hologram" dont on parle ici (ces "Master hologram" sont les véritables hologrammes optiques et les prototypes à partir desquels on réalise les copies pour le débouché commercial).
Copie d'hologramme "Cupide et Psyché"
Restitution en lumière blanche de type "source ponctuelle / spot hallogène"
(hologramme "arrière", la restitution est derrière la plaque)
Dernière édition par SFuchs le Sam 7 Mai 2016 - 14:27, édité 4 fois
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Comment peut-on comparer le procédé photographique avec le fonctionnement holistique du cerveau ? Talbot donne-t-il des précisions ?
Par analogie, j'imagine que les mémoires sont stockées diffusément dans les cytoplasmes et noyaux des cellules neuronales comme sur les grains de la plaque photographique et que les vibrations des fibres nerveuses qui les prolongent, agissent comme des ondes cohérentes, mais avec des fréquences multiples, formant entre elles des interférences globales.
Tu n'es pas loin de l'explication fournie !
Je me permets de reproduire un passage de l'ouvrage qui en parle. L'explication reste somme toute assez métaphorique, sans rentrer dans les détails.
Restait une question : à quel phénomène ondulatoire le cerveau avait-il recours pour créer ces hologrammes internes ? Pribram n'eut pas à y réfléchir longtemps pour entrevoir une réponse. On sait que les communications électriques entre cellules nerveuses n'ont rien d'isolé. Les neurones sont ramifiés, et lorsqu'un message électrique atteint l'extrémité d'une des petites branches, il rayonne à la manière des rides qui, dans l'eau, se propagent autour du point d'impact d'un caillou. Par suite de l'extrême densité des neurones dans le tissu nerveux, ces rides d'électricité - le voilà, notre phénomène ondulatoire - ne cessent de s'entrecroiser. En se remémorant cet aspect des choses, Pribram prit conscience que ces messages devaient probablement donner naissance à un kaléidoscope virtuellement infini de franges d'interférences, lesquelles étaient peut-être à l'origine des caractéristiques holographiques du cerveau. "L'hologramme n'a jamais cessé d'être là, dans la nature ondulatoire des échanges entre cellules nerveuses", nota-t-il.
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Merci pour les explications techniques. Il n'y a donc pas enregistrement de phases mais seulement des amplitudes variant en fonction des phases.
Il est bien connu que la mémoire est distributive comme un hologramme. Mais comment cette distribution de l’information peut être restituée en souvenir conscient et ce qu’est cette conscience reste un sujet de spéculations.
Par ton lien concernant Pribram j’apprends qu’il a inventé le mot "engramme" et en suivant le lien pour la définition du mot, j’apprends que « En neurophysiologie, l'engramme est la trace biologique de la mémoire (trace ou artefact mnémonique) dans le cerveau. On attribue l'élaboration de la mémoire à des modifications biochimiques des synapses ».
En cherchant par d’autres liens les conceptions actuelles en neurosciences cognitives je trouve confirmation que la science réduit la connaissance aux synapses et aux neurotransmetteurs. Mis à part la théorie de l’autopoïèse par «enaction » de Varela (qui était bouddhiste) on en est encore presque au cerveau qui sécrète la pensée. J’ai par contre trouvé que l’ingénierie cherche à modifier la mémoire génétique (pour mieux manipuler et réduire les hommes en simples esclaves-zombies)
Il est vrai qu’on parle vaguement d’interférences entre les neurones mais en évitant d’aborder l’électromagnétisme. Du reste, je ne trouve aucune référence aux « homologies » structurelles observées par von Bertalanffy, ni aux « homothéties » de Mandelbrodt produites par la récurrence d’un processus fractal, ni au « holomouvement » de Bohm relégué dans un autre tiroir de la science, celui de la MQ ou de la cosmologie.
Je pense qu'on ne peut pas comprendre entièrement le fonctionnement holistique, non local, du cerveau de manière matérialiste et analytique. On ne peut le comprendre que par analogie, sur la base des conditions de l'auto-organisation des systèmes complexes diffusifs de Prigogine, où intervient la notion de « cohérence » ou corrélation non locale qu’il attribue explicitement à des résonances, ce qui implique des fréquences.
En ce qui concerne la mémoire, je crois, sur la base d’une longue pratique des méthodes de l’acupuncture et auriculomédecine, qu’elle est distribuée dans les ADN de toutes les cellules, pas seulement des neurones. Ceux-ci gèrent surtout l’évocation consciente de souvenirs. Cette ADN fonctionne selon le professeur Popp comme récepteur/émetteur d’ondes.
C'est bien ainsi que je conçois le cerveau et l'organisation biologique en général. Mais ce n'est pas ce que l'on trouve en neuroscience.Talbot a écrit:"L'hologramme n'a jamais cessé d'être là, dans la nature ondulatoire des échanges entre cellules nerveuses"
Il est bien connu que la mémoire est distributive comme un hologramme. Mais comment cette distribution de l’information peut être restituée en souvenir conscient et ce qu’est cette conscience reste un sujet de spéculations.
Par ton lien concernant Pribram j’apprends qu’il a inventé le mot "engramme" et en suivant le lien pour la définition du mot, j’apprends que « En neurophysiologie, l'engramme est la trace biologique de la mémoire (trace ou artefact mnémonique) dans le cerveau. On attribue l'élaboration de la mémoire à des modifications biochimiques des synapses ».
En cherchant par d’autres liens les conceptions actuelles en neurosciences cognitives je trouve confirmation que la science réduit la connaissance aux synapses et aux neurotransmetteurs. Mis à part la théorie de l’autopoïèse par «enaction » de Varela (qui était bouddhiste) on en est encore presque au cerveau qui sécrète la pensée. J’ai par contre trouvé que l’ingénierie cherche à modifier la mémoire génétique (pour mieux manipuler et réduire les hommes en simples esclaves-zombies)
Il est vrai qu’on parle vaguement d’interférences entre les neurones mais en évitant d’aborder l’électromagnétisme. Du reste, je ne trouve aucune référence aux « homologies » structurelles observées par von Bertalanffy, ni aux « homothéties » de Mandelbrodt produites par la récurrence d’un processus fractal, ni au « holomouvement » de Bohm relégué dans un autre tiroir de la science, celui de la MQ ou de la cosmologie.
Je pense qu'on ne peut pas comprendre entièrement le fonctionnement holistique, non local, du cerveau de manière matérialiste et analytique. On ne peut le comprendre que par analogie, sur la base des conditions de l'auto-organisation des systèmes complexes diffusifs de Prigogine, où intervient la notion de « cohérence » ou corrélation non locale qu’il attribue explicitement à des résonances, ce qui implique des fréquences.
En ce qui concerne la mémoire, je crois, sur la base d’une longue pratique des méthodes de l’acupuncture et auriculomédecine, qu’elle est distribuée dans les ADN de toutes les cellules, pas seulement des neurones. Ceux-ci gèrent surtout l’évocation consciente de souvenirs. Cette ADN fonctionne selon le professeur Popp comme récepteur/émetteur d’ondes.
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
J’ai dit qu’on ne peut comprendre le fonctionnement holistique que par analogie, sur la base des conditions de l'auto-organisation des systèmes complexes diffusifs de Prigogine. Je précise que toute analogie se rapporte en définitive à un seul ordre métaphysique, celui des modèles ou formes permanentes de l’ordre du monde selon Platon. Les conditions des structures dissipatives de Prigogine n’en sont qu’un exemple particulièrement instructif en thermodynamique.
La mémoire génétique est fondée sur une structure matérielle, c’est la cause matérielle. Le champ implié, je le considère comme des interférences multiples d’ondes de l’environnement, qui forment un ensemble infini de formes ou informations possibles mais dont seules sont accessibles celles capables d’entrer en résonance avec la structure mémorielle de l’individu.
La structure-mémoire collective ou individuelle, déterminée, est un extrême (yin), les informations possibles, indéterminées, sont l’autre extrême (yang). Leur corrélation par auto-organisation est l’esprit vital (qi).
Le souvenir, la connaissance, les synchronicités et les autoguérisons sont différentes formes d’auto-organisation. Il ne faut cependant pas exagérer le pouvoir d’auto-suggestion qui dépend d’avantage de la réceptivité de l’individu que de la nature de l’information.
Je fais une différence entre l’inconscient collectif que je rapproche de la mémoire génétique et l’ordre implié de Bohm qu’il voyait comme champ de formes et que je considère comme un champ d’interférences / informations possibles de l’environnement.L'hypothèse de C.G. Jung est que la conscience est capable, dans des états modifiés dans des situations de rêve ou d'hypnose, d'accéder à un immense réservoir mémoriel collectif dont la nature est proche de l'ordre implié théorisé par David Bohm. Si par ailleurs un individu n'est capable de percevoir qu'un nombre limité des éléments de ce réservoir mémoriel collectif, c'est qu'il possède une capacité de résonance propre qui limite son acuité à puiser dans ce réservoir selon cette seule résonance.
La mémoire génétique est fondée sur une structure matérielle, c’est la cause matérielle. Le champ implié, je le considère comme des interférences multiples d’ondes de l’environnement, qui forment un ensemble infini de formes ou informations possibles mais dont seules sont accessibles celles capables d’entrer en résonance avec la structure mémorielle de l’individu.
La structure-mémoire collective ou individuelle, déterminée, est un extrême (yin), les informations possibles, indéterminées, sont l’autre extrême (yang). Leur corrélation par auto-organisation est l’esprit vital (qi).
Le souvenir, la connaissance, les synchronicités et les autoguérisons sont différentes formes d’auto-organisation. Il ne faut cependant pas exagérer le pouvoir d’auto-suggestion qui dépend d’avantage de la réceptivité de l’individu que de la nature de l’information.
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonsoir Résurgence,
Merci pour ces compléments d'explication. J'essaie de reformuler ce que tu dis, pour voir si j'ai bien compris ton propos.
Dans un état organisé donné, une structure est amenée à évoluer en raison des contradictions internes qui tiraillent la structure. Cette contradiction peut être comprise comme une tension entre sa stabilité et les forces conduisant à son instabilité, au point de menacer la pérennité de la structure.
Partant de là, la structure va se situer à un point de bifurcation à partir duquel elle va évoluer afin d'intégrer un méta-niveau d'ordre permettant de concilier un désordre conçu à son niveau, mais à une situation ordonnée au méta- niveau de destination. C'est à ces points de bifurcation que les informations d'environnements, présentes sous forme de champs de forme, vont conduire un système à bifurquer et à prendre une orientation dont les conséquences sont sans commune mesure avec la faiblesse du niveau d'information qui a conduit le système à bifurquer dans une direction donnée. Or le choix d'un système au point de bifurcation dépend grandement de sa capacité à résonner avec une composante du champ de forme dans lequel il est immergé.
Ensuite, je suppose - et c'est là où la notion de sélection au sens darwinien peut prendre le relais - je suppose donc que le système en question, qui a évolué sur un méta-niveau par auto-organisation, demeurera ou bien se disloquera en fonction de la pérennité de son évolution dans son environnement. En effet, l'évolution par auto-organisation est une condition nécessaire mais par suffisante pour évoluer, encore faut-il que cette évolution soit stable et pérenne dans le contexte dans lequel évolue le système.
A ce propos, Michael Tablot parle dans son ouvrage des plasmas d'électrons, dans lesquels il constate l'émergence d'une structure, comme on peut l'observer avec les cellules de Bénard dans une surface d'eau porté à ébullition rapide. Michael Talbot considère que l'ordre émergent dans le plasma d'électron révèle une loi de l'ordre implié. En quelque sorte, le fonctionnement harmonique d'ensemble des électrons dans un plasma (qui révèle une corrélation longue distance entre les électrons, donc une organisation selon une logique non-locale à l'échelle des électrons) serait une propriété de l'ordre implié, mis en évidence dans ces conditions particulières.
Merci pour ces compléments d'explication. J'essaie de reformuler ce que tu dis, pour voir si j'ai bien compris ton propos.
Dans un état organisé donné, une structure est amenée à évoluer en raison des contradictions internes qui tiraillent la structure. Cette contradiction peut être comprise comme une tension entre sa stabilité et les forces conduisant à son instabilité, au point de menacer la pérennité de la structure.
Partant de là, la structure va se situer à un point de bifurcation à partir duquel elle va évoluer afin d'intégrer un méta-niveau d'ordre permettant de concilier un désordre conçu à son niveau, mais à une situation ordonnée au méta- niveau de destination. C'est à ces points de bifurcation que les informations d'environnements, présentes sous forme de champs de forme, vont conduire un système à bifurquer et à prendre une orientation dont les conséquences sont sans commune mesure avec la faiblesse du niveau d'information qui a conduit le système à bifurquer dans une direction donnée. Or le choix d'un système au point de bifurcation dépend grandement de sa capacité à résonner avec une composante du champ de forme dans lequel il est immergé.
Ensuite, je suppose - et c'est là où la notion de sélection au sens darwinien peut prendre le relais - je suppose donc que le système en question, qui a évolué sur un méta-niveau par auto-organisation, demeurera ou bien se disloquera en fonction de la pérennité de son évolution dans son environnement. En effet, l'évolution par auto-organisation est une condition nécessaire mais par suffisante pour évoluer, encore faut-il que cette évolution soit stable et pérenne dans le contexte dans lequel évolue le système.
A ce propos, Michael Tablot parle dans son ouvrage des plasmas d'électrons, dans lesquels il constate l'émergence d'une structure, comme on peut l'observer avec les cellules de Bénard dans une surface d'eau porté à ébullition rapide. Michael Talbot considère que l'ordre émergent dans le plasma d'électron révèle une loi de l'ordre implié. En quelque sorte, le fonctionnement harmonique d'ensemble des électrons dans un plasma (qui révèle une corrélation longue distance entre les électrons, donc une organisation selon une logique non-locale à l'échelle des électrons) serait une propriété de l'ordre implié, mis en évidence dans ces conditions particulières.
SFuchs- Messages : 135
Date d'inscription : 29/05/2015
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Tu as bien compris ce que j'ai écrit dans le chapitre de l'auto-organisation sur ce que j'ai compris des structures dissipatives de Prigogine. Tu remarqueras que le modèle des structures dissipatives diffère du modèle holographique par l'instabilité qui rend l'évolution irréversible.
La corrélation globale qui résulte du processus des structures dissipatives est expliquée par des interférences, par corrélation des phases, comme dans le procédé holographique. En choisissant le rayon monochromatique et cohérent du laser, le modèle holographique reste cependant dans un cadre expérimental strictement déterministe. Par contre, Prigogine explique l'instabilité des milieux ou systèmes complexes par les résonances de Poincaré (ou le problème des trois corps), lorsque des fréquences d'oscillateurs multiples et variées sont en interférence.
La cohérence globale des structures dissipatives résulte de la corrélation ou harmonie de phase de Louis de Broglie. Elle est globale, non locale. La communauté scientifique n'a reconnu ni l'harmonie des phases ni les structures dissipatives qui conduisent à l'irréversibilité du temps. En effet, Prigogine a constaté dans "la fin des certitudes" que la réversibilité du temps reste inscrite dans la formulation de la relativité et de la mécanique quantique et il a écrit qu'il a toujours ressenti une hostilité des physiciens lorsqu'il abordait l'irréversibilité du temps, pourtant inscrite dans les principes de la thermodynamique.
Le modèle holographique explique bien la distribution des mémoires et se rapproche par là des systèmes dissipatifs de Prigogine. Je pense qu'il faut retenir le principe holistique, inséparable ou non local de l'univers dans une conception dynamique irréversible et non pas statique et déterministe, à l'exemple des cosmologies traditionnelles orientales qui décrivent l'univers par l'interdépendance ou "coproduction conditionnée". Je préfère le modèle du processus fractal pour expliquer l'évolution et les similitudes ou homologies systémiques omniprésentes en biologie.
La corrélation globale qui résulte du processus des structures dissipatives est expliquée par des interférences, par corrélation des phases, comme dans le procédé holographique. En choisissant le rayon monochromatique et cohérent du laser, le modèle holographique reste cependant dans un cadre expérimental strictement déterministe. Par contre, Prigogine explique l'instabilité des milieux ou systèmes complexes par les résonances de Poincaré (ou le problème des trois corps), lorsque des fréquences d'oscillateurs multiples et variées sont en interférence.
La cohérence globale des structures dissipatives résulte de la corrélation ou harmonie de phase de Louis de Broglie. Elle est globale, non locale. La communauté scientifique n'a reconnu ni l'harmonie des phases ni les structures dissipatives qui conduisent à l'irréversibilité du temps. En effet, Prigogine a constaté dans "la fin des certitudes" que la réversibilité du temps reste inscrite dans la formulation de la relativité et de la mécanique quantique et il a écrit qu'il a toujours ressenti une hostilité des physiciens lorsqu'il abordait l'irréversibilité du temps, pourtant inscrite dans les principes de la thermodynamique.
J'ai lu dans le livre de Theodorani que Bohm, par le champ quantique essayait effectivement d'expliquer la fonction d'onde et l'univers implié de manière déterministe, sans y réussir entièrement. C'est pourquoi Talbot considère une équivalence du passé et du futur, selon le déterminisme du principe de raison suffisante de Leibniz.SFuchs a écrit:Parmi les plus grosses réserves que j'aurais à faire sur les idées exposées dans l'ouvrage, il y a cette idée un peu lancinante non pas d'un temps réversible, mais d'un futur qui existerait dans l'ordre implié de l'Univers au même titre que le passé.
Le modèle holographique explique bien la distribution des mémoires et se rapproche par là des systèmes dissipatifs de Prigogine. Je pense qu'il faut retenir le principe holistique, inséparable ou non local de l'univers dans une conception dynamique irréversible et non pas statique et déterministe, à l'exemple des cosmologies traditionnelles orientales qui décrivent l'univers par l'interdépendance ou "coproduction conditionnée". Je préfère le modèle du processus fractal pour expliquer l'évolution et les similitudes ou homologies systémiques omniprésentes en biologie.
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Je n’insiste pas sur le corps holographique, les chakras, l’aura et le corps subtil où je suis du même avis. Il existe bien un champ énergétique qui peut être perçu et exprimé de manière diverse. Je l’ai décrit moi-même sur ce forum, selon mes connaissances ICI, suivant l’axe corporel.
Freya le décrit selon ses sources chamaniques par niveaux volumiques semblables et l’appelle mental. Quels que soient les ressentis ou les termes employés pour le décrire, il existe un ordre unique d’une part qui est en définitive métaphysique et sa perception ou expression d’autre part qui est culturellement diverse, physique ou psychique.
Freya le décrit selon ses sources chamaniques par niveaux volumiques semblables et l’appelle mental. Quels que soient les ressentis ou les termes employés pour le décrire, il existe un ordre unique d’une part qui est en définitive métaphysique et sa perception ou expression d’autre part qui est culturellement diverse, physique ou psychique.
Les uns expliquent l’origine de la vie par la matière, d’autres expliquent son origine par le corps subtil ou la réalité impliée. A mon avis les deux sont nécessaires et contribuent pour constituer le système vivant Celui-ci est avant tout une organisation fondée sur des relations et informations sous forme d’interférences : l’harmonie des phases. Mais il n’y a pas d’onde sans oscillateurs.SFuchs a écrit:Enfin, une des idées qui m'interpelle le plus dans ce chapitre est la suivante : par un renversement de la cause et de l'effet, Michael Talbot estime que ce n'est pas le corps qui génère l'aura (ou encore l'esprit qui anime la personne), mais plutôt que les plans subtils, dont l'aura est une manifestation, précèdent la matérialisation de la personne dans un mouvement descendant des énergies, depuis des plans subtils jusqu'aux plans les plus bruts correspondant aux plans de la matière.
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Bonjour à tous,
C’est à partir de la deuxième strate du mental, le mental subjectif, autrement dit la banque des données, que les psys (et les mediums) vont tenter de faire remonter au niveau de la première strate, le mental superficiel ou conscient, où ils peuvent être résolus, les souvenirs, impressions, etc., qu’ils pensent être à la source du problème.
Les maladies considérées comme psychosomatiques ont leur origine dans le mental subjectif.
L’archétype est le symbole universel d’un modèle d’énergie qui montre comment certaines forces ou influences opèrent. D’ordinaire, il est représenté sous une forme humaine ou animale.
On peut y ajouter les phénomènes appelés « Poltergeist ».
L’espace autour et en nous n’est pas vide mais, il est une « substance » par laquelle le mouvement et le changement peuvent avoir lieu et la communication rendue possible. Le langage de la communication avec l’Esprit de la Source Créative, mais aussi avec l’essence spirituelle d’autres systèmes-énergétiques, est essentiellement visuel et télépathique. Ainsi, une prière doit être une visualisation et une intention claires plutôt que des paroles. Une prière est l’extension d’un désir ou une requête pour demander de l’aide à une source divine. Toute prière passe par l’esprit qui s’étend pour prendre contact avec ce qui est spirituellement plus évolué que lui. Loin de saper le contact avec la divinité, la communication avec l’Esprit Supérieur, la Source Créative, la renforce et la développe tout en apportant des bénéfices pratiques. Si à cela, on ajoute une méthode sonore pour changer la fréquence sur laquelle le cerveau opère à un niveau conscient, de façon à ce que l’on soit conscient des réalités spirituelles non-ordinaires plutôt que des apparences physiques ordinaires, alors une guérison spontanée peut intervenir.
Les pensées subjectives se manifestent souvent sous la forme de rêves qui se revêtent de symboles car les images et le symbolisme sont le langage du mental subjectif. Une fois que le langage du symbolisme a été compris, le décodage du message du rêve peut être amené à la conscience de veille.
C’est du délire pur ! De cette manière la conscience ne peut en aucun cas, atteindre le « véritable » ordre implié, elle ne fait que passer dans un monde parallèle, un monde illusoire où tout paraît magique, mais où tout n’est qu’illusion.
Dans le processus de la mort, il y a cette sensation de se trouver dans un tunnel (vortex) et d’être enveloppé d’un son agréable, d’aller de l’avant tout en s’élevant vers un point lumineux éloigné. Le processus de la naissance est identique, à la différence près qu’il est traumatique. Le fœtus a alors la sensation d’être emporté sur une vague sonore longue d’un tunnel qui est l’utérus de la mère. Avec la naissance, il a une sensation d’emprisonnement et de pression (contractions de la mère), de descente et d’engouffrement, tandis qu’à la mort, il y a un sentiment de libération de la pression à l’instar de l’enlèvement d’un fardeau.
Les NDE (near death experience) ou EMI (expérience de mort imminente) sont en fait des élargissements de la conscience. On y arrive aussi avec certaines techniques de méditation.
Les OBE arrivent lors de NDE ou EMI. Il s’agit en fait de l’une de ces 5 gaines ou autres « véhicules » dont j’ai parlé plus haut et que l’on appelle plus communément « corps astral » pour la simple raison qu’il est le frère jumeau de notre corps physique et conçu pour fonctionner sur le plan astral. La conscience peut se retirer dans « son » véhicule astral, tout en connaissant pertinemment les risques encourus (nous les verrons plus loin) mais, elle le fait surtout quand le moment est venu pour elle de quitter le corps, au moment de la mort, quand toutes les fonctions vitales s’arrêtent.
Tout d’abord, qu’est-ce que la schizophrénie ? C’est un terme employé par les psys et que le bon sens commun des gens appelle « possession », et c’est bien de cela dont il s’agit.
Toutes les sociétés dites primitives prenaient grand soin des dépouilles de leurs défunts, afin que leurs âmes désincarnées n’aillent pas « squatter » d’autres corps bien vivants. Jadis, les corps des personnes défuntes étaient rapidement incinérés, le 3e ou 4e jour au plus tard après l’arrêt total des fonctions vitales. En supprimant ainsi le réceptacle de l'âme, celle-ci ne risquait pas de "rester" et de risquer de prendre possession d’un autre corps. A partir de ce moment-là, elle n’avait plus d’autre choix que de prendre la voie normale, celle pour un autre plan d’existence.
Il arrive aussi que la conscience retirée dans son véhicule astral, baisse la garde en s’éloignant un peu trop loin de « son » corps, et qu’une ou des âmes désincarnées profitent de cette absence temporaire pour s’approprier le corps en question. Le mal être de la personne ainsi « possédée » est évident.
(à demain pour la suite...)
Par l'observation d'un certain nombre de ses patients et par un travail personnel d'introspection, Carl Gustav Jung a mis en évidence que l'individu était capable d'une connaissance à caractère universel, ou appartenant à un passé révolu. L'hypothèse de C.G. Jung est que la conscience est capable, dans des états modifiés dans des situations de rêve ou d'hypnose, d'accéder à un immense réservoir mémoriel collectif dont la nature est proche de l'ordre implié théorisé par David Bohm. Si par ailleurs un individu n'est capable de percevoir qu'un nombre limité des éléments de ce réservoir mémoriel collectif, c'est qu'il possède une capacité de résonance propre qui limite son acuité à puiser dans ce réservoir selon cette seule résonance. L'introspection et la méditation permettent d'élargir cette capacité de résonance pour améliorer sa capacité à plonger dans cet inconscient collectif pour en puiser les archétypes et les symboles. C.G Jung consigne le fruit de sa propre introspection dans son désormais célèbre Livre Rougehttps://www.cgjung.net/livrerouge/
C’est à partir de la deuxième strate du mental, le mental subjectif, autrement dit la banque des données, que les psys (et les mediums) vont tenter de faire remonter au niveau de la première strate, le mental superficiel ou conscient, où ils peuvent être résolus, les souvenirs, impressions, etc., qu’ils pensent être à la source du problème.
Les maladies considérées comme psychosomatiques ont leur origine dans le mental subjectif.
L’archétype est le symbole universel d’un modèle d’énergie qui montre comment certaines forces ou influences opèrent. D’ordinaire, il est représenté sous une forme humaine ou animale.
- Les phénomènes "miraculeux" tels que les guérisons miracles, les stigmatisés, les visions collectives
Michael Talbot rapproche certains phénomènes "miraculeux" de l'effet d'autosuggestion, en considérant qu'il n'y a pas forcément d'intervention divine dans un résultat défiant les lois de la raison, mais plutôt un effet psycho-kynétique effectif, venant de la libération du pouvoir de la conscience sur la matière, précisément rendu possible et amplifié par la seule suggestion de ce pouvoir. Cela nous renvoie aux formules des Évangiles telles que "Va, ta foi t'a sauvé", ou encore "Cherchez Dieu, et tout le reste vous sera donné en surplus", ou bien encore "Aide-toi, et le Ciel t'aidera".
Ainsi, si notre époque inventorie moins de miracles que par le passé, ce pourrait être parce que, marqué du sceau du rationalisme pur et dur, notre époque briderait les pouvoirs de la conscience sur la matière et nous découragerait de persévérer dans une telle voie. Ces pouvoirs peuvent s'expliquer par le fait que, comme dit plus haut dans ce résumé, il existe dans leurs soubassements une nature commune entre conscience et matière, qui ne seraient que deux formes d'expressions différentes de cette nature commune qui prend source dans un ordre implié.
On peut y ajouter les phénomènes appelés « Poltergeist ».
L’espace autour et en nous n’est pas vide mais, il est une « substance » par laquelle le mouvement et le changement peuvent avoir lieu et la communication rendue possible. Le langage de la communication avec l’Esprit de la Source Créative, mais aussi avec l’essence spirituelle d’autres systèmes-énergétiques, est essentiellement visuel et télépathique. Ainsi, une prière doit être une visualisation et une intention claires plutôt que des paroles. Une prière est l’extension d’un désir ou une requête pour demander de l’aide à une source divine. Toute prière passe par l’esprit qui s’étend pour prendre contact avec ce qui est spirituellement plus évolué que lui. Loin de saper le contact avec la divinité, la communication avec l’Esprit Supérieur, la Source Créative, la renforce et la développe tout en apportant des bénéfices pratiques. Si à cela, on ajoute une méthode sonore pour changer la fréquence sur laquelle le cerveau opère à un niveau conscient, de façon à ce que l’on soit conscient des réalités spirituelles non-ordinaires plutôt que des apparences physiques ordinaires, alors une guérison spontanée peut intervenir.
le rêve pourrait être un ensemble d'images et de symboles qui est le résultat de la descente de la conscience dans des niveaux inférieurs de la réalité qui rapproche la conscience de l'ordre implié.
Les pensées subjectives se manifestent souvent sous la forme de rêves qui se revêtent de symboles car les images et le symbolisme sont le langage du mental subjectif. Une fois que le langage du symbolisme a été compris, le décodage du message du rêve peut être amené à la conscience de veille.
- La thérapie sous psychotrope (LSD)
De la même façon, l'usage de certains psychotropes pourrait altérer l'état de la conscience dans un sens où celle-ci accède plus efficacement à l'ordre implié, auquel la conscience n'a pas vraiment accès en situation normale.
C’est du délire pur ! De cette manière la conscience ne peut en aucun cas, atteindre le « véritable » ordre implié, elle ne fait que passer dans un monde parallèle, un monde illusoire où tout paraît magique, mais où tout n’est qu’illusion.
- Les NDE (Near Death Experience) et les OBE (Over Body Experiment)
Les personnes revenues à la vie suite à un état de quasi-décès relatent souvent les mêmes visions, où se mêlent lumière éclatante et inhabituelle, et présence d'êtres lumineux à l'immense bienveillance. Il s'agit des Near Death Experience.
De façon assez proche, les OBE décrivent un état de conscience modifié, mais cette fois la conscience se détache du corps, et possède la capacité de voyager. Il s'agit d'une capacité relevée à toutes les époques, que l'on appelle parfois le voyage astral. Il était notamment pratiqué, d'après les chercheurs dans le domaine ésotérique, en Égypte antique lors des séances initiatique des cultes à mystères.
- Les NDE (Near Death Experience) et les OBE (Over Body Experiment)
Les personnes revenues à la vie suite à un état de quasi-décès relatent souvent les mêmes visions, où se mêlent lumière éclatante et inhabituelle, et présence d'êtres lumineux à l'immense bienveillance. Il s'agit des Near Death Experience.
De façon assez proche, les OBE décrivent un état de conscience modifié, mais cette fois la conscience se détache du corps, et possède la capacité de voyager. Il s'agit d'une capacité relevée à toutes les époques, que l'on appelle parfois le voyage astral. Il était notamment pratiqué, d'après les chercheurs dans le domaine ésotérique, en Égypte antique lors des séances initiatique des cultes à mystères.
Dans le processus de la mort, il y a cette sensation de se trouver dans un tunnel (vortex) et d’être enveloppé d’un son agréable, d’aller de l’avant tout en s’élevant vers un point lumineux éloigné. Le processus de la naissance est identique, à la différence près qu’il est traumatique. Le fœtus a alors la sensation d’être emporté sur une vague sonore longue d’un tunnel qui est l’utérus de la mère. Avec la naissance, il a une sensation d’emprisonnement et de pression (contractions de la mère), de descente et d’engouffrement, tandis qu’à la mort, il y a un sentiment de libération de la pression à l’instar de l’enlèvement d’un fardeau.
Les NDE (near death experience) ou EMI (expérience de mort imminente) sont en fait des élargissements de la conscience. On y arrive aussi avec certaines techniques de méditation.
Les OBE arrivent lors de NDE ou EMI. Il s’agit en fait de l’une de ces 5 gaines ou autres « véhicules » dont j’ai parlé plus haut et que l’on appelle plus communément « corps astral » pour la simple raison qu’il est le frère jumeau de notre corps physique et conçu pour fonctionner sur le plan astral. La conscience peut se retirer dans « son » véhicule astral, tout en connaissant pertinemment les risques encourus (nous les verrons plus loin) mais, elle le fait surtout quand le moment est venu pour elle de quitter le corps, au moment de la mort, quand toutes les fonctions vitales s’arrêtent.
- La schizophrénie, l'hypersensibilité
Les schizophrènes ont parfois un sentiment d'unité indivise avec leur environnement lorsqu'ils sont en état de crise. Cette sensation d'état indivise avec le reste du monde pourrait correspondre à la réalité de la relation de notre conscience avec le reste du monde, sauf que cet état fait perdre, en pratique, le contrôle du schizophrène sur lui-même car sa capacité de discernement s'efface dans ses moments de crise. Même si le monde est indivis dans la réalité de son fondement, il n'en demeure pas moins que le discernement, la fragmentation et la séparation des formes sont des modélisations vitales pour l'esprit humain, son fonctionnement et sa construction. C'est le https://fr.wikipedia.org/wiki/Individuation
Tout d’abord, qu’est-ce que la schizophrénie ? C’est un terme employé par les psys et que le bon sens commun des gens appelle « possession », et c’est bien de cela dont il s’agit.
Toutes les sociétés dites primitives prenaient grand soin des dépouilles de leurs défunts, afin que leurs âmes désincarnées n’aillent pas « squatter » d’autres corps bien vivants. Jadis, les corps des personnes défuntes étaient rapidement incinérés, le 3e ou 4e jour au plus tard après l’arrêt total des fonctions vitales. En supprimant ainsi le réceptacle de l'âme, celle-ci ne risquait pas de "rester" et de risquer de prendre possession d’un autre corps. A partir de ce moment-là, elle n’avait plus d’autre choix que de prendre la voie normale, celle pour un autre plan d’existence.
Il arrive aussi que la conscience retirée dans son véhicule astral, baisse la garde en s’éloignant un peu trop loin de « son » corps, et qu’une ou des âmes désincarnées profitent de cette absence temporaire pour s’approprier le corps en question. Le mal être de la personne ainsi « possédée » est évident.
(à demain pour la suite...)
Dernière édition par Freya le Dim 8 Mai 2016 - 15:00, édité 2 fois
Freya- Messages : 1338
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Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
En cherchant des informations sur la mémoire j’ai trouvé entre autres ce site :Freya a écrit:Tout d’abord, qu’est-ce que la schizophrénie ? C’est un terme employé par les psys et que le bon sens commun des gens appelle « possession », et c’est bien de cela dont il s’agit.
http://www.slate.fr/story/97471/memoire-genetique-savoir-sans-apprendre
Il parle de deux cas autistes ayant des dons exceptionnels spontanés sans les avoir appris, l‘un en musique, l’autre en sculpture.
Pour moi ce sont aussi des possessions, des cas trop exceptionnels parmi ceux qu’on appelle autistes.
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
resurgence a écrit:En cherchant des informations sur la mémoire j’ai trouvé entre autres ce site :Freya a écrit:Tout d’abord, qu’est-ce que la schizophrénie ? C’est un terme employé par les psys et que le bon sens commun des gens appelle « possession », et c’est bien de cela dont il s’agit.
http://www.slate.fr/story/97471/memoire-genetique-savoir-sans-apprendre
Il parle de deux cas autistes ayant des dons exceptionnels spontanés sans les avoir appris, l‘un en musique, l’autre en sculpture.
Pour moi ce sont aussi des possessions, des cas trop exceptionnels parmi ceux qu’on appelle autistes.
Dans l’article que tu cites, il est indiqué que : « jeune enfant, après une blessure à la tête… ». Ce que l’article ne dit pas, c’est que cette blessure devait être suffisamment grave pour que le pronostic vital de l’enfant soit engagé. Sa conscience s’était déjà retirée dans la gaine (ou véhicule) astrale et suffisamment éloignée de « son » corps pour permettre à une âme désincarnée d’en prendre possession. Une âme est le résumé d’une vie.
Freya- Messages : 1338
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Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
L’aura nous enveloppe complètement comme un cocon. Elle est ovoïde comme un ballon de rugby. Elle s’étend devant le corps, derrière, au-dessus de la tête et au-dessus des pieds.L'aura correspondrait à la réalité de la personne sur des plans de fréquence très élevés, que l'on appelle plans subtils. Ils ne se situent pas forcément au-delà du corps humain comme une enveloppe, mais plutôt au niveau du corps humain, avec une frontière floue comme celle d'un nuage, d'où cette impression que l'aura flotte au dessus du corps.
C'est sur ces plans subtils que se situent les chakras, qui sont la manifestation énergétique des lieux du corps où s'exerce une activité énergétique particulièrement focalisée. Ainsi, l'auréole dans les représentations de type iconographique correspond au chakra de la couronne particulièrement lumineux et actif chez les mystiques.
L'aura correspondrait à la réalité de la personne sur des plans de fréquence très élevés, que l'on appelle plans subtils. Ils ne se situent pas forcément au-delà du corps humain comme une enveloppe, mais plutôt au niveau du corps humain, avec une frontière floue comme celle d'un nuage, d'où cette impression que l'aura flotte au dessus du corps.
C'est sur ces plans subtils que se situent les chakras, qui sont la manifestation énergétique des lieux du corps où s'exerce une activité énergétique particulièrement focalisée. Ainsi, l'auréole dans les représentations de type iconographique correspond au chakra de la couronne particulièrement lumineux et actif chez les mystiques.
Elle est composée d’un réseau complexe de fils d’énergie extrêmement fins, de lignes lumineuses, structurées comme les fibres d’une plume. C’est en raison de cette similarité de structure que les chamanes emploient des fibres en guise d’instrument pour harmoniser à nouveau l’aura et la guérir.
Le chamane d’une société tribale était non seulement capable de voir ces différentes gaines que sont les corps subtils, mais encore, il pouvait discerner dans quelle gaine ou « corps » se trouvait la maladie et était ainsi capable de traiter le mal à sa source au lieu de s’occuper des effets secondaires de la maladie, comme cela se fait souvent de nos jours.
Les énergies du « corps d’énergie », l’une des 5 gaines ou « véhicules » dont nous sommes dotés en plus de notre corps physique, sont plus subtiles que celles produites par le métabolisme de la nourriture que nous absorbons. Ce corps d’énergie intègre l’être humain dans le champ d’énergie de la Terre. Il est aussi le lien avec d’autres corps plus subtils.
Les « organes » de ce corps d’énergie sont des spires d’énergies appelées chakras.
Les chakras peuvent refléter l’attitude d’une personne si sa priorité est accordée aux choses matérielles et aux activités terrestres ou, si elle est engagée dans la réalité spirituelle. Au fur et à mesure de l’intérêt et de l’engagement de la personne dans des domaines non matérialistes et quand elle fait davantage usage des fonctions latentes psychiques et spirituelles, les chakras supérieurs se développent et deviennent plus actifs.
Le niveau d’activité d’un chakra se reflète dans l’aura, dans ses couleurs, ses tons et ses nuances. Lorsqu’on se met sur la voie de l’illumination, les chakras sont affectés et commencent à opérer à un niveau élevé de potentialité.
Dans le cocon aurique il y a 3 centres de contrôle clés. Le premier se situe dans la partie droite de la poitrine, le second est mobile et le troisième se trouve au nombril. A notre naissance, ces centres de contrôle étaient tous situés au nombril, parce qu’à ce moment-là, nous étions en harmonie et en alignement avec l’univers et avec la Source dont nous sommes issus. Au cours des trois premières années de notre vie, l’un des centres quitte la région du nombril pour remonter doucement le long de la ligne des chakras. Sa position précise est déterminée par l’Esprit avant la naissance, afin de permettre à l’être de percevoir la réalité de la façon qui convient le mieux au genre de croissance, et aux expériences requises depuis cette époque particulière. Ce centre de contrôle est un petit point focal d’énergie qui s’allume et s’éteint. D’ordinaire il est stable mais, il arrive qu’il se déplace. Plus une personne devient spirituellement développée et plus ce point glissera en direction de la ligne centrale des chakras puis, vers le bas, retournant dans la région du nombril. Un déplacement de deux à trois centimètres est suffisant pour susciter une expansion de la conscience et du discernement spirituel. Positionné dans la région droite de la poitrine, la perception est étroite et limitée.
C’est l’hologramme d’une personne décédée ou vivante qui peut être perçu. Je parle d’expériences personnelles.- Son aspect non local attesté par le fait qu'une personne aux pouvoirs psychiques forts puisse avoir des intuition sur une personne qui n'est pas en sa présence ou qui n'existe plus (note personnelle : je trouve les arguments présentés à ce sujet assez faibles)
Une personne décédée peut être « convoquée » pour des raisons toujours bien précises. Son aura n’existe plus, pas plus que ses 5 autres gaines ou corps puisqu’ils ont été dissouts au moment du décès mais, son hologramme est toujours bien visible ainsi que le détail des vêtements qu’elle portait au moment de son décès. Cependant, il s’agit toujours d’âmes désincarnées qui posent problème aux vivants (possession ou qui par leur présence perturbent la vie des vivants).
Pour une personne vivante, il est parfaitement possible de percevoir à distance son hologramme avec son aura mais, je ne vois pas l’utilité de voir cette dernière. Regarder de cette manière l’aura d’une personne sans que celle-ci n’ait demandé l’assistance d’un ou d’une medium et qu’elle n’ait été prévenue par ce ou cette dernière, est une intrusion choquante qui relève à mon sens du voyeurisme car, dans la majorité des cas, il s’agit de personnes au pouvoir médiumnique mal intentionnées. Un ou une medium est une personne qui prête son énergie à un esprit externe, avec tous les risques que cela comporte. Il y a trois ans, j’ai été réveillée à 3h du matin par une medium qui a eu l’outrecuidance de vouloir pénétrer dans mon mental subjectif ! Il y a une dizaine d’années, je conversais avec une personne qui était chamane, lorsqu’à un moment donné, celle-ci s’est soudainement interrompue avant de me dire qu’une personne au pouvoir médiumnique venait de tenter de pénétrer dans sa gaine ou corps d’énergie (qui se situe à 2 cm environ de la peau)… Cependant, cela ne veut nullement dire que tous les mediums ou personnes au pouvoir médiumnique soient mal intentionnés, loin de là, mais que cela existe.
Ils permettent d’identifier avec certitude la personne.Le fait que les personnes aux pouvoirs psychiques forts puissent voir flotter des objets ou des formes énergétiques abstraites dans le voisinage des personnes qu'ils observent ou inspectent. Ces objets en flottement peuvent être assimilés à des productions et des projections holographiques de la personne que le medium a la capacité de visualiser.
Tout ce qui est physique est venu à la manifestation à partir du non-manifesté. Avant notre naissance, notre esprit a non seulement choisi le corps dans lequel il allait s’incarner, mais également le lieu de naissance, les parents, ainsi que toutes les conditions qui nous entourent, comme une étape dans ce développement. Quand l’esprit individué pénètre la dimension de l’âme, un schéma de liaison est créé afin de maintenir la gaine ou corps de l’âme issu de la substance de cette dimension. En s’associant avec les auras d’un être masculin et d’un être féminin par lesquels il est attiré, la fourniture d’un corps physique approprié pour l'esprit est possible. Le corps physique active le mental avec le schéma qui lui est donné par l’âme. Spirituellement, il ne s’agit pas d’une focalisation sur des concepts théologiques, de ritualisme religieux ou autre mais, d’une intégration de tous les aspects de l’être total composite, de telle sorte que les pensées, les actions et les sentiments deviennent congruents.Enfin, une des idées qui m'interpelle le plus dans ce chapitre est la suivante : par un renversement de la cause et de l'effet, Michael Talbot estime que ce n'est pas le corps qui génère l'aura (ou encore l'esprit qui anime la personne), mais plutôt que les plans subtils, dont l'aura est une manifestation, précèdent la matérialisation de la personne dans un mouvement descendant des énergies, depuis des plans subtils jusqu'aux plans les plus bruts correspondant aux plans de la matière. Ainsi, l'esprit précéderait l’instanciation matérielle du corps physique.
La moralité relève du mental et ce qui est moral dans une société est amoral dans une autre. Selon le type de cancer, la source peut se trouver dans la gaine émotionnelle.C'est la prédisposition morale négative qui induirait la maladie dans le corps affaibli mais encore sain (note personnelle : argument sur lequel je suis à peu près convaincu, notamment en matière de cancer). D'où une faible efficacité du traitement de la maladie par l'usage de médicaments qui effectuent un traitement au niveau du symptôme plutôt que de sa cause.
Perçu ainsi, l'homme serait un microcosme à l'image de l'Univers conçu selon le modèle des Idées de Platon. Les Idées sont le patron sur lequel viennent s'instancier la forme, depuis les plans les plus subtils jusqu'aux plans les plus bruts, ceux de la matière. (note personnelle : j'aurais tendance à penser qu'effectivement, il y a une descente énergétique des plans subtils vers les plans bruts de la matière, mais que la forme que prend l'énergie en descendant jusqu'aux plans de la matière dépend aussi du support matériel lui-même dans lequel s'opère cette descente : une graine de plante produira une plante, un blastocyste conduira à la croissance d'un animal de l'espèce dont le blastocyste est issu. Ainsi, l'esprit animerait la forme, et l'aura serait une structure où s'entre-mêle esprit et matière, idée et forme).
Platon avait bien raison, l’homme n’a pas été créé à l’image de Dieu mais à celle de l’Univers.
Freya- Messages : 1338
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Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Si je comprends bien les articles de Wikipédia, à l’origine les inégalités de Bell ont formulé les postulats de la MQ selon lesquels les particules sont discontinues (locales), indépendantes entre elles (« discrètes »), que leurs propriétés sont déterminées par leur passé et qu'elles ne communiquent que par des photons à la vitesse de la lumière.SFuchs a écrit:Depuis l'expérience d'Aspect https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_d%27Aspect , et ses validations successives, nous savons désormais que la distribution des informations dans l'Univers permet une corrélation non locale d'évènements, conformément au paradoxe EPR https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR soulevé dans les années 1930 par les travaux d'Einstein et Niels Bohr. Cette découverte fondamentale bouleverse notre conception de l'Univers, puisqu'elle implique qu'il puisse y avoir échange d'information instantané entre deux particules d'un bout à l'autre de l'Univers, c'est à dire de façon indépendante de la distance qui les sépare, et même pour généraliser de la distance spatio-temporelle qui les sépare.
Or, cette non-localité peut parfaitement s'expliquer si l'on considère que le cosmos possède des propriétés holographiques selon lesquelles l'information est distribuée de façon non locale, simultanément partout et nulle part en particulier.
Le paradoxe EPR était une expérience de pensée à l’initiative d’Einstein qui refusait l’idée de Schrödinger qui avait théorisé en 1935 pour a première fois l’intrication non locale de deux particules. Cette expérience de pensée devait réfuter l’intrication en conduisant à un paradoxe.
L’expérience d’Aspect a validé l’intrication quantique de Schrödinger et donné tort à Einstein qui tenait à une conception "réaliste", locale, de la physique.
Les explications de Wikipédia sont confuses. La communauté scientifique n’aime pas admettre qu’Einstein a pu avoir tort. On entend souvent dire que c’est Einstein, par son expérience de pensée EPR, qui est à l’origine de l’intrication quantique en MQ.
Pour Schrödinger, la fonction d’onde représentait bien une onde dans l’esprit de la thèse de Louis de Broglie dont il s’était inspiré. Or de Broglie concevait que la particule était liée à l’onde associée et que deux particules sont unies par une onde stationnaire. De plus, de Broglie a formulé la relation entre la vitesse de groupe v des deux particules et la vitesse de phase Vph de l’ondes stationnaire qui les relie. Cette formule ,Vph=c2/v, signifie bien qu’au repos, lorsque v est nulle, la vitesse de phase est infinie. Autrement dit les propriétés ou informations des particules reliées par des ondes stationnaires sont simultanées, ne dépendent pas de la vitesse de la lumière.
A mon avis, il n’y a rien d’irrationnel ou mystérieux dans l’intrication quantique. Le mystère réside dans l'imprédictible des interférences d’ondes qui forment un champ d’ondes, champ implié de Bohm ou champ morphique de Sheldrake. Ces champs de formes représentent les informations dont émerge le sens que nous donnons à l’univers.
Ivanov a clarifié la question en postulant que l’espace est le milieu de propagation d’onde. Micalef aussi postule que l’espace est une "prématière" (lireICI). Il faut comprendre que l’onde est une vue de l’esprit, ce qui vibre ce n’est pas l’onde mais l’espace, qui n’est pas matière mais cause matérielle, la propagation d’onde à la vitesse c est l’énergie ou cause efficiente, et les interférences dont la première est l’onde stationnaire, est la cause formelle.
Je trouve remarquable que par ses trois postulats et la corrélation des phases, analogues aux causes classiques, Ivanov définit la matière et ses propriétés comme un réseau d’ondes stationnaires reliant les atomes oscillateurs, comme une structure organisée.
Il faut cependant se garder de réduire l’univers aux principes de la physique. Les causalités sont métaphysiques et universelles dans le sens des principes de Platon. Elles sont exprimées différemment dans les autres niveaux et contextes, biologiques, sociologiques, psychiques ou cosmologiques.
Je ne comprends pas comment, selon l’électrodynamique quantique on peut évaluer l’énergie du vide à 10113 joules par mètre cube. Il doit y avoir une erreur de conception de dimension équivalente à la base de ce calcul.Comme son nom ne l'indique pas, le vide quantique est cet état non manifesté précédant l'état manifesté de l'Univers. Celui-ci est plein d'une énergie, d'une quantité défiant toute conception humaine, encore une fois présent partout de façon latente, mais indétectable car non manifesté.
Je ne comprends pas non plus le rapport entre l’énergie et la résistance au passage de l’électron dans le cristal.
La matière ne peut pas être réduite à la masse ou inertie. L’énergie ne peut pas être réduite à son équivalence à la masse. Ivanov donne quelques indications quant à la nature de l’inertie, mais la question de la nature de l’énergie, notamment de l’énergie électrique, magnétique ou électromagnétique reste ouverte.
Mon site ayant été inclus dans la liste des scientifiques dissidents de Jean de Climont, je reçois parfois par newsletter des articles de recherches expérimentales que je ne comprends pas dans le détail mais qui indiquent que les conceptions de l’électricité comme "courant" d’électrons ou les lois de Maxwell sont contestés en partie et sujettes à révision.
Il faut peut-être renoncer à chercher au monde manifesté une origine dans l’espace et le temps. Puisque l’univers est un et simultané selon ‘intrication quantique, il est en devenir permanent dans un éternel présent, une "coproduction conditionnée" comme l’exprime le bouddhisme.Il est bien difficile, par exemple, à la fin de la lecture de cet ouvrage, d'avoir des éléments ou des hypothèses quant à l'origine ou la nature de la relation entre le monde non-manifesté (l'ordre implié) et le monde manifesté (l'ordre explié).
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Il est continuité consciente dans un mouvement de changement.Puisque l’univers est un et simultané selon ‘intrication quantique, il est en devenir permanent dans un éternel présent, une "coproduction conditionnée" comme l’exprime le bouddhisme.
Freya- Messages : 1338
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Localisation : Vosges
Re: [Fiche de lecture] L'Univers est un hologramme - Michael Talbot
Faut-il attribuer toute évolution à une conscience ou toute conscience à une évolution ?Freya a écrit:Il est continuité consciente dans un mouvement de changement.
Ne faut-il pas plutôt attribuer la réalité physique et la réalité psychique aux mêmes principes métaphysiques transcendant la conscience ?
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