Les absurdités de la postmodernité sont spécifiques à la civilisation occidentale. Elles  sont la conséquence ultime et finale de la perversion de la pensée naturelle, celle de la complémentarité et  des accords équitables dans l’intérêt commun. La logique pervertie de division et d’exclusion est à l’origine de la dégénérescence morale et culturelle qui annonce la fin de la civilisation héritière de Rome et de l’empire romain d’Occident.
Mais quand une étoile disparaît au Couchant d’autres étoiles se lèvent au Levant. L’avenir réside dans les traditions orientales, celles de la Russie (la troisième Rome), de la Chine et de l’Inde qui forment le noyau de la multipolarité des nations souveraines.


Le monde postmoderne marche dans les pas des Lumières du 18ème siècle, son paradigme reste celui du réductionnisme matérialiste et du déterminisme mathématique. La science a apporté une amélioration considérable des conditions matérielles de la vie pendant les "trente glorieuses", les décennies de forte croissance entre 1945 et 1973. Cette période facile a été suivie par le désenchantement du monde de la postmodernité et l’effondrement de l’espoir de progrès après l’échec des idéologies matérialistes du capitalisme et du communisme.

Les destructions de l’environnement par l'industrialisation ont fait naître par réaction une nouvelle idéologie, celle de l’écologisme qui aurait dû conduire à un nouveau paradigme en harmonie avec la nature. Mais le mouvement idéaliste a été rapidement récupéré par la politique et détourné par les intérêts pétroliers et financiers des Rockefeller qui ont fabriqué par simulation informatique le mythe du réchauffement climatique sur des bases théoriques fausses et sur des données expérimentales biaisées .
https://reseauinternational.net/la-sombre-histoire-derriere-le-rechauffement-climatique-du-giec/
https://sciencetradition.forumactif.com/t617-resume-de-l-histoire-des-hydrocarbures-abiotiques#3070

En complicité avec les Rockefellers américains et en synergie avec le déconstructivisme des philosopheux français, les élites britanniques eugénistes et malthusiennes qui souhaitent depuis longtemps une diminution de la population, ont simulé et déclenché une pandémie avec un coronavirus génétiquement modifié et ont imposé mondialement un produit expérimental de technologie génique prétendu être un vaccin mais dont on sait à présent qu’il ne protège pas et n’empêche pas la transmission du virus, mais qu’il cause des maladies, des infirmités, des morts et probablement une infertilité durable : un crime contre l’humanité et une escroquerie  à l’échelle mondiale qui continue à être soutenue par la politique et la justice.
C’est l’aboutissement d’une stratégie de mondialisation qui est exposée dans le traité de la grande Réinitialisation (Great Reset) de Klaus Schwab, créateur du Forum économique mondial de Davos et qui est imposée aux   politiciens décérébrés de droite et de gauche comme la solution finale et totale pour sauver l’humanité.

Il est difficile d’attribuer le projet de mondialisation à des personnes ou des groupes de personnes, mais il est possible d’identifier trois groupes idéologiques porteurs de ce projet :  le darwinisme malthusien de l’impérialisme britannique le scientisme mathématique des technocrates de l’informatique et la politique financière de la dynastie bancaire des Rothschild.
Parmi ses nombreux articles, Matthew Ehret éclaire l’histoire de l’eugénisme et les inquiétantes origines du transhumanisme. Quant à la politique financière des Rothschild , elle a suivi la maxime de leur ancêtre : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d'une nation et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » Certains osent même constater que la privatisation des banques centrales aurait suivi les étapes du Protocolle des Sages de Sion un vrai faux selon Wikipédia, mais qui est un faux devenu vrai, sans doute  par coïncidence. Sans pouvoir financier sur la politique, il n’y aurait eu ni déclaration de Lord Balfour aux Rothschild permettant l’État sioniste en Palestine ni politique de mondialisation.

De nos jours on vante l’Intelligence artificielle (IA) non seulement comme progrès technologique, non seulement comme un nouveau paradigme, mais encore comme une transformation de l’humanité : le transhumanisme. J’ai lu  que même Poutine a salué l’IA comme un tournant dans l’histoire de la civilisation. Pourtant le traditionaliste Alexandre Douguine constate que les nouvelles technologies qui ont parcouru le monde entier restent de tradition scientifique occidentale et sont étrangères à la pensée traditionnelle russe.
Je pense que les espoirs excessifs de voir la machine dépasser l’intelligence humaine vont être déçus. L’IA peut certes résoudre des problèmes et effectuer des tâches d’un niveau de complexité très supérieur à ceux de l’informatique et de la robotique. Mais l’IA reste basée sur le bit qui signifie oui ou non, vrai ou faux, conformément à la logique classique de non-contradiction. Ce principe logique ne connaît pas de tiers inclus, pas d’alternative.
L’IA peut certes s’adapter à des tâches complexes, effectuer des recherches, rédiger un texte, répondre à une question en faisant un choix parmi les réponses possibles trouvées dans la documentation mondiale. Ces réponses restent confinées dans le cadre déterministe des mathématiques et des doctrines scientifiques reconnues, fondées sur la logique empirique d’Aristote.
C’est là que réside le danger, l’utilisation inconsidérées de l’IA dans les expériences d’ingénieries de l’environnement et de la population, pour réaliser le sombre projet de mondialisation du Great Reset.

Or la logique naturelle de l’esprit humain ne fonctionne pas comme l’IA, elle est fondée sur la complémentarité des contraires et sur le tiers inclus qui est la voie du génie et de la liberté de pensée à l’origine de tout progrès harmonieux.  
La logique naturelle a été définie par le biologiste Stéphane Lupasco. Nul autre que Basarab Nicolescu n’est mieux qualifié  pour expliquer la logique de Lupasco. Dans « Le tiers inclus - De la physique quantique à l'ontologie », il explique la fonction et le pouvoir du tiers inclus comme origine et inséparabilité des contraires à un niveau supérieur de la réalité. Il écrit dans la conclusion :
« Je me risque à prédire que dans la prochaine décennie le tiers inclus va faire son entrée dans la vie de tous les jours par la construction des calculateurs quantiques ... »
« Des multiples disciplines, comme par exemple l'art, le droit ou l'histoire des religions auront la chance d'un complet renouvellement . Et l'éthique et l'éducation vont pouvoir enfin se mettre en conformité avec les défis de notre millénaire naissant. »


Le discrédit du déclin intellectuel et moral de l’Occident pourrait faciliter le retour des sagesses de la Tradition universelle et de sa triade des niveaux de la réalité et de la connaissance. La condition en est la libération de la pensée des limitation de la logique binaire vrai /faux qu’affectionnent les tyrannies et qui conditionnent leur suprématie. La révolution intellectuelle qui conduira au nouveau paradigme sera celle d’un retour du bon sens et des valeurs traditionnelles qui libérera les idées nouvelles trop longtemps bannies par la censure du "consensus scientifique".