L’éveil est la mort des croyances
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L’éveil est la mort des croyances
Mourir pour pouvoir voler
Que ce soit la religion, la politique ou la science, lâcher le complexe d'idées qui fournit une explication ordonnée pour votre vie et vos expériences semble comme tomber dans le chaos et l'inconscience. Cela parait même suicidaire de relâcher la prise sur cette branche de Vérité suspendue au-dessus de l'abîme de l'ignorance.
Mais chaque jour, avec chaque nouvelle chose que vous apprenez, vous sautez vers une autre branche , généralement très proche. La Vérité que vous croyez aujourd'hui est un peu différente de celle d'hier. Et parfois, le changement est si grand que vous vous trouvez accroché à la branche d'un arbre différent: Vous changez de religion, changez de parti politique ou vivez un changement de paradigme.
Après avoir fait cela plusieurs fois, vous vous rendez compte que si vous renoncez à croire tout à fait, vous n'aurez qu'à mourir une seule fois.
Alors la Vérité cesse d'être une branche à laquelle vous vous accrochez, mais une forêt de branches et l'air entre elles: Vous pouvez étendre vos ailes intellectuelles dans cette Vérité plus inclusive et voler de branche en branche, en choisissant des vérités et des points de vue selon leur utilité, leur conformité, leur esthétique, leur promesse. La préoccupation moraliste de vérité, de vous accrocher à la branche «juste», est sans importance. Le salut, en science comme en politique et en religion, est simplement la peur de voler.
Camus a abordé cette question il y a quatre décennies: peut-on vivre sans espoir? Sans croyance? Il a conclu que non seulement on le peut, mais on le doit pour devenir vraiment humain et éviter la présomption homicide d’être un dieu. (Ou, selon les tendances contemporaines, de connaître l'esprit de Dieu.)
Ce n'est qu'après être mort aux croyances que vous découvrirez la vraie foi - la confiance que l'univers et votre participation en lui, est ce qu’il est, indépendamment de vos croyances (et de leur polarité opposée, l’incrédulité). Vos croyances sont le sable dans lequel votre tête est enterrée. Elles sont un miroir, reflétant votre propre éclat et vous aveuglant contre la lumière modérée de la réalité. Elles sont un point d'ancrage de vos pieds, vous empêchant de vous élever dans l'univers qui est votre maison naturelle.
Mel Acheson (traduit de thunderbolts.info)
Que ce soit la religion, la politique ou la science, lâcher le complexe d'idées qui fournit une explication ordonnée pour votre vie et vos expériences semble comme tomber dans le chaos et l'inconscience. Cela parait même suicidaire de relâcher la prise sur cette branche de Vérité suspendue au-dessus de l'abîme de l'ignorance.
Mais chaque jour, avec chaque nouvelle chose que vous apprenez, vous sautez vers une autre branche , généralement très proche. La Vérité que vous croyez aujourd'hui est un peu différente de celle d'hier. Et parfois, le changement est si grand que vous vous trouvez accroché à la branche d'un arbre différent: Vous changez de religion, changez de parti politique ou vivez un changement de paradigme.
Après avoir fait cela plusieurs fois, vous vous rendez compte que si vous renoncez à croire tout à fait, vous n'aurez qu'à mourir une seule fois.
Alors la Vérité cesse d'être une branche à laquelle vous vous accrochez, mais une forêt de branches et l'air entre elles: Vous pouvez étendre vos ailes intellectuelles dans cette Vérité plus inclusive et voler de branche en branche, en choisissant des vérités et des points de vue selon leur utilité, leur conformité, leur esthétique, leur promesse. La préoccupation moraliste de vérité, de vous accrocher à la branche «juste», est sans importance. Le salut, en science comme en politique et en religion, est simplement la peur de voler.
Camus a abordé cette question il y a quatre décennies: peut-on vivre sans espoir? Sans croyance? Il a conclu que non seulement on le peut, mais on le doit pour devenir vraiment humain et éviter la présomption homicide d’être un dieu. (Ou, selon les tendances contemporaines, de connaître l'esprit de Dieu.)
Ce n'est qu'après être mort aux croyances que vous découvrirez la vraie foi - la confiance que l'univers et votre participation en lui, est ce qu’il est, indépendamment de vos croyances (et de leur polarité opposée, l’incrédulité). Vos croyances sont le sable dans lequel votre tête est enterrée. Elles sont un miroir, reflétant votre propre éclat et vous aveuglant contre la lumière modérée de la réalité. Elles sont un point d'ancrage de vos pieds, vous empêchant de vous élever dans l'univers qui est votre maison naturelle.
Mel Acheson (traduit de thunderbolts.info)
Re: L’éveil est la mort des croyances
Je suis bien d’accord avec l’auteur. Cependant, il n’est pas nécessaire de mourir physiquement pour pouvoir voler, chose qu’il m’arrive de faire sporadiquement durant mon sommeil. Seulement au décollage comme à l’atterrissage il y a toujours ces fichus câbles à haute-tension et lignes électriques au travers desquels il faut louvoyer !
Nous sommes tous à la recherche de ce qui nous comblerait totalement mais nous ne savons pas ce que nous cherchons précisément. Alors certains l’ont cherché dans les biens matériels. Certes, avec l’argent on achète beaucoup de choses mais pas tout, et ceux qui sont particulièrement aisés ne sont pas toujours les plus heureux et ne savent souvent même pas quels sont leurs véritables amis et ne sont jamais sûrs si on les aime pour eux-mêmes ou pour leur argent ou, s’ils ne vont pas être assassinés pour. Donc, cette chose insaisissable ne peut être acquise avec de l’argent.
Organisées par l’homme, les religions sont des systèmes dans lesquels il est demandé aux participants de croire aveuglément. La plupart d’entre elles prétendent être « révélées », i.e. qu’elles prétendent que les principes que les adhérents sont tenus de croire, véritables carcans dont il est souvent difficile de se débarrasser complètement, ont été révélés par des moyens surnaturels.
D’autres personnes donc, ont cherché le bonheur dans l’une ou l’autre religion vu qu’elles insistent sur les valeurs spirituelles et morales et, en conséquent, elles sont censées apporter la paix de l’esprit et l’acquisition de cette chose insaisissable. Mais la religion est aussi est l’une des causes des conflits qui agitent bien des parties du monde et en considérant le passé, les plus grandes indignités qui ont été infligées par l’homme à l’homme ont été malheureusement le fait de ceux qui se sont autoproclamés élus du Dieu unique, traitant d’imposteurs les autres dieux, et même les adhérents d’une même religion sont sérieusement divisés sur le thème des principes fondamentaux de leur foi, ce qui valut à des millions d’êtres humains de périr brûlés vifs, torturés ou passés par le fil de l’épée pour cela.
Les Livres Sacrés ont un rôle précis, ils sont formulés pour apposer le cachet de la religion sur les besoins des classes supérieures au pouvoir, afin d’être à même de mieux exploiter les classes subjuguées. Cela ressort clairement par l’examen des règles juridiques que comprennent les Livres Sacrées et les intérêts protégés par ces règles, qui sont les intérêts des classes possédantes au pouvoir, au détriment de la masse du peuple et des esclaves. L’injustice humaine est imputée à la justice divine.
Un nouvel adepte se retrouve donc confronté à un ensemble de croyances et de dogmes qu’il doit accepter avant de pouvoir « progresser ». Ensuite, il est incité à découvrir sa propre perception de la vérité dans un système qui n’est au fond rien d’autre qu’un décor dans lequel il y a suffisamment de place pour la découverte. Quant au dogmatisme, son origine vient de la confusion entre la carte Michelin et la région même ou, entre la carte des menus et le repas.
Alors d’autres personnes encore se sont tournées vers la science car, que de progrès elle a fait en un siècle et facilité la vie à des millions de personnes en allégeant leur tâche ! Mais, en dépit de tous ces robots bien utiles et même inutiles, la science n’a pas répondu à la recherche de ce quelque chose qui fait donc toujours défaut, même en investissant des milliards dans la recherche du boson de Higgs pour ne citer que lui !
Cependant, chacune de ces voies nous a révélé quelque chose. Si certains des chemins que nous avons parcourus lors de notre quête se sont terminés en cul-de-sac, d’autres nous ont indiqué une direction ou donné quelque indice.
Quand nous aurons compris que si nous ne trouvons pas cette chose que nous cherchons tant en-dehors de nous, c’est parce qu’elle se trouve à l’intérieur de nous et que ce sont les forces naturelles mais cachées à l’intérieur de nous qui nous ont poussé à notre quête, alors nous aurons fait le premier pas sur le bon chemin, la voie de la beauté.
La Vie est continuité consciente dans un mouvement de changement et la Mort, n’est qu’un autre mouvement dans la spirale sans solution de continuité de la vie éternelle.
Nous sommes tous à la recherche de ce qui nous comblerait totalement mais nous ne savons pas ce que nous cherchons précisément. Alors certains l’ont cherché dans les biens matériels. Certes, avec l’argent on achète beaucoup de choses mais pas tout, et ceux qui sont particulièrement aisés ne sont pas toujours les plus heureux et ne savent souvent même pas quels sont leurs véritables amis et ne sont jamais sûrs si on les aime pour eux-mêmes ou pour leur argent ou, s’ils ne vont pas être assassinés pour. Donc, cette chose insaisissable ne peut être acquise avec de l’argent.
Organisées par l’homme, les religions sont des systèmes dans lesquels il est demandé aux participants de croire aveuglément. La plupart d’entre elles prétendent être « révélées », i.e. qu’elles prétendent que les principes que les adhérents sont tenus de croire, véritables carcans dont il est souvent difficile de se débarrasser complètement, ont été révélés par des moyens surnaturels.
D’autres personnes donc, ont cherché le bonheur dans l’une ou l’autre religion vu qu’elles insistent sur les valeurs spirituelles et morales et, en conséquent, elles sont censées apporter la paix de l’esprit et l’acquisition de cette chose insaisissable. Mais la religion est aussi est l’une des causes des conflits qui agitent bien des parties du monde et en considérant le passé, les plus grandes indignités qui ont été infligées par l’homme à l’homme ont été malheureusement le fait de ceux qui se sont autoproclamés élus du Dieu unique, traitant d’imposteurs les autres dieux, et même les adhérents d’une même religion sont sérieusement divisés sur le thème des principes fondamentaux de leur foi, ce qui valut à des millions d’êtres humains de périr brûlés vifs, torturés ou passés par le fil de l’épée pour cela.
Les Livres Sacrés ont un rôle précis, ils sont formulés pour apposer le cachet de la religion sur les besoins des classes supérieures au pouvoir, afin d’être à même de mieux exploiter les classes subjuguées. Cela ressort clairement par l’examen des règles juridiques que comprennent les Livres Sacrées et les intérêts protégés par ces règles, qui sont les intérêts des classes possédantes au pouvoir, au détriment de la masse du peuple et des esclaves. L’injustice humaine est imputée à la justice divine.
Un nouvel adepte se retrouve donc confronté à un ensemble de croyances et de dogmes qu’il doit accepter avant de pouvoir « progresser ». Ensuite, il est incité à découvrir sa propre perception de la vérité dans un système qui n’est au fond rien d’autre qu’un décor dans lequel il y a suffisamment de place pour la découverte. Quant au dogmatisme, son origine vient de la confusion entre la carte Michelin et la région même ou, entre la carte des menus et le repas.
Alors d’autres personnes encore se sont tournées vers la science car, que de progrès elle a fait en un siècle et facilité la vie à des millions de personnes en allégeant leur tâche ! Mais, en dépit de tous ces robots bien utiles et même inutiles, la science n’a pas répondu à la recherche de ce quelque chose qui fait donc toujours défaut, même en investissant des milliards dans la recherche du boson de Higgs pour ne citer que lui !
Cependant, chacune de ces voies nous a révélé quelque chose. Si certains des chemins que nous avons parcourus lors de notre quête se sont terminés en cul-de-sac, d’autres nous ont indiqué une direction ou donné quelque indice.
Quand nous aurons compris que si nous ne trouvons pas cette chose que nous cherchons tant en-dehors de nous, c’est parce qu’elle se trouve à l’intérieur de nous et que ce sont les forces naturelles mais cachées à l’intérieur de nous qui nous ont poussé à notre quête, alors nous aurons fait le premier pas sur le bon chemin, la voie de la beauté.
La Vie est continuité consciente dans un mouvement de changement et la Mort, n’est qu’un autre mouvement dans la spirale sans solution de continuité de la vie éternelle.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: L’éveil est la mort des croyances
Lâcher prise , abandonner les croyances, c’est le doute positif (non sceptique) qui ouvre l’esprit à l’inconnu.
Cette ouverture est nécessaire à toute recherche à toute créativité qui passe par l’imagination et l’intuition.
Recherche de l’harmonie au niveau des sensations pour l’artiste peintre ou le compositeur.
Recherche d’une solution à un problème scientifique au niveau de la raison analytique pour le physicien ou mathématicien.
Recherche d’une réponse à une question métaphysique au niveau de la raison analogique pour le philosophe.
Recherche enfin de la Fin ultime, de l’état d’Éveil, pour le mystique, qui passe nécessairement par la mort aux doctrines et croyances accumulées constituant notre personnalité : par la mort de l’Ego.
Cette ouverture est nécessaire à toute recherche à toute créativité qui passe par l’imagination et l’intuition.
Recherche de l’harmonie au niveau des sensations pour l’artiste peintre ou le compositeur.
Recherche d’une solution à un problème scientifique au niveau de la raison analytique pour le physicien ou mathématicien.
Recherche d’une réponse à une question métaphysique au niveau de la raison analogique pour le philosophe.
Recherche enfin de la Fin ultime, de l’état d’Éveil, pour le mystique, qui passe nécessairement par la mort aux doctrines et croyances accumulées constituant notre personnalité : par la mort de l’Ego.
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