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Philosophie holistique et modèle systémique

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Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Empty XVI - Les principes systémiques dynamiques de la mécanique ondulatoire

Message  patanjali Dim 11 Mai 2014 - 14:57

La systémique, interprétation dynamique de l'univers.
Le matérialisme scientifique est empirique et pratique. Il cherche à connaître l'univers par l'observation et par la différenciation de sa composition matérielle[ selon la méthode analytique ou réductionniste.
La systémique est théorique et abstraite. Elle cherche à  comprendre l'univers par l'interprétation et l'intégration des relations dynamiques qui constituent l'organisation globale.
Il ne s'agit pas de renier les acquis de la méthode empirique  et de passer d'un extrémisme matérialiste à un extrémisme idéaliste mais de réaliser la complémentarité entre observation et interprétation, entre différentiation et intégration, entre composition matérielle et organisation dynamique.
C'est pourquoi il importe avant tout de compléter le principe d'identité et de contradiction exclue aristotélicien, valables pour l'observation, par le principe de complémentarité des contraires ou de coïncidence des opposés applicables au fonctionnement global.
Connaître n'est pas comprendre. Pour comprendre l'univers et la vie, il ne suffit pas d'en connaître ses parties, il faut encore comprendre leurs relations constituant l'ensemble, selon les conditions ou principes universels de l'auto-organisation.

Nouvelles prropositions ontologiques et épistémologiques.
Ce ne sont pas les philosophes, qui indiquent la voie vers un nouveau paradigme; Leur esprit érudit est trop occupé avec l'histoire et la littérature du passé. Ce sont surtout des physiciens qui soulèvent la question de l'interprétation, des physiciens qui s'occupent aussi d'épistémologie et d'histoire de la physique.

Gerald Holton [1], par son étude de l'imagination scientifique ( voir chapitre VII), a découvert un petit nombre de thèmes symboliques orientant l'imagination des chercheurs avant toute formulation rationnelle d'une théorie. Il a constaté aussi les rapports dialectiques et trialectiques de ses "themata". En tant qu'historien scientifique il ne s'est pas aventuré à des conclusions métaphysiques. Pourtant l'image-devinette en couverture de son livre révèle  l'idée que l'auteur se fait de l'unité. En effet, elle symbolise une double trialectique d'anges blancs et de démons gris unis dans un cercle, de manière analogue aux trois synergies opposées aux trois antagonisme dans notre modèle d'intégration fonctionnelle.
Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Holton10

Vladimir Rogozhin [2], un autre philosophe des sciences ose par contre une synthèse sur le plan épistémologique qui rappelle les  hypostases néoplatoniciennes et les trois niveaux de la réalité et de la connaissance. Il retrace l'évolution de la physique et des mathématiques depuis leur origine grecque ancienne jusqu'à l'époque contemporaine, dans un article intitulé "Du paradigme de la partie vers le paradigme du tout… La structure générative absolue". Il propose en conclusion une trinité de "superprincipes" appelés  eidos (signifiant "image" en grec ancien, selon les"formes" de Platon). Ceux-ci génèrent une trinité de superaxiomes logiques qui sont, en résumé:
• l'idée d'espace absolu, pure potentialité, représenté par des rapports linéaires, euclidiens, newtoniens cartésiens,
• l'idée d'espace-vortex, pure actualité représentée par la sphère comme particule élémentaire  ou "atome discret",
• l'idée d'espace-onde, espace du devenir, pure formation, représenté par le cylindre comme "guide d'onde" ou corde.
Il conclut que la physique a besoin d'un fondement ontologique (proto-eidos: soit une proto- ou méta-physique), que la géométrie est le langage de la nature, que l'idée de champ est centrale et que la théorie de tout ("theory of everything") ne peut être représentée que sous forme de vecteur.
Basarab Nicolescu [3] insiste dans Nous, la particule et le monde  sur une logique trialectique, un principe ternaire sous-jacent à toutes les théories explicites de la physique et de la cosmologies. Comme le tire le suggère, il considère l'homme et la biologie comme le tiers inclus entre le macrocosme et le microcosme. Il se réfère en cela à la logique de Stéphane Lupasco [4], et il propose une science transdisciplinaire fondée sur trois postulats méthodologiques: la logique du tiers inclus de Lupasco, l'existence de niveaux de la réalité et de la perception, et la complexité.

Jean-Jack Micalef [5], historien des sciences et épistémologue de la physique, présente sur son site une étude critique de la physique contemporaine et des conceptions et principes nouveaux.
Il affirme le rôle prioritaire la mécanique avant sa formulation mathématique et pose comme principes premiers l'espace en tant que prématière, et le mouvement sous ses différentes formes. Il relève que la vitesse de la lumière dans l'espace nécessite une prématière qui  concilie une  "rigidité et élasticité qui n’a pas d’équivalent pour la matière".
Il distingue l'évolution de la prématière vers "trois états de la substance de l'espace", l'état d'onde (ou photon), l'état de lumière ( train de photons) et la matière permanente.
Sur la base de ces principes épistémologiques , son site présente une critique des théories contemporaines et propose des solutions nouvelles en physique élémentaire et en cosmologie.

L'auto-organisation des systèmes complexes
L'évolution des systèmes complexes, aussi appelés systèmes chaotiques, a été étudiée par Henri Atlan [6] dans la théorie de l'information et  par René Thom en mathématique; Benoit Mandelbrodt [7] l'a modélisée dans la théorie fractale
Ilya Prigogine [8] a révélé les conditions de l'évolution par auto-organisation des systèmes naturels qui sont ouverts sur l'environnement (chapitre VI). Il a démontré sur la base de la thermodynamique que la cause et l'effet ne sont pas équivalents et que le temps n'est donc pas réversible. Il a en même temps démontré que c'est l'ensemble qui organise le comportement des parties.  Finalement et surtout, il a indiqué la raison de l'indétermination et de la corrélation qui conduit à des structures nouvelles et imprédictibles. Il a rappelé les équations non intégrables et le problème des trois corps de Poincaré, dont la cause physique se situe dans les résonances ou interférences d'oscillateurs multiples.
Mais, comme Prigogine l'a écrit dans "La fin des certitudes": ce n'est que le début d'une nouvelle aventure, une aventure qui s'éloigne du matérialisme déterministe et qui retrouve les découvertes et conceptions fondatrices oubliées ou négligées de la mécanique ondulatoire et de l'électromagnétisme.
Cependant la "communauté scientifique" a jusqu'à présent occulté sa découverte, bien qu'elle fût récompensée par un prix Nobel, sans doute parce que ses conséquences invalident aussi bien la théorie reconnue de l'évolution biologique que le déterminisme mathématique.

La mécanique ondulatoire.
Louis de Broglie est à l'origine de la mécanique ondulatoire En associant une onde à chaque particule, il ne considérait plus la particule comme une matière statique mais comme un dynamisme oscillateur un champ quantique.
Par l'équivalence de l'énergie de la relation d'Einstein avec celle de Planck
E = mc2 = hf , L. de Brogle obtient la formule simple  λ = h/p
où λ est la longueur d'onde, h la constante de Planck et où p = mv est la quantité de mouvement (aussi appelée moment ou pulsion).
Il est remarquable que dans cette expression fondamentale de la mécanique ondulatoire, le fétiche "masse" (m) disparaît avec sa vitesse v, remplacés par la variable unique p signifiant "quantité de mouvement".
La thèse de de Broglie, l'onde pilote associée à la particule était sans doute incomplète et a été rejetée.

Erwin Schrödinger remplaça les niveaux d'énergie des électrons par des configurations ondulatoires et publia sa fameuse équation d'onde. Mais celle-ci fut bornée à un calcul de positions ou d'énergies de particules à la suite de Max Born, donnant naissance au modèle standard des particules de la mécanique quantique.

David Bohm, récupéra  et compléta l'idée de de Broglie dans le cadre de la fonction d'onde. Il concevait l'univers comme une hiérarchie de champs "impliés" qu'il appelait "holomouvement". Mais la "théorie de Broglie-Bohm" ne fut pas reconnue non plus sous prétexte de "métaphysique" et de "variables cachées".

Depuis le début du XXIème siècle, de nouvelles théories de mécanique ondulatoire, proches des hypothèses de Louis de Broglie, ont apparu sur internet.

Sources

[1] - G. Holton, The scientific imagination. Harvard,
article: On the Role of Themata in Scientific Thought
http://www.compilerpress.ca/Competitiveness/Anno/Anno%20Holton%20Themata.htm"
[2] - Vladimir I. Rogozhin, article du site "The General Science Journal"
- - http://gsjournal.net/Science-Journals/Research%20Papers-Philosophy/Download/4461
[3] - Basarab Nicolescu, La transdisciplinarité, Rocher, 1996
- - site CIRET: http://ciret-transdisciplinarity.org
[4]  - Stéphane Lupasco, L'énergie et la matière vivante. - Juillard, Paris 1974, réédité par Le Rocher, 1987.
 -   - Le principe d'antagonisme et la logique de l'énergie. - Le Rocher 1987.
[5] - Jean-Jack. Micalef, – site: Nouveaux principes de physique,
- - http://jean-jack.micalef.pagesperso-orange.fr
[6] - Henri ATLAN. - L'organisation biologique et la théorie de l'information. - Hermann,  Paris 1972.
[7]  - Benoit Mandelbrodt – Les objets fractals, Flammarion 1989
[8] - Iya Prigogine, – La fin des certitudes, Ed. Jacob, 1996
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Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Empty XVII - Nouvelles théories de mécanique ondulatoire

Message  patanjali Dim 18 Mai 2014 - 10:22

Depuis le début du XXIème siècle, de nouvelles théories de mécanique ondulatoire, proches des hypothèses de Louis de Broglie, apparaissent sur internet. Elles ne proviennent pas de physiciens théoriciens, trop liés aux théories "établies" et leurs formulations mathématiques. Elles sont proposées par des praticiens ingénieurs, opticiens, biologistes même, insatisfaits de la relativité et de la mécanique quantique.


Milo Wolff [9], ingénieur physicien américain, spécialiste du radar et des communications électromagnétiques, écrit dans son autobiographie que trente ans après ses études, il s'est intéressé au problème de la longueur d'onde de Broglie et et a calculé sa structure d'une particule en trois dimension. Il écrit "J'ai été étonné de constater que les ondes contenaient non seulement la base de de Broglie de la mécanique quantique mais aussi la relativité et d'autres lois naturelles."
Dès lors, il a développé une conception  de la structure ondulatoire de la matière (WSM: wave structure of matter) qu'il a publiée dans deux livres et un site. Sa théorie est fondée sur le principe de Mach et le principe de Huygens selon lequel toute particule de l'espace atteinte par une onde renvoie une onde sphérique de même fréquence, même amplitude et même phase. Pour Wolff, la particule est une onde stationnaire sphérique qui est formée par interférence du front d'onde émis de la particule et le front d'onde renvoyé par l'ensemble des particules de l'univers.  Il se constitue ainsi une interdépendance fondée sur l'espace universel.

Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 4.4_Ospherique

Il affirme que "Ces trois, les particules, les lois et l'univers forment une trilogie interdépendante. Chacune requiert l'existence des autres. Par conséquent nous ne pouvons pas espérer comprendre la cosmologie, la structure de l'univers, si nous ne comprenons pas aussi les relations à l'intérieur de la trilogie."
Wolff formule mathématiquement cette interdépendance par seulement trois principes régulateurs: une équation d'onde scalaire, un principe de densité spatiale (Space Density Principle: SDP), principe d'amplitude minimum ( Minimum Amplitude Principle: MAP).


Denys Lépinard [10], biologiste, développe sous le terme ontostat une théorie de l'évolution qui repose essentiellement sur la structure ondulatoire de la matière. Il présente toute évolution comme une boucle cybernétique qui s'inscrit dans un système d'ondes universel.  La vie , qui dépend de l'électron et de sa longueur d'onde liée à la constante de structure fine, se situe selon cette évolution dans la moyenne géométrique des grands nombres de Dirac.
Ses pages consacrées à la "physique revisitée" expliquent très clairement les principes de la mécanique ondulatoire et l'échec de l'expérience de Michelson. Elles projettent  des points de vue nouveaux et originaux sur divers aspects de la physique
Il faut relever surtout sa théorie du repositionnement fondée sur l'onde de phase de L. de Broglie, qui accompagne toute onde stationnaire. Il montre que le repositionnement donne une explication physique aux  lois de gravitation de Newton et de Kepler restées jusqu'ici essentiellement empiriques.


Le regretté Gabriel Lafrenière [11], expert québecois en optique et informatique, a développé sur son site, "La matière est faite d'ondes" une conception ondulatoire semblable à celle de Wolff. Il l'a appliquée aux principaux phénomènes physiques, à l'électromagnétique et à la relativité et l'a illustrée par de nombreuses animations. Il a démontré le mécanisme des phénomènes ondulatoires et de leurs interférences par simulation informatisée d'ondes dans l'éther virtuel. De nombreux aspects de la physique quantique et de l'optique sont ainsi éclairés.
Il a dénoncé les erreurs de la relativité d'Einstein et a soutenu que l'échec de l'expériences d'interférométrie de Michelson doit être expliqué par la contraction de l'instrument selon H.A. Lorentz. Dans une des dernières mises à jour de son site, il a présenté les ondes stationnaires mouvantes d'Ivanov, qui se contractent en fonction de leur vitesse,  comme une découverte expérimentale révolutionnaire, donnant raison à l'hypothèse de transformation des longueurs de Lorentz.


Yuri N. Ivanov [12], ingénieur, est l’auteur d’une mécanique ondulatoire qu'il appelle rythmodynamique. Il commence par où toute science devrait commencer: par des considérations épistémologiques qui le conduisent à formuler:
Un "principe de fondation-régulation" qui affirme l'existence de l'espace fixe comme référentiel absolu et réel et comme milieu de propagation d'onde. La vitesse constante de la lumière dans le vide se rapporte seulement à l'espace, milieu de propagation, et non pas à la la source ou à l'observateur.
Trois postulats qui précisent les propriétés de l'espace et des ondes:

  1. Un objet oscillateur élémentaire hypothétique, générateur d’ondes.
  2. Un milieu transformant les vibrations en ondes sphériques, garantissant leur propagation à vitesse constante par rapport au référentiel fixe du milieu.
  3. L’interaction (ou interférence) : lorsqu’au moins un autre oscillateur apparait, alors un système d’oscillateurs en interaction émerge.

Ces trois  sont interdépendants. Il n'existe pas d'espace réel sans mouvement d'oscillateurs, il n'y a pas de propagation des oscillations sous forme d'ondes sans espace, et il n'a pas d'éléments oscillateurs sans interférences d'ondes.

Ivanov a confirmé les conséquences des postulats par des expériences concrètes effectuées au moyen d'oscillateurs mécaniques et sonores. Il a étudié le comportement des ondes stationnaires formées par la superposition  de deux ondes.

Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 4.2_O.stat
Deux oscillateurs au repos, émettant et échangeant des ondes de même fréquence, sont reliés par une onde stationnaire formée par superposition des ondes se propageant en directions opposées.

Lorsque le système d'oscillateurs et leur onde stationnaire sont en mouvement à vitesse constante dans leur milieu porteur, les longueurs d'ondes diminuent vers l'avant (onde rouge) et augmentent vers l'arrière (onde verte) par effet Doppler. La moyenne géométrique des deux longueurs d'ondes, constitue la longueur de l'onde stationnaire.  Cette moyenne est formulée par la transformation de Lorentz et signifie une contraction des longueurs en fonction de la vitesse.

Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 4.3_O.Ivanov
Cette animation, que l'on doit à Lafrenière, montre comment se comporte un système d'onde stationnaire en mouvement à la vitesse v. La bande supérieure présente l'addition des amplitudes. Elle montre une bande noire qui se déplace très rapidement dans le sens du mouvement. C'est l'onde de phase de de Broglie dont la vitesse V est en rapport inverse avec la vitesse v selon la relation v*V = c2.

Ivanov a démontré par différentes expériences sur des ondes mécaniques et sonores, que les ondes stationnaires se contractent effectivement en fonction de leur vitesse par rapport à leur milieu de propagation.
Or on sait par les technologies électro-audio que le comportement des ondes électromagnétiques est pareil à celui des ondes sonores en ce qui concerne les longueurs d'onde et la transformation de Lorentz. On sait aussi que les atomes et molécules sont reliés par des forces électromagnétiques.
Par conséquent, les expériences d'Ivanov prouvent qu'une structure matérielle, dont les atomes sont reliés par un réseau d'ondes stationnaires, se contracte en fonction de sa vitesse par rapport au milieu. Cette découverte donne raison à l'hypothèse historique de Lorentz. La taille des bras de l'instrument de mesure de Michelson est réduite dans les mêmes proportions que les ondes, ce qui annule toute possibilité de mesurer des différences de vitesse.  Par conséquent, les coordonnées d'espace et de temps ne changent pas; ce sont les longueurs d'onde et les périodes ou fréquences de l'objet qui se transforment en fonction de sa vitesse.  La relativité n'est pas abolie, mais elle est formulée différemment par Ivanov, en fonction du référentiel spatial absolu et non pas en fonction du référentiel galiléen de l'observateur.

La découverte des ondes stationnaires mobiles  a conduit Ivanov à interpréter le mouvement inertiel et ses transformations, la force et l'inertie, ainsi que l'accélération gravitationnelle, par la mécanique ondulatoire. Ce sont des phénomènes que personne n'a jamais cherché à expliquer parce qu'admis comme des "faits" d'observation évidents ne nécessitant pas d'explication.
L'élucidation des mécanismes ondulatoires du mouvement ouvre de nouvelles perspectives d'applications. Elle a conduit l'ingénieur Ivanov à des projets nouveaux de moyens de locomotion dans l'espace.


Neagu Gheorghe [13] présente un "modèle atomique fluenique sans électron". Il commence par une redéfinition de la notion de "champ", qui conduit à la conclusion que l'espace "vide" est une forme d'existence de la matière à l'état de champ, un flux d'énergie qu'il appelle FLUEN. Cette notion conduit à une réinterprétation des particules élémentaires , qu'il représente sous forme d'un double tore en rotations réciproques représentant  les vecteurs électrique et magnétique.

Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 4.6.0_NucleonPhilosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Grafic%20lentPhilosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Rotor%20polaritate

Neagu écrit: "L’électricité est la matière même. Elle est l’énergie qui relie les nucléons et les atomes entre eux". Il explique le courant électrique par les vibrations des atomes alignés en série dans les conducteurs. Il met en doute l'existence de l'électron, en tant que particule ayant une masse: "Le nucléon est la seule particule stable. ... L’électron, étant une formation fluénique instable, tout simplement perd les qualités avec lesquelles il est accrédité".
Comme Ivanov, quoique de manière différente, la compréhension de l'espace et du mouvement conduit Neagu à la conception d'un moyen insoupçonné de propulsion dans l'espace qu'il appelle moteur fluénique.


Synthèse systémique:
Les auteurs choisis proposent des solutions qui convergent vers une conception systémique en physique. Leurs hypothèses rétablissent d'abord les référentiels absolus d'espace et de temps, permettant de définir des structures et des mouvements. Ils rétablissent ainsi la priorité des explications géométriques et mécaniques sur leur formulation et manipulation mathématique. Ils récusent la courbure ou dilatation de l'espace-temps de la relativité d'Einstein et les spéculations mathématiques qui en ont été tirées
La relativité prend un sens différent sous une formalisation nouvelle. Elle n'est pas une relativité des coordonnées d'espace-temps mais une relativité de l'observation transformée par l'effet Doppler et une relativité des dimensions  de l'objet en fonction de sa vitesse dans l'espace absolu.

Les nouvelles théories de mécanique ondulatoire convergent sur trois "superaxiomes" qui sont les analogues, au niveau élémentaire quantique, des trois hypostases ou causalités métaphysiques:
L'existence physique de l'espace "vide" comme référentiel universel absolu et comme milieu de propagation d'ondes.  (cause matérielle)
Le mouvement d'oscillation et de propagation d'ondes dans l'espace dont les transformations sont à l'origine des notions de force ou inertie. (cause efficiente)
L'interaction d'ondes sous la forme la plus élémentaire d'onde stationnaire, comme principe de formation de toute structure. (cause formelle)


Sources

[9] Milo Wolff, – Schrödinger's Universe, 2008
- - site: Quantum universe, http://www.quantummatter.com
[10] Denys Lépinard, – Une sinusoïdale dans l'univers
- - site: Ontostat, http://www.ontostat.com
[11] [b]Gabriel Lafrenière, – La matière est faite d'ondes,
- - site: http://web.archive.org/web/20110711095644/http://www.glafreniere.com/matter.htm
[12] Yuri N. Ivanov, – Rhythmodynamics
- - site: http://mirit.ru/rd_2007en.htm
- - http://mirit.ru/tmp/presentation.htm
[13] Gheorghe Neagu,  modèle fluénique,
-  - site: http://www.atomic-model-fluenic.com
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Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Empty XVIII - Nouvelles théories de physique macroscopique et de cosmologie

Message  patanjali Lun 26 Mai 2014 - 10:10

Il n'y a pas d'onde sans oscillateur élémentaire et il n'y a pas d'oscillateur sans onde. Particule et onde sont deux aspects opposés d'une même réalité. Du point de vue élémentaire et réductionniste tout objet est composé d'innombrables particules reliées par d'innombrables interactions d'ondes. Mais au niveau global et macroscopique de notre univers observable les objets ont des propriétés qui ne sont pas réductibles à celles des élément composants.

Giordano Bruno écrivait dans De triplici minimo et mesura, (du triple minimum et de la mesure): Dans chaque genre le minimum doit être de degré adapté.

La mécanique, la thermodynamique, la chimie, la biologie et l'astronomie étudient chacune un aspect partiel de la réalité. Chacune de ces spécialités a ses propres référentiels et postulats adaptés au contexte étudié. De nouvelles théories unificatrices convergent cependant vers un fonctionnement commun, elles convergent vers une conception systémique et transdisciplinaire.


Jean-Claude Villame  présente une thèse unificatrice sous le titre "Paradigme mécanique et gravitationnel des échanges électromagnétiques et thermodynamiques des amas particulaires structurés dans l’éther et le substrat du milieu cosmique."  [14] L'intérêt du point de vue systémique est d'une part la conception de la hiérarchie des structures matérielles de l'univers, d'autre part l'interaction dynamique et électromagnétique en vortex de ces niveaux.
Villame admet que l'espace n'est pas vide mais constitué de particules minimales, indivisibles, qu'il appelle brunos en référence aux monades de Giordano Bruno. Les particules de matière de toute dimension sont construites par agrégation gravitationnelle de monades en niveaux successifs dans une série logarithmique. Chaque particule de niveau n, entourée d'environ une douzaine de particules identiques, forme une particule de niveau supérieur n+1. Cette procédure correspond au processus fractal et aux relations holographiques selon lesquelles toute partie, de la plus petite jusqu'à la plus grande partie reproduit les mêmes proportions, formes et propriétés fonctionnelles.
Formellement, ses calculs se réfèrent au rapport de masse proton/électron dont il déduit la base de la progression logarithmique des niveaux.  Il estime que l'électron occupe le niveau 18 et le proton le niveau 22 dans l'ordre des niveaux qui commence par la monade bruno occupant le niveau 0. Par extrapolation régressive à partir de l'atome d'hydrogène ou atome de Bohr, il  définit les niveaux subatomique des particules. De même il extrapole les niveaux super-atomiques des éléments de la table de Mendeleîev des éléments jusqu'aux atomes les plus lourds, et au-delà jusqu'aux systèmes cosmique stellaires et galactiques.

L'aspect dynamique dans cette hiérarchie se situe dans le fait que ces niveaux matériels ne sont pas fixes et séparés mais unis dans une spiralisation logarithmique. Il y a échange permanent de la matière/énergie entre les niveaux mais aussi avec l'éther environnant.
Dans une étude approfondie des émissions et absorptions de raies spectrales Villame fait le lien entre la mécanique, la thermodynamique et l'électromagnétisme. Par la formule de de Broglie (M = h/λc) qui établit une proportion inverse entre masse et longueur d'onde et quantité de mouvement, Villame formule le rapport entre la longueur d'onde mécanique relativiste de l'électron et la longueur d'onde électromagnétique des raies spectrales. Il parvient ainsi à un coefficient de mobilité alpha ( αBV selon Boutry Villame) qui est une fonction relativiste de la vitesse de l'électron dépendant du rayon orbital.
αBV  = λcompton / λde Broglie = (c2/v2 - 1)

Il démystifie ainsi la constante alpha dite de structure fine qui n'est autre que la valeur particulière de ce "coefficient de mobilité" appliqué à la vitesse orbitale de l'électron au niveau fondamental de l'atome de Bohr. Il démystifie aussi la constante de Rydberg comme valeur inverse de la longueur d'onde limite de la série de Lyman des raies spectrales de l'atome d'hydrogène.
Le coefficient de mobilité alpha conduit au coefficient d'interaction de couplage ou de libération de l'électron avec le barycentre du nucléon. Il varie en fonction du carré du rapport entre les rayons considérés et le rayon de référence qui est celui de l'orbitale électronique de l'atome de Bohr.
Le coefficient d'interaction généralisé à l'ensemble des niveaux et dimensions de la hiérarchie du réel unifie dans une seule spiralisation universelle les forces d'interaction spécialisées, (gravitationnelle, nucléaire forte, faible, électromagnétique, moléculaire , chimique, etc. ). En toute rigueur, écrit-il, ces qualificatifs devraient disparaître. (Une présentation simplifiée des formules se trouve ICI)

Cependant Villame explique la gravité par une dépression de l'amas matériel.par rapport à l'éther. Cette dépression est attribuée à une perte de matière/énergie de l'amas en formation dissipée par radiation dans l'éther environnant. Selon ses termes, l'agrégation de monades créerait une expansion et donc une diminution de densité en direction du barycentre.
Il exprime cette idée aussi dans une équivalence généralisée E.P.M.G. Le bilan matière/énergie de la formation d'un système ou amas ((E) est  composé de l'énergie de masse au repos selon la formule d'Einstein (M), de sa quantité de mouvement ou énergie cinétique (P) et de la matière/énergie dissipée dans l'éther par radiation (G). Cette dissipation serait à l'origine d'un différentiel de densité entre l'éther et l'amas qui expliquerait la gravité. (Un essai d'interprétation systémique et vectorielle de l'équivalence EPMG par le modèle de l'octaèdre se trouve ICI)


Edouard Bernal [15] propose une théorie d'unification des forces électromagnétique, de gravitation et nucléaire.
Il définit la particule élémentaire par une onde électrique en boucle accompagnée par son champ magnétique qui constitue un système de boucles orthogonal. Par le mouvement en boucle à la vitesse de la lumière c, la particule entraine autour d’elle très lentement les particules virtuelles environnantes de l'éther en un vortex secondaire, un flux du vide ou flux gravitationnel. Le champ gravitationnel correspond à ce vortex secondaire. Bernal rejoint ainsi la dynamique des fluides, l'entrainement de l'éther et les lois de Képler qu'il généralise aux particules massives.

Il démontre que le mouvement des fluides  en vortex crée une dépression centrale (selon le principe de Bernoulli) qui explique la force de gravité.
Il montre que le rayon stabilisé orbital des planètes ou des particules est fonction de leur densité (ou masse volumique). D'autre part il écrit que la force nucléaire forte provient du confinement produit par la gravitation. Les masses volumiques colossales des protons donnent naissance au confinement gravitationnel.


Thierry De Mees développe une théorie de la gravitation appelée gravitomagnétisme ou gyrotation [16]. De Mees explique la gravitation par la dynamique des fluides en appliquant par analogie les équations de Maxwell et en y incluant l'effet Coriolis. Il se réfère aux travaux de Oliver Heaviside (1850-1925) qui expliquait la gravitation par les équations de Maxwell et Oleg Jefimenko (1922-2009) qui compléta et expliqua ces équations. Il faut se souvenir en effet que Maxwell concevait l'électromagnétisme sous le point de vue de l'éther et de la dynamique des fluides.  De Mees écrit: "Un modèle est développé par l'utilisation de flux de masses par analogie avec les flux d'énergie. Par ce modèle, le transfert du mouvement angulaire gravitationnel peut être trouvé et par là le fondement d'une analogie avec les équations de l'électromagnétisme. Ces équations nous permettront d'élucider un nombre important de phénomènes cosmiques jamais expliqués jusqu'à ce jour."

Par le gravitomagnétisme il parvient ainsi à expliquer les nombreuses observations que la relativité générale d'Einstein ne parvient ni à expliquer ni même à formaliser mathématiquement: La gravitation et la rotation des planètes dans le même sens et le plan de l'écliptique sont  dues à un effet d'entraînement du champ commun (ou éther). La vitesse constante des étoiles dans le vortex galactique (sans matière ou énergie "noire"), la forme en disque des galaxies spirales et l'anneau de Saturne sont dus à l'effet Coriolis. Les trous noirs présumés sont interprétés comme des étoiles à rotation rapide; elles évoluent en quasars dont la densité et vélocité est à l'origine de leur redshift, sans nécessiter une expansion de l'univers.


L'Univers électrique, est un courant de pensée scientifique  représenté principalement par le site "The thunderbolts project" [14] du physicien  australien Wallace Thornhill associé à des collaborateurs spécialisés dans divers domaines tels qu'astronomie, électricité, plasma, mathématiques, et histoire de la Terre. En effet, David Talbott, coauteur du site a mis en évidence le rapport entre l'histoire de l'humanité, ses mythes, légendes et les pétroglyphes, qui témoignent de grands cataclysmes sous formes d'éclairs géants formés par des décharges plasmatiques en provenance de la ionosphère (voir l'article Univers électrique sur ce forum).

L'univers électrique  est présenté comme un nouveau paradigme. Ce n'est pas une théorie mathématique comme les théories de la relativité et du bigbang qui sont formellement réfutées. C'est une cosmologie fondée sur les expérimentations avec le plasma, l'observation astronomique et la simulation par ordinateur.

Le véritable fondateur de cette science est l'astrophysicien suédois Hannes Alfvén, prix Nobel de physique 1970 pour sa contribution en magnétohydrodynamique. Son prédécesseur, le norvégien Kristian Birkeland, avait déjà mis en évidence à la fin du 19ème siècle les phénomènes plasmatiques de ionisation et de décharges en filaments dans une expérience historique avec un dispositif appelé  "terrella" qui expliquait entre autres les aurores boréales.
L'astrophysique a découvert que l'espace n'est pas vide comme le supposaient les astronomes dans la première partie du 20ème siècle. Il est rempli de plasma, c'est à dire de  particules chargées et d' ondes électromagnétiques de toute fréquence. Le mouvement libre des particules chargées crée des courants électriques et des champs magnétiques. Les phénomènes observables à l'échelle astronomique sont pareils à ce qui est observé en laboratoire avec le plasma.

Il n'est pas nécessaire dans cet essai systémique d'entrer dans le détail des connaissances physiques que le site thundebolts explique d'ailleurs avec beaucoup de clarté et de précision  dans un " guide essentiel ". La cosmologie confirme par l'observation astronomique et l'expérimentation avec les plasmoïdes l'essentiel des conclusions mathématiques de De Mees concernant les galaxies, les quasars et leur redshift.

Le paradigme  de l'univers électrique est décrit ainsi:
L'univers visible est un théâtre de particules chargées . Une danse d'électrons et de protons le tient ensemble . Nous voyons ses rythmes et ses géométries en détail microscopique , alors même que sa musique se joue à travers le cosmos : atomes et molécules sont reliés par la force électrique; les étoiles et les galaxies sont  organisées et mises en mouvement par la même force ; et sur notre petite planète Terre , les organismes vivants sont animés par l'électricité de la vie . Il n’existe pas d'espace vide. Tout ce que nous voyons maintenant est relié par la danse universelle de particules chargées . ( David Talbott , le projet Thunderbolts)

Synthèse systémique.
Dans les théories citées, les référentiels et postulats diffèrent selon le contexte mais sont semblables par analogie systémique et convergent sur le fonctionnement électromagnétiques à tous les niveaux
Il est judicieux de distinguer trois niveaux de la réalité physique: le niveau microscopique ou quantique dont la dynamique est ondulatoire, notre niveau vital des phénomènes observables immédiatement par nos sens, dont la dynamique est régie par l'électron, et le niveau cosmique  dont la dynamique à la fois électrique et magnétique résulte de flux de plasma.

Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Systam10

En mécanique ondulatoire, les trois postulats sont l'espace milieu d'onde, la propagation d'onde et l'interférence d'onde.
Au niveau biologique chimique et thermodynamique, les structures sont nucléaires et moléculaires, les liaisons et interactions dépendent des électrons et l'organisation est fondée sur des corrélations de fréquences et phases électromagnétiques.
La structure de l'univers électrique est le plasma, sa dynamique est celle des fluides, appelée aussi électrohydrodynamique, dont l'organisation est modélisée par les champs magnétiques.et formalisées par les équations de Maxwell et de Lorentz.

Sources.
14 – Jean-Claude Villame. – Paradigme mécanique et gravitationnel des échanges électromagnétiques et thermodynamiques.
- - lien: http://gsjournal.net/Science-Journals/Essays/View/4750
15   Edouard Bernal. - Unification des forces électromagnétique, de gravitation et nucléaire
- - site: http://www.physicscience.org/unification/chapitres.asp
16 – Thierry De Mees, Gravitomagnetism.
- - site: http://www.worldsci.org/pdf/ebooks/De-Mees-Gravitomagnetism-and-Coriolis-Gravity-new.pdf
17 - The tunderbolts project. - https://www.thunderbolts.info
- -  sites associés: https://www.thunderbolts.info/wp/about/related-websites/
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Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 Empty IXX - Synthèse et conclusion

Message  patanjali Ven 6 Juin 2014 - 16:08

Matière-espace-temps et les thèmes épistémologiques.
La physique est fondée essentiellement sur les trois mesures d'espace, de temps et de matière ou énergie, dont les unités du système métrique, sont le mètre, la seconde et le kilogramme.
Il existe une différence essentielle entre l'expérience globale des objets dans l'espace et le temps et sa formulation quantitative restrictive en physique. La formulation mathématique réduit les ensembles au nombre de parties réelles ou virtuelles, l'évolution à des déterminismes, et la matière à la masse ou l'énergie équivalente. Les conséquences en sont les conceptions unilatérales, matérialiste, réductionniste et déterministe de la  science positiviste. Elles permettent certes des prédictions dans le cadre restreint des systèmes fermés et conduisent à des applications technologiques. Mais elles interdisent la compréhension de l'évolution des systèmes naturels ouverts, tels que les systèmes vivants, qui est irréversibles,
L'expérience du réel est globale; elle perçoit l'espace comme un ensemble composé de parties, le temps comme une évolution irréversible comprise entre un passé fini et un futur indéfini. Quant à la matière, sa perception est multiforme et n'est pas réductible à la masse qui est une mesure de l'inertie, de la résistance à une force.
La perception du réel est holistique et systémique. Elle évolue nécessairement dans un cadre matière-espace-temps formé de trois dualités antagonistes. Elles sont désignées par les termes continuité / discontinuité pour l'espace, détermination / indétermination pour le temps et inertie / dynamisme pour la matière. Ces six concepts ont un caractère symbolique, prérationnel, dont le sens oriente toute imagination et connaissance. Ils ont été appelés thèmes épistémologiques en référence aux themata de Gerald Holton.

Structure-énergie-information, conditions de l'auto-organisation.
Prigogine a prouvé que les systèmes dissipatifs ou chaotiques peuvent se comporter comme des ensembles; ils sont le siège d'une corrélation globale. Il a démontré par l'expérimentation, les mathématiques et la simulation informatique que l'évolution des systèmes naturels est imprédictible à plus ou moins long terme. Il en a attribué la raison aux équations non intégrables de Poincaré, dont la cause physique se situe dans les résonances entre oscillateurs multiples. Il a ainsi attiré l'attention sur le fait que les structures se forment par interférences d'ondes. Ce constat, issu de la thermodynamique, justifie la nouvelle mécanique ondulatoire selon laquelle la matière est faite d'ondes.
La thermodynamique des "structures dissipatives" de Prigogine a conduit à la notion d'auto-organisation, à la création de formes  nouvelles, qui va en sens inverse de la dégradation en chaleur appelée entropie. Elle dépend de trois conditions:1) une structure complexe, comportant des "degrés de liberté", 2) un flux d'énergie rendant le système instable et 3) la corrélation à longue portée orientée par les influences de l'environnement qui ont le rôle d'informations.

Les trois conditions de l'auto-organisation ont trait aux concepts structure, énergie et information. Le sens de ces termes omniprésents dans notre monde moderne paraît évident, mais reste par essence intuitif, complexe, mal définissable.  La masse de la physique est très loin d'exprimer ce que nous entendons intuitivement par la matière et ses nombreuses formes. L'énergie aussi a des formes diverses qui ne peuvent pas être réduites à l'unité de mesure. Quant à l'information, elle défie toute définition.
Dans le contexte thermodynamique des structures dissipatives, ces concepts prennent un sens fonctionnel plus précis. Le concept de matière est remplacé par celui de structure complexe. L'énergie cohérente (vectorielle) d'un flux ou d'un champ de forces est distinguée de l'énergie brute (scalaire), incohérente de la chaleur ou entropie. De plus, les influences dites "aléatoires" de l'environnement qui orientent l'évolution deviennent des informations.

Pour conférer à ces concepts un sens universel et dynamique, les trois principes de l'auto-organisation ont été interprétés et traduits par les causalités classiques: la cause matérielle, la cause efficiente et la cause formelle.
Les causes de l'auto-organisation sont en effet à l'origine de toute structure, qu'elle soit physique, biologique ou cognitive et sociale. En ce sens, ce sont des principes ontologiques (relatifs à l'existence) et systémiques (relatifs à l'organisation). Ils conditionnent aussi le fonctionnement du cerveau. A ce point de vue, il s'agit de principes épistémologiques (relatifs à la logique), et herméneutiques (relatifs à l'interprétation et au sens des concepts).
L'étude de la communication et des relations sociales (chapitre 10) confirme que les trois principes forment la structure de la connaissance. Ils sont l'interface entre la réalité et la connaissance. La meilleur preuve en est qu'ils constituent la structure grammaticale du langages sous forme de substantifs, verbe et qualificatifs. Ils imprègnent l'organisation de base de toute société et de l'Etat. Des trilogies ou trinités cosmologiques, métaphysiques ou mystiques peuvent être trouvées dans toute tradition.

Le modèle d'intégration
Une étude comparative des principes d'auto-organisation avec les thèmes épistémologiques a abouti au modèle d'intégration fonctionnelle (MIF) . Trois couples spécifiques parmi les six thèmes épistémologiques contribuent par synergie au sens des trois causes ou conditions de l'auto-organisation selon le schéma suivant.
Philosophie holistique et modèle systémique - Page 2 MIF_1
L'organisation du système est représentée par la complémentarité de trois synergies et de trois antagonismes. Les synergies orientent vers l'unité du système, les antagonismes vers la diversité possible de ses propriétés.

Le modèle de différenciation
Cependant le modèle MIF est incomplet; il ne présente qu'une face de la réalité, celle de l'unité de l'organisation. La nature n'est pas seulement créatrice mais aussi destructrice. L'univers et la vie sont une dynamique en équilibre entre organisation créative et désorganisation destructive. La différenciation scientifique des phénomènes ne peut pas se satisfaire de principes ontologiques. Elle doit avoir recours à un modèle fondé sur les paramètres mesurables.
Les antagonismes de thèmes qui expriment le sens de la matière, de l'espace et du temps sont inséparables. Leur unité est représentée par trois axes orthogonaux, par un octaèdre inscrit dans une sphère: le spectre d'expression systémique (SES) . Sous cette forme, les axes expriment une échelle logarithmique de qualités entre deux sens extrêmes opposés exprimés par les thèmes épistémologiques. Ceux-ci sont des repères référentiels dans un spectre sphérique continu de qualités.

Rapportés à l'échelle réelle des dimensions d'espace, de temps et de mouvement, les axes conduisent à une relativité généralisée des dimensions quantitatives du système en mouvement, où le concept de matière est remplacé par celui de quantité de mouvement. Il ne s'agit pas d'une relativité des coordonnées d'espace-temps comme dans la relativité restreinte mais d'une relativité des longueurs d'onde et fréquences du système en mouvement qui se transforment en fonction de sa vitesse.
On remarquera que les trois principes de la connaissance n'occupent que trois des douze possibilités d'association de thèmes. Leur importance ontologique tient au fait que c'est de leurs propriétés que résulte organisation de tout système. Les autres associations de thèmes, par deux formant les côtés de l'octaèdre ou par trois formant des faces triangulaires, ont toutes leur signification fonctionnelle pouvant conduire à des aspects théoriques spécifiques.
Toutes ces relations peuvent conduire à des études spécifiques pour intégrer des faits connus et découvrir des faits nouveaux, en utilisant le langage symbolique de l'imagination et des thèmes épistémologiques et en suivant la logique systémique transdisciplinaire de l'analogie et de la complémentarité des contraires.

Les postulats de la mécanique ondulatoire.
Les conclusions des chapitres précédents indiquent que les trois causalités de l'auto-organisation apparaissent en physique aussi bien au niveau élémentaire quantique qu'au niveau macroscopique et cosmique. Les modèles physiques élémentaires sont les plus proches des principes premiers et comme la théorie des systèmes est fondée sur les relations dynamiques, ce sont les postulats de la mécanique ondulatoire qui répondent le mieux à l'approche systémique.
Toutes les théories physiques alternatives citées rétablissent la priorité des explications géométriques et mécaniques sur leur formulation et manipulation mathématique. Les auteurs refusent la courbure ou dilatation de l'espace-temps de la relativité d'Einstein et les spéculations mathématiques qui en ont été tirées
Les nouvelles théories de mécanique ondulatoire convergent sur trois "superaxiomes" qui sont les analogues, au niveau élémentaire quantique, des trois causalités métaphysiques. Ils ont été formulés explicitement comme postulats par Yuri Ivanov:
• L'existence physique de l'espace "vide" comme référentiel universel absolu et comme milieu de propagation d'ondes.  (cause matérielle)
• La propagation d'ondes dans l'espace dont les transformations sont à l'origine des notions de force ou inertie. (cause efficiente)
• L'interaction d'ondes, dont la forme élémentaire est l'onde stationnaire, comme principe de formation de toute structure. (cause formelle)

L'espace est principe d'existence ou cause matérielle.
L'espace n'est pas matière mais cause de la matière, car toute structure est un ordre d'éléments dans l'espace. Il ne doit pas être confondu avec l'éther classique qui était considéré comme un fluide en mouvement. Pourtant l'espace est une réalité physique. Comme milieu d'onde, il est caractérisé par la limite maximale c de la vitesse de la lumière et par la limite minimale h du quantum de Planck. Celui-ci a la dimension d'un moment cinétique, celle d'une oscillation ou onde, ce qui implique l'existence d'une longueur d'onde minimale. Donc, les constante c et h posent des limites aux dimensions d'espace, de temps et de mouvement: celles de la monade d'espace.

Le mouvement d'onde est principe de transformation ou cause efficiente.
L'onde électromagnétique n'a pas de masse et n'exige pas un milieu matériel défini par une masse ou une densité. Les ondes ou champs électromagnétiques fonctionnent très bien dans une enceinte vide, fait remarquer Neagu.
On peut imaginer les ondes électromagnétiques mécaniquement par des déformation périodiques isovolumiques de portions d'espace. L'espace absolu ne peut ni se dilater ni se contracter, mais il peut vibrer, se déformer localement et périodiquement. Une élongation ou contraction de la portion dans une direction entraine sa contraction ou expansion  transversale simultanée pour conserver le volume constant. Cela correspond au comportement coordonné des vecteurs électrique et  magnétique et aux mouvements cycliques des tores orthogonaux du modèle de particule élémentaire de fluen de Neagu. La portion minimale déformable correspond au  quantum de Planck. Il n'est pas nécessaire d'imaginer l'espace divisé en portions ou monades définies. Les portions d'espace se font et se défont en volumes variables au gré des longueurs et amplitudes d'ondes. C'est pourquoi Neagu représente l'onde par des oscillations vectorielles et l'espace par un champ vectoriel.
La particuler élémentaire hypothétique de Wolff, Ivanov ou Neagu n'est pas matérielle mais spatiale. Ivanov démontre que la propriété de masse n'apparaît qu'avec les systèmes d'oscillateurs et d'ondes stationnaires. En mécanique ondulatoire, la quantité de mouvement p = h/λ = f. h/c  remplace les notions équivalentes de masse/énergie.

L'interaction d'ondes est principe de création ou cause formelle.
L'espace et l'onde n'expliquent rien sans interaction d'ondes sous forme d'ondes stationnaires. Les particules sont des ondes stationnaires sphériques, elles sont unies en réseaux par des ondes stationnaires cylindriques. Les interférences en réseau forment ainsi les différentes phases de la matière, de l'état de plasma, de gaz et de liquide jusqu'à l'état solide du cristal solide.
Mais il existe une réalité immatérielle non mesurable, insaisissable, inconsciente, faite d'interférences d'ondes complexes mouvantes, instables. Ce sont des événements plutôt que des êtres. Ces interférences sont appelées hasard du point de vue scientifique réductionniste, mais elles constituent  l'information selon le point de vue systémique de l'auto-organisation. La nature est un système complexe de champs d'interférences imbriqués ou "impliés", comme le concevait David Bohm qui l'appelait holomouvement.
La conscience n'est sans doute qu'une suite d'événements impermanents dans le vaste flux d'interférences de l'environnement que Sheldrake appelle champ morphique et dont fait partie l'inconscient collectif de Jung.

Postulats, hypothèses et Incomplétude.
L'approche systémique, comme toute théorie rationnelle, est incomplète. Aucune théorie ne peut rendre compte des potentialités indéterminées qui accompagnent toute interférence. La raison peut seulement éclairer des aspects partiels, contradictoires, comme l'intégration ou la différentiation.  
Nicolas de Cusa a enseigné dans "De docte ignorantia" et  dans « De coniecturis » que la Vérité absolue, sera toujours au-delà de l'intelligence humaine. Par conséquent toute affirmation humaine, toute théorie, n’est qu’une "conjecture" : une supposition, un modèle ou une hypothèse. Il constate aussi que les suppositions d’individus différents au sujet d’un même concept, diffèrent par degrés plus ou moins importants; de sorte qu’aucun individu ne saisira exactement l’opinion d’un autre.
Toutes les théories physiques, cosmologiques ou philosophiques ont leur justification,  mais une théorie ne peut être qu'une hypothèse incomplète, car les postulats ou axiomes de chaque science relèvent d'un choix particulier.  Cela se vérifie même en mathématique, comme l'a démontré *Gödel par son théorème d'incomplétude.
Aussi, le modèle d'auto-organisation n'a pas la prétention de révéler une vérité ultime. Il permet seulement de rapprocher les points de vue différents par analogie sur la base de principes premiers communs à la réalité et à la connaissance. Le modèle systémique n'est rien de plus qu'un nouveau langage, un langage transdisciplinaire qui permet la corrélation de points de  vue différents, sur la base de l'analogie et de la logique de complémentarité des contraires.
Il faut rappeler à ce sujet une fois de plus que la logique d'Aristote avec son principe de contradiction exclue est valable seulement pour l'observation et la mesure ponctuelles  du phénomène. Elle ne s'applique pas à l'interprétation, c'est-à-dire aux relations et fonctionnements des systèmes où la complémentarité en alternance des contraires est la règle.

Conclusion
L'Un ultime, la Vérité absolue, est inatteignable. L'intellect commence avec le Deux, avec la différenciation, entre l'observateur et l'observable La différenciation s'étend ensuite aux  états ou qualités contraires de toute pensée. Le mot sens  indique une orientation entre deux propriétés opposées. Le sens  commence avec le Trois, avec les thèmes antagonistes qui à la fois unissent et différencient  les trois principes premiers de la connaissance.
Dans la tradition pythagoricienne et néoplatonicienne, Nicolas de Cusa représente l'univers comme une "coïncidence des opposés", comme l'union de l'Un (Dieu) et de l'Autre (le monde). Dans le même esprit, Lao Tsé a écrit dans le premier verset du Tao Te King:

Le sens qui peut être exprimé en parole n'est pas le Sens éternel (Tao) ;
Le nom qui peut être nommé n'est pas le Nom éternel.
Le non-être est l'origine du ciel et de la terre ; l'être est la mère des êtres individuels.
C'est pourquoi l'orientation vers le non-être conduit à la vision de l'essence, l'orientation vers l'être à la vision de la limitation.

Les deux sont un par leur origine et seulement différents par le nom; par son unité cela se nomme le secret.
Le secret encore plus profond du secret est la porte de laquelle émergent toutes les merveilles.  
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