"De quelque manière tout circule et imite un cercle" a écrit Giordano Bruno.
Ce précurseur a compris que l'univers et tout système qui le compose est comparable à un minimum circulaire auquel trois principes premiers confèrent une orientation, un sens. En effet, la complexité de l'univers est auto-organisée par le spectre exponentiel des harmoniques d'une fréquence de base. Quand le blocage anglo-saxon de la science s'effondrera, le nouveau paradigme dynamique des résonances harmoniques éclairera l'évolution cosmique, biologique sociale et spirituelle.


Giordano Bruno a écrit au chapitre II du "De triplici minimo et mensura":
"Le minimum est la substance autant des nombres que des grandeurs ainsi que des éléments de toutes choses quelles qu'elles soient."
"Le minimum est la substance des choses, dans la mesure évidemment où il désigne plus qu'une quantité, il est en effet le principe quantitatif des dimensions corporelles. Il est, dis-je, élément matériel, efficient, final et total,"
"Enlevez partout le minimum et il n'y aura rien nulle part. Ôtez partout la monade et il n'y aura de nombre nulle part, rien ne sera dénombrable, il n'y aura plus de numérateur"

Mon correspondant et ami Jean-Claude Villame présente sur son site les éléments d'une vaste cosmologie, la "Monadie universelle" fondée sur le minimum quantique de l'espace-éther qu'il appelle bruno en référence à la monade de Giordano Bruno. Il explique la complexité macroscopique de la matière par l'accumulation exponentielle en spirale de couches successives de monades, correspondant au spectre des longueurs d'ondes depuis celle du minimum d'espace-éther appelé bruno jusqu'à celle de l'électron et du proton.
J''ai été séduit par l'intelligence et la beauté de sa conception en spirale de l’univers matériel fondée sur le spectre des longueurs d'onde connues de l'électron. Sur sa suggestion, j'ai traduit le "De triplici minimo et mensura" (édition italienne disparue depuis de l'internet) qui n'avait jamais connu de traduction. Ce travail difficile m'a passionné et m'a fait découvrir les philosophies néoplatoniciennes.


"De quelque manière tout circule et imite un cercle
Le minimum est le plus puissant de tous, parce qu'en vérité il renferme tout mouvement, nombre, dimension ainsi que la qualité morale"
(Livre I, chapitre IV)

Dans sa  communication N° 6  (II.5 Apparences et réalités) Jean-Claude Villame a constaté que le spin des fermions "ne saurait être autre que le sens du mouvement géodésique de rotation et de translation révolutionnaire d’une particule : la chiralité gauche ou droite qui détermine la polarité de la particule." Il a conclu: "Pragmatiquement les termes : chiralité / polarité / spin qui sont quasi synonymes, retirent tout mystère au spin quantique." Il ajoute ensuite que l'antimatière attribuée à la polarité opposée des particules "ramène au cas précédent, qui indique qu’il ne s’agit que d’entités de chiralités opposées, tout en élargissant la synonymie."

Réduisant les différentes polarisations spécifiques au seul sens de rotation de la particule, il satisfait au principe de parcimonie du néoplatonicien Guillaume d’Ockham.


Yuri N. Ivanov suit une approche épistémologique semblable dans sa "Rythmodynamique", une étude sans précédent des conditions du mouvement en même temps qu'une réfutation de la théorie d'Einstein qui confirme l'hypothèse première de Hendrik Lorentz: celle de la contraction de la matière aux vitesses proches de la lumière.
Dès le premier chapitre, il énonce l'axiome de fondation" (1,03) déclarant que l'espace euclidien est le fondement de la "géométrie d'ondes"(1,04) et le milieu d'expansion sphérique des  ondes électromagnétiques ce qu'il précise par trois postulats (1,05). En résumant:
1, - Un point oscillateur origine d'onde.
2  - Un  milieu qui transforme les vibrations de l'oscillateur en ondes sphériques.
3. - L'Interaction,: quand un autre oscillateur intervient, un système d’oscillateurs émerge (l'onde stationnaire).

Comprenant que l'espace euclidien est le support des vibrations d'ondes, l'oscillateur hypothétique ne peut être que le minimum d'espace et de longueur d'onde, le quantum de Planck ou la monade de Giordano Bruno qui selon Villame est assemblée en matière par couches hexagonales selon le graphique de Villame ci-dessous.
Quant aux interactions des oscillateurs, elles forment par résonance des ondes stationnaires.


L'ordre hexagonal est aussi celui de ces figures de Giordano Bruno ajoutées aux textes.



Ainsi le substrat matériel de l'univers  est le minimum d'espace-éther, le principe efficient en est l'amplitude des résonances d'onde et le principe formel est le réseau d'ondes stationnaires de toutes fréquences et formes. La finalité est l'auto-organisation par corrélation des 3 principes premiers.

"De la lumière de vérité d'un seul surgit la lumière de vérité du multiple, de même d'une seule absurdité de nombreuses autres s'ensuivent.
Une matière, une forme, un efficient. Dans toute série, échelle, analogie, la multitude procède à partir d'un, consiste en un et se réfère à un; ce premier sous-jacent est à considérer comme premier modèle et premier agent."
(Livre II, chapitre I)

Les principes  épistémologiques classiques d'espace et de temps et l'interprétation des observations par la géométrie et le bon sens ont conduit les auteurs cités à des théories vérifiables de la matière et du mouvement.
Au contraire l'hypothèse mathématique de la relativité d'espace-temps n'a conduit la physique qu' à  des impasses nécessitant de nouvelles hypothèses mathématiques inobservables telles que l'expansion de l'univers et la matière noire pour contourner les objections soulevées par des faits d'observation. D'autre part la vulgarisation de la relativité a conduit à la relativisation postmoderne des valeurs humaines et traditionnelles jusqu'à leur inversion conduisant l'effondrement social actuel.




La fausse croyance que l'univers serait créé et organisé par les mathématiques s'est répandue dans l'élite depuis l'adoption de la théorie de la relativité par la communauté scientifique dominée par les anglo-saxons. Ce mythe a fait croire aux mathématiciens qu'ils seraient les maîtres du monde et a incités des oligarques puissants et incompétents à des expériences inconsidérées d'ingénierie climatique et génétique fondées sur la foi aveugle en l'intelligence artificielle. C'est pourquoi des chercheurs indépendants récrivent les sciences fondamentales sur la base de principes épistémologiques universels et intemporels connus depuis la plus haute antiquité.