Le mythe d'Hypnos
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Le mythe d'Hypnos
Le rêve exalte l'imaginaire mais l'imaginaire réduit le désir à la volonté de forniquer.
Donc Hypnos en tant que mythe du sommeil est le seuil de toute forme de réduction.
Il est donc représentatif du lieu parmi les 10 concepts d'Aristote et en ce sens, il est locatif.
Il est donc apposé à l'espace où le macrocosme rejoint le microcosme, donc dans un rapport de réduction à ce qui définit la structure du rêve.
Donc Hypnos en tant que mythe du sommeil est le seuil de toute forme de réduction.
Il est donc représentatif du lieu parmi les 10 concepts d'Aristote et en ce sens, il est locatif.
Il est donc apposé à l'espace où le macrocosme rejoint le microcosme, donc dans un rapport de réduction à ce qui définit la structure du rêve.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: Le mythe d'Hypnos
Le rêve est une forme-pensée. Mais au lieu d'être une forme-pensée qui est dirigée vers l’être humain en vibration, c'est une forme-pensée qui est dirigée vers l’être humain dans une forme. Toute la différence entre le rêve et la pensée quand nous sommes éveillés est là.
Quand nous sommes éveillés, nous sommes en vibration dans notre mental, autrement dit dans la pensée. Nous ne rêvons pas quand nous sommes éveillés, nous pensons. Quand nous rêvons nous recevons la pensée, une énergie sous une forme, tandis que lorsque nous sommes éveillés, nous recevons la pensée sous forme de vibration.
Et si nous ne pensons pas quand nous rêvons, c'est parce que notre ego est en suspension mais, le monde de la pensée est toujours présent, pareil à lui-même, et comme nous devons recevoir quelque chose, nous recevons une forme qui nous parle, qui nous rappelle quelque chose. C'est un langage imagé et il y a un message dans chaque rêve mais nous sommes souvent trop inconscients pour le comprendre dans l'immédiat. Puis, le lendemain ou quelques jours plus tard nous pouvons l'interpréter à condition de pouvoir nous libérer de la forme pour rentrer dans la vibration de la forme.
Cependant, dans le rêve la polarité est indispensable, car l'on ne peut pas nous faire comprendre le message par la logique, alors que le jour on peut nous le faire comprendre par la logique, i.e. l'intelligence logique organisée. Aussi, ce qui n'est donc guère possible de nous faire comprendre dans le rêve par la logique, on essaie de nous le faire comprendre par la polarité de la forme. Il arrive que la forme soit très polarisée dans le rêve, alors elle crée un choc dans le corps éthérique et nous nous en souvenons le matin.
Le fantasme peut apporter beaucoup d’énergie dans la vie d'un être humain. Car cette forme fait partie d’un besoin énergétique chez lui qui
doit être équilibré, harmonisé, canalisé. Mais l’être humain occidental est tellement prisonnier des formes dans son esprit, qu’il lui est difficile de reconnaître la fonction énergétique d’un fantasme et de ne pas se laisser prendre dans le jeu de la morale, de la forme cultivée de son esprit, car il est évident qu’il lui sera impossible de vivre son fantasme, donc impossible de canaliser une certaine énergie qui libérerait, sur le plan mental, des forces créatives dont il a besoin pour vivre sa vie à la hauteur de lui-même.
Il existe chez l'être humain de bons fantasmes. Bons dans ce sens que s’il était suffisamment intelligent, il saurait les convertir en actions qui créeraient dans sa vie une plus grande harmonie et une plus grande sérénité. Le fantasme sain est puissant, car il ne découle pas de la norme sociétale, de la norme morale. Il est au-dessus de cette mesure formelle sur le plan matériel. Voilà pourquoi lorsqu’il est exécuté, il doit l’être avec intelligence. Sinon, il peut créer dans l’expérience beaucoup de confusion, de perturbations, car précisément il fait partie d’une autre dimension de la vie de l’être humain. Et pour qu’il soit rapporté dans la dimension matérielle, il est essentiel que l’être humain se connaisse bien, et soit capable de par son intelligence, de bien canaliser cette énergie afin qu’elle soit créative et non destructive.
Il y a le fantasme malsain, c’est-à-dire ce fantasme qui ne peut être canalisé sur le plan de l’expérience car il n’est qu’une exagération de la forme astrale qui crée une sorte de tension chez l’être humain. Cette exagération provient de la nature-même de l’astral. Si l’être humain est intelligent, il saura reconnaître l’exagération et le fantasme sera repoussé au fond de lui-même, sans lui nuire.
Quand nous sommes éveillés, nous sommes en vibration dans notre mental, autrement dit dans la pensée. Nous ne rêvons pas quand nous sommes éveillés, nous pensons. Quand nous rêvons nous recevons la pensée, une énergie sous une forme, tandis que lorsque nous sommes éveillés, nous recevons la pensée sous forme de vibration.
Et si nous ne pensons pas quand nous rêvons, c'est parce que notre ego est en suspension mais, le monde de la pensée est toujours présent, pareil à lui-même, et comme nous devons recevoir quelque chose, nous recevons une forme qui nous parle, qui nous rappelle quelque chose. C'est un langage imagé et il y a un message dans chaque rêve mais nous sommes souvent trop inconscients pour le comprendre dans l'immédiat. Puis, le lendemain ou quelques jours plus tard nous pouvons l'interpréter à condition de pouvoir nous libérer de la forme pour rentrer dans la vibration de la forme.
Cependant, dans le rêve la polarité est indispensable, car l'on ne peut pas nous faire comprendre le message par la logique, alors que le jour on peut nous le faire comprendre par la logique, i.e. l'intelligence logique organisée. Aussi, ce qui n'est donc guère possible de nous faire comprendre dans le rêve par la logique, on essaie de nous le faire comprendre par la polarité de la forme. Il arrive que la forme soit très polarisée dans le rêve, alors elle crée un choc dans le corps éthérique et nous nous en souvenons le matin.
Là on passe aux fantasmes. Il y en a de bons et des malsains.Dionysos a écrit:Le rêve exalte l'imaginaire mais l'imaginaire réduit le désir à la volonté de forniquer.
Le fantasme peut apporter beaucoup d’énergie dans la vie d'un être humain. Car cette forme fait partie d’un besoin énergétique chez lui qui
doit être équilibré, harmonisé, canalisé. Mais l’être humain occidental est tellement prisonnier des formes dans son esprit, qu’il lui est difficile de reconnaître la fonction énergétique d’un fantasme et de ne pas se laisser prendre dans le jeu de la morale, de la forme cultivée de son esprit, car il est évident qu’il lui sera impossible de vivre son fantasme, donc impossible de canaliser une certaine énergie qui libérerait, sur le plan mental, des forces créatives dont il a besoin pour vivre sa vie à la hauteur de lui-même.
Il existe chez l'être humain de bons fantasmes. Bons dans ce sens que s’il était suffisamment intelligent, il saurait les convertir en actions qui créeraient dans sa vie une plus grande harmonie et une plus grande sérénité. Le fantasme sain est puissant, car il ne découle pas de la norme sociétale, de la norme morale. Il est au-dessus de cette mesure formelle sur le plan matériel. Voilà pourquoi lorsqu’il est exécuté, il doit l’être avec intelligence. Sinon, il peut créer dans l’expérience beaucoup de confusion, de perturbations, car précisément il fait partie d’une autre dimension de la vie de l’être humain. Et pour qu’il soit rapporté dans la dimension matérielle, il est essentiel que l’être humain se connaisse bien, et soit capable de par son intelligence, de bien canaliser cette énergie afin qu’elle soit créative et non destructive.
Il y a le fantasme malsain, c’est-à-dire ce fantasme qui ne peut être canalisé sur le plan de l’expérience car il n’est qu’une exagération de la forme astrale qui crée une sorte de tension chez l’être humain. Cette exagération provient de la nature-même de l’astral. Si l’être humain est intelligent, il saura reconnaître l’exagération et le fantasme sera repoussé au fond de lui-même, sans lui nuire.
Freya- Messages : 1338
Date d'inscription : 24/08/2012
Localisation : Vosges
Re: Le mythe d'Hypnos
C’est une réduction grotesque du psychisme à la libido. Je peux comprendre que la théorie simpliste de Freud a une utilité pragmatique pour les psychiatres occupés principalement par des problèmes sexuels. Néanmoins c’est dommage qu’ils négligent l’analyse par Jung de la nature symbolique et archétypique du contenu oniriqueDionysos a écrit: Le rêve exalte l'imaginaire mais l'imaginaire réduit le désir à la volonté de forniquer.
En effet, l’homme n’a pas seulement des besoins physiques et sensoriels ; son imagination a aussi des dimensions intellectuelles et spirituelles.
Je ne trouve pas de concept de localité dans "les concepts d’Aristote" de Wiki qui sont bien plus nombreux que dix. Tu confonds peut-être ces concepts avec les principes de connaissance a priori de Kant qui comprennent notamment l’espace. (Remarque que le terme "locatif" se rapporte aux locations et loyers)Dionysos a écrit: Il est donc représentatif du lieu parmi les 10 concepts d'Aristote et en ce sens, il est locatif.
La relation entre microcosme et macrocosme est fondée sur une similitude ontologique ou d’organisation et n’est spatiale que dans les termes du langage. Elle signifie précisément une impossibilité de réduire l’un à l’autre.Dionysos a écrit:Il est donc apposé à l'espace où le macrocosme rejoint le microcosme, donc dans un rapport de réduction à ce qui définit la structure du rêve.
Aussi les contenus psychiques ne s’organisent pas selon une causalité linéaire comme tu le présentes, mais en réseaux .
Je t’invite à lire certains des sujets de ce forum qui expliquent la logique de complémentarité des opposés et du tiers inclus sur lequel est fondée l’organisation des systèmes naturels.
Re: Le mythe d'Hypnos
Je pense non pas mal m'être exprimé mais ne pas avoir apporté les précisions élémentaires au sujet.
En effet, déjà il ne s'agit pas de concepts concernant Aristote mais de catégories qui se chiffrent bien à 10 chez le même auteur et dans son livre qui s'appelle l'Organon et ces catégories sont les suivantes : la substance (ou essence), la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l'action et la passion.
Or dans mon étude je parle du lieu et si je le dis locatif c'est pour ne pas dire qu'il serait localisable, ce qui serait maladroit.
Ainsi si je dis que le rêve est analogue à une forme de lieu de par sa rencontre entre le microcosme et le macrocosme, c'est qu'il existe un rapport de réduction qui crée une forme confusionnelle qui n'est pas linéaire comme je ne l'ai pas prétendu mais comme vous le disiez et certainement par réseaux comme la définition pluridimensionnelle et rhétorique du terme lieu le laisse entendre.
En effet, déjà il ne s'agit pas de concepts concernant Aristote mais de catégories qui se chiffrent bien à 10 chez le même auteur et dans son livre qui s'appelle l'Organon et ces catégories sont les suivantes : la substance (ou essence), la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la position, la possession, l'action et la passion.
Or dans mon étude je parle du lieu et si je le dis locatif c'est pour ne pas dire qu'il serait localisable, ce qui serait maladroit.
Ainsi si je dis que le rêve est analogue à une forme de lieu de par sa rencontre entre le microcosme et le macrocosme, c'est qu'il existe un rapport de réduction qui crée une forme confusionnelle qui n'est pas linéaire comme je ne l'ai pas prétendu mais comme vous le disiez et certainement par réseaux comme la définition pluridimensionnelle et rhétorique du terme lieu le laisse entendre.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: Le mythe d'Hypnos
Tu as bien parlé de "dix principes d’Aristote". Je connais les principes ontologiques et logiques d’Aristote, mais il est vrai que je ne connaissais pas les dix catégories. J’apprends par Wikipédia que l’authenticité de ces catégories est contestée. Ce sont des catégories linguistiques grecques plutôt qu’universelles ; elles désignent des entités ou prédicats logiques.
Je suis d’accord qu’on peut dire que dans le rêve le macrocosme rejoint le microcosme, non pas selon la catégorie de lieu (physique) mais selon celle de relation (psychique). Il s’agit de la relation entre les émotions de l’individu (microcosme) et l’intuition d’un univers de formes ataviques, archétypiques ou mythiques, héritage de l’humanité (macrocosme) qui est hors de l’espace-temps et donc de la pensée logique.
Cette relation onirique peut être considérée comme une forme d’amour à des degrés divers selon le développement psycho-spirituel de l’individu. Tu peux réduire l’amour au degré primitif du désir animal de fornication. Les individus mentalement plus développés éprouvent plutôt l’expérience d'une relation avec un monde transcendant le vécu, (l'inconscient collectif de Jung). Aux degrés supérieurs, certains font, dans des situations hypnotiques critiques (NDE), l’expérience spirituelle de l’unité cosmique.
Je suis d’accord qu’on peut dire que dans le rêve le macrocosme rejoint le microcosme, non pas selon la catégorie de lieu (physique) mais selon celle de relation (psychique). Il s’agit de la relation entre les émotions de l’individu (microcosme) et l’intuition d’un univers de formes ataviques, archétypiques ou mythiques, héritage de l’humanité (macrocosme) qui est hors de l’espace-temps et donc de la pensée logique.
Cette relation onirique peut être considérée comme une forme d’amour à des degrés divers selon le développement psycho-spirituel de l’individu. Tu peux réduire l’amour au degré primitif du désir animal de fornication. Les individus mentalement plus développés éprouvent plutôt l’expérience d'une relation avec un monde transcendant le vécu, (l'inconscient collectif de Jung). Aux degrés supérieurs, certains font, dans des situations hypnotiques critiques (NDE), l’expérience spirituelle de l’unité cosmique.
Re: Le mythe d'Hypnos
La psychologie c'est la qualité statuée par la personnalité ainsi que c'est ce qui actualise.
La sociologie c'est la relation statuée par l'individualité ainsi que c'est ce qui réalise.
Il est vrai que le lieu c'est la géographie mais à dimension variable comme on dit communément ainsi que lieu est aussi en poétique ce qu'on appelle une topique que l'on retrouve chez Aristote mais aussi chez Freud et Jung et plus particulièrement chez ce dernier avec cette forme allégorique des mythes et des archétypes.
La sociologie c'est la relation statuée par l'individualité ainsi que c'est ce qui réalise.
Il est vrai que le lieu c'est la géographie mais à dimension variable comme on dit communément ainsi que lieu est aussi en poétique ce qu'on appelle une topique que l'on retrouve chez Aristote mais aussi chez Freud et Jung et plus particulièrement chez ce dernier avec cette forme allégorique des mythes et des archétypes.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
Re: Le mythe d'Hypnos
Tu soutiens l’interprétation postmoderne de la psychologie et de la sociologieDionysos a écrit:La psychologie c'est la qualité statuée par la personnalité ainsi que c'est ce qui actualise.
La sociologie c'est la relation statuée par l'individualité ainsi que c'est ce qui réalise.
Le relativisme postmoderne permet de tout inverser: le mensonge devient vérité, la guerre est la paix etc. selon le mode orwellien.Pour les postmodernes, l’observateur influence toujours sont sujet, il n’y a pas un savoir « vrai » et objectif, il n’y a que des interprétations de la réalité. De plus, en affirmant connaitre « la » vérité, le chercheur exerce un pouvoir car sa voix est exposée au détriment de celle des autres, c’est pourquoi la recherche d’une vérité universelle est remise en question au profit du relativisme, qui considère qu’il y a autant de vérités que de points de vue.
Extrait de https://wp.unil.ch/bases/2013/08/post-modernisme/
Ce forum s’appelle SCIENCE § TRADITION, son but est au contraire le retour au bon sens: le rétablissement de la vérité historique et de l’objectivité scientifique.
Si cela ne te convient pas, va exprimer tes confusions sur un autre forum.
Re: Le mythe d'Hypnos
Les deux définitions que je défends concernant la sociologie et la psychologie ne sont, pour moi, que les conséquences des catégories d'Aristote que j'ai citées supra. Je ne les savais donc pas issues des sciences post-modernes.
Et d'ailleurs il y a une différence entre croire en des vérités objectives et entre valider des vérités alors vraiment objectives.
De plus il n'y a pas de connaissances définitives (il n'y en a pas d'éternelles) et bien souvent la subjectivité est une acceptation de la friabilité tant individuelle que transindividuelle de ces connaissances.
Par ailleurs je ne partage pas les philosophies dites post-modernes pour les raisons que vous avez mentionnées.
Et d'ailleurs il y a une différence entre croire en des vérités objectives et entre valider des vérités alors vraiment objectives.
De plus il n'y a pas de connaissances définitives (il n'y en a pas d'éternelles) et bien souvent la subjectivité est une acceptation de la friabilité tant individuelle que transindividuelle de ces connaissances.
Par ailleurs je ne partage pas les philosophies dites post-modernes pour les raisons que vous avez mentionnées.
Dionysos- Messages : 71
Date d'inscription : 21/07/2016
Age : 55
Localisation : Dans les limbes
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